Blog de l'association ReOpen911

Réponse de ReOpen911 au débunking de M. Quirant sur le documentaire "Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l'Information"

Posté par Christo le 12/12/2011


Face aux contestataires de la thèse officielle du 11-Septembre, les médias français ont, depuis des années, eu recours, selon l’inspiration du moment, au simple silence, à l’anathème, à la moquerie ou à la calomnie. Persuadés de l’inanité de la remise en question de la thèse officielle du complot, les journalistes n’ont pour la plupart jamais pris le temps et la peine d’étudier les critiques avancées par les sceptiques.

Mais telle une
mauvaise herbe, le « conspirationnisme » s’est enraciné dans la société et aucun traitement ne semble pouvoir éradiquer le « mal ». Les journalistes se devaient donc de trouver un remède à ce « fléau ». Il en va même de la sauvegarde de la démocratie selon Laurent Joffrin. 

La solution retenue fut de s’en remettre à ceux qui prétendent démonter les arguments des sceptiques et, en ce siècle de progrès, qu’y a t-il de plus crédible et de plus efficace que la (bonne) parole d’experts ou de scientifiques ? [1] Ce dixième anniversaire a ainsi vu la consécration médiatique de Jérôme Quirant [2], agrégé de génie civil option structures et ouvrages, enseignant-chercheur au Laboratoire de Mécanique et Génie Civil de l'Université de Montpellier II, et par ailleurs créateur du site
Bastison.net, un blog dédié à la défense de la thèse officielle des attentats du 11-Septembre.

Or, se contenter de ne donner la parole qu’aux seuls experts et scientifiques qui confortent le récit officiel ne saurait constituer une démonstration de quoi que ce soit, compte tenu du fait que la communauté scientifique est divisée sur les aspects techniques de ce récit.

Comment nous, simples citoyens, pouvons-nous juger de la pertinence des arguments des différents experts ? Comment distinguer les experts honnêtes de ceux qui le sont moins ?

L'article suivant est une version enrichie et actualisée d'un billet que l'un de nos membres avait publié sur le forum de ReOpen911 en mars 2010, suite à la publication par Jérôme Quirant d’une critique de notre documentaire Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l’Information. Cet article entend démontrer (et ce, sans aucune formule mathématique) que le principal défenseur en France de la thèse officielle du complot ne devrait pas mériter la confiance aveugle que lui accordent trop souvent les journalistes, non mécontents de trouver sur le blog de M. Quirant un soi-disant « démontage scientifique de la thèse du complot ».



 

 
Réponse de ReOpen911 au débunking de M. Quirant

sur le documentaire


Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l'Information
 



En avril 2008, Canal+ diffusait dans le cadre de l'émission Jeudi Investigation un reportage de M. Stéphane Malterre, journaliste à l’agence TAC Presse, sur le thème "Rumeur, intox : les nouvelles guerres de l’info". Sa cible : Internet, ce « grand bazar de toutes les rumeurs », « terrain de jeu idéal pour les manipulateurs de tout bord ».

En guise d'exemple, le journaliste de Canal+ s'attaqua à Loose Change 2, un documentaire américain qui conteste la version officielle du gouvernement Bush sur les attentats du 11 Septembre 2001. Pour dénoncer les prétendues manipulations de ce documentaire, Stéphane Malterre n'hésita pas à travestir la réalité, allant jusqu'à faire croire que les auteurs de Loose Change tireraient leurs informations de sites d'extrême-droite, antisémites et négationnistes, véhiculant ainsi leurs thèses nauséabondes.

Le travail caricatural, partisan et profondément malhonnête de Stéphane Malterre ne fut pourtant jamais remis en cause par les médias soulagés de trouver là une excuse à leur manque d’investigations sur les inconsistances du récit officiel. Le reporter de Tac Presse leur amenait sur un plateau les « preuves » de l'inanité de la remise en question de la thèse officielle : tout viendrait de jeunes gens sans diplômes, manipulant les images, tronquant les interviews, tirant leurs informations de journaux antisémites, et qui reprendraient les thèses de négationnistes patentés...

Les journalistes n'avaient donc pas fauté : leur traitement du 11-Septembre était irréprochable, les investigations superflues, et ils pouvaient continuer, l'âme sereine, à ignorer les remarques des sceptiques. Circulez, il n'y a pas lieu de douter.


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Face à cette absence de critique des médias sur le reportage de Stéphane Malterre, l’association ReOpen911 avait décidé d’effectuer le travail de vérification qu’auraient dû faire les journalistes, et de répondre à Stéphane Malterre par l'intermédiaire d'un documentaire intitulé Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l’Information mis en ligne sur notre site en septembre 2009.
 


“Jeudi Investigation : Un Jeudi Noir de l'Information"


Deux jours plus tard, Richard Golay, président de l'association suisse "Le 11 Septembre en Question", publiait un billet présentant notre documentaire sur son blog hébergé sur Médiapart. Stéphane Malterre décida alors de réagir [3]. « Dans ce reportage, j'ai fait un travail journalistique et aucunement partisan » affirme t-il [4] tout en se disant victime de la part de « certains sur la toile » d'insultes, de menaces et de calomnies depuis la diffusion de son reportage sur Canal+. Stéphane Malterre s'en prend ensuite à Richard Golay en se livrant ... à la calomnie, à l'insulte et à l'amalgame : « Il est libre - avec ses amis - de soutenir l’idée qu’Al Quaeda n’est pas l’auteur des attentats du 11-Septembre ; il est libre de croire que la CIA – ou les martiens - ont dissimulé des tonnes d’explosifs dans les tours World Trade Center ; il est libre de nier la mort des 64 passagers du vol 77 d’American Airlines qui s’est crashé sur le Pentagone le 11 septembre 2001… d’ailleurs, cette opinion aussi sidérante soit-elle n’est pas considérée par la loi comme un délit ».

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Stéphane Malterre


Mais sur nos accusations de manipulations, M. Malterre ne dit rien, se contentant de déclarer : « En clair, Monsieur Golay et les militants de ReOpen911 via cette vidéo, m’accusent d’être un menteur, un bidonneur et un propagandiste ». C’est effectivement ce que notre documentaire entend démontrer. Et si le reporter de Tac Presse estime avoir été calomnié, alors pourquoi ne pas avoir poursuivi ReOpen911 en justice pour diffamation ?

Quant à l'agence Tac Presse, elle prit la défense de son reporter en relayant sur son site [5] un article de Jérôme Quirant, ardent défenseur de la thèse officielle, qu'elle préfaça de la manière suivante : « Pour votre information, sur le site bastison.net, un scientifique reconnu répond point par point aux accusations portées dans le film de ReOpen911 qu'ils ont mis en ligne il y a quelques jours contre le film consacré aux théories du complot sur le 11 septembre réalisé par Stéphane Malterre de TAC Presse et diffusé sur Canal+ ».

 

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Jérôme Quirant


Or, l'affirmation péremptoire de Tac presse selon laquelle Jérôme Quirant aurait démonté « point par point » notre documentaire est fausse comme le reconnaît l’intéressé lui-même dans son article (sic) :
 


Il est croustillant de remarquer que Tac Presse reproduisait là le mensonge proféré par Emilie Raffoul, la présentatrice de Jeudi Investigation, lorsqu'elle fit la présentation du reportage de Stéphane Malterre : « Alors vous vous en doutez, [Loose Change] n’est pas le seul cas sur Internet. Nous avons décidé de nous arrêter sur deux histoires que nous avons décryptées point par point ». Précisons que dans notre documentaire (à 48'49) nous avions montré qu’au lieu d’un décryptage « point par point », Stéphane Malterre avait en réalité omis d'étudier 59 des 63 points abordés par Loose Change 2.

Tac Presse présente le défenseur de Stéphane Malterre ainsi : « Jérôme Quirant est un enseignant-chercheur, au Laboratoire de Mécanique et Génie Civil de l'Université de Montpellier II, Unité Mixte de Recherche CNRS, agrégé de génie civil option structures et ouvrages. Cela fait 15 ans qu'il fait du calcul de structures »Dans cet article, nous allons analyser le « démontage » de cet expert et montrer que derrière ce paravent scientifique se cachent mensonges, manipulations et omissions.



Rappel des faits :

Dans son documentaire, M. Malterre tentait de discréditer l'ensemble des témoignages d'explosions au WTC montrés dans Loose Change 2 en les faisant passer pour de simples rumeurs sans fondement.

Alors que cette version de Loose Change rapportait 13 témoignages directs d'explosions et 3 témoignages indirects, M. Malterre se basera sur un seul de ces témoignages : celui indirect du journaliste correspondant de la NBC Pat Dawson. Là où M. Malterre déroge aux règles déontologiques du journalisme, c’est lorsque avec la complicité de Pat Dawson, il prétendit que Loose Change avait dénaturé les propos du journaliste :
 
- Stéphane Malterre : « Pas vraiment content, Dawson a découvert que Loose Change présentait comme des vérités les suppositions d’un pompier qu’il avait recueilli en plein chaos ».

- Pat Dawson : « Quand j’ai fini mon plateau, j’ai dis en parlant du pompier : 'il pense', 'il suppose'. J’essayais de faire comprendre aux téléspectateurs que dans ce contexte il ne s’agissait pas d’un fait, c’est ça que je voulais leur faire comprendre. C’est très grave pour un professionnel de voir son travail pris hors contexte et utilisé pour développer une théorie que les faits ne soutiennent pas ».

Or, comme nous l'avions montré dans notre documentaire (à 3'37), ses propos n'avaient été en rien dénaturés ou tronqués par l'équipe de Loose Change.

Retranscription dans son intégralité du témoignage du journaliste Pat Dawson tel que montré dans Loose Change 2 (visible ici à 38'14) : « Il y a quelques instants j'ai parlé au chef de la sécurité des pompiers de New York, Albert Turi. On vient de lui annoncer qu'il y avait peut-être un engin explosif secondaire : une bombe. Il a essayé d'évacuer ses hommes le plus rapidement possible, mais il dit qu'il y a eu une autre explosion. Environ 1 heure après que le premier avion s'est crashé, il y aurait eu une autre explosion dans l'une des tours. D'après lui, des explosifs avaient été placés à l'intérieur du bâtiment. Il suppose que les explosifs secondaires avaient sans doute été placés à l'intérieur du bâtiment ».

Les précautions oratoires de Pat Dawson sont donc bien présentes dans l'extrait utilisé dans Loose Change 2 ("il y avait peut-être", "il y aurait eu", "d'après lui", "il suppose"). Mais dans le but de convaincre les téléspectateurs de Canal+ d'une manipulation des auteurs de Loose Change, Stéphane Malterre s'est bien gardé d'inclure dans son documentaire le passage en question de Loose Change. Au lieu de cela, il a présenté un court extrait de l'interview de Pat Dawson récupéré sur YouTube afin de montrer que celui-ci usait bien de précautions oratoires, sous-entendant ainsi que celles-ci étaient absentes de l'extrait diffusé dans Loose Change 2.
 


 

De plus, l'identité du pompier (Albert Turi, chef de la sécurité du département du feu de New York) fut écarté de l'extrait retenu par M. Malterre, une dissimulation qui lui permettra de déclarer qu'il s'agissait là d'une simple rumeur puisque de source inconnue.
 

http://www.patriotsquestion911.com/Photos/Albert%20Turi%20220%20JPG80.jpg
Albert Turi, chef de la sécurité du département du feu
de New York


Lorsque M. Quirant prétend que le « film Loose Change n'apporte aucun élément probant, juste des témoignages imprécis ou qui ne démontrent rien, et des analyses de vidéos très orientées » :
 

  • il ne tient pas compte, à l'instar de M. Malterre, des enregistrements sonores et vidéos montrés dans LC, ni de la centaine de pompiers, secouristes ayant déclaré avoir entendu et parfois même ressenti des explosions, et il ne précise pas qu’aucun de ces témoignages ne figure dans le rapport de la Commission, ni dans celui du NIST (et ce bien que plusieurs de ces témoins furent auditionnés),
     
  • et surtout, il ne réfute aucune de nos accusations (étayées) de manipulation de M. Malterre à l'égard des spectateurs de Canal +.


M. Quirant est donc bien conscient de la manipulation de M. Malterre sur la question des témoignages d'explosifs, mais n’ayant rien trouvé à répondre dessus, il préfère se rabattre sur la prétendue absence « d’élément probant » de Loose Change.

M. Quirant enchaîne :


Une assertion aussi péremptoire ne peut que forcer l’admiration. Toutefois, en 10 ans, la justice ne s’est pas non plus « emparée de l’affaire » Ben Laden sur son implication dans les attentats du 11-Septembre. Faut-il en déduire - si l’on suit la logique du scientifique M. Quirant – que ce dossier était vide, qu'il était dépourvu d’une « quelconque valeur » ?
 


Comme nous l’avons déclaré au début de notre réponse vidéo à M. Malterre - Tac presse - Canal+, « l’association ReOpen911, dont le but est l'ouverture d’une enquête réellement indépendante sur les attentats du 11-Septembre, a [...] décidé d’étudier en détail ce reportage de Canal+ afin de déterminer si ce dernier lutte effectivement contre les rumeurs et intox ou au contraire les propage ».

M. Quirant y voit là un « acharnement »… Nous y voyons un décryptage.

Nous remarquons au passage que M. Quirant n'a réfuté aucune de nos analyses sur les « procédés de montage et de rhétorique » utilisés par Stéphane Malterre dans son documentaire.
 


 

Rappel des faits :

Interrogé par M. Malterre, Brent Blanchard a déclaré : « En gros, c’est vrai ça ressemble à une démolition contrôlée mais pour des gens qui n’y connaissent absolument rien ». Notons que Blanchard parle de ressemblance et non d’études sur plusieurs années. Il affirme que seuls des non spécialistes sont susceptibles d'assimiler les effondrements des Tours Jumelles à des démolitions contrôlées. Pourtant, Van Romero et Ronald Hamburger, deux experts hautement qualifiés, ont bien cru en regardant les images des effondrements qu’il s’agissait là de démolitions contrôlées. Manifestement, cela ressemblait donc bien à une démolition contrôlée, même pour des personnes qui s’y connaissaient pourtant un peu :
 

  • Van Romero est un ancien directeur du Centre de Test et de Recherche sur les Matériaux Energétiques de Tech, centre qui étudie les matériaux explosifs et les effets des explosions sur les bâtiments, les avions et d'autres constructions.
  • Quant à M. Hamburger, il fut l'un des quatre grands ingénieurs experts chargés de pratiquer l'autopsie de l'effondrement du WTC.


M. Quirant prétend que nous insinuons « qu'un avis pris de façon informelle, sans aucun recul ni analyse approfondie, est quelque chose qui aurait autant de valeur qu'un rapport de 10000 pages, fruit de plusieurs années d'enquête... ». Il n'en est rien. Nous avions d’ailleurs précisé en conclusion de ce passage sur Brent Blanchard : « Le fait que ces deux experts se soient rétractés par la suite ne change rien au fait qu’en voyant ces images en direct, ils ont pensé que des charges avaient été placées dans les Tours ».

M. Quirant poursuit :

 

 
Puisque M. Hamburger « faisait parti de la première enquête », c’était donc à lui et à son équipe de déterminer si oui ou non il y avait eu des bombes dans les Tours. Or, on lui a « appris » qu’il n’y en avait pas eu, et ce moins d'une semaine après les attentats, avant même que l’enquête ne débute !

Quant à la soi-disant « absence de détonations caractéristiques sur les bandes-son » qui aurait permis de rejeter l’hypothèse de la démolition contrôlée, nous renvoyons M. Quirant à la 10ème minute de notre documentaire (ou bien ici) afin qu’il nous explique sur quel critère l'explosion entendue n’a pas été jugée digne d’être investiguée.

A l’instar de M. Malterre, M. Quirant passe sous silence les extraits sonores d'explosions présentés dans Loose Change 2 :

  • Min 41:50 : enregistrement sonore d'une explosion 9 secondes après le 1er crash.
  • Min 44:38 et 45:18 : extraits sonores d’une bande audio retrouvée dans les ruines du WTC et divulguée en août 2002.
  • Min 49:12 : images d’une caméra sur pied qui tremble 12 secondes avant l’effondrement de la Tour Nord.

L'allégation de M. Quirant selon laquelle « l'absence de détonations caractéristiques sur les bandes-son a permis aux enquêteurs de lever complètement cette hypothèse » est mensongère. Et même si aucune détonation n'avait été entendue ou enregistrée, l'hypothèse de la démolition par explosifs aurait néanmoins dû être étudiée, compte tenu du fait que :

  1. La Tour Nord du WTC avait déjà été la cible le 26 février 1993 d’un attentat (attribué à des extrémistes islamistes) réalisé à l’aide d’un van rempli de 600 kg d’explosif.
  2. Un mois avant les attentats, le Mémo présidentiel du 6 août 2001 faisait état de menaces d'attentats aux explosifs sur le sol américain : « La CIA et le FBI enquêtent sur un appel à notre ambassade aux Emirats Arabes Unis en mai, indiquant qu'un groupe de fidèles de Ben Laden se trouvait aux Etats-Unis à préparer des attaques aux explosifs ».

  3. La recherche de traces d’explosifs est une procédure standard dans les investigations sur les incendies et les explosions [6].


A écouter M. Quirant, il faudrait croire que malgré la menace d’attaque aux explosifs de membres d’Al-Qaida signalée au plus haut niveau de l’exécutif américain, malgré le précédent attentat au WTC réalisé avec 600 kilos d’explosifs, malgré les innombrables témoignages d'explosions survenues avant que les Tours ne s'effondrent, malgré les enregistrements sonores et vidéo, il est tout à fait normal que les autorités américaines aient écarté l’hypothèse de la présence d’explosifs ... sans même l'étudier [7], et avant même que les enquêteurs de l’ASCE/FEMA n’accèdent au site !

Pour reprendre une expression qui lui est chère : Mais de qui M. Quirant se moque t-il ?
 


De nouveau, M. Quirant affabule. Rappelons que notre passage sur l’analyse de Brent Blanchard se terminait par ces mots : « Le fait que ces deux experts se soient rétractés par la suite ne change rien au fait qu’en voyant ces images en direct, ils ont pensé que des charges avaient été placées dans les tours ». Nous n’avons jamais essayé de faire croire que ces deux experts soutenaient une quelconque « thèse conspirationniste ». Nous accuser d'une telle forfaiture relève donc de la diffamation.

 


 

Il s'agit là d'un procès d'intention sans fondement de la part de M. Quirant. Nous nous sommes juste interrogés sur le fait qu'une semaine après les attentats, on vienne dire à la personne qui sera chargée de mener l'enquête sur les effondrements des Tours qu'il n'y avait pas eu d'explosifs, et ce avant que les pompiers, secouristes et autres témoins ne soient auditionnés. Nous pensons à cet égard avoir été suffisamment précis dans notre documentaire…
 

 


C'est l'argument de M. Quirant qui est fallacieux. En effet, les centaines d'architectes et d'ingénieurs ayant signé cette pétition [ils sont plus de 1600 aujourd'hui] montrent avant tout qu'il n'y a pas que « des gens qui n’y connaissent absolument rien » qui remettent en cause la thèse officielle comme se plait à le dire Brent Blanchard. Ce dernier qualifierait-il les experts suivants d'incompétents ?

  • Nathan S. Lomba, Ingénieur civil et ingénieur en structure avec 39 ans d'expérience. Membre de la Société Américaine des Ingénieurs Civils (ASCE). Membre Fondateur de l'Institut d'Ingénierie des Structures (SEI). Professionnel Membre de l'Institut américain de la Construction en Acier (AISC) :
    « J'ai commencé à avoir des doutes sur ce qu'on appelle les explications officielles de l'effondrement des Tours du WTC peu de temps après que ces explications aient été données. La question qui me ronge est : 'Comment ces structures ont-elles pu s'effondrer d'une manière quasi-symétrique, alors que les causes apparentes ayant déclenché [ces effondrements] exerçaient une charge asymétrique ?' Les effondrements défient la logique commune du point de vue de l'ingénierie des structures élémentaire » (déclaration de soutien à la pétition des Architectes & Ingénieurs).

  • Hugo Bachmann, Professeur émérite d'ingénierie des structures, ex-président du Département des Structures Dynamiques et Ingénierie des Tremblements de terre, Institut Fédéral Suisse des Technologies :
    « D'après moi, la tour WTC-7 a très probablement fait l'objet d'une démolition exécutée par des experts" (Tages Anzeiger, 09 septembre 2006) ».

  • Gerald C. Romero, Ingénieur en structure, employé dans le Corps des Ingénieurs de l'armée US pendant 31 ans :
    « J'ai continué à regarder pendant des jours les vidéos des effondrements des Tours Jumelles et je ne pouvais pas comprendre comment les deux tours ont pu s'effondrer comme elles l'ont fait. En tant qu'ingénieur en structure, je trouvais complètement insensé que la structure [porteuse] au dessous du niveau d'impact n'ait pas résisté » (déclaration de soutien à la pétition des Architectes & Ingénieurs).

  • Robert McCoy, architecte spécialiste des gratte-ciel, diplômé en Californie en 1984 ; il a dirigé la conception de nombreux gratte-ciel à structure d’acier. Il a échangé et communiqué directement avec les designers du complexe du WTC lors de sa construction, pour s’assurer que ses projets de gratte-ciel étaient à la pointe [du progrès technique] :
    « Je ne veux pas être associé aux théories du complot. Il y en a tellement qu'on pourrait spéculer pour l'éternité. Ce qu'il nous faut comprendre, c'est la façon dont les tours sont tombées » (interview pour le documentaire "11-Septembre : les experts s'expriment" -- voir la bande-annonce).

  • Arthur Nelson, ingénieur en structure depuis 1986. Impliqué dans la conception de centaines de structures en acier :
    « L'histoire officielle s'avère insuffisante dans la mesure où elle ne tient pas compte des projections horizontales de bouffées de poussières, du processus d'effondrement, de la composition chimique de l'acier détruit, et de la température » (déclaration de soutien à la pétition des Architectes & Ingénieurs).

Précisons au passage que Richard Gage, le fondateur de l'association Architectes & Ingénieurs pour la Vérité sur le 11-Septembre, est un architecte professionnel agréé depuis 20 ans, membre de l'institut des architectes américains et spécialiste dans la construction de grands édifices à structure métallique.

Enfin, nul besoin d'être spécialisé dans le calcul de structures pour ne pas s'estimer satisfait d'un rapport officiel qui s’arrête précisément au moment même où l’effondrement débute : « L'enquête s’est focalisée sur les événements qui se sont produits entre l’impact de l’avion et le début de l’effondrement de chaque tour » (NIST, rapport final, oct. 2005, p.82, note n°13).



 

Un tel aplomb dans le mensonge est tout simplement incroyable. Pour déterminer si l’enquête de l'ASCE/FEMA avait été entravée ou non, nous nous étions reportés dans notre documentaire aux auditions menées le 6 mars 2002 par le Comité des Sciences de la Chambre des Députés des Etats-Unis, dont l’objectif était précisément d’expertiser l’enquête alors en cours de l'ASCE/FEMA. A la page 14 du compte-rendu du Comité des Sciences, nous pouvons lire : « Dans le mois qui s'est écoulé entre les attentats et le déploiement de l'équipe du BTAP [ASCE], une quantité importante de débris d'acier - dont la plus grande partie de l'acier des étages supérieurs - fut retiré de la pile de débris, coupé en sections plus petites, et soit fondue dans l'usine de recyclage, soit expédiée hors des Etats-Unis. Des parties importantes d'acier - dont les armatures suspendues provenant du haut des tours et les colonnes internes de soutien - avaient disparu avant que le premier membre de l'équipe du BPAT [ASCE] n'arrive sur le site. Heureusement, un chercheur indépendant subventionné par la NSF (National Science Foundation), conscient de la valeur des indices qui étaient en train d'être détruits, essaya d'intervenir auprès de la ville de New York pour sauver les éléments importants, mais la ville n'a pas souhaité interrompre le contrat de recyclage ». Et à la page 185, nous pouvons prendre connaissance de la déclaration du député Crowley : « […] Je pense que tant de choses ont été perdues ces six derniers mois que nous n’arriverons jamais à les récupérer. Non seulement c’est dommage, mais c’est aussi à la limite de la criminalité ».

Tout en occultant les auditions menées le 6 mars 2002 par le Comité des Sciences de la Chambre des Députés, M. Quirant prétend :
 


 

Or, il ne s'agissait pas de retrouver quelques poutres d'acier pour caler les modèles informatiques, mais de pouvoir récupérer les aciers se trouvant aux endroits clés afin de les analyser et comprendre les causes des effondrements. Et, c'est précisément les aciers situés aux endroits clés qui ont été détruits à tout jamais, comme le rapporte le Comité des Sciences de la Chambre des Députés : « Des parties importantes d'acier - dont les armatures suspendues provenant du haut des tours et les colonnes internes de soutien - avaient disparu avant que le premier membre de l'équipe du BPAT [ASCE] n'arrive sur le site ». C'est « à la limite de la criminalité » comme le faisait remarquer le député Crowley au cours des auditions.

 


 

C'est avant tout M. Malterre que nous accusons de malhonnêteté lorsqu'il prétend dans son reportage que « les conclusions [du NIST] ne laissent place à aucun doute ».



1) Les planchers

Dans son documentaire, M. Malterre montre notamment des images des tests sur les planchers du NIST pour étayer son affirmation selon laquelle les conclusions de cet organisme ne laisseraient place à aucun doute. Nous avions alors rappelé ce que le rapport du NIST affirme à propos de ces tests : « Le NIST a chargé Underwriter Laboratories de conduire des tests sur la résistance au feu sur des treillis similaires à ceux des tours du WTC [...]. Les quatre échantillons de test ont supporté la charge maximale appropriée pendant environ 2 heures sans céder » (NIST, rapport final, oct. 2005, pp.142-143). En d'autres termes, les tests ont montré une résistance au feu des planchers bien supérieure à ce qui s'était passé le 11-Septembre : la Tour Nord s’était effondrée en 1h30 et la Tour Sud en à peine 1 heure. Nous nous étonnions donc dans notre documentaire que Stéphane Malterre soit arrivé à la conclusion que ces tests valident les conclusions du NIST. Mais pour M. Quirant, notre étonnement montrerait « surtout une grande méconnaissance des protocoles d'essais et de leurs objectifs », et il rappelle que ces tests étaient loin de refléter les conditions réelles :
 

 


Effectivement, les quatre tests du NIST sur les planchers sont bien loin de reproduire les conditions réelles des incendies du WTC. Toutefois, le NIST a estimé dans son rapport final que ces tests étaient exploitables : « L’équipe enquêtrice a hésité à utiliser ces résultats directement dans la formulation des hypothèses d’effondrement. En plus des problèmes d’échelles, les incendies dans les tours le 11 Septembre et l’exposition au feu des systèmes de planchers étaient substantiellement différents des conditions des fournaises de test. Cependant, les résultats ont montré que ce type d’assemblage était capable de supporter une charge importante sans céder, pendant une période de temps conséquente par rapport à la durée des incendies, à n’importe quel emplacement donné, le 11 Septembre » (NIST, rapport final, oct. 2005, p.143).

Mais si, à la différence du NIST, M. Quirant considère que les résultats des tests ne sont pas exploitables, alors pourquoi ne dénonce t-il pas le mensonge de M. Malterre lorsque ce dernier montre des images de ces tests en affirmant de manière péremptoire que « les conclusions ne laissent place à aucun doute » ? Curieusement, M. Quirant ne dit mot sur ce point crucial...



2) Analyse de l'acier

 


 

Comme précédemment, M. Quirant fait fi des auditions menées le 6 mars 2002 par le Comité des Sciences de la Chambre des Députés qui avaient révélé qu’ « une quantité importante de débris d'acier - dont la plus grande partie de l'acier des étages supérieurs - fut retiré de la pile de débris, coupé en sections plus petites, et soit fondue dans l'usine de recyclage, soit expédiée hors des Etats-Unis »M. Quirant feint de ne pas y voir là de problème. Sans espoir de le voir changer d'attitude, voici ce qu’écrivait la revue professionnelle des pompiers Fire Engineering en janvier 2002 : « Fire Engineering a de bonnes raisons de croire que l' 'enquête officielle' bénie par la FEMA et menée par la Société américaine de génie civil [l'ASCE] est une mascarade, sur laquelle le pouvoir politique, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est loin d'être enclin à la divulgation complète, a bien pu déjà faire main basse. En-dehors du bénéfice marginal tiré de la visite de trois jours, purement visuelle, organisée par les membres du comité d'enquête de l'ASCE, des sites où les indices étaient entreposés -- visite décrite par une source proche comme un 'voyage touristique', personne n'a vérifié quelque indice que ce soit. [...] La destruction et la suppression des indices doit cesser immédiatement ».

Bien évidemment, avec moins de 1 % de l’acier des Tours disponible pour être étudié, il n’est guère étonnant que les chercheurs fussent dans l’incapacité de déterminer la température maximum atteinte par les aciers et c’est précisément là le scandale !

Au passage, relevons les incohérences dans les propos du scientifique Quirant. Celui-ci soutient que trop peu d'éléments ont été étudiés pour révéler les températures extrêmes que l'acier aurait atteint, tout en affirmant plus haut que les « experts chargés de mener les études sur les effondrements [avaient] eu suffisamment accès aux différents éléments de structure » car, poursuit-il, « il ne sert a rien d'avoir 50 poutres identiques pour caler les modèles ». Mais comment caler les modèles si on ne connait pas les conditions réelles ? Sur quelles données se baser ? M. Quirant ne nous éclaire pas sur ces questions.



3) Les simulations informatiques


En reprenant dans notre documentaire un passage d’une interview du physicien Steven Jones, nous avons indéniablement commis une erreur. En effet, comme le fait justement remarquer M. Quirant, le professeur Jones se trompe en affirmant que les tests sur les planchers ont donné une déformation maximale de 8 cm (3 pouces) :
 

 

 

Sur ce point précis (et uniquement celui-ci), nous reconnaissons pleinement notre erreur... erreur d’autant plus regrettable qu'elle aura permis à M. Quirant d’esquiver le réel problème des simulations informatiques qui est celui de leur validité.

Si on ne dispose pas des données réelles, alors les paramètres peuvent être définis de manière arbitraire ou bien ajustés jusqu’à obtenir le résultat souhaité. Ce point qui ne semble guère gêner M. Quirant a néanmoins troublé de nombreux autres scientifiques. Voici ce qu'affirmait en octobre 2005 un éminent ingénieur en génie civil interrogé par la revue professionnelle New Civil Engineer : « Les limites du logiciel utilisé [par le NIST] ont été repoussées, et il y a eu beaucoup de simplifications, d’extrapolations, et de subjectivité. Cela ne signifie pas que le NIST a tort sur le principe, mais cela signifie qu'il sera difficile d'ici là de produire une visualisation définitive à partir des analyses ». Dans le même article, New Civil Engineer observe que le NIST s'était gardé de montrer les simulations informatiques des mécanismes d’effondrement des Tours : « Nous [New Civil Engineer] avons appris que les enquêteurs [du NIST] de la catastrophe du World Trade Center refusent de montrer les visualisations informatiques de l'effondrement des Tours Jumelles, malgré les appels d'éminents ingénieurs en génie civil et en protection incendie. [...] Colin Bailey, professeur de génie civil à l'Université de Manchester, a dit qu'il y aurait beaucoup à gagner à pouvoir visualiser la réponse structurelle. Il déclara que "le NIST devrait vraiment montrer les visualisations. Sans cela, il n'y aura aucun moyen de les mettre en corrélation avec les documents vidéos, ni d'identifier les éventuelles erreurs de modélisation" ».

Sur ces critiques émises par la revue professionnelle New Civil Engineer que nous évoquions dans notre documentaire à la 25ème minute, Quirant ne dit mot et conclut son chapitre en accusant ReOpen911 de citer « de manière trompeuse les propos du professeur Quintiere pour accréditer leur thèse » :



 

Ce qui est choquant, c'est l'incroyable faculté à mentir dont fait preuve M. Quirant ! A aucun moment nous ne disons ou sous-entendons que M. Quintiere soutient la théorie de la démolition contrôlée. Nous disons simplement qu'à l'instar de centaines d'architectes et d'ingénieurs, James Quintiere considère que les conclusions du NIST sont contestables.
 

Voici le passage en question de notre documentaire :

À l’heure actuelle, les conclusions du NIST sont remises en question par plus de 700 architectes et ingénieurs [aujourd'hui plus de 1600] et comble des combles, par l'expert du NIST James Quintiere qui a travaillé 19 ans au sein de cet organisme, qu'il a quitté en temps que chef pour la division scientifique du feu : « La conclusion officielle a laquelle est arrivé le NIST est contestable » [8]


Plus encore, ce n’est pas un mensonge mais deux mensonges que parvient à commettre M. Quirant dans cette phrase. En plus de détourner les propos de James Quintiere, nous aurions agit ainsi pour « accréditer [notre] thèse ». Mais de quoi parle M. Quirant ? Ses préjugés sont-ils si forts qu’ils en viennent à altérer son sens du discernement, voire son sens de la vision ? A aucun moment nous ne soutenons de thèse dans notre documentaire. Nous ne faisons rien d'autre que de rapporter les informations omises par M. Malterre, de façon à ce que le spectateur puisse juger en connaissance de cause si oui ou non « les conclusions [du NIST] ne laissent place à aucun doute ».

Nous mettons au défi M. Quirant de nous dire à quel moment de Jeudi noir : un Jeudi Noir pour l’Information, nous soutiendrions la théorie de la démolition contrôlée. Il serait d’ailleurs temps pour M. Quirant d'accepter l’idée que la remise en question de l'enquête du NIST n'implique pas pour autant l'adhésion à la théorie de la démolition contrôlée. C’était là tout le but de ce passage sur Quintiere : montrer que la remise en question de l'enquête du NIST n’était pas l'apanage de « conspirationnistes » adeptes de la théorie de la démolition contrôlée. Or, en toute vraisemblance, une telle idée reste et restera hors d’atteinte du maître de conférence Quirant.

Pour clore ce chapitre sur le NIST, rappelons qu’il découle de la déclaration mensongère de M. Malterre : « Les conclusions [du NIST] ne laissent place à aucun doute », et nous aurions pu tout aussi bien ignorer les attaques de M. Quirant en rappelant simplement, comme nous le fîmes dans notre documentaire, que le NIST lui-même explique être « dans l’incapacité de fournir une explication complète de l’effondrement total » (NIST, courrier du 27 septembre 2007). Comment alors peut-on affirmer que les conclusions du NIST ne laissent place à aucun doute ?

Nous invitons les lecteurs qui souhaiteraient approfondir ces questions à se reporter au pdf de Frédéric Henry-Couannier, maître de conférences et chercheur en physique fondamentale au Centre de Physique des Particules de Marseille.

 


 

Félicitations à M. Quirant qui parvient une nouvelle fois à repousser les limites de la mauvaise foi !

Quelle compétence faut-il avoir pour juger si M. Malterre trompe les téléspectateurs lorsqu'il affirme que les auteurs de Loose Change se basent « sur un journal clairement antisémite » ? Rappelons que pour sa « démonstration », M. Malterre cite un extrait d'un journal qui n'est pas American Free Press, mais The Barnes Review, une revue ouvertement négationniste (Voir le démontage complet à 30’25 de notre documentaire).

Quel diplôme doit-on avoir pour juger si M. Malterre manipule les téléspectateurs lorsqu'il « oublie » de préciser que si Griffin a remercié Eric Hufschmid en 2004, c’est pour son livre Painful Questions publié en août 2002 (dans lequel il n’y a aucune trace d’antisémitisme) et non pour ses écrits négationnistes qui n’apparaîtront qu’en 2006 sur son blog ? (Voir notre démontage à 35’40).

Quel cursus doit-on suivre
pour être à même de déterminer si oui ou non M. Malterre se moque du monde lorsqu’il prétend qu’une grande partie des fournisseurs d'info de Loose Change sont liés à des mouvements antisémites et d'extrême droite ? (Voir notre démontage à 32’45).
 
 


 

Certes, tout est affaire de point de vue.

Le fait qu’Oussama Ben Laden, recherché par les Etats-Unis depuis 1998 fut soigné en juillet 2001 (soit 2 mois avant les attentats) à l'hôpital américain de Dubaï et qu’il y reçut la visite de Larry Mitchell, chef d'antenne local de la CIA n’a certainement aucun intérêt.

Pas plus que n’a le moindre intérêt le fait qu'American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats :

  • Entre le 6 et le 7 septembre 2001, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées à la Bourse de Chicago, la principale bourse d'options en Amérique du Nord, contre seulement 396 options d’achat, ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne.
     
  • La veille des attentats, ce sont 4516 options de vente qui sont souscrites sur American Airlines contre 748 options d’achat (soit près de 11 fois le volume quotidien moyen).


Dylan Ratigan, directeur de rédaction de Bloomberg News, à propos des mouvements sur ces deux compagnies aériennes ainsi que sur Morgan Stanley et d’autres compagnies qui occupaient des bureaux dans -- ou à proximité -- des Tours Jumelles, déclara le 20 septembre 2001 sur ABC news« Il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initié que tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie […]. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence » [9]. 


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Quant à l’effondrement en 6,5 s des façades externes du WTC7, une tour de 47 étages qui ne fut percutée par aucun avion, victime de feux épars [10] et qui tomba sur elle-même de manière symétrique avec une phase de chute libre de 2,25s, comment cela pourrait-il présenter le moindre intérêt ? Si tel était le cas, le rapport de la Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre – dont le but était de « fournir le récit le plus complet possible des événements liés au 11 septembre » - en aurait parlé. Or, il n’y est même pas fait mention de l'effondrement de ce building. C’est bien là la preuve de la vacuité des interrogations des sceptiques à ce sujet...

Nous arrêterons là l'énumération des omissions de M. Malterre dans son démontage « point par point » (dixit la présentatrice Emilie Raffoul de Jeudi Investigation) des arguments de Loose Change, puisque, selon M. Quirant, nous ne ferions que remuer des poncifs éculés…


 


Comme nous l’avons écrit plus haut, nous reconnaissons avoir commis une erreur en mettant un extrait d’une interview de Steven Jones dans laquelle ce dernier se trompe en affirmant que les tests sur les planchers ont donné une déformation maximale de 8 cm. Excepté ce point, nous ne reconnaissons aucune autre erreur ou contre-vérité alléguée par M. Quirant, et nous laissons nos lecteurs juger qui de M. Quirant ou de ReOpen911 essaie de manipuler les citoyens.
Nous notons une nouvelle fois que M. Quirant, se contentant d’une accusation en miroir, ne conteste pas le manque d’objectivité de Stéphane Malterre. Dont acte.

 


 

Pour déterminer s'il est « spécieux » ou non de parler d'effondrement « quasiment à la vitesse de la chute libre », il suffit de se rendre sur ... le site de M. Quirant à la page consacrée au mécanisme de ruine. M. Quirant y rapporte les estimations faisant autorité sur les durées d'effondrement, celles du Dr Greening : 11,5 secondes pour la Tour Sud et 12,6 secondes pour la Tour Nord. Des effondrements à la vitesse de la chute libre auraient été de 9,22 secondes. Il est donc tout à fait légitime de parler d'effondrement « quasiment à la vitesse de la chute libre »

Si M. Quirant ne parvient pas à accepter cette formulation, alors nous lui conseillons d'aller se plaindre auprès du NIST qui dans son rapport sur l'effondrement des Tours Jumelles constate que « la partie supérieure de l'immeuble est tombée en quasi-chute libre, comme le montrent les vidéos » (page 146). Ce constat du NIST sur la vitesse des effondrements explique probablement pourquoi M. Quirant préfère se baser sur une étude « conspirationniste » (sans toutefois en donner le lien et sans en mentionner les auteurs : Szamboti et McQueen) plutôt que sur les rapports officiels pour établir sa réponse. De même, l'estimation du temps de chute de la Tour Sud donnée à la page 305 du rapport de la Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre ne pouvait guère lui convenir : « à 9:58:59, la Tour Sud s'est effondrée en 10 secondes » [11].

Le recours à l'étude « conspirationniste » de MM. Szamboti et McQueen, une étude qui portait non pas sur la vitesse des effondrements mais sur le calcul de l’accélération moyenne subie par le bloc supérieur sur les 3 premières secondes de chute, a permis à M. Quirant de brouiller les cartes et d'empêcher le lecteur de juger par lui-même s'il était légitime ou non de parler d'effondrements « quasiment à la vitesse de la chute libre ».

Quirant conclut son billet par ces mots : 

 


 

De notre côté, nous serions curieux de connaître la réaction de l’employeur de M. Quirant s'il venait à apprendre que, selon M. Quirant, moins de 0,50% de l’acier est amplement suffisant pour ajuster les modèles informatiques à la réalité, en dépit du fait aggravant que les éléments cruciaux furent malencontreusement détruits avant même d'être examinés. Par ailleurs, nous souhaitons à M. Quirant que son employeur n'apprenne pas que ce dernier confond vitesse et accélération...



Pourquoi cette longue réponse aux arguments de MM. Malterre et Quirant ?
 

Etudier les points troublants, les coïncidences, les omissions ou mensonges de la thèse officielle est un travail long, ardu et semé d’embûches qui devrait être celui de tout journaliste convaincu que ce métier est bien plus qu’un gagne pain ordinaire, que de son travail, de ses enquêtes, les citoyens lambdas que nous sommes pourrons se forger du mieux possible une opinion libre et éclairée. Or, force est de constater que les grands médias ne remplissent pas ce rôle au sujet du 11-Septembre, se contentant de relayer la version établie par le gouvernement Bush et de pratiquer une véritable chasse aux sorcières aux impudents qui oseraient ne serait-ce que proclamer le droit au doute.

Convaincus par préjugés, par suivisme, par idéologie ou par conformisme de l’inanité de la remise en question de la thèse officielle, les journalistes n’ont pour la plupart jamais pris le temps d’étudier en profondeur les arguments des sceptiques, se contentant de suivre aveuglément ceux qui prétendent démonter ces arguments. M. Quirant sert ainsi de caution scientifique aux médias [12] qui veulent donner l'illusion d'impartialité oubliant au passage (ou ignorant) que les analyses et arguments de cet expert sont régulièrement démystifiés sur Internet [13]

Dans un tel contexte, l'intoxication des journalistes par M. Malterre fut chose facile. Dans sa critique du documentaire de Stéphane Malterre, Vincent Hugeux de l'Express s'en prenait aux « malades de la théorie du complot » en écrivant : « Citons le jeune Dylan Avery, "cerveau" de la nébuleuse Loose Change, qui a diffusé sur la Toile et via le câble - y compris sur Planète, chaîne du groupe Canal+ (?!) - un film, paré d'un ersatz de vernis scientifique, fleuron de la thèse faisandée selon laquelle la tragédie du Nine-Eleven serait le fruit des calculs morbides de l'administration Bush et d'Israël ». M. Hugeux est persuadé que Loose Change accuse Israël d'avoir joué un rôle dans les attentats, alors qu'à aucun moment les auteurs de Loose Change n'accusent ou ne sous-entendent qu'Israël est lié de près ou de loin aux attentats, AUCUN ! Et M. Hugeux de déclarer que le documentaire de M. Malterre est « d'utilité publique ». Sur un sujet aussi important, on pourrait espérer un minimum de vérification, de recoupement avant de féliciter l’auteur pour ces « démontages », mais les contraintes de temps, la force des préjugés, la crainte d'ouvrir une boîte de Pandore concourent à ce que les journalistes délaissent ce sujet.

Le travail spécieux de M. Malterre sur ce sujet n'est malheureusement pas une exception, et d'autres documentaires de citoyens ont pointé les graves manquements (amalgames, stigmatisations, manipulations, mensonges, omissions...) de nos médias sur le traitement du 11-Septembre :
 


Pour conclure, rappelons que selon la déclaration des devoirs et des droits des journalistes rédigée à Munich les 24 et 25 novembre 1971, les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des évènements, sont :
 

3) …ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents
8) s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement...
9) ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste…
6) rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte


A plusieurs reprises, nous avions fait la demande à l’équipe de Jeudi Investigation de se mettre en conformité avec la charte de Munich et de corriger dans les meilleurs délais les erreurs, mensonges, manipulations, omissions, amalgames et contres vérités présents dans le documentaire « Rumeurs, Intox, Les Nouvelles Guerres de l’Info ». Mais cette demande est restée vaine.

Nous invitons les journalistes à juger de la vraisemblance de la thèse officielle en visionnant cette courte vidéo, puis à répondre aux 12 questions posées dans ce court-métrage, et ce sans utiliser les armes de la calomnie, du dénigrement ou de l'amalgame.

Nous attendons simplement des journalistes qu’ils étudient enfin les incohérences, coïncidences et autres points troublants de la thèse officielle, sans parti pris, ni préjugé.


 
La rédaction de ReOpen911 —
 (mise à jour d'un article de Zorg, membre de ReOpen911, publié sur le forum de ReOpen911 en mars 2010)

 

 

Pour approfondir la thématique "Jérôme Quirant et le 11/9", nous vous recommandons, par ordre anté-chronologique :

  • « Quelques réponses au site Bastison.net », par YvesDuc, membre de ReOpen911, 12/14 juin 2010. La partie 1/2 analyse les explications "officielles" relayées par le blog de M. Quirant sur les effondrements des Tours Jumelles. La partie 2/2 démystifie les arguments de M. Quirant sur l’effondrement du bâtiment 7 du WTC.
  • La réponse de ReOpen911 à la critique de Jérôme Quirant sur la première version de notre article point-clé sur les pirates de l’air, 23 novembre 2009.
  • 5 Objets du Scandale, documentaire ReOpen911, 31 octobre 2009. Cette vidéo révèle le caractère manipulateur du traitement du 11/9 par l'émission « L’objet du scandale » du 30 septembre 2009 sur France 2, émission dans laquelle M. Quirant était invité pour « réfuter les théories du complot ».
  • « La propagande pro thèse officielle: www.bastison.net », par Frédéric Henry-Couannier, Maître de conférences et chercheur en physique fondamentale au Centre de Physique des Particules de Marseille, 25 octobre 2009. Ce dossier peut être consulté sur le blog de Frédéric Henry-Couannier tout en bas de cette page. Voir également, ce billet du physicien Henry-Couannier dédié à la réfutation des arguments de M. Quirant sur la thermate.
  • « Pourquoi les particules rouges-grises ne sont pas des composants de peinture », par Niels Harrit, mai 2009. Cet article technique est une réponse du Dr. Niels Harrit, professeur agrégé de chimie à l'Université de Copenhague, à M. Quirant et quelques autres scientifiques qui avaient suggéré que les particules rouges-grises retrouvées dans les poussières du WTC pouvaient être des résidus de la peinture anti-corrosion présente sur les colonnes et les poutres du WTC. 
 
 

 

[1]  Evidemment, il convient dans ce cas de cacher aux lecteurs les centaines d’experts à travers le monde qui remettent en question les conclusions des différents rapports de la thèse officielle.

[2]  Jérôme Quirant fut choisi pour coordonner un numéro hors-série sur le 11-Septembre édité par l' Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS). Son titre suffit à lui seul à révéler toute l’objectivité de l’opuscule : « Dix ans après les attentats du 11-Septembre. La rumeur confrontée à la science ». Bien que ce numéro hors-série censé débunker les « théories conspirationnistes » ait en fait été démonté par des sceptiques (ici, ici ou ), il aura néanmoins servi de base de « travail » à la revue de vulgarisation scientifiques Science & Vie (n°1128 de septembre 2011).

[3]  L'article de Malterre a été retiré du blog de Nicolas Valode - ancien producteur et directeur associé chez TAC Presse - où il fut initialement publié. On peut néanmoins le retrouver ici.

[4]  Un avis que n'a visiblement pas partagé le tribunal correctionnel de Nanterre, lequel condamna en juin 2010 Canal+ et la société de production Tac Presse pour diffamation après la diffusion du reportage de Stéphane Malterre. La condamnation ne visait non pas la première partie du reportage de Jeudi Investigation consacrée aux "thèses conspirationnistes" du 11-Septembre mais la seconde partie portant sur la controverse concernant un reportage du journaliste Charles Enderlin sur la mort d'un enfant palestinien (affaire Mohammed al-Durah). Le site d'information 20minutes.fr précise : « La juxtaposition avait été jugée diffamatoire par l'un des auteurs de cette controverse, Philippe Karsenty, directeur de l'agence de notation des médias Media-ratings, qui avait saisi la justice après la diffusion du reportage. Il s’estimait atteint dans sa réputation ». Les magistrats de la 1ère chambre du tribunal correctionnel de Nanterre ont donné raison à Philippe Karsenty, estimant que « les pièces versées aux débats démontrent un manque d’objectivité exclusif de la bonne foi alléguée » par l'auteur du documentaire, Stéphane Malterre. Les magistrats ont par ailleurs estimé que Stéphane Malterre était parvenu à montrer le "caractère fantaisiste" de la thèse du complot interne défendue par les auteurs de Loose Change. Précisons à toutes fins utiles que notre documentaire Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l’Information ne fut pas diffusé lors des audiences...

[5]  Tac Presse a depuis retiré l'article de Quirant de son site.
L'article de Quirant avait également été repris par Nicolas Valode - alors producteur et directeur associé chez TAC - sur son blog hébergé sur Médiapart. M. Valode avait alors défendu en introduction son employé Stéphane Malterre : « Mais il me paraît plus urgent, notamment quand je remarque l'incroyable popularité de ce film de pseudo-enquête [notre documentaire un Jeudi Noir de l'Information], de vous faire partager l'analyse qu'en a fait Jérôme Quirant. Histoire de remettre les pendules à l'heure. Ce scientifique est un enseignant-chercheur, au Laboratoire de Mécanique et Génie Civil de l'Université de Montpellier II, Unité Mixte de Recherche CNRS, agrégé de génie civil option structures et ouvrages. Cela fait 15 ans qu'il fait du calcul de structures. Il est probable que ses arguments ne toucheront pas les irréductibles, qui n'hésitent pas à nier l'irréfutable ».
Et dans un de ses commentaires suite aux réactions des internautes, Nicolas Valode écrivait : « Son travail qu'il a fait avec une véritable honnêteté intellectuelle en ne restant pas comme d'autres derrière son clavier d'ordinateur (contrairement par exemple à un certain Thierry Meyssan qui a fait fortune avec sa théorie qui se base sur des photos et qui n'a pas mis un pied aux Etats-Unis ou encore Re-Open dont le film est vraiment pas sérieux). Un travail d'archéologue, de fourmi qui a nécessité plus de 7 mois d'enquête à plein temps pour nous raconter en s'appuyant sur des faits et des témoignages les origines de cette théorie et de son succès. Un excellent travail en toute indépendance dont je n'ai toujours pas vu ou entendu la moindre réfutation étayée et démontrée qui tienne debout (je ne parle pas des insinuations, des raccourcis et des contre-vérités concernant Stéphane Malterre que l'on peut trouver dans le film jeudi noir de l'information car vraiment rien ne tient la route...) ».
Nicolas Valode a depuis retiré cet article de Quirant de son blog.

[6]  Les standards américains pour les investigations d'incendie et d'explosion sont fixés par le code NFPA 921 édité par l'organisation américaine National Fire Protection Association (l’Association nationale de protection contre les incendies). 

[7]  La recherche de traces d'explosifs fut écartée comme nous le rappelions dans notre documentaire en rapportant un échange ayant eu lieu entre la journaliste d'investigation Jennifer Abel et le porte parole du NIST Michael Newman en janvier 2008 :
Abel : "Pourquoi le NIST n'a t-il pas recherché des indices d'explosifs ?"
Newman : "Parce qu'il n'y avait aucun indice de cela".
Abel : "Mais comment le savez-vous puisque vous n'avez pas effectué de recherches ?"
Newman : "Si vous recherchez quelque chose qui n'est pas là, vous perdez votre temps... et l'argent du contribuable".

[8]  Déclaration de James Quintiere à l’occasion de sa présentation « Questions on the WTC Investigations » à la World Fire Safety Conference de juin 2007.

[9]  Pour plus d'information sur le sujet des délits d'initiés, nous vous invitons à lire l'article point-clé "Mystérieux délits d'initiés boursiers à la veille des attentats", rédigé par ReOpen911. Voir également l’intervention d’Eric Laurent en octobre 2004 chez Ardisson ou écouter l'interview de Marc Chesney, professeur de finance à l'Université de Zürich, par le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur RMC en septembre 2007.

[10]  Ces feux épars ont été provoqués suite à l'effondrement de la Tour Nord du WTC qui infligea des dégâts structurels au WTC7, des dégâts asymétriques qui d'après le NIST n'ont pas causé l'effondrement de la tour : « Même sans les dégâts structurels, le WTC 7 se serait effondré suite aux feux déclenchés par les débris » (FAQ du NIST du 21 août 2008).

[11]  Le rapport de la Commission a visiblement sous-estimé le temps d'effondrement de la Tour Sud. Les estimations du Dr. Frank Greening plus réalistes font autorité dans la communauté scientifique (F.R. Greening, fév. 2006). 

[12]  M. Quirant fut notamment cité à de nombreuses reprises (ici, ici, ici, ici ou ) dans le dossier « Désintox : 11 septembre » de Rue89, réalisé en quelques jours avec l'aide d'une trentaine d'étudiants en seconde année du Centre de Formation des Journalistes (CFJ) et publié en février 2009. Bien que ce dossier avait été en partie démonté par ReOpen911 (ici, ici, ici, ici et )Rue89 décida d’offrir une tribune libre à M. Quirant pour le 10ème anniversaire des attentats du 11-Septembre. Dans cette tribune libre intitulée « 11 septembre : les théories du complot sont sans fondement scientifique », M. Quirant usait de sophismes afin de discréditer toute remise en question de la thèse officielle du 11-Septembre. Les différentes techniques de manipulation employées par M. Quirant ont été recensées dans cet article de ReOpen911.
Le 30 septembre 2009, Quirant fut invité à l'émission de France 2 « L’objet du scandale » pour « démentir les théorie du complot » (cette émission de Guillaume Durant fut également démontée par ReOpen911 dans le documentaire 5 Objets du Scandale).
Dans son numéro de septembre 2011, la revue de vulgarisation scientifique Sciences et Avenir cite M. Quirant et voit dans ses ouvrages un « démontage scientifique de la thèse du complot ». Ce même mois, dans un dossier de 23 pages consacré au 11-Septembre, le magazine Science & Vie recommande la lecture du numéro hors-série de
l'Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) coordonné par M. Quirant et intitulé « Dix ans après les attentats. La rumeur confrontée à la science ». Selon S&V, le spécial 11-Septembre de l'AFIS proposerait « des analyses au service d'une vision rationnelle des évènements (...) ». Le dossier de Science & Vie et le numéro hors-série de l'AFIS ont tous deux fait l'objet d'articles critiques publiés sur le blog de ReOpen911 (ici et ). Signalons pour terminer que M. Quirant peut tout aussi bien être cité dans le Monde Libertaire que sur le site Atlantico.
Nous avons envoyé en lettre recommandée le présent article « Réponse de ReOpen911 au débunking de Quirant sur le documentaire Jeudi Investigation : Un Jeudi Noir de l'Information » à la rédaction de tous les médias susmentionnés, et leur avons demandé de répondre aux deux questions suivantes : « Considérez-vous que le journaliste de l'agence Tac presse Stéphane Malterre est honnête dans son reportage qui s'attaque à Loose Change ? » et « Considérez-vous que le scientifique Jérôme Quirant est honnête dans sa défense de M. Malterre ? ». Nous ne manquerons pas de vous faire part de leurs éventuelles réponses...

[13]  Plusieurs sceptiques ont démystifié les arguments de Jérôme Quirant, notamment Yvesduc, membre de l’association ReOpen911, dans l’article « Quelques réponses au site Bastison.net » et Frédéric Henry-Couannier, Maître de conférences et chercheur en physique fondamentale au Centre de Physique des Particules de Marseille, sur son blog dans le chapitre « La propagande pro thèse officielle: www.bastison.net » se trouvant en bas de cette page, ou encore sur cette page spécialement consacrée à réfuter les arguments de Quirant au sujet de la thermate.

 


 

Publié dans Droits de réponse | 19 Commentaires »

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Commentaires (19)

  1. Christo,

    A nos lecteurs et lectrices,
    Les directeurs de rédaction et/ou rédacteurs en chef de tous les médias ayant utilisé Jérôme Quirant comme caution scientifique vont recevoir une lettre en recommandé les invitant à lire cet article et à répondre aux deux questions suivantes : « Considérez-vous que le journaliste de l'agence Tac presse Stéphane Malterre est honnête dans son reportage qui s'attaque à Loose Change ? » et « Considérez-vous que le scientifique Jérôme Quirant est honnête dans sa défense de M. Malterre ? ».
    Nous vous tiendrons informés de leurs éventuelles réponses...
    Voir note de bas de page n°12 pour plus d'infos

  2. lefebure,

    Plus que la liste des média ayant répondu Oui et Oui, il serait également interessant de connaître ceux qui n'ont pas répondu. Certes la liste sera plus longue mais permettra d'identifier les groupes de presse (télévisée ou écrite) qui font obstruction à une réouverture d'enquête.
    Ainsi, en tant que consommateur potentiel, je saurai faire monter, ou descendre, les ventes ou l'audimat.
    Le 11 Septembre 2001 a été le plus beau jour des média. Le tarif de l'encart publicitaire augmentait au rythme des chutes des WTC.
    Faisons chuter le prix de l'encart pub en boycotant les médias qui boycote ReOpen.
    La vérité n'a pas de prix mais la publicité en a.

  3. Joëlle,

    A force d'avoir un discours unilatéral et simplifié sur la question du 9/11, la presse alignée est en train de créer un gouffre éthique avec ses propres fondations. A présent que la plupart des analyses croisées concernant le 9/11 ont pu être réalisées, la question est très simple :

    - Soit les médias sont VRAIMENT neutres sur ce sujet bien trop brûlant
    - Soit ils seront déracinés par les vents contraires qu'ils auront eux-mêmes générés.

    J'attends avec impatience la liste avec les réponses des médias, et je suggère même à Reopen d'en créer une page, périodiquement actualisée au fil des réponses, pour stimuler (poliment) la réactivité de certains.

  4. Candide,

    Je suis sûr d'au moins une chose :
    Si le débat 9/11 est encore ouvert 10 ans après, c'est que les autorités US ne sont pas cohérentes avec la réalité des faits.

    Qui pliera ? Pas la réalité, assurément...

  5. Jonas061,

    Formidable travail de patience et de rigueur.
    Bravo à l'association!

  6. Noé,

    Comment des professionnels des médias, spécialistes de l'information, peuvent-ils tenter de marginaliser un mouvement en tombant eux-mêmes dans le piège d'un discours unilatéral et orienté ? Justement ce qu'ils reprochent à leurs contradicteurs ?

    L'usage de la calomnie, des amalgames, et de la désinformation faciles sont de bien trop grosses ficelles pour tenter de discréditer une "cause", que dis-je un DROIT à connaître toute la vérité sur le 11 septembre, un événement qui a déjà causé deux guerres, des millions de morts, et entravent légalement les libertés fondamentales des habitants de nos démocraties.

    Allez, les médias. DE L'OBJECTIVITÉ ! La moitié du web vous a déjà précédés, depuis déjà une décennie.

  7. Yves Ducourneau,

    Cet article captivant fera date. On ne pouvait mieux dénoncer les échecs répétés de Jérôme Quirant sur le 11/9, Quirant qui malheureusement ne sévit pas seulement sur son site web mais aussi dans certains médias. C'est pourquoi il est une excellente idée d'avoir demandé aux médias concernés de se positionner, et on attend avec impatience leur réponse.

  8. Kurt,

    Juste une petite question qui me taraude depuis longtemps :

    Pourquoi le site de Jérôme Quirant s'appelle-t-il "Bastison.net" ?
    Plutôt que, je ne sais pas moi, un nom plus explicite et adapté du genre : "la vrai vérité sur le 11 septembre", "..."
    Pour ma part, si je voulais démasquer et montrer au monde l'absurdité et l'incohérence des théories "anti version officielle"
    je choisirais un nom plus lisible, voir tape à l'œil.

  9. Christo,

    Pour celles et ceux qui aimeraient approfondir la thématique "J. Quirant et le 11/9", nous avons ajouté ci-dessus une petite bibliographie en fin d'article.

  10. menza,

    @Kurt
    peut-être parce que, dans notre monde orwellien, on est soi-même un scientifique pas net du côté éthique et que l'on n'a jamais bâti quoique ce soit (ça fait du bien de s'amuser de temps à autre, non?).

  11. Charmord,

    Aux différentes réponses qui ont été apportées à la science de Monsieur Quirant, j'ajouterais ma petite contribution personnelle qui est une tentative de réponse synthétique au volumineux dossier à charge de l'AFIS que le prince auto-proclamé des debunkers, Monsieur J. Quirant, tient pour sa plus belle réussite.

    Un bon ami à moi exerçant la même profession que moi a eu la bonne obligeance de poster ma contribution dans l'antre des debunkers français où notre ami J. Quirant est régulièrement accueilli comme le Messie en personne et d'y poursuivre une discussion : http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_2064.htm#t27941387

    Il est intéressant de noter que Monsieur Quirant qui fait l'objet de cet article y est intervenu. Chacun pourra constater que l'agressivité de ses propos à l'égard de son contradicteur est à la hauteur du prétendu sérieux de ses arguments.

    Cette discussion m'a du reste permis, moyennant l'approfondissement, hélas très marginal, de certaines questions abordées dans ma réponse à l'AFIS, de compléter celle-ci, sans le moins du monde en affecter la substance de son argumentaire. Voici donc comment je pense que l'on peut répondre aujourd'hui au dossier de l'AFIS, désormais en ligne sur leur site :

    "Le dossier de l'AFIS suscite les observations et remarques principales suivantes.
    1. Un nombre considérable de points controversés et non des moindres est complètement passé sous silence s'agissant des explications données à la ruine des tours jumelles.
    a) On pense tout d'abord aux multiples indices d'utilisation d'explosifs pour lesquelles pas un mot n'est prononcé par les divers intervenants alors qu'ils justifient à eux seuls d'approfondir l'enquête et à défaut, des suspicions d'une variante dans le modus operandi des attaques, avant même d'être en mesure de se poser la question des auteurs. J'ai fait une compilation des témoignages les plus significatifs pris en direct : http://forum.reopen911.info/p254756-15-05-2011-18-45-06.html#p254756. Par ailleurs, un blogger américain a très récemment réalisé le même exercice dans cet article : http://911blogger.com/news/2011-12-13/951-fm-bridge-debunking-big-nist-lie-finding-no-evidence-explosions-911

    Mr M. Levy, directeur du bureau d'expertise Weidlinger, ayant produit le rapport d'expertise sur les causes des effondrements en faveur de la société de L. Silverstein, propriétaire et leaseholder d'une partie non négligeable du complexe du WTC, en ce compris des tours jumelles, affirme, à la suite du Nist, que du kerozène a coulé dans les cages d'ascenseurs et escaliers.

    Il s'abstient ainsi, tout comme le Nist et J. Quirant dans ses écrits, de démontrer par une démonstration probante que cet écoulement de kérosène ait pu être responsable des explosions majeures qui se produites dans le bas des tours, quelque trois cent mètres plus bas, au moment des crashes, comme le prétend le rapport du Nist, mais aussi bien après, une heure après les crashes mais encore juste avant les effondrements des tours jumelles, causant outre des dégâts matériels majeurs, de nombreux morts et blessés, selon plusieurs témoignages concordants.
    L'existence et le caractère significatif des explosions ayant retenti peu avant la destruction des tours jumelles a été récemment confirmée par une nouvelle théorie qui en attribue la cause à une réaction thermitique spontanée s'étant produite lors de la rencontre entre entre l'aluminium fondu et la l'eau, à certaines conditions particulières.

    Sans même s'appesantir sur les invraisemblances de cette nouvelle théorie, ne serait-ce que pour expliquer des explosions meurtrières s'étant produites trois cent mètres plus bas au moment où les crashes des avions se produisaient, il suffit de constater que la très maigre explication très vaguement suggérée dans l'une des contributions que l'on trouve dans le dossier de l'AFIS pour déterminer l'origine de ces explosions manque son objectif de lever une controverse capitale, étant celle de la cause de la mort d'une partie non négligeable des occupants des tours, préalablement à leur effondrement et à une distance telle qu'elle ne peut avoir été causée directement par le crash des avions.
    b) Les chaleurs extrêmes et les phénomènes en découlant tel que la fusion mais aussi la "vaporisation" de métaux ne reçoivent aucune explication plausible étayée, pas davantage que ce ne fut le cas dans le rapport du Nist qui a tout simplement passé sous silence cette problématique importante sous prétexte que son analyse ne portait que sur le comportement des tours jusqu'au moment de l'initiation des effondrements des tours jumelles.
    La seule explication est fournie par le métallurgiste M. Brilich. Ce-dernier attribue le phénomène jusque là incompris et qualifié par le principal expert de la Fema qui était chargé de l'expliquer de "plus profond mystère du 11 septembre", à savoir un phénomène de fusion intergranulaire de l'acier constaté sur diverses sections d'acier, à des phénomènes anarchiques de réactions chimiques postérieures à la ruine des tours qui se seraient produites dans le tas de décombres. Il ne s'agit ici que d'une hypothèse - hautement controversée - qui n'est appuyée par aucune description ou expérience précise permettant d'en contrôler la validité.
    Le rédaction de l'AFIS - soit en l'occurence J. Quirant, prétend appuyer cette explication assez vague sur de la littérature scientifique en citant trois article qui pallieraient à l'absence de cet examen par le Nist dans son rapport. Il prétend que divers scientifiques auraient en réalité reproduit le phénomène de fusion intergranulaire de l'acier, en laboratoire. Il s'avère pourtant à l'analyse qu'il s'agit là encore d'un curieux raccourcis qui démontre de façon spectaculaire tout le parti-pris du dossier réalisé par l'AFIS http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_2068.htm#t27963340

    Relevons qu'entre autre contestation de cette thèse de la fusion de l'acier dans le tas de décombres par un mécanisme, le Physicien F. Henry-Couannier considère, en se basant sur un article publié, après avoir examiné l'hypothèse de Monsieur Brilich et du Nist que, contrairement à ce qui est affirmé dans cet article, l'un des échantillons provenant du WTC 7 révèle un phénomène de fusion de l'acier "dans la masse" et non uniquement superficiel, ce qui est l'hypothèse uniquement retenue dans l'article critiqué. Par ailleurs, d'autres ingénieurs métallurgistes excluent catégoriquement, en vertu de la seconde loi de thermodynamique, que des réactions chimiques aient pu se produire dans les décombres qui aient été capables de produire durant une longue période des températures à même d'expliquer le phénomène de fusion de l'acier massivement observé dans le champ de ruines, par de multiples témoins de première main. http://www.youtube.com/watch?v=Q6ziLE23Soo&feature=share Enfin, l'explication donnée par l'AFIS est manifestement incompatible avec celle avancée dès 2002 selon laquelle les très hautes chaleurs capables de produire la fusion de l'acier dont des indices probants ont été retrouvées dans des poussières recueillies non seulement dans les ruines fumantes de de Ground Zéro même mais également dans un immeuble situé à proximité de celui-ci, ont été, selon cet organisme (RJ Lee), générées au moment même où les tours sont tombées en ruine.
    Aucune expérience conduite par les ingénieurs du Nist, dans le cadre ou non de leur rapport sur les effondrements des tours, n'ont permis à ce jour de répondre à ces trois points :
    1. La source de la présence du soufre.
    2. Le taux de corrosion.
    3. La réaction eutectique s'est-elle produite avant ou après les effondrements?

    Or, c'était précisément ces questions là que la Fema, dans son Appendix C estimait devoir être résolues pour déterminer si oui ou non, les phénomènes de fusion d'acier étaient antérieurs ou contemporains aux effondrements des tours.

    En clair, contrairement à ce qui est affirmé dans le dossier de l'AFIS, la controverse relative à ce qui fut qualifié par le New York Times comme "le plus grand mystère" des effondrements des WTC n'est pas close et son issue a un impact significatif potentiel sur le modus operandi de la destruction des tours.

    c) Quant aux raisons de l'initiation de l'effondrement lui-même des tours jumelles, les experts consultés leurs apportent pour toute caution, des modèles informatiques qui ne peuvent être vérifiés et qui sont censés dans le même temps démontrer comment elle s'est produite.
    C'est à nouveau Monsieur Lévy qui affirme avoir développé un modèle d'effondrement qui aurait prédit, à la minute près, les effondrements des tours (!). Le drame c'est que ce modèle diffère de façon fondamentale de celui qui est sorti des travaux du Nist sur deux points au moins qui n'ont rien de négligeable : Tout d'abord, le nombre de colonnes ayant perdu leur fonctionnalité dans chaque tour est considérablement plus élevé par rapport aux simulations du Nist. http://www.engr.psu.edu/ae/WTC/SilversteinWTCReleaseStatement.pdf Ensuite, et c'est encore plus important, le rapport Wendlinger a spécifiquement exclu tout rôle des "floor trusses" lors de l’initiation de l’effondrement alors que le rôle attribué par le Nist - à savoir celui de tirer les poutres externes vers l'intérieur - est central. http://www.journalof911studies.com/letters/h/Report_on_Weidlinger.pdf

    Il est permis de se demander s’il était très recommandé d’inviter un scientifique dont le travail et les simulations ont, au moins implicitement, été largement remises en cause par le rapport postérieur du Nist, censé représenter la version la plus aboutie et crédible de la version officielle.

    Voici qui met en tous les cas à nouveau formidablement en perspective la soi disant opinion une et indivisible de la bien-pensante communauté scientifique que Monsieur Quirant et ses invités ont cru pouvoir monopoliser le temps de la rédaction de ce dossier... A la décharge de l'AFIS et de Monsieur Levy, l'on notera que, de façon surprenante, le rapport du Nist contient en réalité la propre démonstration de son insuffisance quand il admet que les tests réels autant que les simulations qu'ils ont effectué n'ont pas permis de reproduire le scénario de tirage des poutres d'acier sur les fixations, pourtant crucial pour la fiabilité de leur modèle.http://www.darksideofgravity.com/WTC_init.pdf

    d) Ce qui frappe aussi, c'est le silence radio complet - tout comme dans le rapport du Nist - sur l'effondrement lui-même dans l'article de M. Levy! Il n'y pas la moindre description et encore moins d'explication de la théorie de l'effondrement dit progressif dans cet article, cette théorie qui est tant décriée par de nombreux architectes, ingénieurs et scientifiques, dont certains ayant le même domaine de compétence que les experts consultés, quoique le dossier SPS tente d'insinuer... Exit Z. Bazant, donc, et sa théorie dite du marteau, pourtant si chèrement défendue par Monsieur Quirant.
    On, cherchera dès lors vainement dans les différentes contributions des auteurs consultés une explication cohérente à tous les phénomènes qui se sont produits lors de la ruine des tours tels que les "squibs" (éjections puissantes de matières) et éjections de pans latéraux des tours bien en dessous du front théorique d'effondrement, les coulées de métal fondu dont tout porte à croire qu'il s'agit de l'acier, la désintégration dès les premiers instants du bloc supérieur de la tour Nord, avant l'initiation même du front d'effondrement théorique à partir des étages ayant été touchés par l'impact des avions. (Sur ces questions spécifiques, voy. l'article suivant très détaillé : http://www.reopen911.info/11-septembre/des-explosions-dans-les-sous-sols-des-tours-jumelles/
    2. Pour le WTC 7, les experts consultés se livrent à une synthèse des explications que le Nist a finalement délivrées mais sans jamais que les critiques adressées par de très nombreux ingénieurs et scientifiques à cette théorie soient davantage adressées.
    A titre d'exemple, dans l'enchaînement des événements ayant conduit à la ruine de ce troisième immeuble, les experts laissent paraître que la ruine interne de cette tour préalable à l'effondrement des façades - ce qu'ils appellent "la ruine en chaîne horizontale - soit des plus logique et naturelle.

    Pourtant, sur le forum de l'association ReOpen911, Monsieur Quirant a affirmé qu'à partir du moment où l'une des colonnes dans le penthouse east perdait sa stabilité, non seulement, la stabilité du penthouse était perdue mais en outre, le report de charges qui s'ensuivrait au niveau de la paroi externe était tel que cette-dernière ne pouvait pas résister et allait immanquablement flamber.

    Dans la version développée par le Nist - reprise par les experts précités, avant ce flambement localisé à l'est de la tour 7 qui aurait, dans les conditions décrites par Monsieur Quirant, produit l'effondrement dissymétrique du bâtiment immédiatement après l'effondrement du penthouse, la tour se voit privée progressivement mais en quelques secondes par un jeu de domino d'est en ouest, de la stabilité des 47 colonnes de son noyau, sans le moindre signe extérieur visible attestant d'un tel phénomène, avant donc l'effondrement visible d'un bloc et quasiment parfaitement symétrique de ses parois externes, alors même que celles-ci sont uniquement soutenues par un treillis de poutrelles qui n'était pas conçu pour supporter tout ou mêmùe partie du poids de la tour 7.
    Nombreux sont les scientifiques à ne pas vouloir se contenter de simulations informatiques comme seules cautions de ce type d'explication d'un effondrement aussi atypique, surtout quand ils constatent à leur plus grand étonnement que les paramètres et calculs ayant servi de fondement à la simulation sont gardées confidentiels pour des raisons alléguées par le directeur du Nist de "sécurité publique" et pire, quand la visualisation de cette simulation non seulement offre un rapport très lointain avec la réalité visible de l'effondrement telle qu'elle se dégage des nombreuses vidéos mais en outre, s'écarte manifestement de l'enchaînement des événements décrits dans le propre rapport du Nist.

    De cela encore, aucun des experts consultés pour la rédaction de ce dossier ne paraît s'émouvoir...
    3. En ce qui concerne la réfutation de la thèse alternative de la démolition contrôlée, Monsieur Muzeau commence par ridiculiser la thèse de la démolition contrôlée pour admettre à la page suivante que cette hypothèse est théoriquement possible... Il affirme cependant que, dans la pratique, la démolition par explosifs était excessivement complexe et demandait à une équipe de spécialistes de mettre au point une opération "qui ne se fait pas en quelques jours" et qui aurait impliqué de mettre des grandes quantités d'explosifs dans les tours, à des endroits stratégiques.

    Un autre expert consulté va plus loin en soutenant qu'il est impossible d'avoir placé des explosifs au moment où les tours vivaient leurs derniers instants.
    Cependant, primo, les truthers ne prétendent pas que cette opération aurait été réalisée en quelques jours ni encore moins au moment même où les tours étaient en feu... Les hypothèses les plus généralement retenues par les truthers tablent plutôt sur la possibilité pour certains initiés ayant un accès aisé à la structure des tours, d'avoir préparé la démolition programmée des immeubles durant une plus ou moins longue période de préparation pour lui assurer efficacité et discrétion. Ainsi, l'un des chercheurs les plus actifs parmi les chercheurs de vérité, K. Ryan, a mené une enquête assez fouillée sur les différentes sociétés impliquées en tant qu'occupants des étages concernés par les crashes et les explosions, sur les sociétés assurant la sécurité des tours, sur certaines administrations et départements d'état et personnages clés de celles-ci, sur certaines institutions financières et industrielles. A l'issue de celle-ci, il a pu ébaucher une piste de recherche et d'enquête alternative dans laquelle un réseau de personnes ayant un accès privilégié aux tours et aux techniques potentiellement mises en oeuvre pour les détruire, aurait pu concevoir, des mois voire des années auparavant, une opération d'une telle ampleur dans une relative discrétion et moyennant des techniques faisant appel à des substances explosives de la dernière génération développées durant les années 90, pour la destruction des tours. Les "explosifs" auraient pu être installées en profitant des travaux (réfection de la protection anti-feux, modification de certains étages, rénovation des ascenseurs juste avant les attentats, ...) que les tours ont subis durant les mois et les années qui ont précédé les attentats.

    Seule une enquête non orientée dès le départ et effectuée dans les formes aurait pu ou permettrait de connaître la validité d'une telle hypothèse alternative qui n'en est qu'à ses prémisses, mais qui a l'avantage de pouvoir donner une explication à de nombreux phénomènes sur lesquels la théorie officielle et les experts de ce dossier restent peu diserts.

    En attendant qu'elle soit conduite, il est un fait acquis qu'un nombre impressionnant de faits demeure figé comme autant de "coïncidences", ce qui fait sans doute de la théorie officielle la plus improbable de toutes les hypothèses scientifiques, comme l'article paru sur le site ReOpen911: http://www.reopen911.info/11-septembre/11-septembre-mere-de-toutes-les-coicindences-pere-de-tous-les-hasards/

    Secundo, un ingénieur du nom de J. Cole a démontré via des expériences qu'il n'était pas nécessaire de disposer d'une grande quantité de thermite pour sectionner une poutre et encore moins pour sectionner les jointures. L'expérience montre que cela pouvait se faire dans une grande discrétion, tant lors de la pose que lors de la réaction elle-même http://www.youtube.com/watch?v=Duf3mtz98eI, contrairement à ce qu'ont clamé les debunkers complaisamment relayés par des grands médias, tels que National Gegraphic ou la BBC.

    Monsieur Muzeau a-t-il envisagé une telle possibilité avec ses étudiants ou leurs a-t-il seulement parlé d'explosifs classiques bruyants?
    Tertio, que font par ailleurs les scientifiques ayant contribué à ce dossier des standards régissant de tels événements catastrophiques et enjoignant les responsables de l'enquête à rechercher si des explosifs ou des incendiaires de quelque type que ce soit ont ou non été utilisés? http://www.youtube.com/watch?v=KsbbpUA9FHM&feature=share

    Cela suppose à l'évidence de faire des examens visant à détecter l'éventuelle présence d'explosifs ou d'incendiaires, ce qui ne fut le cas ni de la part de la Fema ni de la part du Nist, qui comptait pourtant en son sein une belle brochette de grands spécialistes de la chose, spécialement en matière de nanothermites, dont la présence au sein des poussières de ground zero a été démontrée dans un article publié et peer reviewé, auquel aucun scientifique n'entreprit de répondre par la même voie?
    Enfin, si ces scientifiques se persuadent autant que leur auditoire qu'aucun spécialiste ne figure parmi les scientifiques, ingénieurs et architectes partisan d'une hypothèse alternative de démolition contrôlée, on peut sérieusement questionner sa connaissance du sujet autant que l'objectivité de sa démarche, voire l'intérêt de son intervention...

    Car les scientifiques, ingénieurs et architectes qui remettent en question la théorie des effondrements qui est dominante dans les médias sont aussi nombreux qu'indépendants de l'enquête et qualifiés pour se prononcer sur le sujet, ce qui est très rarement le cas de ceux qui soutiennent la validité de la théorie officielle des effondrements.
    http://www.dailymotion.com/video/xkuo8m_architectes-et-ingenieurs-la-solution-au-mystere-du-wtc-7_tech

    4. Le sujet du Pentagone est abordé par Monsieur Quirant de façon particulièrement indigente. La controverse y est caricaturée et certains points majeurs de celles-ci mystérieusement oubliés, en particulier quand ils sont des plus sérieux, ce qui constitue un peu la marque de fabrique de ce dossier de l'AFIS. On se garde bien d'aborder la question des compétences du pilote censé avoir mené le Boeing 757 AA 77 au rez-de-chaussée du Pentagone, de la trajectoire de cet avion que certains experts de l'aéronautique jugent impossibles, la question des dégâts très surprenants constatés dans le mur de l'anneau C qui donna lieu à des interprétations multiples par les propres tenants de la théorie officielle, les thèses multiples et contradictoires à propos des débris censés avoir été retrouvés au Pentagone, la contrariété massive entre les témoignages des premières heures,...
    L'attaque au Pentagone nourrit en effet un foisonnement de questions dont les réponses sont tout sauf aisées pour les chercheurs confrontés à insuffisance effective d'éléments probants et cohérents. Dans ce cas, il faut avoir l'humilité d'admettre que les éléments disponibles au public sont à l'analyse incapables de fournir un scénario solide de ce qui s'y est exactement produit, en oubliant pas que, comme pour tout autre versant de ce dossier tentaculaire, la charge de la preuve appartenait et appartient toujours aux enquêteurs qui ont échoué à convaincre de la véracité de leur version, en produisant des preuves qui n'en sont pas, si l'on prend la peine d'examiner objectivement les choses, en utilisant les principes applicables.
    5. De façon générale, les rares fois où le dossier de l'AFIS cherche à réfuter les hypothèses ou théories alternatives, c'est pour n'en retenir que les aspects les plus aisément "débunkables" que les truthers ne soutiennent pas, plus, ou n'ont jamais soutenu (sauf une fraction marginale du mouvement) et se retenir d'exposer les plus solides à l'encontre desquelles aucune explication n'est fournie dans ce dossier.

    On en vient souvent à se demander si les experts consultés ont pris personnellement connaissance des explications et questionnements de ceux qu'ils sont censés taire, résumés dans le lien cité à la fin de cette réponse ou s'ils se sont contentés des explications de l'initiateur de cette initiative collective, dont le caractère orienté et souvent fallacieux de ses analyses n'est plus à souligner.
    Ce travail collectif est en tous les cas d'une très superficialité, quand bien même il paraît imposant par son volume. Il tient donc davantage de l'argument d'autorité que d'un travail de vulgarisation convainquant.
    L'AFIS n'a pas retenu la suggestion faite à l'un de ses membres (le Webmestre) de confronter les thèses et hypothèses en présence, ce qui aurait permis aux lecteurs de se faire leur propre idée notamment sur les arguments en présence dans les domaines suivants : Possibilité d'une démolition contrôlée, présence ou absence de nanothermite, aspects sismiques et, dans un tout autre domaine, indices de délits d'initiés.

    Il eût pourtant certainement été intéressant de recueillir les avis de pour ne citer qu'eux, K. Ryan, N. Harrit et al, A. Rousseau et M. Chesney sur les sujets discutés. Au lieu de cela, on a une litanie de propos péremptoires qui ne prennent même pas la peine de résumer correctement avec un tant soi peu d'objectivité les arguments adverses ni davantage ne les sourcent afin de susciter la curiosité des lecteurs...
    En clair, ce travail de SPS, malgré son aspect clair et didactique indéniable - qualité qu'on ne peut du reste dénier à Monsieur Quirant - son initiateur, échoue à faire taire les questionnements légitimes des truthers dont l'association reopen911 assure la diffusion.

    Il est déplorable qu'une association qui se propose de dénoncer la pseudo-science ait adopté une méthodologie aussi critiquable de fermeture au débat alors que l'occasion était rêvée de laisser s'exprimer les uns et les autres pour chacun puisse déterminer, à partir d'arguments rationnels, qui des uns et des autres produit cette "pseudo-science".
    A présent, posez-vous la question suivante : les articles de vulgarisation qui figurent dans le dossier de l'AFIS mettent-ils fin au questionnement des truthers? http://www.reopen911.info/11-septembre/des-explosions-dans-les-sous-sols-des-tours-jumelles/ ; les contributeurs de ce dossier de l'AFIS sont-ils en mesure de nier l'existence même de la controverse relative notamment au mode de destruction des tours?
    Assurément, non."

  12. gerard,

    Apparemment il n'y a pas cette vidéo que je trouve très pertinente:
    http://eugenepasdfumer.canalblog.com/archives/2009/06/13/14066123.html
    ...pourtant ça fait assez longtemps que je vous suis, mais j'ai peut-être pu passer à côté...(?)

    A en juger par les réactions des "non initiés" lorsque j'aborde le sujet...c'est loin d'être gagné:
    le "blocage émotionnel" de la partie "affective" de leur cerveau, annihile l'autre partie quand il s'agit d'avoir un raisonnement purement logique...
    La Propagande n'a pas arrangé les choses, voir cette vidéo!

  13. Christo,

    @ Gerard,
    Nous parlons bien de cette vidéo "Propagande néo-con sur Arte " dans la conclusion de l'article. Merci

  14. Yves Ducourneau,

    J'ajoute ceci à la bibliographie : http://www.reopen911.info/News/2010/06/18/bastison-net-grand-coup-d%E2%80%99epee-dans-l%E2%80%99eau-a-l%E2%80%99augc/

    Merci Charmord pour cette analyse, qui mériterait d'être lue, elle aussi, par les journalistes qui ont un peu vite accordé leur confiance à Jérôme Quirant. Quirant n'en est pas à sa première falsification.

  15. kzerrex,

    Comme d'habitude , bravo pour ce travail ; bravo pour le courage , la rigueur et la détermination . Elle est loin la charte de Munich chez les pro de l'info . Chapeau également pour certains commentaires ( ex : charmord ) , il faut du temps et du courage pour répondre sur un sujet où l'on rame à contre courant . Question bête pour terminer : pourquoi les articles du blog ne sont pas téléchargeable en PDF ?

  16. Bruno,

    @ Charmord

    Un bravissimo retentissant !

    - Une fois de plus, la preuve est faite que les tenants de la VO sont approximatifs et à court d'arguments, devant les exposés et la précision encyclopédique des truthers, qui ont de leur côté de nombreux faits irrécusables.
    - Une fois de plus, la preuve est que les médias n'interviennent que pour proposer une vision manifestement orientée, nébuleuse, évasive, voire carrément fausse, et dans tous les cas non argumentée.
    - Une fois de plus, le débat est déplacé vers le CROIRE et pas vers le SAVOIR.
    - Une fois de plus, une pseudo-résolution est proposée, mono-orientée, dans une crainte maladive (répressive ?) de toute transparence argumentaire.
    - Une fois de plus, les tenants de la VO restent incapables de prouver ce qu'ils avancent.
    - Une fois de plus, notre démocratie chancelante patientera, pour que la neutralité puisse émerger sur cette question.

    En 2012 peut-être ? Probablement : le degré d'absurdité atteint par les partisans de la VO semble très prometteur...

  17. aviseur,

    Que 2012 soit le moins mauvais que possible. Ce qui ne sera pas évident.
    Qu’il est loin le temps des sourires à la vie….

    Mais tout n’est pas irrémédiablement perdu.
    Il nous reste, encore, la possibilité de rogner les ailes de la personnalité qui couchera à l’Elysée…. en osant dire le « NON » citoyen qu’est le « vote blanc ». C’est malheureusement le seul procédé que j’ai à vous proposer en magasin. Et même si ce n’est pas la panachée universelle à laquelle vous pouviez espérer utilisez là dès le premier tour et vous verrez le changement immédiat que cela créera. Certes l’élu que vous ne vouliez pas (aucun des candidats, en l’occurrence) sera élu, mais avec tellement peu de crédibilité (qu’est 15% des inscrits ?) qu’il n’aura aucun pouvoir réel, excepté celui de conduire les affaires courantes……. Mais pas celui de transformer la société selon ses vues (mais bien plutôt selon celles des citoyens)…

    En attendant l’Aviseur International vous invite à la « Karachigate-party » qui démarre :

    http://aviseurinternational.wordpress.com/2012/01/02/la-une-de-keg-du-02022012-a-j-125-av-karachi-gate-les-voeux-aux-citoyens/

    sans oublier le sentiment de la Turquie qui remercie les Français du bon sens :

    http://aviseurinternational.wordpress.com/2011/12/27/lambassade-de-turquie-remercie-le-peuple-francais-du-bon-sens/

    cordialement

    Aviseur

  18. tbotrel,

    Ci joint un extrait sur les "chemical cutters" utilisés par l'industrie pétrolière .
    Ceci expliquerait la présences d'élément fluorés , les changements de métalurgie de l'acier et l'absence d'explosions massives.
    Perso c'est ce que j'utiliserais pour une démolition discrète et by passer la règlementation sur le stockage, transport et utilisation d'explosifs.
    Je ne dévoilerais pas la méthode d'initiation pour des raisons bien compréhensible mais elle peut etre faite à partir d'élément courants
    Chemical Cutter – The chemical cutter operates by spraying bromine tri fluoride through small ports in a copper alloy tool body. The rough-edged, but unflared tubing cut is made within milliseconds as the bromine tetra fluoride reacts with the steel.

  19. Gérard,

    Ma lettre ouverte aux professionnels des médias

    Introduction 1 : Je ne crois pas aux aliens, je ne suis pas raciste, ni antisémite, ni révisionniste, ni malade, ni névrosé, ni complotiste, ni illuminé, ni reclus, ni même malpoli.

    Introduction 2 : Je suis un citoyen attentif, je paie mes impôts, suis père de famille, instruit, diplômé, optimiste, serein, paisible, gentil, heureux, amoureux, entreprenant, sportif, enthousiaste, sociable, consommateur avisé de produits, et bien sûr d'informations (pas assez jeune et riche, mais bon...).

    Introduction 3 : Je suis internaute avancé, et suis tombé ces dernières années de façon répétitive, volontairement ou pas, sur une quantité de mails ou de sites d'information comme Reopen911 et bien d'autres, qui regorgent de révélations (pas toutes bien sûr, mais vous savez faire un tri) de très haute qualité et crédibilité, des informations authentiques et irréprochables, vérifiables et incontestables, répétitives tout au long de cette décennie, de tout premier plan même au niveau international, absolument non traitées dans vos parutions générales ou télévisées, et parvenant toutes à des conclusions convergentes, qui s'avèrent être absolument différentes (et ce avec une notoriété planétaire), de celle que vous, "professionnels de l'investigation", véhiculez depuis 10 ans à savoir : Un "copier-coller" la version délivrée par l'administration US sur le 9/11.

    Donc voici ma question, après ces 10 années de polémiques (jusqu'à aujourd'hui) étouffées dans l'œuf :

    " Elles sentent pas un peu, maintenant, vos pantoufles ? "

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