ReOpen911 persiste et signe : aucune preuve sur la présence des 19 pirates dans les avions du 11/9
Posté par Christo le 23/11/2009
L'association ReOpen911 démystifie l'argumentaire de M. Jérôme Quirant,
auteur du site français bastison.net dont la vocation
est de défendre la version officielle des attentats du 11 Septembre.
Nous avions publié en septembre 2009, dans la rubrique « Points clés du 11 Septembre » de Reopen911, un article de synthèse sur la polémique entourant l'identification des auteurs des attentats du 11 Septembre. Cet article intitulé « Les pirates de l'air ... identifications douteuses » fut rapidement « épinglé » par Jérôme Quirant, qui, au travers de son site bastison.net (rubrique News, 08/09/2009), se veut en France le blogeur le plus actif dans la défense de la version officielle des attentats.
Tout d'abord, même si nous regrettons le ton agressif de M. Quirant, nous tenons à le remercier pour le travail d'analyse qu'il effectue sur les articles que nous publions. En effet, la complexité et l'abondance d'informations relatives au sujet des pirates de l'air sont telles que nous avions omis d'aborder certains aspects de la question dans notre article. Le billet de M. Quirant fut l'occasion d'approfondir notre analyse pour préciser et rectifier certains arguments que nous avions repris à notre compte sans leur donner l'analyse qu'ils méritaient.
Nous montrerons ici qu'il n'existe à ce jour aucune preuve fiable sur la présence des 19 kamikazes dans les avions du 11 Septembre, et que les arguments avancés par les défenseurs de la théorie officielle du complot sont très insuffisants pour fournir les réponses aux nombreuses questions encore en suspens. Une aussi grave accusation que celle formulée par le gouvernement des Etats Unis contre les 19 personnes accusées des crimes du 11 Septembre est assortie du devoir de présenter des preuves tangibles et vérifiables, ce qui n'est à ce jour toujours pas le cas. M. Quirant présente des arguments qui tentent de minimiser la gravité de cette scandaleuse situation. Ce faisant il s'en rend complice.
Point 1 : Les listes de passagers
Nous avions récrit :
« [...] Ni listes authentifiées ni cartes d'embarquement n'ont à ce jour jamais été rendues publiques par l'administration américaine. Différentes listes ont été présentées, mais soit elles n'incluaient pas les noms des présumés pirates, soit elles avaient été écrites a posteriori et ne pouvaient être authentifiées. Notons également que la liste des pirates fut modifiée sans explication par le FBI à quatre reprises entre le 13 et le 27 septembre 2001 (CNN, 13/09/01 ; Washington Post, 16/09/01), ce qui n'aurait pas été possible si des documents authentiques uniques avaient été utilisés. »
Réponse de Jérôme Quirant :
« Non seulement les listes ont été publiées mais aussi authentifiées... Tout est expliqué ici, pour qui veut bien prendre la peine de lire. Si les listes ont été révisées plusieurs fois, c'est que l'orthographe des noms et les dates de naissances n'étaient pas sures. »
Notre réponse à M. Quirant :
La liste de passagers certifiée conforme (ou le manifeste de vol) d'un vol aérien constitue un document à valeur légale pour prouver la présence d'un passager dans un avion.
Le lien présenté par M. Quirant (ici) renvoie au site www.911myths.com, site américain consacré à la défense de la version officielle du 11 Septembre. Ce site soutient que les listes présentées par CNN sont des listes de victimes, et qu'il est donc normal de ne pas trouver le nom des preneurs d'otage.
Nous pourrions argumenter que les listes présentées par CNN pour chacun des 4 vols (ici, ici, ici et ici) ont pour titre « passenger list » et non « victims list ». Or, les preneurs d'otage faisaient partie des passagers, et nous pourrions donc nous attendre à ce que leurs noms figurent sur les listes de CNN. Cet argument n'est toutefois pas suffisant, et nous convenons que ces listes ne sauraient être considérées comme des preuves. Ce n'est d'ailleurs pas ce que nous avons fait, puisque nous avons seulement mentionné que différentes listes avaient été rendues publiques, lesquelles ne contenaient pas les noms des preneurs d'otage, ce qui est factuellement vrai en ce qui concerne les listes de CNN. L'erreur aurait été de prétendre que ces listes ont valeur de preuve, ce que nous n'avons pas fait.
Il est vrai, ainsi que l'affirme 911Myths.com, que le Boston Globe a présenté une liste censée être le manifeste du vol 11. Le problème avec cette liste, c'est qu'elle n'est pas authentique. Elle est même signée de l'équipe de graphistes du Boston Globe et ne peut donc être considérée comme une pièce authentique.
Extrait du site 911Myths.com :
« And here is that manifest, which does indeed show the hijackers »
Traduction : « Et voici le manifeste, qui montre bien les pirates »
(la signature par le Boston Globe se trouve en bas à droite du graphique)
Par ailleurs, par soucis de concision (l'article se voulant être synthétique), nous n'avions pas abordé deux autres documents parce qu'ils ne sont pas authentifiés bien qu'ils soient souvent présentés par les défenseurs de la version officielle comme preuves de la présence des 19 présumés pirates à bord des avions détournés le 11 Septembre :
- Un fax de 7 pages mystérieusement publié en 2006 sur un site internet privé. Ces pages sont de très mauvaise qualité et ne sont pas certifiées conformes (elles sont exemptes de la moindre signature de la part d'un responsable qui en attesterait l'authenticité).
- Une animation graphique du remplissage des avions présentée lors du procès de Moussaoui en 2006. Cette animation, produite a posteriori dans le cadre du procès Moussaoui, ne peut en aucun cas être considérée comme preuve.
La Commission d'enquête n'a elle non plus présenté ni liste de passagers authentifiée, ni carte d'embarquement pour démontrer l'implication des preneurs d'otage. Dans son rapport paru en 2004, elle s'est contentée de reprendre sans la discuter celle produite par le FBI.
Plusieurs chercheurs indépendants enquêtant sur les évènements du 11 Septembre ont donc cherché à obtenir les manifestes de vols authentifiés de façon à mettre fin à cette polémique mais, pour des raisons inexpliquées, les compagnies aériennes ont systématiquement refusé de les leur fournir.
Ainsi, contrairement à ce qu'affirme M. Quirant, aucune liste de passagers authentifiée incluant les noms des présumés kamikazes n'a été rendue publique à ce jour.
Par ailleurs, M. Quirant affirme que les changements de noms dans les listes des pirates étaient d'importance minime, et qu'ils étaient dus à des erreurs d'orthographe. Or, des changements de noms entiers furent effectués entre le 11 et le 14 septembre 2001 et non pas simplement des corrections orthographiques :
- Amer Kamfar fut d'abord suspecté par le FBI dés le 11 Septembre grâce aux manifestes de vol nous dit-on (Chicago Tribune, 13/09/01 ; CNN, 14/09/01), puis son nom fut retiré de la liste sans explication.
- Adnan Bukhari et Ameer Bukhari furent dans un premier temps suspectés d'être parmi les preneurs d'otage avant d'être lavés de tout soupçon : le premier était toujours vivant en Floride et le second était mort l'année précédente dans un accident d'avion (CNN, 13/09/01).
- Le nom de Mosear Caned figurait sur la première liste des présumés pirates publiée en avant-première par CNN le 14 septembre 2001 (CNN, 14/09/01, 10h11), avant d'être remplacé par Hani Hanjour sur la liste diffusée par le FBI plus tard dans la journée (site officiel du FBI, 14/09/01 ; CNN, 14/09/01, 14h00), sans qu'aucune explication ne soit jamais donnée.
- Puis, le Washington Post révéla que le nom d'Hani Hanjour, l'un des supposés pirates du vol AA77, « n'était pas sur le manifeste du vol American Airlines 77 parce qu'il n'aurait pas eu de billet » (Washington Post, 16/09/01). Notons que le rajout tardif d'Hani Hanjour à la liste des pirates démontre que l'animation graphique du remplissage des avions publiée tardivement lors du procès de Moussaoui n'était pas une copie du manifeste de vol, n'en déplaise à M. Quirant.
Aucune justification n'est fournie pour ces différents revirements. Auraient-ils pu avoir lieu si le FBI s'était exclusivement appuyé, comme il le prétend, sur les manifestes de vols authentiques ? En toute logique, non ! L'hypothèse d'identités fausses ou usurpées est bien plus vraisemblable, hypothèse qui est d'ailleurs renforcée par les témoignages médiatisés dans les semaines qui suivirent les attentats du 11/9 de citoyens d'origine arabe étonnés de voir leur nom et photo figurer dans la liste des pirates présumés du FBI (voir plus bas le point n°4: "Preuves de vie des pirates"). Notons que l'hypothèse d'identités fausses ou usurpées, si elle venait à être confirmée, soulèverait de nouvelles questions. En effet, si certains pirates ont voyagé sous une fausse identité ou ont usurpé l'identité de personnes toujours vivantes, comment expliquer que le FBI soit parvenu à identifier leur véritable identité en à peine 3 jours ? En effet, la liste que le FBI publia le 14 septembre 2001 (site officiel du FBI, 14/09/01), soit 3 jours après les attentats, comporte la liste définitive des pirates de l'air (seule l'orthographe de quelques noms sera par la suite modifiée donnant donc lieu à une ultime publication très légèrement corrigée le 27 septembre 2001).
Plus généralement, pourquoi les autorités américaines ne font-elles pas toute la lumière sur ces changements de noms pour dissiper les doutes ?
Puis M. Quirant relativise les incertitudes concernant les dates de naissance des preneurs d'otage. Il en « oublie » même de mentionner que ces doutes existent encore pour le FBI. En effet, la dernière liste des pirates que le FBI diffusa le 27 septembre 2001 et qui ne fut jamais modifiée depuis, indique que certains pirates ont jusqu'à 7 dates de naissance possibles, et leur résidence ainsi que leur nationalité sont toujours présentées comme incertaines ! Comment peut-on établir une identité sans posséder ni date de naissance, ni nationalité ?
Conclusion
Dans le cadre d'une accusation, les affirmations visant à désigner les 19 personnes accusées des attentats doivent être assorties de preuves, telles que des documents authentifiés et des témoignages sous serment. Se contenter d'accusations non démontrées est une entorse majeure aux règles élémentaires de l'instruction.
Or, aucune liste authentifiée, ni aucune carte d'embarquement, n'a été présentée, ce malgré les demandes répétées d'enquêteurs indépendants et malgré la polémique qui s'est installée.
Au vu des éléments présentés ici, nous affirmons qu'il est inacceptable que la présomption d'innocence ne bénéficie pas aux 19 prétendus pirates.
Point 2 : Les analyses ADN
Nous avions écrit :
« De plus, les autorités n'ont jamais cherché à effectuer des analyses ADN sur les corps présumés des preneurs d'otages des vols AA77 (Pentagone) et UA93 (Pennsylvanie), supposant sans le démontrer que les corps non identifiés étaient les leurs (CBS news, 17/08/2002). »
Réponse de Jérôme Quirant :
« Sur la scène de crime du Pentagone, le FBI a identifié les restes de Hanjour (reste humain N° 132A), Moqed (868), de même que deux hommes (dont un inconnu) issus d'une même fratrie : Salem (318 et 1066) et Nawaf Al-Hazmi (par déduction 132 et 1324)... »
Notre réponse à M. Quirant :
Ce point mérite effectivement d'être réactualisé.
En effet, le FBI avait présenté lors du procès de Moussaoui en 2006 une identification par l'ADN des restes de victimes retrouvées dans les décombres du Pentagone, dont celle de deux pirates : Hanjour (restes 132A) et Moqed (restes 868). Pour ce qui concerne Salem et Nawalf Al Hazmi, ils n'y a pas eu d'identification formelle : les restes de deux victimes du Pentagone dont les analyses ADN révélèrent un lien de fratrie apparent (restes 132, 1324, 318, 1066) furent automatiquement attribués aux frères Al Hamzi [1].
D'après un récent article circonstancié de Newsweek, ce sont désormais 13 des 19 pirates qui auraient été identifiés grâce aux analyses ADN des restes humains, dont les 5 pirates du vol AA77 (Pentagone), les 4 pirates du vol UA93 (Pennsylvanie) et 4 des 10 pirates des vols AA11 et UA175 (World Trade Center) (Newsweek, 3/01/09).
Toutefois,
- Les pirates du vol UA 93 (Pennsylvanie) n'ont pas été identifiés de manière formelle mais l'ont été par élimination. En effet, les restes de 4 victimes du site du crash, qui n'ont pas pu être appariés avec les profils génétiques des passagers et membres de l'équipage obtenus grâce à l'analyse des effets personnels fournis par les familles, ont été attribués d'office aux 4 pirates ! Wallace Miller, médecin légiste en charge des tests ADN sur le site du crash en Pennsylvanie, attribue l'échec à identifier formellement les 4 pirates au fait qu'« aucune famille des pirates [n'aurait] fourni des informations » (Newsweek, 3/01/09). Miller ignorerait-il que la famille de Ziad Jarrah, prétendument à bord du vol UA93, s'était proposée de fournir son aide aux enquêteurs ! (Independent, 16/09/01).
- Au World Trade Center, de nombreuses victimes n'avaient pas pu être identifiées par analyse ADN rendant impossible le « repérage » des pirates par élimination comme ce fut ici encore initialement envisagé. Les scientifiques en charge de l'identification se sont donc tournés vers le FBI qui leur a fourni 10 profils génétiques supposés être ceux des 10 pirates du WTC, et qui auront permis d'identifier 4 des 10 pirates. Les profils génétiques qui furent utilisés proviendraient nous dit-on des indices relevés sur la route des pirates les jours précédant les attentats, mais ils ne sont assortis d'aucune chaîne de traçabilité permettant d'en garantir l'authenticité [2]. Howard Baum, l'un des experts scientifiques en charge de l'identification des victimes du WTC, fit d'ailleurs part de son étonnement : « Nous ne savions rien de la provenance des profils génétiques ni de la façon dont ils avaient été produits » (Newsweek, 3/01/09).
- La prétendue identification des 5 pirates du Pentagone est également sujette à caution. Rappelons qu'au moins deux d'entre eux auraient fait l'objet d'une identification formelle par le FBI, mais ces deux identifications n'ont ici encore été assorties d'aucune chaîne de traçabilité permettant d'en garantir l'authenticité.
Nous voyons donc, qu'en dehors d'assertions non prouvées, l'identification des pirates par analyse ADN n'est à ce jour toujours pas formellement démontrée.
M. Quirant ne semble par ailleurs aucunement s'étonner de l'exceptionnelle résistance à la chaleur de l'ADN le 11 septembre 2001 ! L'ADN est une molécule organique très fragile qui peut facilement être détruite par des températures de quelques centaines de degrés, et pourtant les autorités déclarent avoir identifié les restes de tous les passagers des vols AA77 (Pentagone) et UA93 (Pennsylvanie) grâce aux analyses ADN (Newsweek, 3/01/09), alors que les 2 avions n'ont quant à eux pas résisté aux intenses chaleurs et se sont quasi-intégralement désintégrés !
Point 2 bis : Les images de vidéosurveillance
Nous avions écrit :
« Quelques images de vidéosurveillance de l'embarquement de Atta et Alomari, deux des présumés pirates de l'air du vol AA11, furent rendues publiques, mais ces images proviennent de l'aéroport de Portland, et non pas de celui de Boston d'où décolla le vol AA11 qui s'écrasera sur la tour nord du WTC ».
Réponse de Jérôme Quirant :
« Si les vidéos d'embarquement de Atta et Al Omari, n'ont été fournies que pour Portland, certaines sont disponibles pour d'autres pirates de l'air. Notamment pour le vol 77, voir en bas de cette page »
Notre réponse à M. Quirant :
M. Quirant ne conteste donc pas notre affirmation. Il la considère cependant incomplète et renvoie aux images des pirates du vol AA77 - Almihdhar, Hanjour, Moqed et les frères Al Hazmi - lors de leur supposé enregistrement a l'aéroport de Washington Dulles.
Vidéo de surveillance présentant Hanjour aux contrôles à Washington Dulles
Il omet cependant de décrire les polémiques qui entourent cet enregistrement [3] :
- Absence d'indication de l'heure, de la date, et du numéro de la caméra, informations qui figurent habituellement à l'écran et qui auraient permis de confirmer le contexte de cette vidéo. Tout ce que l'on voit, c'est un groupe d'individus en train de passer un contrôle quelque part à une date et heure inconnues.
- Absence d'images des autres passagers du vol AA77 passant par les mêmes contrôles.
- Aucun employé de sécurité ni personnel de l'embarquement n'a témoigné avoir effectivement vu un seul des dits pirates de l'air du vol AA77. Cette étonnante absence de témoignages est également valable pour les 3 autres avions détournés le 11 Septembre.
M. Quirant omet également de mentionner le témoignage du responsable de la sécurité de Washington Dulles, Ed Nelson, qui décrit l'étrange comportement des agents du FBI venus réquisitionner la cassette de vidéo-surveillance peu de temps après les attentats [4].
Quant aux images provenant de l'aéroport de Portland (ici, ici, ici et ici), précisons qu'elles sont également sujettes à polémiques : leur piètre qualité et l'angle de vue ne permettent pas d'identifier les présumés pirates Atta et Alomari. Le père d'Atta a d'ailleurs déclaré ne pas reconnaître son fils sur ces images lors d'une conférence de presse qui s'est tenue au Caire le 19 septembre 2001 [5].
Point 3 : Les passeports retrouvés
Nous avions écrit :
« Les seules preuves à charge authentifiées présentées furent des passeports et divers documents d'identités mystérieusement retrouvés en relativement bon état au pied du World Trade Center après avoir traversé le brasier qui y régnait, ainsi que sur le site du crash du vol UA93 en Pennsylvanie alors qu'aucun débris identifiable de l'avion n'y fut trouvé » (Pittsburghlive ; 11/09/2002).
De nombreux indices furent aussi opportunément retrouvés pendant l'enquête, ce qui inspira ce commentaire de la part d'un anonyme haut fonctionnaire des services de renseignement : « Quelles que soient les traces qui restèrent, elles furent laissées délibérément afin que le FBI les suive. » (New Yorker, 8/10/01) (voir la liste exhaustive et sourcée des indices laissés par les pirates). »
Réponse de Jérôme Quirant :
« Le passeport retrouvé au pied du WTC n'a pas traversé de brasier et il a été trouvé avant les effondrements. Comme beaucoup d'éléments des avions (un train d'atterrissage, un gros morceau de la carlingue, etc...), il a traversé la tour avant que la boule de feu ne se développe. (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 91) »
« Retrouver des effets personnels ou des pièces d'identités dans un crash n'a d'ailleurs rien d'exceptionnel, comme on a pu le voir récemment dans le crash d'un avion iranien 15 juillet 2009 ».
Notre réponse à M. Quirant :
M. Quirant prétend donc que le passeport de Satam Al Suqami n'a pas traversé de brasier. Il est vrai que le passeport retrouvé est absolument intact.
Passeport de Satam Al Suqami, retrouvé près du World Trace Center,
tel que présenté au procès de Zacharias Moussaoui en 2006
L'invraisemblance de cette histoire ne semble pas l'étonner : ce passeport a traversé le crash sans être endommagé, pour être ensuite retrouvé par "un passant non identifié" qui a eu la présence d'esprit de le donner à un enquêteur du FBI, tout ceci avant que la première tour jumelle ne s'écroule, (Commission du 11/9, 26/01/04), soit entre 8h46 et 9h59, malgré la panique qui régnait et la présence de milliers de papiers dans les rues !
Les nombreux indices incriminant les 19 présumés pirates qui ont été retrouvés et qui ont étonné plus d'un journaliste (New Yorker, 8/10/01), semblent également tout a fait normaux aux yeux de Jérôme Quirant, qui en a manifestement vu d'autres (voir liste exhaustive et sourcée des indices laissés par les pirates).
Il est également utile de rappeler le nombre impressionnant de documents d'identités appartenant spécifiquement aux pirates qui ont été mystérieusement retrouvés en relativement bon état sur les lieux du crash de Shanksville en Pennsylvanie, alors qu'aucun débris identifiable de l'avion n'y fut retrouvé :
- le passeport du supposé pirate Saeed Alghamdi (voir illustration ci-dessous),
- le permis de conduire de Floride du supposé pirate Ahmed Alnami,
- sa carte de membre de l'Association des Auberges de jeunesse d'Arabie Saoudite,
- une page contenant le visa pour les Etats-Unis du passeport du supposé pirate Ziad Jarrah,
- une carte de visite professionnelle de l'oncle de Ziad Jarrah.
Passeport de Saeed Alghmadi (Vol UA93 - Pennsylvanie
Site du crash du vol UA93 en Pennsylvanie
Sur le lieu du crash au Pentagone furent également retrouvées la carte d'identité en bon état du supposé pirate Majed Moqed et une partie de la carte d'identité de l'un des deux supposés pirates Alhazmi, présentées comme pièces à conviction au procès de Moussaoui.
Au vu de cette invraisemblable accumulation de « résidus miraculeux et à charge comme par enchantement », la confiance de M. Quirant dans son explication ne confine-t-elle pas à la foi pure et simple ?
Point 4 : Les « preuves » de vie des otages
Nous avions écrit :
« Par ailleurs, dans les mois qui ont suivi le 11-Septembre, plusieurs médias rapportèrent que certains pirates de l'air présumés étaient encore en vie dans divers pays arabes ! (Los Angeles Times, 9/21/2001, New York Times, 9/16/2001, Daily Telegraph, 9/23/2001, BBC, 9/23/2001) Ainsi 5 d'entre eux seraient encore vivants.. De plus, la famille d'un sixième pirate présumé assura au FBI qu'il ne ressemblait pas à la photo de lui qui fut rendue publique (Washington Post, 25/09/2001).
Des identités doubles et des vols de passeport furent proposés pour expliquer ces contradictions (Arab News, 9/17/2001; Los Angeles Times, 9/21/2001), mais des coïncidences troublantes et l'absence d'enquête approfondie laissent encore de nombreux observateurs sceptiques. »
Réponse de Jérôme Quirant :
« Ce n'étaient que des homonymes trouvés par les journalistes avant que le FBI ne donne la liste définitive corrigée le 27/09/2001 (cf. Zéro Pointé Pocket, Point 88). Il n'y a aucune preuve de vie de ces pirates, d'ailleurs, beaucoup ont revendiqué leur action dans des vidéos posthumes fournies par Al Qaida dans les mois et années suivant les attentats.
Des détails ici, avec la liste complète des pirates de l'air prétendus fallacieusement encore en vie... Les vidéos de revendication sont aussi rassemblées là... »
Notre réponse à M. Quirant :
L'affirmation que certains pirates seraient encore en vie - s'appuyant sur des dépêches parues rapidement après le 11/09 (Los Angeles Times, 9/21/2001, New York Times, 9/16/2001, Daily Telegraph, 9/23/2001, BBC, 9/23/2001) - a effectivement été reprise par certains auteurs du mouvement pour la vérité. Nous n'avons pas repris à notre compte ces affirmations, en raison de la complexité soulevée par les nombreuses coïncidences et témoignages contradictoires. M. Quirant ne semble malheureusement pas avoir pris acte des précautions que nous avons prises. Il affirme sans l'ombre d'un doute que les témoignages des soi-disant pirates encore vivants s'expliquent par de simples homonymies, courantes pour certains patronymes arabes répandus.
Le doute serait donc levé sans ambiguïté et l'identité des preneurs d'otage ne souffrirait d'aucune remise en question. Pourtant, l'étude des différents rapports sur les pirates et leurs homonymes fait apparaître des coïncidences particulièrement troublantes. Exemples :
- L'homonyme du présumé pirate Abdulaziz Alomari est pilote pour Saudi Airlines et il habitait Vero Beach en Floride en 2001 (CNN, 14/09/01 ; New York Times, 9/16/2001) tout comme le supposé terroriste du même nom qui y vécu en 2001 (document du FBI, page 11) et y pris des cours de pilotage (Telegraph, 20/09/01).
- L'homonyme du présumé pirate Waleed Alshehri a confirmé avoir vécu à Daytona Beach en Floride durant l'été 2000 (Asharq Al-Awasat, 22/09/01 ; BBC News, 23/09/01 ; Daily Trust, 24/09/01). Quant au présumé pirate du même nom, il vivait également en Floride, et parmi les villes de Floride où il aurait selon le FBI vécu figure ... Daytona Beach ! (liste officielle des pirates de l'air, 27/09/01, site du FBI).
Et les questions sans réponses qui mettent à mal la théorie des homonymies s'accumulent. Quelques exemples :
- Comment se fait-il que le FBI ait associé au présumé pirate Khalid Almihdhar une photo qui n'est pas la sienne mais celle du quasi-homonyme Khalid Al-Mihammadi, informaticien saoudien bien vivant ? (Arab News, 27/09/01), et pourquoi le FBI n'a t-il jamais changé cette photo ?
- Pourquoi la photo d'Hamza Alghamdi n'a pas été changée alors même que son père affirme qu'elle n'était pas celle de son fils ? « Elle ne lui ressemble pas du tout » affirme t-il (Arab News, 22/09/01 ; Washington Post, 25/09/01).
-
Pourquoi le FBI n'a pas donné suite à la proposition de la famille de Ziad Jarrah d'analyser son ADN (The Independent, 16/09/01), malgré les multiples indices de son innocence et l'existence d'un autre Ziad Jarrah ? Il est à noter que Ziad Zarrah menait une vie très éloignée des principes de l'Islam, renforçant d'autant plus les doutes sur sa culpabilité. Ses proches et amis le décrivent comme quelqu'un de laïque ou de très modérément religieux (Independent, 16/09/01 ; Boston Globe, 25/09/01 ; Los Angeles Times, 23/10/01), qui aimait l'alcool, les femmes (Independent, 16/09/01 ; Boston Globe, 25/09/01) et ... les Etats-Unis ! (Boston Globe, 25/09/01). Par ailleurs, il vécut avec sa petite amie en dehors des liens du mariage (Los Angeles Times, 23/10/01), ce qui est formellement interdit par l'Islam !
Plus généralement, alors que les indices d'usurpations d'identité (London Times, 20/09/01) et les incohérences se sont accumulées, pourquoi aucune explication officielle circonstanciée n'a été depuis lors apportée pour mettre fin à la polémique autour de ces homonymes ? Il ne nous semble pas que M. Quirant ait répondu à une seule de ces questions, ni qu'il ait apporté des éléments de réponse sur les coïncidences présentées ci-dessus. Toujours est-il que la théorie des homonymies reste à ce jour une hypothèse non démontrée que les faits metttent à rude épreuve ... et pourtant, M. Quirant ne s'embarrasse pas de scrupules : il la tient pour vraie.
Point 5 : Pirates et décadence...
Nous avions écrit :
« Ces incohérences se sont trouvées renforcées par le comportement très suspect et contraire aux préceptes de l'Islam radical de plusieurs pirates de l'air présumés. En effet, certains d'entre eux se révélèrent être des adeptes du jeu, consommateurs d'alcool (New York Times, 9/13/2001) et de drogue (Charlotte Sun, 14/09/01), ainsi que des amateurs de bars à danseuses (Wall Street Journal, 10/16/2001) et de prostituées (Boston Globe, 10/10/2001). »
Réponse de Jérôme Quirant :
« (...)leur rôle n'était-il pas, avant tout, de se fondre dans la population pour ne pas se faire repérer » ?
Notre réponse à M. Quirant :
Le comportement des pirates, très éloigné des principes de l'Islam, n'apparaît donc non seulement pas suspect aux yeux de M. Quirant, mais également tout à fait logique !
Pense t-il sérieusement que les pirates ont adopté un mode de vie déviant, caractérisé par des comportements d'addiction (New York Times, 13/09/01 ; Charlotte Sun, 14/09/01 ; Wall Street Journal, 16/10/01 ; Boston Globe, 10/10/2001) et d'agressivité outrancière (ABC News, 6/06/02), dans le but de "se fondre dans la population" et "ne pas se faire repérer" ?
Bien au contraire, les pirates faisaient tout pour se faire remarquer (particulièrement Atta), et ils y sont particulièrement bien parvenus. Exemples :
- Atta injuria une femme fonctionnaire du gouvernement qui avait refusé de lui octroyer un prêt, et menaça de lui « couper la gorge ». Pointant du doigt les photos de Washington au mur, il lui demanda si elle aimerait voir « la destruction de la ville de Washington et de ses monuments » (ABC News, 6/6/2002).
- Frappée par l'attitude froide et inamicale d'Atta, la barmaid d'un bar à Venice (ville de Floride où Atta apprenait à piloter) se souvient avoir pensé à l'époque « qu'il était capable de faire ce qu'il a fait [le 11 Septembre] » (Sarasota Herald-Tribune, 9/10/2006).
Par ailleurs, M. Quirant ne semble pas remarquer que les violations manifestes et répétées des commandements fondamentaux de l'Islam de la part des pirates sont en contradiction totale avec leur vocation au jihad et la mission sacrificielle pour laquelle ils étaient censés se préparer !
Voici ce qu'en dit un expert, le docteur Osama Haikal, président du comité de direction de la Fondation Islamique du Nevada : « Les vrais musulmans ne boivent pas, ne jouent pas de l'argent, ne vont pas dans les bars à strip-tease. Ces choses là sont des pêchés » (San Francisco Chronicle, 4/10/01).
La réponse de M. Quirant ne peut que nous laisser perplexe... Y a t-il une instruction dans le manuel du parfait jihadiste que les experts de l'islam eux-mêmes ignoreraient ?
Point 5 bis : Des pirates sur des bases militaires US ?
Nous avions écrit :
« De plus, au moins cinq d'entre eux sembleraient avoir été entraînés sur des bases militaires américaines (Newsweek, 15/09/2001) »
Réponse de Jérôme Quirant :
« C'était encore des quasi-homonymes »
Notre réponse à M. Quirant :
L'information selon laquelle jusqu'à 6 pirates (S. Alghamdi, A. Alghmandi, A. Alnami, H. Alghamdi, M. Atta et A. Alomari) se seraient entraînés sur des bases militaires américaines dans les années 90 fit l'objet de nombreux articles dans les médias américains moins d'une semaine après les attentats (Newsweek, 15/09/01 ; Los Angeles Times, 15/09/01 ; New York Times, 16/09/01 ; Washington Post, 16/09/01). Juste après ces révélations médiatisées, le Pentagone orchestra une contre-offensive par le biais d'un communiqué de presse stipulant de manière peu probante que le recoupement des dates de naissance des étudiants avec celles des pirates « indique qu'il ne s'agit probablement pas des mêmes personnes » (Washington Post, 16/09/01). Or, comment les autorités américaines ont-elles bien pu faire de tels recoupements alors que la nationalité et la date de naissance de 4 des 6 pirates en question (S. Alghamdi, A. Alghmandi, A. Alnami et H. Alghamdi) étaient alors inconnues et qu'elles l'étaient toujours lorsque le FBI diffusa la liste définitive des pirates dix jours plus tard le 27 septembre 20001 ? Par ailleurs, malgré l'acharnement de quelques journalistes, le Pentagone refusera de révéler les dates de naissance, pays d'origine et toute autre information sur les supposés homonymes, une position qui rend impossible toute vérification.
A propos de l'attitude du Pentagone, le grand reporter Eric Laurent a recueilli les confidences d'un officier de haut rang de la DIA (les services secrets militaires) : « Je pense que l'explication de ce silence est très simple. Reconnaître que les terroristes auraient été entraînés à Pensacola ou sur d'autres bases militaires américaines révèlerait que ces hommes entretenaient des liens avec des gouvernements arabes alliés des Etats Unis. [...] Dés lors, finie la vérité officielle d'une opération seulement commanditée depuis les montagnes reculées d'Afghanistan » (La face cachée du 11 Septembre, page 88).
De plus, M. Quirant ne nous informe pas du fait que, lorsque le sénateur de Floride Robert Neslon demanda au ministre de la Justice John Ashcroft de faire toute la lumière sur cette affaire, le FBI fut incapable de satisfaire à cette demande et le ministère interdit alors la publication de toute information à ce sujet.
A la lumière de ces éléments, l'argument d'homonymie invoqué par M. Quirant ne semble t-il pas plutôt une bonne façon d'évacuer les questions légitimes que font surgir ces différents rapports ?
Point 6 : Les compétences aériennes de Hani Hanjour et la trajectoire d'approche du vol AA77
Nous avions écrit :
« Concernant Hani Hanjour, le pilote présumé du vol AA77 s'étant écrasé sur le Pentagone, ses instructeurs à Phoenix le déclarèrent inapte au pilotage (New York Times, 04/05/02) et refusèrent de lui valider son brevet de pilote. Il est cependant accusé par la Commission d'enquête d'avoir effectué avec un Boeing 757 un plongeon en vrille de plus de deux mille mètres se terminant par un vol en rase-mottes à 850 km/h sur plusieurs centaines de mètres vers le Pentagone, manœuvre décrite comme quasi impossible par des pilotes chevronnés (Washington Post, 11/09/01 ; CNN, 12/09/01; Libération, 14/09/01).
Réponse de Jérôme Quirant :
« Cela a été expliqué maintes fois... Encore des éléments qui datent d'une poignée de jours après les événements mais qui n'ont jamais été confirmés. L'instructeur de Hanjour, Marcel Bernard, a même dit (paradoxalement dans un film conspirationniste, Loose Change) que Hanjour était :"très calme, dans la moyenne des pilotes... il ne fait aucun doute que, une fois que [l'avion détourné] aurait décollé, il aurait été en mesure de diriger l'avion vers un bâtiment et de le frapper". Lire aussi ceci. »
Notre réponse à M. Quirant :
Il est vrai que l'un des instructeurs de Hanjour, Marcel Bernard, a déclaré à propos de son étudiant : « il ne fait aucun doute à mes yeux qu'une fois [l'avion détourné] dans les airs, il aurait été capable de diriger l'avion vers un bâtiment et le frapper » (Capital News, 19/09/01; Gazette (Greenbelt), 21/09/01; Newsday, 23/09/01; Washington Post, 15/10/01).
Cependant, aux commandes du vol AA77, Hanjour aurait eu besoin de faire bien plus que de simplement « diriger l'avion vers un bâtiment ». En effet, pour corriger la trajectoire de l'avion alors qu'il semblait être en train de dépasser sa cible, « le pilote non identifié exécuta [un plongeon en vrille accompagné d'un] virage si serré [à 270 degrés] qu'il fit penser à des observateurs qu'il s'agissait d'une manoeuvre d'un avion de chasse » (Washington Post, 12/09/01). Les avis d'experts parus dans la presse internationale peu après les événements, sont unanimes : le pilote devait être extrêmement qualifié pour exécuter une telle manoeuvre « à la TopGun ». Exemples :
- Selon des experts de l'aviation consultés par le Washington Post le jour même du 11 Septembre, le vol AA77 avait été dirigé avec un « talent extraordinaire, rendant très probable le fait qu'un pilote expérimenté était aux commandes » (Washington Post, 12/09/01).
- Selon un autre expert interviewé par CNN, « pour réussir les attaques du World Trade Center et du Pentagone, les pirates devaient être de fins pilotes très qualifiés » (CNN, 12/09/01).
- Un contrôleur aérien à Washington se souvient : « la vitesse, la manoeuvrabilité, la façon dont [l'avion] a viré, on a tous pensé dans la tour de contrôle, et nous sommes tous des contrôleurs aériens expérimentés, qu'il s'agissait d'un avion militaire. Un 757 ne se pilote pas de cette façon. C'est dangereux » (ABC News, 24/10/01).
- Un représentant de la loi qui a étudié la descente du vol AA77 la considère comme étant l'oeuvre d'un « grand talent » (Washington Post, 9/10/02).
Or, Hanjour était un piètre pilote [6]. Bien qu'il se soit entraîné dans diverses écoles d'aviation américaines, les nombreux témoignages convergents montrent qu'il était un éternel débutant :
- Duncan Hastie, propriétaire de l'école de pilotage à Scottsdale où Hani Hanjour pris des cours de pilotage à deux reprises fin 1996 puis fin 1997 pour obtenir son brevet de pilote, décrit Hanjour comme un « élève médiocre » qui « gaspillait nos ressources » (Cape Cod Times, 21/10/01) et « n'était pas capable de voler seul dans un petit avion » (Chicago Tribune, 2/10/01). Après avoir essuyé deux échecs, Hanjour voulut s'inscrire de nouveau mais Duncan Hastie s'y opposa parce qu'il considérait qu'il n'était pas capable de réussir (Newsday, 23/09/01 ; Los Angeles Times, 27/09/01 ; Chicago Tribune, 2/10/01 ; Cape Cod Times, 21/10/01).
- Wes Fults, instructeur dans une école de pilotage à Phoenix où Hanjour s'entraîna sur simulateur de vol fin 1998, décrit Hanjour comme un « néophyte » et déclare : « il était déboussolé par les instruments de vol. Il n'avait qu'une compréhension minimale de ce à quoi pouvaient servir les instruments » (Washington Post, 15/10/01 ; Cape Cod Times, 21/10/01).
- Un employé d'une troisième école où Hanjour s'inscrivit en Janvier 2001 s'étonne « qu'il ait réussi à percuter le Pentagone. Il ne savait pas du tout voler » ! (New York Times, 4/05/02 ; CBS News, 10/05/02).
- Les compétences de pilotage de Hanjour sont de nouveau mises à l'épreuve à l'aéroport de Freeway dans le Maryland au cours de la deuxième semaine d'août 2001, soit 1 mois seulement avant les attentats du 11/9. Ses instructeurs Sheri Baxter et Ben Conner ont constaté que Hanjour avait des problèmes pour contrôler et faire atterrir un petit Cessna 172 monomoteur. Sur cette base, les deux instructeurs refusèrent de valider un niveau de brevet qui était en cours tant que Hanjour ne retournerait pas se former (Newsday, 04/06/2002).
Ces nombreux témoignages corroborent le fait que Hanjour était à peine qualifié pour piloter un simple Cessna monomoteur, ce qui conduira de nombreux pilotes chevronnés à juger ses compétences incompatibles avec les manoeuvres « à la TopGun » qu'il est censé avoir exécutées sur un Boeing 757. Quelques exemples :
- Le Commandant Russ Wittenberg, pilote de chasse et de ligne à la retraite avec plus de 30.000 heures de vol à son actif y compris sur Boeing 757, considère qu'il est absurde de penser qu'un amateur ait pu exécuter ces manœuvres (interview du 16/09/04). Dans une autre interview filmée, il affirme : « je ne pourrais pas le faire ... et je suis absolument catégorique, ils n'ont pas pu le faire » (regardez cette interview).
- Le Capitaine Daniel Davis, ex-officier de l'armée de l'air américaine, déclare : « peut-être que le meilleur pilote au monde aurait réussi à accomplir cela mais pas ces 'terroristes' non qualifiés » (déclaration du 23/03/07).
- Le Commandant Ralph Kolstad, pilote de chasse et de ligne à la retraite avec plus de 23.000 heures de vol à son actif, affirme : « Au Pentagone, le pilote du Boeing 757 a fait une véritable prouesse de pilotage. J'ai 6.000 heures de vol sur Boeing 757 et 767 et je n'aurais pas pu voler avec la trajectoire qui fut décrite » (déclaration du 20/08/07).
- Philippe Marshall, pilote accrédité pour piloter des Boeing 757 et 767, affirme dans son livre False Flag 911 publié en 2008 : « Percuter une cible de 27 mètres de haut (le Pentagone) à plus de 800 km/h est extrêmement difficile - absolument impossible pour un premier vol sur un gros porteur. C'est comme si vous voyiez Tiger Woods faire un 'hole in one' à 300 m et qu'on vous dise qu'il ne s'est jamais entraîné au golf » (False Flag 911, pp. 6-7).
Les quelques affirmations à contre-courant de la part de certains pilotes, tels George Williams (New American, 02/02/2005) et Ken Hertz (Salon, 19/05/2006), ne sauraient suffire à écarter ces très nombreux autres témoignages convergents provenant d'experts tout à fait crédibles, justifiant le besoin d'une investigation pour clarifier ce sujet.
Enfin, M. Quirant met en avant une expérience réalisée dans un simulateur de vol hollandais pendant laquelle des pilotes peu expérimentés ont réalisé la manœuvre d'approche du Pentagone pour les besoins d'un documentaire à charge contre la contestation de la version officielle.
Cette expérience présente cependant les défauts suivants :
- Elle a été réalisée dans un simulateur non certifié, conçu pour un autre avion.
- Elle n'a pas intégré les mêmes données de vol que celles fournies par les boites noires de l'avion fournies par le NTSB. La vitesse de l'avion par exemple, était inférieure de 50km/h à celle fournie par les boites noires.
- Le système anti-crash était déconnecté.
- Les obstacles topographiques de l'approche finale n'étaient pas reproduits.
Cette expérience ne constitue donc pas une preuve définitive de la faisabilité par Hanjour de la manoeuvre qui lui est attribuée. De plus, elle élude les questions soulevées par l'analyse des données issues des boites noires obtenues auprès du NTSB suite à la requête FOIA (conformément à la loi d'accès libre aux informations "Freedom of Information Act") déposée en octobre 2004 par Robert Balsamo, fondateur de l'association Pilots for 9/11 Truth, et suite aux différentes requêtes FOIA déposées par John Stephen Farmer, dont la dernière datée du 29 Janvier 2008, donne un résumé saisissant de ses efforts pour comprendre les données du vol AA77. Cependant, trop nombreuses et complexes, ces questions seront résumées dans un prochain article.
Conclusion
M. Quirant a eu le mérite d'attirer notre attention sur des éléments factuels supplémentaires devant être pris en compte dans l'analyse des évènements du 11 septembre 2001. En aucun cas nous ne saurions affirmer que nous sommes prémunis contre l'erreur ou l'omission, et il est bon qu'un travail critique soit effectué sur les enquêtes effectuées par le Mouvement International pour la Vérité sur le 11 Septembre. C'est à ce prix d'autocritique et d'exigence que nous pourrons approfondir notre connaissance des attentats du 11 Septembre et révéler l'ampleur des dissimulations et des incohérences véhiculées par la version officielle. Le travail de M. Quirant, en nous incitant à étayer nos arguments, a renforcé le doute planant autour de l'identité des pirates de l'air et des moyens et procédures mis en oeuvre pour les identifier.
En guise de conclusion, nous laisserons le dernier mot au Grand Reporter Eric Laurent, auteur de La face cachée du 11 Septembre : « Cette liste avec ses 19 noms me fait penser à des légendes ; c'est le terme utilisé par les agents [du renseignement] pour décrire la manipulation qui consiste à créer ex nihilo des personnages et à les affubler d'une identité et d'un passé qui les rend vraisemblables, crédibles ».
Par Christo
Association ReOpen911
www.ReOpen911.info
Addendum : Extrait d'une audience publique de la Commission d'enquête mentionnant les passeports retrouvés (audience du 26 janvier 2004) :
MS. SUSAN GINSBURG : Beginning with passports. Four of the hijackers passports have survived in whole or in part. Two were recovered from the crash site of United Airlines flight 93 in Pennsylvania. These are the passports of Ziad Jarrah and Saeed al Ghamdi. One belonged to a hijacker on American Airlines flight 11. This is the passport of Satam al Suqami. A passerby picked it up and gave it to a NYPD detective shortly before the World Trade Center towers collapsed. A fourth passport was recovered from luggage that did not make it from a Portland flight to Boston on to the connecting flight which was American Airlines flight 11. This is the passport of Abdul Aziz al Omari.
In addition to these four, some digital copies of the hijackers passports were recovered in post-9/11 operations. Two of the passports that have survived, those of Satam al Suqami and Abdul Aziz al Omari, were clearly doctored. To avoid getting into classified detail, we will just state that these were manipulated in a fraudulent manner in ways that have been associated with al Qaeda.
Since the passports of 15 of the hijackers did not survive, we cannot make firm factual statements about their documents. But from what we know about al Qaeda passport practices and other information, we believe it is possible that six more of the hijackers presented passports that had some of these same clues to their association with al Qaeda. Other kinds of passport markings can be highly suspicious. To avoid getting into the classified details, we will just call these suspicious indicators.
[1] Le cinquième pirate du vol AA77, Khalid Al Mihdar, n'est pas identifié sur le document du FBI.
[2] Une chaîne de traçabilité doit notamment présenter le mode d'échantillonnage, les listings des analyses, les noms des techniciens en charge.
[3] Jay Kolar, ‘What we now know about the alleged 9-11 hijackers', in The Hidden History of 9-11-2001 [tr. fr. : "Ce que nous savons aujourd'hui des prétendus pirates du 11-Septembre", in L'histoire cachée du 11 septembre 2001], Research in Political Economy, Vol. 23, 3-45, Elsevier Ltd. (2006), pp. 7-10.
[4] Susan B. Trento et Joseph J. Trento, Unsafe at any Altitude: Failed Terrorism Investigations, Scapegoating 9/11, and the Shocking Truth about Aviation Security Today [tr. fr. : Pas à l'abri et ce à tous les niveaux d'altitude : enquêtes qui ont échoué sur le terrorisme, désignation de boucs émissaires pour le 11/9, l'épouvantable vérité sur la sécurité aérienne d'aujourd'hui], Steerforth Press, Octobre 2006, p. 37.
[5] "Father of Suspect at Center of Media Storm", Ashraf Khalil, Cairo Times, 20 September 2001.
[6] Pour un compte rendu complet sur les compétences de pilotage de Hanjour, lire la ReOpenNews "Comment le FBI et la Commission du 11/9 ont fait disparaître des preuves à propos d'Hani Hanjour, le pirate de l'air, pilote présumé du vol AA77"
Publié dans Droits de réponse | 17 Commentaires »
- Hanjour sur un simulateur en 2008 ? Ca doit être 98, non ?
- Sur le simulateur hollandais, si le système anti-crash était désactivé, alors il était possible de se crasher, non ? N'y aurait-il pas une petite boulette de langage, ou aurais-je mal compris ?
En tout cas, joli boulot de synthèse, merci à vous les gars, et j'espère que Quirant / Moorea reviendra à la charge pour permettre de rendre les choses encore plus claires sur les faits et faire avancer la vérité.
Merci aux auteurs de confirmer donc tous mes dires...
Vous voyez, ce n'était pas très difficile de se renseigner un petit peu mieux...
Cela dit, il reste encore pas mal de boulettes !!
Comme cette histoire du gars qui voulait égorger une fonctionnaire (Point 5) alors que le pirate en question n'était même pas encore aux Etats-Unis !!!!!!!!!!!!!!... :-) Encore une erreur sur la personne... :-)
Comme pour Mlle Keller qui pensait être la fiancée du pirate, soulard, drogué et je ne sais quoi... :-)
Elle avoua plus tard qu'elle avait menti !!!! Heureusement que vous ne l'avez pas prise celle-là.... Pourtant elle était dans Zéro... M'étonne que vous ne l'ayez pas citée :-)
Tout ça pour dire que ce n'est pas tout de citer des journaux, il faut aussi regarder si l'article n'a pas été infirmé par la suite !
Bref, j'en garde encore sous le coude, ne m'en veuillez pas, ça peut toujours servir... ;-)
Très cordialement,
M34
Bravo pour ce travail de fond et pour la rigueur autant intellectuelle que méthodologique dont vous faites preuve. Quirant est effectivement utile en mouche du coche. L'auteur de la désormais célèbre théorie du gros bordel (et du commentaire puéril juste au-dessus) a perdu toute crédibilité depuis son passage à la télévision. Il conserve cependant une certaine utilité dans son acharnement irrationnel en aidant malgré lui à l'avancée du dossier...
Moorea (alias Jérôme Quirant pour celles et ceux d'entre vous qui ne fréquentent pas le forum) serait-il à court d'arguments ? Dés que j'ai le temps, je répondrais au point (qui n'a rien d'un argument) soulevé par Moorea au sujet d'Atta (ou plus exactement d'un Atta) qui n'était pas aux Etats-Unis lorsque l'altercation avec un fonctionnaire du gouvernement eut lieu.
Par ailleurs, je note que Moorea a le culot de nous remercier d'avoir confirmé ses dires ?!?! A t-il bien lu l'article ? Petit récapitulatif non exhaustif :
- « Non seulement les listes ont été publiées mais aussi authentifiées » => FAUX
- « Le passeport retrouvé [intact] au pied du WTC [...] a traversé la tour avant que la boule de feu ne se développe. » => Il s'agit ici de la part de Moorea d'une pure croyance dans une hypothèse (peu vraisemblable) qu'il tient pour vrai.
- « [Au sujet des "preuves de vie des pirates"] ce n'étaient que des homonymes » => Idem, croyance dans une hypothèse non démontrée et mise à rude épreuve par les faits, que Moorea tient néanmoins pour vraie.
- « [Au sujet des pirates qui se seraient entrainés sur des bases militaires US] C'était encore des quasi-homonymes » => Idem, croyance dans une hypothèse non démontrée que Moorea tient néanmoins pour vraie.
- « Sur la scène de crime du Pentagone, le FBI a identifié les restes de Hanjour (reste humain N° 132A) , Moqed (868) » => assertion non démontrée
- « Si les vidéos d'embarquement de Atta et Al Omari, n'ont été fournies que pour Portland, certaines sont disponibles pour d'autres pirates de l'air. Notamment pour le vol 77, voir en bas de cette page » => Idem, assertion non démontrée
- « [Au sujet de la décadence des pirates] leur rôle n'était-il pas, avant tout, de se fondre dans la population pour ne pas se faire repérer ? » => Argument qui ne résiste pas à l'étude des faits et est en contradiction totale avec l'islamisme radical.
En bref, Moorea est un scientifique qui semble se renier puisque rigueur et méthode scientifique sont absentes de son analyse.
Permettez moi de vous rappeler mon cher Moorea que la démarche scientifique n'est pas de croire en une théorie mais de rechercher ses possibilités de fausseté avant de la considérer comme vraie. Le doute est le propre du scientifique ! A cogiter
Bon article, et surtout excellente démarche documentaire.
On voit la somme de travail réalisé par les auteurs, on s'approche du journalisme d'investigation ; néanmoins il n'y a qu'à ce prix que le mouvement gagnera en crédibilité.
Bravo.
J'ai eu un doute en octobre 2001, à cause d'un artificier avec qui je travaillais qui m'a dit que les terroristes d'Al Kaïda avaient piégé les immeubles.
Et parce que j'ai pas bien avalé le WCT7, le 11/9.
8 ans plus tard, j'ai suivi les thèses, les rapports officiels, je me suis bouffé des millions de mots et des tonnes de vidéos.
Je dois confesser que je ne suis pas convaincu de quoique ce soit, par personne.
Par contre, le débat Quirant/Reopen, quand on met de coté les noms d'oiseau et le mépris, de part et d'autre, je n'ai pas l'impression de perdre mon temps. Ce que j'ai fait avec les médias gnangnan et les extrémistes de tous bord qui se sont emparés du dossier.
Pour cela, je vous remercie.
Les uns comme les autres.
ou l'on se rend compte à quel point ce qui est sûr ou soi-disant su ne l'est peut-etre pas autant qu'on le croyait ou voulait le croire.
sur l'enquête du FBI :
http://www.liberation.fr/monde/0101110588-11-septembre-des-listes-des-pistes-mais-pas-de-suites
(un article de Guillaume Dasquié)
http://www.scribd.com/doc/14162574/FBI-Hijackers-Timeline-Report ("The declassified FBI report showing the timeline of the 9/11 hijackers in table format. Much detailed information, but heavily redacted (edited). 106 pages)
sur le site du FBI : http://www.fbi.gov/pressrel/pressrel01/092701hjpic.htm
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article5396 sur l'identification de 4 "kamikazes" un an avant les attentats.
des documents déclassifiés : http://intelfiles.egoplex.com/2003-02-XX-FBI-911-Cell-Structure.pdf (un site précieux pour ce qui nous intéresse : "INTELFILES features the largest collection of official 9/11 documents on the Web, including a collection of documents footnoted in the Final Report of the 9/11 Commission. More than 200 documents obtained from the FBI through the Freedom of Information Act have already been posted. More documents from other agencies will follow.")
par ex. sur Mohamed ATTA - sans intérêt apparent : http://intelfiles.egoplex.com/2004-01-06-911-FBI-Atta-Hoover-Dam.pdf
et last but not least : http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB196/index.htm
DEBATTRE FAIT AVANCER...
D'ailleurs issu de la page 29 du document "http://intelfiles.egoplex.com/2003-02-XX-FBI-911-Cell-Structure.pdf", je cite :
"Marwan al-Shehhi also visited several bars during his stay in the US and along with Hamza
al-Gamdi twice in July 200 I purchased a large amount of pornography-$250, and $183
worth-from a Video Outlet store in Florida."
Si quelqu'un pouvait en donner la traduction exacte.
Quelqu'un peut :
« Marwan al-Shehhi a également visité plusieurs bars pendant son séjour aux États-Unis et, en compagnie de Hamza al-Gamdi, par deux fois en juillet 2001, a acheté une grande quantité de films pornographiques (pour 250 et 183$) à un magasin de vidéos en Floride »
Quand même, quand tu te pointes à la caisse avec 250$ de porno sous le bras le vendeur doit te regarder bizarrement ò__Ô
merci.
egalement tiré de ce document : http://intelfiles.egoplex.com/2003-11-14-FBI-Hijackers-Chronology.pdf
p.272 (3222) : " Hamza Alghamdi - individual(s) in room 241 paid 12,55 USD for pornographic movie at 3.40 pm"
décidemment très amateurs !
p.292 (3407) : "Satam AlSuqami - Suqami's passport recovered on the street near WTC by a civilian; passport was soaked in jet fuel". traduction google : "Passeport Suqami se sont redressées dans la rue près du WTC par un civil, le passeport a été trempé dans le carburéacteur" (merci Google !).
si quelqu'un pouvait en donner une traduction exacte. même si je le comprends, je n'ai pas les connaissances requises pour le traduire.
lien a consulter :
http://www.scribd.com/doc/16842360/T5-B51-Hijacker-Primary-Docs-AA-11-2-of-3-Fdr-Suqami-Tab-Report-on-Suqami-Passport-Photos-of-Passport-FBI-302s-Re-Finding-Passport-and-Bahamas-Tr
vous y trouverez un document déclassifié (toujours en english), avec l'histoire de la découverte du passeport ainsique quelques phots supplementaires.
Si quelqu'un pouvait également traduire le passage de la découverte du passeport. Qu'il en soit remercié.
sur ce lien : "Connections of San Diego PENTTBOMB Subjects to the Government of Saudi Arabia"
http://intelfiles.egoplex.com/2004-xx-FBI-memo-Penttbomb-Saudi2.pdf
Il signale les activités de Omar AI-Bayoumi, je cite : "who aided Flight #77 hijackers Nawaf AI-Hazmi and Khalid Al-l'vlihdhar". Décrit dans le document, sauf erreur de ma part, comme "a spy for the Saudi government".
A titre documenatire :
Extraits du lien suivant :
http://intelfiles.egoplex.com/2002-11-16-FBI-Summary-Phoenix-Rayed-Mohammed-Abdullah.pdf
l'enquête du FBI.
Vol 77
"Investigation to date has determin~d that Flight .
77 was hiJacked by five Middle Eastern males. The hijackers have
been identified as KHALID AL-MIHDHAR, date of birth May 16, 1975
(Seat 12B, Coach Section); NAWAF AL-HAZMI, date. of birth August
6, 1976 (Seat SE, First Class); HANNI HANJOUR, date of birth
August 3D, 1972 (Seat 1B, First Class); SALEM AL-HAZMI, date of
birth February 2, 1981 (Seat SF, First Class; and MAJED MOQED,
date of birth June 18, 1977 (Seat 12A, Coach Section)."
les "qualités" de pilotes de HANJOUR
"ThrOUg,hout his stay in New Jersey and Maryland,
HANJOUR continued to attend flight training at various locations.
The lengthy' and extensive flight training obtained byHANJOUR
throughout his years in the United States makesit~reasonable to
believe that he became the pilot of Flight 77 on September 11th.
HANJOUR was seated in Seat IE, the first row aisle seat of the
First Class- section. The other hijackers were seated in pairs
further back in the airplane. Subsequent examination of FAA
radar plots and the flight datarecord~r indicat~ that
approximately thirty-four minutes after take-off, ,the aircraft
made a 180 degree turn from its westward flight path near
Portsmouth, Ohio, to return toward Washington, D.C. The aircraft
then executed a 360 degree turn to make a final descending
approach into the Pentagon at an estimated air speed in excess of
400 knots_ The flight. cockpit recorder was later recovered at
the crash site but sustained such severe damage that it was ,
rendered unusable."
"FBI interviews conducted at SAWYER AVIATION, CRM
AIR_TRA~N~NGARIZON: A:IATIOr'. and other ·Phoenix area flight
schoolsL L _ HANI HANJOUR and the other
individua s d~scuss~ a ove, disclosed that they were not good
pilot students. Several individuals interviewed indicated that
they knew something was wrong with the manner in whichl~__~~ __
HANJOUR and others conducted extensive flight simulator training.
In hindsight these instructors wish they had called the FBI to
r~port their suspicions. FBI Phoenix believes that the purpose
for these individuals extensive use of the flight simulator was
to gain the' necessary knowledge to manually control an aircraft
in flight. This would be ,necessary for the terrorists, after they
seized control of the aircraft, to fly the aircraft int.o the
intended tarqets."
"No evidence that Muslims hijacked planes on 9/11"
By Elias Davidsson, 10 January 2008 (revised 8 February 2008) sur le lien suivant :
http://newcrisispapers.com/noevidence.pdf
La conclusion : "As shown above, the US authorities have failed to prove that the 19 individuals accused of the
mass murder of 9/11 had boarded the aircraft, which they allegedly used to commit the crime.
No authenticated, original, passenger lists, bearing their names, have been released; no one is
known to have seen them board the aircraft; no video recordings documented their boarding;
no boarding pass stub is know to exist, which would document their boarding; and there is no
proof that the alleged hijackers actually died at the known crash sites."
Et comme j'adore les "traductions" gougueule, voici le résultat :
"Comme indiqué précédemment, les autorités américaines n'ont pas réussi à prouver que les 19 individus accusés de
assassiner de masse du 9 / 11 ont embarqué dans l'avion, dont ils auraient été utilisées pour commettre le crime.
Non, original authentifié, les listes de passagers, portant leur nom, ont été libérés; personne n'est
à avoir vu leur bord de l'avion, pas des enregistrements vidéo documenté leur embarquement;
pas de talon d'embarquement est connu d'exister, ce qui permettrait de documenter son embarquement, et il n'y a pas
la preuve que les pirates de l'air présumé est réellement mort sur les sites de crash connue."
Et encore :
http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/hijackers_video.html?q=hijackers_video.html
http://intelfiles.egoplex.com/2004-01-04-FBI-summary-Lofti-Raissi.pdf
p6. sur le parcours d'Hani Hanjour et sa capacité à piloter un avion.
Bonjour,
Je ne suis sans doute pas aussi assidument l'avancé de votre minutieuse enquête que d'autres, mai je voudrai attirer votre attention sur quelques contradictions dans l'article ci dessus que je ne m'explique pas.
En fait, si je comprends bien votre démarche globale, il s'agit pour vous de démontrer que beaucoup de questions restent encore en suspend dans la mesure où personne n'y a répondu, en partant bien sûr du principe que quelqu'un sait forcément la vérité. Ainsi la vérité officielle ou plutôt, la thèse officielle, ne vous satisfait pas : parfait car moi non plus !
Néanmoins, je n'arrive pas à m'expliquer quelle est précisément la votre : en effet, faisant appel à la démarche scientifique, comme le fait Christo dans son commentaire (citation : "la démarche scientifique n'est pas de croire en une théorie mais de rechercher ses possibilités de fausseté avant de la considérer comme vraie."), je dirai que, plus précisément, celle-ci consiste tout d'abord à élaborer des hypothèses à partir d'éléments théoriques pour ensuite éprouver leur "vérité" par le truchement de l'expérience. Aussi, je ne cesse de me demander : puisque vous pensez que l'hypothèse défendu par la théorie officielle est fausse, que est la votre ? Que cherchez-vous à démontrer ? Aucun scientifique sérieux ne viendrait tenter de défaire une théorie sans en proposer une autre.
Voilà pourquoi de mon très modeste point de vue de citoyen-lecteur occasionnel de ce site, je ne comprends pas les liens entre les différents points énoncés dans cet article car les théories n'y apparaissent qu'en filigrane: dans l'un vous semblez dire que les terroristes n'ont jamais existés (la citation en fin d'article renforcant nettement cette impression), dans l'autre que ceux-ci ont bel et bien existés (ils ont mêmes été entrainés par l'armée US soi-disant) mais qu'il n'auraient pas été capable de faire ce que l'on leur reproche : que sont-ils devenus dans ce cas là ?
De plus, vous paraissez parfois utiliser les mêmes arguments que vos détracteurs ou plus fervents critiques (je pense bien à M. Quirant) quand vous dites par exemple dans votre point 3 que son hypothèse vous semble juste "invraisemblable" et que ce monsieur à foi dans une théorie > à la lumière de vos propres arguments, il n'existe pas non plus de preuve du contraire ! Et jusque là, le doute est permis, comme vous semblez régulièrement nous y inviter. On croirait revenir à du "faites ce que je dis, pas ce que je fais" politiquement correct, vertueusement malsain.
Autre suspicion de défaut de cartésianisme dans votre point 5 : je ne sais pas d'où vous tenez votre expertise de la pleine intégrité religieuse des croyants, mais celle-ci est quand même un peu légère. Il suffit de connaître quelques personnes proclamant haut et fort leur intégrité religieuse en publique pour ce rendre compte qu'entre le discours et les actes il y a souvent un monde ! Et ce quelle que soit la confession ou le pays ! Considérer cela comme une preuve ou même un début de preuve est vraiment très très très peu plausible. J'ajouterai que, vu sous un autre angle, si je savais que j'allais perdre la vie dans quelques semaines, je pense que je profiterai un maximum du peu de temps qu'il me reste, ceci incluant sans doute la trangression d'interdits ou de tabous socio-culturels, comportant courant lorsque l'on a "plus rien à perdre".
Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais j'ai parfois le sentiment que vous vous laisser prendre au piège de ce que certains ont nommés la méthode hypercritique (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_hypercritique ), l'essentiel étant pour vous de critiquer sans pour autant amener de réelles explications tangibles sur un plus probable scénario.
Autrement dit, selon vous : qui était aux commandes de ces appareils ? Avez-vous des éléments qui vous permettent de le dire ou de le prouver ?
D'autre part, la plupart des critiques que vous avez assénées semblent généralement totalement exclure le hasard. Pourtant celui-ci existe bel et bien : il a même été théorisé et des modèles mathématiques et statistiques tentent de le maîtriser (notamment dans le calcul des prix assurances par exemple ou des marchés mondiaux). De nombreuses découvertes scientifiques ont même été réalisé sous son influence : on nomme cela la sérendipité. Sans aller aussi loin, chacun peut se rendre compte à différents moments de notre vie combien il peut-être providentiel ou destructeur. Pourquoi l'exclure aussi systématiquement ? Par exemple, pouvez-vous prouver systématiquement que la probabilité que le passeport ai pu être retrouvé intact (en tout cas des deux pages que nous montre la photo) est égale à 0 ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui vous permet d'être aussi affirmatif ? Je n'ai rien trouvé dans votre article qui le permette. Aussi, encore une fois, permettez-moi de vous inviter au doute et de ne pas vous laissez porter par une simple succession d'articles et de recoupements qui, sous couvert de bonne logique et de bons sentiments, vous ferez perdre votre capacité d'analyse.
En vous souhaitant une bonne continuation,
Henri
Bonjour et merci pour ce post très intéressant Henri. Premièrement, la question de l'identité des pirates est un sujet très complexe comportant de nombreuses informations factuelles qui semblent parfois se contredire les unes avec les autres, et l'exercice auquel nous nous sommes prêtés dans ce "droit de réponse" (où nous répondons aux différentes objections de M. Quirant, les unes après les autres de manière indépendante) n'est par nature pas l'exercice le plus approprié pour éclairer le lecteur face aux nombreux éléments factuels présentés. Pour info, nous publierons d'ici une semaine un nouvel article "point-clé" sur les pirates qui lui s'appliquera modestement à structurer les faits pour permettre une meilleure compréhension globale du sujet.
Je vais ci-dessous essayer de répondre aux principales questions que tu soulèves.
- "Je n'arrive pas à m'expliquer quelle est précisément votre [thèse]. Je ne cesse de me demander : puisque vous pensez que l'hypothèse défendu par la théorie officielle est fausse, que est la votre ? Que cherchez-vous à démontrer ?"
Nos réponses à cette question se trouvent dans l'interview d'une étudiante en sociologie et anthropologie que nous avions publiée sur notre site. Je t'invite à la lire : http://www.reopen911.info/11-septembre/questions-a-l-association-reopen911/
En quelques mots, notre position est de montrer l'inexactitude de la thèse officielle des événements, en soulignant de façon simple et documentée ses incohérences manifestes, mais aucunement de faire une contre-thèse (n'en déplaise à nos détracteurs, nous ne sommes pas une association "conspirationniste"). Nous nous efforçons d'apporter les faits à la connaissance du public et libre à chacun ensuite de se forger ses propres convictions, mais l'insuffisance d'éléments irréfutables à la disposition du grand public (y compris sur la question des pirates) ne nous permet pas d'avoir une vision exacte de ce qui s'est passé. Seule une nouvelle enquête indépendante et avec les moyens de ses ambitions (dont le pouvoir d'assignation) pourra accéder aux éléments de preuve et révéler la vérité sur cette tragédie. C'est pourquoi nous militons pour une nouvelle enquête.
- "De plus, vous paraissez parfois utiliser les mêmes arguments que vos détracteurs ou plus fervents critiques (je pense bien à M. Quirant) quand vous dites par exemple dans votre point 3 que son hypothèse [sur la découverte du passeport de al Suqami] vous semble juste "invraisemblable" ...et que ce monsieur à foi dans une théorie > à la lumière de vos propres arguments, il n'existe pas non plus de preuve du contraire ! "
Je concède ici que nous avons peut-être manqué un peu de rondeur dans nos propos en parlant d'hypothèse invraisemblable plutôt que d'hypothèse peu vraisemblable. Néanmoins, à notre décharge, une hypothèse invraisemblable (i.e. qui ne semble pas vraie) n'est pas nécessairement fausse (sa probabilité d'occurrence n'est pas nécessairement nulle). Qu'une coïncidence aussi curieuse soit survenue, why not, mais peut-on encore raisonnablement parler de hasard en observant que les coïncidences inattendues se sont multipliées (multitude de pièces d'identité appartenant aux pirates retrouvées sur chaque site de crash, plusieurs cas de coïncidences étonnantes entre les "homonymes" et les pirates présumés...) ?
- "Autre suspicion de défaut de cartésianisme dans votre point 5 : je ne sais pas d'où vous tenez votre expertise de la pleine intégrité religieuse des croyants, mais celle-ci est quand même un peu légère. Il suffit de connaître quelques personnes proclamant haut et fort leur intégrité religieuse en publique pour ce rendre compte qu'entre le discours et les actes il y a souvent un monde ! [...] si je savais que j'allais perdre la vie dans quelques semaines, je pense que je profiterai un maximum du peu de temps qu'il me reste, ceci incluant sans doute la transgression d'interdits ou de tabous socio-culturels, comportant courant lorsque l'on a "plus rien à perdre". "
Nous ne sommes pas experts pour juger de la vraisemblance d'une telle hypothèse. Néanmoins, et je m'exprime ici en mon nom, n'est-il pas étonnant à tes yeux que des personnes hautement croyantes (au point de sacrifier leur vie au nom d'Allah) se comportent comme des infidèles et prennent à ce point le risque d'être châtiés dans l'au delà (i.e. envoyés en enfer) ? voir par exemple: http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam#L.27au-del.C3.A0
Par ailleurs, outre les cas de décadence dans les mois qui précédaient les attentats, il y également les cas de pirates présumés qui semblaient avoir toujours eu un mode de vie à l'occidental. Le cas de Ziad Zarrah est le plus emblématique : ses proches et amis le décrivent comme quelqu'un de laïque ou de très modérément religieux, qui aimait les Etats-Unis, l'alcool et ... vécut avec sa petite amie en dehors des liens du mariage, ce qui est formellement interdit par l'Islam (tout comme la consommation d'alcool). Peut-on être très croyant tout en ayant un mode de vie aux antipodes de ses croyances ?
En espérant avoir répondu à tes questions.
bien à toi,
Christo