Les médias et le 11/9 en 2009 / 2010 : entre intérêt prudent et diffamation facile
Posté par .Rédaction le 14/02/2010
Au vu de l'agitation anti-"théoriciens du complot" qui secoue le landerneau hexagonal en ce mois de Février, il nous a semblé utile de rappeler à tous ici, les évolutions constatées sur la recension de notre "cause" dans les medias mainstream depuis début 2009, manière aussi de souhaiter à tous nos lecteurs - même tardivement - une année 2010 aussi passionnante que celle qui vient de se terminer. Nos medias "mainstream" commencent à rendre compte des recherches scientifiques et citoyennes en cours sur les attentats du 11/9 grâce aux progrès de quelques chercheurs indépendants. Mais ils n'enquêtent toujours pas par eux-mêmes pour vérifier les sources du "mouvement international pour la vérité". En France, ils évitent même d'aborder frontalement le sujet, d'inviter ses experts, et préfèrent toujours et encore stigmatiser ceux qui le portent tout en donnant l'impression de leur donner librement la parole. Après avoir évalué la portée réelle de parutions et diffusions récentes, nous vous en proposons une recension sélective hors Etats-Unis (qui nécessitent une longue étude à eux seuls).
Rome, Septembre 2008
Les journalistes doivent prendre des risques
par Bluerider, Février 2010
Le tournant 2009-2010 démontre la vitalité des interrogations que le "mouvement international pour la vérité", par l'intermédiaire de ses innombrables activistes, soulève et adresse aux medias du monde entier. Nous espérons les voir enfin enquêter sérieusement sur ces attentats. Rappelons que du point de vue purement judiciaire, sont en jeu toutes les invraisemblances, impossibilités, incohérences, erreurs, mensonges, omissions, oublis et falsifications de faits relevés par des chercheurs indépendants dans le verbatim de la version officielle. Nous redonnons ici la fameuse liste des 171 questions posées à la Commission du 11/9 par les familles de victimes (1), par qui tout a commencé.
Kristen Breitweiser et Lorie Van Auken, Washington, 2004, commission du 11 septembre
Mais si la presse écrite "mainstream" bouge dans plusieurs pays, toutefois ne nous leurrons pas : ces avancées majeures dans des parutions officielles "mainstream" ne constituent que des recensions -certes plus honnêtes et fidèles qu'auparavant- des recherches indépendantes en cours et de leurs principales découvertes. En l'état, pour ne prendre que le cas de la France, depuis la publication en 2004 du livre d'Eric Laurent "La Face cachée du 11 Septembre", aucun journaliste français, ni étranger, ne s'est lancé lui même dans des recherches indépendantes et autonomes. Aucun journaliste n'a remonté vraiment le flux des faits scrutés par le mouvement depuis 8 ans. Marc de Miramon a produit une synthèse très documentée en Septembre 2008 dans L'Humanité Dimanche, mais ce n'est pas une enquête in situ. Eric Raynaud a publié en Septembre 2009 une bonne compilation des progrès de la recherche citoyenne, mais n'a pas enquêté lui-même sur les lieux. La TVLibre est sur le coup. Nous en sommes heureux. A quand un titre ou une chaine "mainstream" ?
Nous demandons simplement aux journalistes de travailler sur notre documentation, limitée mais indépendante, puis de retourner enquêter dans les coulisses du Pentagone, de la Maison Blanche, du FBI, de la CIA, de la NSA, de l'Armée, de l'Autorité Portuaire de la ville de New-York, de son City Council, des entreprises de démolition impliquées dans le déblayage, ou par exemple auprès des membres de la CIA qui petit à petit partent à la retraite, ou encore auprès de Convar à Pirmasens, ou de AXA, Merryll Lynch, la SEC, UA, AA ou l'Autorité des Marchés Financiers (ex COB). Nous voulons par exemple savoir qui a acheté des "put-options" sur les marchés de Chicago et New-York via l'Europe la semaine avant le 11 Septembre. Le FBI a arrêté son enquête parce que la Deutsche Bank ou Munich RE -entre autres- sont des opérateurs au-dessus de tout soupçon. Et alors ? Le cybercitoyen peut-il se satisfaire d'une réponse aussi absurde ? Nous voulons savoir qui a transmis à Reuters l'information de la chute de la tour 7, diffusée ensuite par la BBC avec 26 minutes d'avance ! Nous voulons savoir quel ordre l'assistant de Dick Cheney, dont a parlé Norman Mineta aux audiences de la commission, avait reçu du vice-président, alors que le vol AA77 se rapprochait du Pentagone. Nous voulons savoir ce que sont devenues la femme et les 4 filles de Barry Jennings, et ce qu'elles ont à dire sur ce père de famille témoin-clé du WTC7 disparu trop tôt... Du côté scientifique de l'enquête, nous demandons par exemple aux journalistes, d'enquêter sur l'origine industrielle exacte de la nanothermite (un accélérateur thermique de haute technologie militaire) trouvée par le maitre de conférence Niels Harrit et le professeur Steven Jones dans 3 échantillons de poussières des WTC. Ces matériaux militaires extrêmement rares et qu'il est impossible de se procurer, n'ont aucune raison d'y figurer. Nous voulons aussi que les journalistes interrogent les innombrables témoins que nous citons, pour mieux cerner leur honnêteté.... Aucun journaliste "mainstream" n'a sérieusement expertisé l'enquête Penttbom du FBI, et les très nombreuses pistes sans suite qu'elle recèle, comme celle des délits d'initiés, de l'identité réelle des pirates, des vols saoudiens post-11 septembre, ou des pièces à conviction retenues lors du procès Moussaoui et ses péripéties décoiffantes... Nous trouvons tout cela scandaleux. Les portes d'entrée "qui posent question" et qui ne sont pas des "détails" dans ce dossier sont innombrables et énormes.
Les médias sont communément appelés le "4ème pouvoir". Avant que le "mouvement international pour la vérité" ne parvienne à saisir le pouvoir judiciaire, législatif ou exécutif des pays impliqués, c'est aux journalistes d'enquêter sur le fond, à la lumière des questions insistantes relayées par des citoyens de pratiquement tous les pays du monde. 90 pays ont voix au chapitre, au titre de leurs ressortissants assassinés ce jour-là. 90 pays, à commencer par leurs médias, sont en droit de demander des explications aux protagonistes de cette affaire, qui aillent désormais beaucoup plus loin que ce que le FBI a bien voulu nous transmettre il y a 8 ans. Or les parutions et émissions dont nous rendons compte ci-dessous ne constituent pas des enquêtes journalistiques ex-nihilo. Au mieux, elles reconnaissent désormais l'existence du mouvement, de recherches en cours, et d'arguments à peine dignes d'être publiés. Mais elles ne constituent pas un engagement unilatéral total aux côtés du mouvement. Ce sont encore moins des enquêtes effectuées sur la base de nos informations. Nous restons diabolisés. S'intéresser à notre documentation, c'est déjà pour ces médias, prendre le risque d'accréditer notre doute. Et ce doute reste en France encore totalement illégitime pour beaucoup d'entre eux, qui vont jusqu'à reprocher à des Frédéric Taddeï de trop laisser s'exprimer un Mathieu Kassovitz, au motif de la légèreté de ses paroles, ou pourquoi pas de l'irresponsabilité de son comportement ! Pour ces journalistes, nous ne parlons donc toujours pas "à bon escient", ou "de façon légitime", ou "de façon rationnelle". Nous pouvons donc tout juste faire l'objet d'observations expérimentales réservées aux comportementalistes et autres -istes, si bien objectivés par Alain Resnais dans Mon Oncle d'Amérique, ou Henri Verneuil dans I comme Icare. Or pourquoi un tél "comportement" de leur part, précisément ? Pour se couvrir. S'intéresser à la forme leur permet de se retrancher derrière leur déontologie qui consiste à rendre compte de simples faits de société comme Florence Aubenas et tant d'autres. Et pour clouer le bec aux vrais sceptiques et aux défenseurs de la liberté de parole, rien de tél qu'un attirail de perchoir universitaire farci de justifications sociologiques complexes, utilisé comme trousse de secours réduite à des anti-sceptiques. In fine, ces journalistes craignent de se retrouver à leur tour "terrorisés" par d'autres médias ou collègues qui n'auront de cesse de dénoncer dans un registre tantôt populiste, tantôt clérical, le caractère "négationniste, antisémite, anti-américain et révisionniste (au sens de mystificateur)", de ceux qui s'expriment à défaut de mieux au nom de leur "droit au doute". Et leurs productions éventuelles (comme celle-ci cher lecteur) seront mises en cause au nom du caractère hallucinatoire, irrationnel, freudien ou déviant de leur contenu. Quitte à se livrer eux-mêmes sans en avoir conscience -aussi prestigieux et intimidants soient-ils- à tous les travers qu'ils essaient de dénoncer. Et n'oublions pas non plus les pressions difficiles à identifier, exercées par nos nobles institutions comme le quai d'Orsay, la direction des services audiovisuels extérieurs, ou d'autres officines pensantes proches des cercles du pouvoir capables de se référer à la "raison d'Etat" pour certains sujets sensibles qu'il convient d'étouffer.
Pierre André Taguieff, auteur de "La foire aux illuminés"
Un article récent d'Acrimed montre des signes d'évolution de la fracture entre citoyens sceptiques et journalistes empêtrés dans leurs justifications aussi ténues que nourries de vaine exégèse : par exemple un certain droit au doute est désormais reconnu sur France Culture par Pierre André Taguieff dans le cas de "certaines dénonciations de complots contemporains".... S'agit-il de la francisation tardive de "certaines techniques d'infiltration" étudiées en 2007/2008 aux USA ? M. Taguieff affirme tout de même de façon péremptoire que les théories du complot "se fondent sur des éléments empiriques, sur des fragments de réel et c’est la force des complotistes contemporains que de se fonder sur quelques contradictions dans les relations des faits ». Tout le monde comprend qu'il parle bien du dossier du 11 Septembre. Cette sous-perception indigente de la réalité des questions décrites auparavant ne sous-entend-elle pas que le citoyen lambda n'a pas accès aux informations sérieuses que la profession se donne pour tâche de gérer, digérer, vérifier, et cautionner... Chemin faisant, M. Taguieff ne fait que reculer une ligne de défense, devant laquelle nous continuons d'avancer en lui posant candidement la question : et alors ? Quelles sont ces "bonnes" informations qui nous manquent pour comprendre ce que vous alléguez avoir compris ? Nous sommes pourtant bien partis de tout ce que la presse mainstream a publié, et nous approfondissons seuls en vous attendant. Alors nous aimerions savoir. Il semble même que ce soit M. Taguieff lui-même, qui pratique ici l'amalgame entre des convictions simplistes, un professionnalisme condescendant, et des informations objectives dont on aimerait connaitre le contenu, le sens, ou la réalité réelle.... nous ne demandons que cela.
Poussés dans leurs retranchements, lorsque nous parvenons à discuter avec eux, tous les journalistes interrogés, en off ou comme nous l'avons fait indirectement au travers de l'expérience de Oliver Janich à Munich, se retranchent alors derrière leur manque de moyens, la réduction des effectifs, le temps toujours compté... alors qu'il s'agit bien de crainte, d'incrédulité, de désintérêt ou de mépris devant des questions de géopolitique et de criminalité auto-sacralisées... Il est dés lors bien plus facile et plus efficace de s'en prendre aux "passeurs" du "mouvement pour la vérité", désignés à la vindicte populaire comme des "complotistes des temps modernes", par de piètres émules de McCarthy. Et bien sûr, là où effectivement quelques esprits échauffés nuisent au mouvement et se retrouvent lynchés, les amalgames vont bon train. C'est tout le mouvement qui s'en trouve régulièrement discrédité, face à une presse officielle réputée pour sa perfection et sa capacité d'autocritique... Enfin, ces errements évacuent aussi la question des chercheurs "sans papiers" que le mouvement héberge dans la quasi clandestinité du net alternatif. Il semble impossible pour ces journalistes, de dépasser le cénacle confit des rendez-vous avec des attaché(e)s de presse, ou un entregent constipé. A la clé ? Des pseudos scoops et autres fausses confidences, obtenus à force d'étriller des carnets d'adresse à coups de ronds dans l'eau, d'échanges de bons procédés, et bien sûr de notes de frais. De plus, c'est tout simplement une attitude absolument contraire à celle que nous observons dans n'importe quel traitement journalistique de faits même banals (quoique...), ou dans les déclarations des uns et des autres sur la déontologie de la profession. Depuis les sermons des amphis d'écoles de journalisme jusqu'aux cris d'orfraie entendus ça et là quand l'un des leurs est menacé -mais pas tous-. Par exemple RSF couvre -à juste titre- le cas du correspondant de RFI Moussa Kaka emprisonné au Niger, mais oublie Richard Labévière licencié au même moment de RFI à Paris...
Reste que la preuve de cette fausse progression en demi teinte réside dans le caractère isolé des articles qui nous intéressent, et qui ne s'inscrivent pas dans une dynamique officielle "consensualiste", au contraire, tout particulièrement en France qui verse encore -faute d'honnêteté ou de courage ?- dans le sensationnel populiste et le parti-pris. Faute de preuves apportées par les medias français, de leur capacité à approfondir vraiment et fondamentalement par eux-mêmes le fond du dossier, le mouvement citoyen français continue d'être un mouvement de "refus" citoyen à sa base, d'où a émergé une "résistance" citoyenne, au sens le plus noble du terme. Comme les "refusants" décrits par Philippe Breton, des citoyens ordinaires qui un jour ont refusé de commettre des actes qu'une autorité sacrée exigeait d'eux, nous avons tous effectué à un moment ou un autre, un "pas de côté" qui dit "cette fois, stop, ça suffit, je dis non." Et le jour où les réponses à nos questions auront été fournies, nous retournerons à jamais dans l'anonymat de la foule. Mais Breton ne s'intéresse qu'aux actes rétrospectivement et ouvertement condamnables : Jusqu'où un individu, un citoyen, sous l'emprise de l'autorité, est-il prêt à aller contre un autre individu sociologiquement identique, en matière de torture physique ? Il ne s'intéresse pas à une torture bien plus subtile, d'ordre psychologique, et qui a pourtant existé de tous temps : celle entretenue par la dérive propagandiste des médias, pour ne pas la nommer. Nous citons pourtant plus bas quelques cas de journalistes refusants...souvent limogés par la suite. Pourtant Breton aborde le 11 Septembre, mais toujours au travers d'un cas sans ambivalence, clairement manichéen, et solidement ancré dans une approche occidentaliste : celui du "terrorisme islamique" d'une femme kamikaze repentie, aujourd'hui en prison du côté de Jérusalem. Et bien sûr aucun exemple de terrorisme occidental.... Pourtant, il aurait pu trouver des cas de refus, par exemple au sein de l'armée américaine, ou au sein du complexe pénitentiaire de Guantanamo , ou encore au sein de la machine administrative américaine... Et il aurait pu aussi trouver des hommes et des femmes, tant journalistes que protagonistes, bel et bien interdits de parole, harcelés, torturés et même pour certains disparus dans des conditions peu claires alors qu'ils refusaient -coïncidences multiples ?- d'accepter la version officielle des attentats de 2001. Il y a des millions de refusants qui gravitent autour du dossier du 11 Septembre. Si nous sommes des refusants et des résistants, c'est que pour nous, à la lumière de ce que nous savons aujourd'hui, les 2749 victimes de ces attentats, le million de morts anonymes au Moyen-Orient, ainsi que tous ceux qui par leur vote, acceptent les règles de la démocratie, doivent être honorés par l'exercice d'une vraie justice, et non pris en otage par une vraie propagande, celle des auteurs des rapports officiels et de leurs défenseurs, "medias mainstream" en tête. Pour ne pas parler des millions de citoyens de par le monde qui se contentent d'un refus silencieux, et qui sont bien eux aussi des "refusants" à qui nous devons des réponses, qu'elles confirment la version officielle, ou non. Le gros des troupes de l'intelligentsia de la sociologie, de l'histoire, de la politique ou du journalisme français peuvent donc bien gloser, rien n'arrêtera la recherche mondiale objective d'un verbatim cohérent des faits survenus autour du 11/9. Nous nous en trouvons à cette heure très très loin encore. Non mesdames et messieurs les sociologues, historiens, hommes politiques, journalistes... mais aussi experts de tous poils qui validez encore la version officielle et ses méandres confus, nous ne sommes pas du tout proches de la réalité "à quelques points de détails prés comme dirait l'autre". Ce commentaire diffamant de Patrice Bertin en direct sur France Info à propos de M. Kassovitz sur le plateau de "L'Objet du scandale" montre un laisser-aller indigne de la profession. Au bout de 8 années d'accumulation ininterrompue d'un immense faisceau de présomptions, dont certaines peuvent être assimilées à des preuves prima facie, ce laisser-aller est devenu insupportable.
L'autre preuve de cette fausse progression réside dans l'action même de ReOpen911, qui s'est lancée en 2009 avec beaucoup d'interrogations et avec des moyens limités, dans l'édition papier et DVD en partenariat avec l'éditeur de Namur "Fondation Horus". L'équipe du magazine mensuel "Les Dossiers des Grands Mystères de l'Histoire" a consacré 2 hors-séries aux films Loose Change final Cut (Avril 2009) et Zéro (septembre 2009). Les ventes de l'éditeur ont bondi de plus de 10% malgré une mise en place limitée. Mais là encore, la thématique du 11 Septembre s'est trouvée cette fois assimilée à celle d'un ensemble très hétéroclite de sujets parfois ésotériques ou "de haute voltige intellectuelle" qui ne correspondent pas du tout à l'espace de débat scientifico-judiciaire que ReOpen911 et le "mouvement international pour la vérité" souhaitent installer dans la société civile.
Michael Ruppert, ancien policier enquêteur du LAPD, auteur de "Franchir le Rubicon"
Pourtant, comme le font remarquer les internautes inscrits sur le forum de ReOpen911, il n'y a que "des portes ouvertes" à enfoncer pour installer ce débat. Il n'y a en effet aucun risque juridique à questionner par exemple la culpabilité directe de Ben Laden, puisque lui-même n'est pas officiellement accusé des crimes du 11 Septembre, l'administration américaine n'ayant pas pu le juger, même par contumace ou à huis clos comme pour tous ses autres crimes, au motif du secret-défense des preuves concernant spécifiquement cet attentat et non les autres. Au bout de 8 ans, ces preuves cachées ne sont-elles pas un peu vermoulues ? A-t-on le droit de cacher aux populations afghanes et irakiennes les motifs de guerres qui anéantissent leurs pays, leurs familles, leurs proches ? Ne pourrait-on profiter des procès de Guantanamo pour revenir sur le cas Ben Laden par contumace ? Plus de la moitié des membres de la commission présidentielle eux-mêmes ont émis des réserves, voire des accusations contre l'administration américaine qui les a empêchée de faire leur travail, et ils sont toujours en vie. Certes le métier n'est pas sans risques : liées au 11/9, de nombreuses questions se posent à propos du harcèlement de Michael Ruppert, Kurt Sonnenfeld, Gerhard Wisnevski, ou sur la démission de Steven Jones, de Van Jones. Les cadavres dans les placards du 11/9 sont également nombreux : quid des disparitions mal expliquées de Daniel Pearl, Barry Jennings, David Graham, Kenny Johannesman, Bruce Ivins, David Kelly, ou Michael Connell ? Et n'oublions pas, suite aux révélations d'Abu Zubayda (dont les 2 cartes de crédit domiciliées à Koweit city et Ryad sont restées muettes à ce jour...), les disparitions tout aussi extraordinaires de Prince Ahmed bin Salman, un neveu du Roi Fahd, Prince Sultan bin Faisal, un autre neveu du roi Fahd, et Prince Fahd bin Turki, également membre de la famille royale saoudienne. Mushaf Ali Mir, cadre de l'armée de l'air pakistanaise, proche de l'ISI, cité par Abu Zubayda, disparaitra lui-aussi un mois plus tard dans un accident d'hélicoptère avec toute sa famille... En France, le 11 Septembre, le Moyen Orient et la finance internationale ne font pas bon ménage non plus avec la liberté d'opinion : songeons au sort réservé à Thierry Meyssan, ou Bertrand Coq et Grégoire Deniau, mais aussi à Richard Labévière, Charles Enderlin, Denis Robert ou au sous-préfet de Saintes contributeur de Oumma.com Bruno Guigue. Sans parler de nos artistes bien connus MM. Bigard et Kassovitz, et Mmes Cotillard et Binoche, tous les 4 chahutés sans ménagement suite à leurs déclarations parfois maladroites, toujours décriées, jamais approfondies avec les experts qu'ils invoquent.
Alors pourquoi prendre des risques ? Tout simplement pour continuer d'être lus ! Parce que si nos medias continuent de n'utiliser qu'une grille de lecture occidentaliste ou atlantiste à l'heure de sillonner le net, ils condamnent leurs audiences à un ethnocentrisme régressif qu'elles supporteront de moins en moins, alors même que ces audiences ressentent de plus en plus, que c'est la démocratie même et sa respiration qui sont en jeu. Les innombrables commentaires égrenés à la suite d'articles sur un nombre très important de sujets -pas seulement le 11/9 loin s'en faut- le prouvent chaque jour. Les innombrables blogs de journalistes indépendants, voire de simples citoyens curieux, accessibles, lisibles, et parfois même très bien renseignés le prouvent aussi. Nier leurs apports, tancer ceux qui dévient vers le nihilisme, la vindicte, ou la fumisterie ne résoudra rien. Il faut se confronter directement aux sujets qu'ils abordent par défaut de matière "mainstream", et rien d'autre. Le citoyen du XXIème siècle a de nouvelles exigences. "Ne le décevez pas, et la confiance reviendra, et les ventes remonteront". En ces temps de disette financière et de baisse des lectorats, qui peut le nier ? Focus Money a augmenté ses ventes de 30% la semaine de parution de son enquête sur le 11/9. Cet argument n'a pas échappé à son rédacteur en chef, qui prévoit de relancer le sujet en creusant encore davantage le fond du dossier, et rien que le fond du dossier. Comme l'a dit Antoine Vidkine en 2008 sur le plateau d'Arrêt sur Image, repris par Florence Aubenas dans Le Nouvel Obs « Il faut leur répondre preuves contre preuves. Il va falloir bosser, on n'a pas le choix. »....
Voici donc une recension très sélective de quelques percées -ou reculs- de la contre enquête dans les medias "mainstream" nationaux à la charnière des années 2009 / 2010
Allemagne :
de vrais sujets -et des affrontements- proposés par les programmateurs de chaines et les rédacteurs en chef
Sam 5 Septembre 2009 / Hören und Sehen / semaine 36/09 / 1 million d'exemplaires, L'un des -très nombreux- journaux TV allemand propose un reportage de 3 pleines pages (2) en préambule de la rediffusion de 9/11 Mysteries, le documentaire très pédagogique -trop pour certains- de Sophia Shafquat - sur la chaine privée VOX TV. Cet article est une reprise d'un article plus complet de 8 pages du même auteur, Hannes Wellman, paru en Septembre, chez le même éditeur, Bauer Verlag, dans un autre journal mensuel intitulé "Welt der Wunder" (le monde des miracles, assimilable à "les grands mystères de l'histoire"). Le journaliste va droit au but dès l'accroche : "Comment peux-t-on pulvériser 300 000 tonnes d'acier en 11,4 secondes ?" Hannes Wellman cite un ingénieur américain, "Neel Ginsen", Jeremy Powell, le premier contrôleur militaire à être averti du détournement d'AA11, Marc Bingham à bord de UA93, Betty Hong, à bord de AA77, le professeur David Ray Griffin, et l'avocat Anthony Scrivener. Il est l'avocat britannique de la puissante FIA qui contrôle la F1 et a dit à propos de l'Afghanistan :“Cela fait réfléchir de constater qu’il faut des preuves plus solides pour juger un voleur à la tire que pour déclencher une guerre” (paru dans les journaux du 6 octobre 2001 en tant que dépêche AFP). Hannes Wellman laisse aussi Scrivener conclure "dans n'importe quel autre cas criminel, au vu des nouvelles connaissances acquises, on rouvrirait le dossier. Cependant, il y a tant de parties impliquées comme dans aucun autre dossier, que cette affaire ne sera sans doute jamais éclaircie."
Mer 9 Septembre 2009 / VOX TV/ 21H55 / diffusion de 9/11 Mysteries. La diffusion fut suivie d'un débat très policé mais pas sans conflit, dans l'émission Club2 animé par Michael Köhmleier, qui avait invité Peter Scholl-Latour, publicitaire, Gerhard Wisnewski, écrivain et politologue, Georg Hoffmann-Ostenhof, éditorialiste, Gerald Karner, expert militaire, Karin Kneissl, experte des questions du Moyen-Orient, Heinz Gärtner, politologue expert sur les Etats-Unis, et Karlheinz Muhr, témoin des attaques à New-York. M. Wisnevsky, seul face à l'ensemble du plateau qui validait la totalité du contenu de tous les rapports officiels, fut marginalisé. Les autres invités évacuèrent la réalité et la pertinence des questions posées avec des sourires complaisants, des répliques déplaisantes, ou en changeant de sujet. L'absence de contre arguments autres que des allégations et sous-entendus ad hominem a été relevée par tous les internautes qui une fois de plus regrettent que le débat n'ait pas tenté de s'intéresser au fond scientifico-judiciaire de l'affaire. Intéressant : le blog de Club 2 renvoie aussi aux opinions "dissidentes", une initiative inexistante en France. Intéressant aussi : comme Mathieu Kassovitz à peu près au même moment en France, Gerhard Wisnevski a porté plainte pour diffamation contre Gerald Karner suite à ce plateau. M. Karner risque 7 mois de prison et 250 000 euros d'amende.
Lun 5 Janvier 2010 / FOCUS MONEY / 5 pages spéciales dédiées, 720 000 lecteurs
Nous avons déjà interrogé Oliver Janich, sur les conditions qui ont permis la publication de cet article dans une revue financière réputée. Nous vous proposerons ultérieurement sa traduction. Soulignons simplement ici l'articulation de sa présentation :
Oliver Janich montre l'importance croissante du mouvement, il mentionne l'implication nouvelle de Jesse Ventura au travers de sa série pour la chaine câblée truTV. A cet ancien Navy Seal, catcheur, gouverneur du Minnessota (Minneapolis, la ville de l'agent du FBI Coleen Rowley), s'ajoutent les citoyens experts du monde entier inscrits sur patriotsquestion911, et les résultats des sondages Zogby.
Puis la 3ème loi de Newton "La masse suit toujours le chemin de moindre résistance" lui permet de mettre en évidence les anomalies de la chute des 3 tours selon la logique développée par Richard Gage. Un encart détaille les 10 caractéristiques visuelles d'une démolition contrôlée, auxquelles obéissent les observations visuelles des WTC. Oliver Janich cite au passage les situations qui ont fait changer d'avis des personnalités aussi différentes ( ! ) que Jesse Ventura ou Richard Gage. Il propose le calcul suivant : en supposant que la probabilité d'effondrement naturel rectiligne et symétrique des 3 tours soit de 10%, ce qui est énorme au vu de l'inexistence absolue de tels effondrements naturels antérieurs : les 3 tours à la suite n'auraient pas eu plus de 0,1% de chances de tomber de cette manière. Autrement dit, il y a 99,9% de chances que ces 3 effondrements symétriques ne soient pas naturels ! La présence des avions est non significative, puisque la 3ème tour n'a pas été percutée, et s'effondre de façon similaire sur une majorité de paramètres d'observation, avec un résultat absolument identique. Cette approche basique est corroborée par les découvertes de Niels Harrit, et les témoignages de pompiers comme le Capitaine Dennis Tardio, qui mime des rafales d'explosions descendantes de niveaux en niveaux accompagnées de leurs détonations, sans rapport avec un effondrement aléatoire tel qu'il aurait dû se passer.
Oliver rappelle ensuite l'action capitale de Eliot Spitzer, procureur de NYC, qui refusa toute procédure criminelle aux familles de victimes, les laissant devant la seule option -possible aux USA- d'une procédure civile, c'est à dire menant directement à une indemnisation de gré à gré des victimes et de leurs familles par les assurances et fonds spéciaux des protagonistes (ndlr. un point sur ces procédures est nécessaire, vue la complexité du partage des responsabilités, en particulier vis à vis des compagnies aériennes). Les familles durent même signer un renoncement aux poursuites, en dehors des procédures intentées par le gouvernement américain lui-même, contre remise d'une somme de 1,8M USD par victime en moyenne pour prix du silence... On comprend mieux dès lors, le ressentiment de certaines familles, intarissables 9 ans plus tard. Comment avoir osé leur dénier le droit de porter plainte contre les auteurs de ce crime ? Ceux qui, comme Stanley Hilton, s'y risquèrent, furent déboutés.
Oliver Janich traite en encart le Pentagone, sous l'angle du parcours impossible de l'appareil en finale, et l'absence de réponse aérienne, renforcée par les doutes sur les ordres de Cheney depuis les sous-sols de la Maison Blanche. Il conclu avec 3 notes ultimes qui montrent la difficulté de faire tenir le sujet même en 5 pages : l'impossibilité de comprendre l'absence de chasseurs sans un ordre, ou un délai, qui ait différé leur décollage à un moment ou un autre, la question de la disparition de Barry Jennings, et les récentes déclarations du très respecté juge du tribunal administratif fédéral Dieter Deiseroth.
Mardi 9 Février 2010 à 23h15 sur ZDF2 : coïncidence incroyable, le même jour que ARTE diffuse une soirée THEMA approximative sur les dérives du journalisme citoyen sur le net, en introduisant la soirée avec un reportage intitulé "les effroyables imposteurs", pastiche du titre d'un livre lui aussi approximatif, la chaine de Mayence ZDF (la capitale du Palatinat rhénan jouxtant le Luxembourg et la France) diffusait "Mythes et réalités, la chasse à Oussama Ben Laden" de Michael Renz et Michael Rudin, co-produit avec la BBC2 (voir infra). Et là aussi, son titre était inspiré d'un autre livre que nous pensons plus fiable... Nous n'avons pas vu le film, occupé à nos propres désillusions avec ARTE. Le reportage est critiqué par certains journalistes allemands, mais FOCUS , plus méfiant que son rejeton FOCUS MONEY (voir supra), y voit quand même comme une incitation à la prudence lorsqu'on parle de Oussama Ben Laden et de ses éventuels groupes armés, ce qui de notre point de vue constitue un progrès énorme en soi. une version allemande commentée par Alex benesh (Infokrieg) se trouve ici.
Autriche :
ZERO fait le plein de l'audimat
Dim 6 Septembre 2009 / ORF2 22H50 / ZERO INQUIESTA proposé sans débat. Le commentaire suivant était proposé sur le site de ORF2: " (...) Est-ce que, peut-être, les événements se seraient passés entièrement différemment? Avec des intervenants de premier plan comme l'écrivain Gore Vidal, et le prix nobel de litterature Dario Fo, le documentaire et ses pointilleuses recherches revisite le déroulement de la tragédie et aboutit à de nouvelles connaissances et de nouvelles thèses, qui font soudain apparaitre les événements de cette époque sous une lumière entièrement nouvelle."
Angleterre :
"acheter la presse" pour mobiliser les parlementaires ? ils l'ont fait !
1er Novembre 2009 / Ian Henshall a acheté au nom de l'association "reinvestigate 911" une page de publicité dans The Independent, 215 000 exemplaires, référence politico-économique en Grande-Bretagne. Cette page accompagne la tenue d'une importante réunion d'information à la chambre des communes le lendemain. Cette réunion est la deuxième -il y en aura d'autres en 2010- après celle de Juillet 2009, qui n'avait rassemblé que relativement peu de parlementaires ou de leurs assistants.
"Depuis le début de la campagne parlementaire en juillet dernier, "Réexaminer le 11-9" a été contactée par des personnes qui ont, par le passé, travaillé aux Affaires étrangères, au ministère de la Défense et à la présidence de Commission spéciale. En outre, plusieurs ont été membres de gouvernements bis ("Shadow cabinets"). Il est clair que ces personnes sont peu impressionnées par l’affirmation des médias professionnels aux États-Unis et au Royaume-Uni selon laquelle l’histoire officielle du 11-Septembre constitue la seule vérité.
Cette réunion privée à la chambre des Communes a été suivie par une réunion publique avec les mêmes orateurs, à laquelle ont assisté quelque 120 personnes dans une salle bondée de l’École des Études orientales et africaines (SOAS) de l’Université de Londres."
11Novembre 2009, BBC Suffolk interroge 2 activistes du "truth movement".L'interview est supprimée du site en moins de 24h, et ne sera pas diffusée. Pourtant elle est pacifique, et parle d'elle-même. "Il n'y a rien à craindre, à part la crainte elle-même", concluent les 2 adolescents.
11 Novembre 2009, RADIO FOUR l'animatrice Fi Glover (qui a succédé au si célèbre John Peel, le découvreur adulé de tous les vrais talents du rock anglais des années 70/80/90) coupe la parole à un artiste qui a une blague sur le 11 septembre... protestations... l'animatrice lui conseille de la dire en boite de nuit.
10 Janvier 2010 21h40 BBC 2 diffuse "Oussama Ben Laden, mort ou vif ?", des réalisateurs Mike Rudin et Michael Renz, classé en Angleterre dans la série des Conspiracy Files dont le dernier en 2008 s'intéressait au WTC7 avec le témoignage "sous influence" de Barry Jennings. Une coproduction avec la ZDF allemande (voir supra) au titre inspiré, lui, du livre de David Ray Griffin (et non d'un livre de Guillaume Dasquié comme ARTE ce mardi 9 Février, voir supra). Parmi les invités, on remarque immédiatement le sceptique Robert Baer, déjà entraperçu le 3 Décembre 2009 aux côtés de Michel Collon sur le plateau de "Ce Soir ou Jamais" à l'occasion d'une émission consacrée à "l'avenir des conflits au Moyen Orient". La version anglaise se trouve ici (en 6 parties).
Belgique :
en force et sans nuances
18 Novembre 2009 RTBF soirée consacrée aux complots avec la diffusion du documentaire "L'affaire Kennedy et la théorie du Complot". Au pays de Jean Bricmont, Michel Collon, Jean Claude Paye, Philippe Geluck et de tant d'autres talents, mais aussi de l'UE et de l'OTAN, la pensée unique est de mise sur le petit écran, malgré quelques timides aventures radiophoniques moins visibles, avec Eric Raynaud invité de la radio de RTBF le 10 septembre dernier. Côté télévision : Jean Marc Panis et Gorian Delpature, journalistes de la scène culturelle belge, se sont aventuré ce jour là en Pieds Nickelés dans le monde de la conspiration sans convaincre.
Canada :
La série "the Fifth Estate" concentre les informations sans diaboliser
27 Novembre 2009 sur CBC, diffusion de "The Fifth Estate" où figurent en bonne place Richard Gage et David Ray Griffin. Popular Mechanics est sollicité pour défendre les questions techniques à la suite de leur publication de Mars 2005. Le débat est équilibré.
11 Février 2010 sur CBC RADIO CANADA, diffusion d'une adaptation française de The Fifth Estate, sur lequel les commentaires sont très partagés, rappelant ceux que nous pouvons lire en France à propos des émissions de France2 ou d'Arte. Pourtant le ton de l'émission est à milles lieues des pantalonnades françaises qui ridiculisent la profession aux yeux de tous les francophones du monde entier via internet.
Danemark et Norvège :
Japon :
la percée des architectes et ingénieurs pour la vérité
Ven 22 Janvier 2010 L'hebdomadaire de news très respecté ASAHI SHUKAN
Asahi Shukan (270 000 exemplaires, référence politico-économique au Japon, une sorte de l'Expansion avec 70 000 exemplaires de plus, mais pour une population de 130 millions d'habitants) publie un article (en cours de traduction exclusive pour ReOpenNews) qui explique le point de vue de Richard Gage et le millier d'architectes et ingénieurs qui souhaitent une nouvelle enquête. le journaliste a suivi Richard Gage au cours de sa tournée japonaise, et au lieu d'en tirer un reportage comme "les effroyables imposteurs" (sur ARTE mardi 9 Février 2010 soirée Théma "Main basse sur les médias" de Daniel Leconte) il en tire un article balancé entre l'opinion de M. Isobe, professeur d'architecture associé de l'Université de Tsukuba, et la présentation de Richard Gage. Un dialogue entre les 2 permet de se rendre compte que M. Isobe n'est pas informé de tous les aspects de ces 3 démolitions, car selon lui "le rapport officiel n'explique pas les mécanismes proprement dits de l'effondrement." et il ajoute "les debris et morceaux des WTC furent emportés loin du site très vite, et avec eux les preuves vitales des causes de l'effondrement. Cela pose bien des questions". Il conclu à l'attention de Richard Gage "Je ne suis pas en désaccord avec vous." L'article est accompagné d'un essai du sénateur centriste (le parti au pouvoir depuis les dernières élections) M. Yukihiro Fujita, selon lequel "la version officielle n'est pas convaincante".
Russie :
un suivi soutenu, contrepoids de l'omerta américaine
11 Septembre 2009 La chaine RUSSIATV propose une série de 5 enquêtes sur les attentats, leurs zones d'ombre, et le mouvement international pour la vérité. Le résultat est homogène, et reste très neutre quant aux informations dispensées. Elle a aussi interviewé les membres de la coalition NYCCAN.
et la France alors ?
mille stratégies d'évitement sur fond de diffamation et d'amalgame
23 Décembre 2009 PARIS MATCH N°2362
Parmi les "perles" de Paris Match, nous ne résistons pas à vous livrer celles-ci :
"Nous avons demandé aux talibans de nous livrer Ben Laden, ils ont refusé, donc nous sommes intervenus." Colin Powell, citation sans commentaires de la rédaction de Paris Match.
Commentaire : L'administration américaine et des lobbyistes de UNOCAL étaient en négociations commerciales depuis les années Clinton pour l'oléoduc transafghan. Unocal s'était retirée en façade, mais les liens perduraient avec une délégation américaine, rencontrée à Washington au printemps, puis à Berlin en Juillet. Après les attentats, les Talibans acceptèrent sans problème de livrer Ben Laden sur présentation de preuves, conformément aux lois internationales. Nous les attendons toujours malgré la promesse de Colin Powell. L'unilatéralisme de MM. Bush et Blair, leur mépris de l'ONU puis des conventions de Genève, sont exposés aujourd'hui à Londres devant une commission administrative (jamais judiciaire, faut pas pousser) dirigée par sir John Chilcot qui porte sur l'Irak. En Afghanistan, les massacres de populations civiles continuent d'être commis au nom d'une cause soi-disant "juste".
"En se félicitant des attentats, Oussama devient l'homme le plus recherché du monde". Citation sans commentaire de la rédaction de Paris Match.
Commentaire : Rappelons que Ben Laden à notre connaissance n'a jamais revendiqué ces attentats de façon parfaitement authentifiée, et n'est même pas recherché par le FBI pour ces attentats, faute d'inculpation et de procès -même par contumace comme pour ses autres crimes- et donc faute de preuves sensées être, 8 ans plus tard, toujours classées "secret défense". Personne à ce jour, ne peut conclure de façon certaine et prouvée que Ben Laden est coupable. Du point de vue des droits de l'homme, il n'est par ailleurs pas juridiquement soutenable que la charge de la preuve ait été dissimulée aux centaines de milliers de civils innocents assassinés -faute de preuve originelle- au Moyen Orient depuis les attentats. En "attendant Godot", le FBI a trouvé son "Amédée". Outre les doutes sérieux qui planent sur la motivation du Pentagone à vraiment le capturer, ces insinuations demeurent gratuites, tant leur évidence reste aujourd'hui contestable. D'autre part nous renvoyons à Bin Laden: Dead or Alive? , le dernier ouvrage de David Ray Griffin, qui interroge méthodiquement l'authenticité des témoignages directs d'Oussama Ben Laden depuis Décembre 2001.
2 Décembre 2009 sur France 5 dans C'est à Vous, Frédéric Gaudin expose les découvertes de Niels Harrit et Steven Jones. Une bombe médiatique qui explose en silence devant un Nicolas Poincaré stoïque et avec lui tout le PAF français.
12 décembre 2009 auprès du CSA L'association ReOpen911 s'associe à la pétition du groupe facebook "911 contre-attaque" pour saisir le CSA suite aux nombreux manquements à sa charte dont France2 s'est rendue manifestement responsable au cours de ses 2 émissions du 30/9 et du 28/10 2009.
"Nous demandons au CSA de se prononcer sur chaque point que nous exposons, et de rendre un avis motivé accompagné des éventuelles sanctions appropriées, sur les agissements selon nous contraires à sa charte, du diffuseur France 2 et de l’équipe de production et d’animation de l’émission « L'Objet du Scandale ». "
Février 2010 en France : une nouvelle campagne de vaccination anti 911...
" (....) si ces théories marchent si bien, c'est aussi parce qu'elles sont très difficiles à démonter : « Les arguments paraissent toujours convaincants. Il faut être à la fois ingénieur, physicien, pilote… pour pouvoir les anéantir. Fondés sur un effet de dévoilement satisfaisant pour l'esprit, les mythes conspirationnistes répondent en outre à notre soif de comprendre le monde »." Gérald Bronner, cité par Isabelle Lasserre, Le Figaro.
On ne saurait mieux reconnaitre le travail des chercheurs américains impliqués dans le "mouvement international pour la vérité". Reste à faire preuve de vraie curiosité, de vraie audace, de vraie compétence, dont en principe les journalistes ne manquent pas. Car une remarque récurrente s'impose d'elle-même : Que chacun travaille à lever les énormes doutes du "mouvement international pour la vérité", et expose les vrais résultats de son enquête approfondie. Huit ans plus tard, le dossier soulève toujours bien trop de questions troublantes, et un milliard de personnes sur terre doutent.
En guise de conclusion temporaire...
Nous vous proposons un grand écart audiovisuel saisissant :
Revoyons les guignols de l'info du 13 Septembre 2001... Nous pourrons aussi nous interroger utilement sur ce personnage de cour shakespearien : le fou du roi. Les médias ont-ils progressé depuis ?
...face à l'intervention de Alain Chouet du 29 Janvier 2010 en commission des affaires étrangères au Sénat. Alain Chouet est ancien chef du Service de Sécurité de la DGSE, Direction Générale de la Sécurité Extérieure. Nous vous enjoignons à lire en ReOpenNews son article paru dans la revue Marine, et le verbatim de cette allocution du 29 Janvier dernier, absolument magistrale et fondamentale face au discours indigent de la presse sur ces questions de géopolitique suspendues à la bonne interprétation des événements du 11 septembre. La modératrice candide n'en est toujours pas revenue !
Un ex-chef de la DGSE :"Al Qaida est mort en 2002" (extraits)
... et rappelons une fois de plus que depuis le 11 Mars 2006, date d'ouverture de ce site, et depuis le 1er septembre 2008, date de sa transformation en outil de communication de l'association nationale loi de 1901 ReOpen911, nos membres les mieux documentés sont à la disposition des médias en question pour débattre des points de vues exposés sur ce site -en public, devant caméras et sans coupures ni effets de montage- afin d'enregistrer les points de vues des uns et des autres. L'association ReOpen911 peut également mettre les journalistes en contact avec tous les experts dont elle diffuse les recherches. Il va de soi que nous proposons un débat exclusivement sur le fond, et non sur nos membres, sur notre association, ou sur le "mouvement international pour la vérité" qui ne sont que des vecteurs temporaires d'une cause qui ne l'est pas.
Notes ReOpen911 :
(1) le blog 911revisited est animé par Miles Kara, ex-membre du TEAM 8 de la commission du 11 Septembre, il donne une bonne liste de liens vers les documents officiels américains les plus complets.
(2) Hören und Sehen / page 1, page 2, page 3
(3) NEWLOOK / page 1, page 2, page 3, page 4, page 5, page 6
(4) le "complot médiatique de Février 2010" comprend aussi la publication par Le Monde Diplomatique, d'un numéro de son excellente série Manière de Voir consacré à la "Révolution culturelle d'internet". Quelle curée !
Publié dans Revue médiatique | 15 Commentaires »
Merci beaucoup pour cet article. Gros travail mais contribution excellente !
Très complet tour d'horizon sur la question, très bien rédigé. Félicitations.
Une remarque cependant, à votre place je traduirais 'mainstream' en français (je vous suggère 'grand public' ), car après tout, même si le mouvement pour la vérité est majoritairement américain (ce qui nous permet à tous de faire de grands progrès en anglais/américain) il faut aussi toucher les non-anglophones.
Bonne continuation, merci à vous et à Reopen 911.
Je ne sais pas si les médias ont progressé, mais les Guignols ont bien régressé eux…
Très bon article, merci.
Juste un nom mal orthographié : "Brisard" est écrit avec un "z" à quatre reprises.
@Shrykull : en effet, je n'avais pas encore vu ce sketch... ce serait presque impensable de revoir ça aujourd'hui. Mais où sont les rires du public... nous ne sommes pas censé les entendre normalement ?
Petite erreur :
"5 MAI / FRANCE INTER / "La tête au carré" / un expert des constructions de grande hauteur, Thierry Paquot...", le sieur Paquot ne connait rien aux constructions tant basses que hautes.
http://urbanisme.u-pec.fr/presentation/enseignants/thierry-paquot-65642.kjsp
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Paquot
À t-il été présenté comme tel lors de l'émission ? si oui a t-il honnêtement protesté ?
Par ailleurs, il serait intéressant d'étudier l'usage des « philosophes » par les médias.
Le bagout qui les transforme en expert de tout et … de rien, est mis au service de causes hétéroclites. Platon les appelait sophistes, et c'est contre eux qu'il prônait la philosophie.
@ux lecteurs
quelques précisions ajoutées ce jour 17 Février suite à des remarques reçues. Merci de votre compréhension. C'est aussi cela la magie du net bien compris: pouvoir sans cesse améliorer la qualité de l'information transmise (à condition de le signaler, et que la grille de lecture reste intacte).
@anonyme
je n'ai pas pu retrouver l'émission, juste l'évocation du sujet.
magnifique boulot; merci a toute l equipe reopen. La sequence des guignols du 13 septembre est excellente. s'ils avaient pas le csa au cul ils pouraient ns ouvrir les yeux eux aussi, mais nous somme en france, la liberté d expression ou de pensée se degrade de jour en jour, petit a petit. Celui qui a le malheur de ne pas penser comme les autres est une menace. Je dois avouer que tt ca me deprime des fois, frustré de voir mon pays tombé aussi bas, oubliant ses valeurs les plus cheres. Vivement un coup de karcher sur ce gouvernement minable et materialiste a l extreme. Vivement la revolution !!
Travail énorme !!! Merci Bluerider1 !
Une partie des journalistes semble avoir choisi de traiter le problème par l'insulte et le mépris, comme fut traité le Front National jusqu'à l'élection de Sarkozy. Or, on sait ce qu'il advint : le Front National se retrouva au deuxième tour des élections présidentielles... Puis-je suggérer à ceux-là une autre méthode : celle consistant à répondre aux questions posées et à faire oeuvre de pédagogie aussi longtemps qu'il sera nécessaire, jusqu'à ce que les choses soient bien sues et bien comprises du public. Au contre-argument habituel consistant à dire que ce serait donner trop de publicité à notre mouvement, je réponds qu'au contraire, un débat dans lequel nos experts étaleraient leur bêtise et leur ignorance face à des experts « sérieux » qui brilleraient par leur parfaite maîtrise du sujet vaccinera durablement le public contre les « théories du complot (fausses) » et améliorera la confiance du public dans ces experts « sérieux ». Allons, pourquoi les médias rateraient-ils une occasion de briller ? (Encore faut-il, évidemment, que les choses se passent effectivement comme cela sur le plateau et que les partisans de la thèse officielle surclassent effectivement le débat...) Par conséquent, mon petit doigt me dit que la deuxième méthode devrait être plus efficace que la première.
Yves Ducourneau
http://www.iceberg911.net/
je recommande aux lecteurs les ... 228 liens... de cet article qui, n'en déplaise aux journalistes maintream, convergent tous vers le même constat: Nous posons des questions, nous demandons des réponses. Poliment, mais fermement. Bonnes lectures.
Chapeau bas Blue pour ce colossal travail :impressionnant !
Blue : il manque cela : http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=13542
Mais ça n'est pas traduit (à ma connaissance) ...
Très bon boulot Bluerider1!
@pole
pas traduit et difficile à comprendre en effet... d'où absence. Marie Paule Pileni (qui va l'interviewer opour reopen911 ou pour la TVlibre? ) y est consternante de béatitude comminatoire qui se résume à "Puisque je vous dis que ce sont des idioties..." . pas la peine de publier cela. Il faudra la version française complète, avec les Q/R aux autres scientifiques ET à Niels Harrit.
@ux lecteurs
ajouté un approfondissement de la notion de refusant/résistant d'après Philippe Breton, dont je recommande à tous la lecture. Sa grille de lecture s'applique au mouvement, à Guantanamo, aux guerres d'Irak et d'Afghanistan etc.... pourtant aucun de ces exemples si riches de cas individuels -il faut chercher certes- ne figure dans son livre... trop chaud bouillant??? ... trop casse-gueule??? Pour Breton en effet, ne relèvent de la catégorie étudiée dans le contexte qui nous intéresse... que des kamikazes extrémistes islamistes bon teint qui à la dernière minute "déteignent" et préfèrent ne pas se faire exploser avec leur ceinture de grenades et de clous. Cet "angélisme de la terreur" ( ! ) en laissera ici plus d'un rêveur, même si ce qui intéresse au premier chef Philippe Breton, pour des raisons de méthode et d'objectivité, est la réaction purement individuelle et humaine de cas isolés d'individus ayant dit "non". Milgram etc...
ajouté TV7 le 25 Mars 2009, à croire que les cordonniers sont toujours les plus mals chaussés!
Thanks pour l'article Mr. BlueRider !