Blog de l'association ReOpen911

Mediapart dans l'impasse du 11-Septembre

Posté par .Rédaction le 22/08/2012


Le 11 septembre ressemble à un vaste labyrinthe où une vérité en trompe-l'œil dissimule une réalité complexe.
Il est probable qu'elle fascinera encore longtemps chercheurs et historiens.
 
Eric Laurent, La face cachée du 11 septembre, 2005
 
 
Autour du 11 Septembre prospèrent les croyances de chacun. Certains croient la version officielle pendant que d’autres y voient un grand complot. Entre ces deux positions dépassées, beaucoup de doutes, mais surtout des familles de victimes, des témoins, des survivants, des professionnels, des associations et de nombreux citoyens qui demandent plus d’explications à travers la réouverture d’une enquête. Pour ce faire, ils énoncent des faits et posent des questions qui contrarient sérieusement la version officielle, mais dont la couverture médiatique est extrêmement rare. Incapables de traiter le sujet à sa juste valeur, la plupart des médias écartent en général toute remise en cause et pointent simplement du doigt les conspirationnistes, qui à leur tour voient dans cette attitude la confirmation d’un appareil médiatique complice. Ils ne font alors que nourrir réciproquement des croyances en nuisant à la recherche de la vérité. Ceux qui défendent encore la version officielle du 11-Septembre ne sont donc pas plus crédibles que les théories du complot qu’ils dénoncent.
 
 
C’est ainsi qu'à l’approche de la 11ème commémoration des attentats du 11 septembre 2001, le site Mediapart, journal d’information numérique indépendant, a choisi de publier une enquête en quatre volets sur les théories du complot. Malheureusement, ce média qui a participé à la mise en lumière de nombreux faits négligés par d’autres sur des événements équivoques tels que les affaires Bettencourt et Karachi, a choisi d’enfermer le développement de son enquête dans une impasse de clichés concernant le 11-Septembre au lieu d’opposer des faits tangibles aux théories qui entourent ce drame. En l’occurrence, la controverse est rangée sans distinction dans la case des pathologies mentales, alors que pas une ligne n’est dédiée à faire l’examen de la version officielle. Et c’est bien là toute l’inutilité de la démarche. En continuant d’esquiver le débat sur des éléments factuels, Mediapart ne fait que contribuer à la défiance des citoyens face aux médias tout en refusant de participer à l’éducation du public sur un sujet aussi souvent mal compris, tant par les journalistes que par les complotistes qu’ils abhorrent.
 
Au fil des articles de Nicolas Chevassus-au-Louis, l’enquête se transforme en définitive en une critique sans grandes nuances des théories du complot où toutes les controverses de l’histoire sont mises sur le même plan et sur lesquelles toutes les opinions contestataires ne seraient que le fruit d’une propension maladive à douter de tout. Après un premier article sur l’histoire des théories du complot, un deuxième se consacre spécialement au 11-Septembre qui se trouve rangé à son tour dans la même catégorie. Et ainsi de suite, le journaliste entame son troisième volet par une étude sociologique où il est demandé à 348 habitants de Philadelphie de donner « leur appréciation de dix théories du complot » : on y trouve pêle-mêle des questions sur les soucoupes volantes ou l’utilisation du virus du sida par le gouvernement américain, comparées aux assassinats de Martin Luther King et John F. Kennedy, ou encore à l’affaire des otages américains de Téhéran en 1980. Tous ces différents sujets sont-ils juste l’objet de théories délirantes ? Ou existe-t-il parmi eux des théories du complot recevables et qui méritent d’être étudiées ? La réponse n’est pas si simple pour qui s’est penché sur ces questions, mais l’auteur n’en dira pas un mot. Au contraire, il généralise et sème une confusion dérangeante entre de simples rumeurs et des sujets concrets toujours soumis à l’étude des journalistes et des historiens. C’est très justement ce genre de confusion entretenue par l’auteur autour du terme de « théorie du complot » qui provoque la méfiance de nombreux lecteurs et permet d’introduire sur le terrain des faits des théories illégitimes.
 
Mais alors que l’auteur dénonce justement l’élaboration de telles théories dans le cas du 11-Septembre, il leur reproche en même temps de bien se garder « de suggérer un scénario alternatif […] qui pourrait être soumis à l’épreuve des faits » reprenant ainsi le philosophe Steve Clark. Outre l’incohérence de la remarque avec sa position de départ, elle ne tient aucunement compte de la demande de réouverture d’une enquête par la majorité des personnes concernées. Cela s’oppose donc par nature à prétendre connaitre ce qui s’est véritablement passé, bien que de nombreuses recherches tentent de le comprendre à défaut de voir les médias se charger de l’enquête. Par ailleurs, l’auteur néglige complètement de son côté d’appliquer ce principe de vérification des faits quant à la version officielle du 11-Septembre. Pourquoi ? Il est tout aussi étonnant que celui-ci reproche aux prétendus conspirationnistes d’insister sur les faits, de faire appel à des experts ou encore de s’intéresser aux conflits d’intérêts alors même que ces critères devraient être regardés comme des moteurs de l’investigation journalistique.
 

Mediapart mène l’enquête…

Le journaliste de Mediapart va tout de même faire appel à ses propres experts pour invalider les critiques de la version officielle du 11-Septembre, en commençant par deux spécialistes en rhétorique, Loïc Nicolas de l’Université libre de Bruxelles et Thierry Herman de celle de Neufchâtel. Ce choix démontre que l’auteur considère a priori que les faits en question ne méritent aucun débat et que tout cela ne repose finalement que sur ce qu’il nomme « les procédés de la rhétorique conspirationniste » auxquels il lui suffit donc d’opposer des rhétoriciens de son choix. Il est assez amusant au passage d’observer par quels fastidieux efforts rhétoriques, Loïc Nicolas cherche à invalider la qualité des experts qui contestent la version officielle dans le court extrait vidéo sélectionné par l’auteur. Un autre extrait vidéo de l’article laisse place à l’historien Emmanuel Kreis, auteur de plusieurs travaux sur les théories du complot. Cependant, l’extrait choisi par le journaliste ne parle à aucun moment du 11-Septembre bien qu’il s’agisse du sujet central de l’article : à la place, on y parle des théories du complot autour de la période de la seconde guerre mondiale, de l’influence de la littérature, des jeux vidéos ou du cinéma, ou encore des illuminatis. Pour entendre en revanche son opinion sur le sujet, il faut se reporter à la fin de la version complète de l’entretien où il déclare que « le 11-Septembre n’est en soi rien d’une théorie du complot » et nous dit même que « le fait de se poser des questions sur les attentats du 11-Septembre et la version officielle produite par le gouvernement américain n’est pas illégitime ». Alors que l’article porte très précisément sur le 11-Septembre, pourquoi le journaliste de Mediapart préfère-t-il présenter un extrait sans aucun rapport avec le sujet traité, plutôt que de relayer ce que le spécialiste qu’il interroge en pense réellement ? Le biais de l’auteur est évident.
 
Puis lorsque le sujet dévie inévitablement sur l’effondrement des tours du World Trade Center, l’auteur fait appel à Jérôme Quirant pour contester « une liste de près de 1.500 architectes et ingénieurs exprimant des doutes sur le rapport publié en 2004 par la commission d’enquête » (ils sont en fait 1.704 et critiquent les rapports du NIST de 2005 et 2008). S’appuyant sur sa caution scientifique, l’auteur déclare ainsi que la pétition regroupe différents spécialistes, « mais seulement une cinquantaine de signataires dont les titres laissent à penser qu’ils maîtrisent un tant soit peu le calcul de structures, bref qu’ils sont d’authentiques experts », ce qui du point de vue même de l’auteur, en dehors des termes dépréciatifs empilés grossièrement et laissés en italique, nous laisse pourtant avec une cinquantaine de signataires maitrisant le calcul de structure, ce qui mériterait au moins un débat contradictoire sur la question. Dans le même genre, l’auteur affirme que sur son site - alors que celui-ci est fermé aux commentaires (contrairement au nôtre) - « Jérôme Quirant n’a reçu que très peu de messages de truthers avançant des arguments techniques, comme si ces derniers n’étaient pas intéressés par la discussion scientifique contradictoire ». L’abus de confiance va encore plus loin quand le journaliste nous dit de façon péremptoire que les « particules extraites des décombres des Tours Jumelles […] se sont avérées n’être que des résidus de peinture », ce qui est précisément la thèse de Jérôme Quirant bien qu’il n’ait aucune compétence en la matière. Or, bien que l’étude de Jim Millette sur laquelle se fonde cette assertion conteste la présence de thermite ou de nanothermite dans les poussières du World Trade Center, elle note bien que « la composition des chips rouges/grises ne correspond pas à la formule d’apprêt utilisée sur les colonnes métalliques des tours du World Trade Center ». Dès lors, s’il est souvent préférable de laisser la science aux scientifiques, cela ne signifie en aucun cas de prendre pour argent comptant tout ce qu’ils racontent, et cela vaut autant pour le journaliste de Mediapart que pour le reste de ceux qui s’intéressent vraiment au sujet. Le 11-Septembre étant loin de se résumer à un débat scientifique où les théories s’affrontent, il aurait été utile que l’auteur se penche en priorité sur des faits dont chacun peut juger la pertinence.
 
Mais le plus navrant dans cette série d’articles, c’est que, du point de vue qu’elle défend, tous ceux qui critiquent la version officielle du 11-Septembre passent eux-mêmes pour des théoriciens du complot, quels qu’ils soient et quoi qu’ils disent, ce qui, par ailleurs, n’a pas l’air d’intéresser vraiment l’auteur. Il conclut ainsi que les doutes exprimés sur le 11-Septembre relèvent d’une « foi comparable à celle de ces sectes qui survivent sans peine aux échecs répétés des prédications du gourou ». Il est rejoint dans ce sens par Philippe Corcuff qui dans les commentaires compare les « fidèles de ReOpen911 » aux « Témoins de Jéhovah » lorsque nous l’interpellons sur ce genre de généralités abusives. De même, l’auteur se demande si « les partisans des théories du complot ne sont-ils pas […] statistiquement plus enclins à croire aux fantômes et à la transmission de pensée, à ne pas vouloir passer sous une échelle, à toucher du bois pour conjurer le mauvais sort ? ». « Plus l'on se méfie d'autrui, plus l'on se sent socialement en difficulté, et plus on adhère aux discours conspirationnistes », continue l’auteur. Il va même jusqu’à parler de « mauvais citoyens, décidément, que ces adeptes des théories du complot. Au mieux, des malades. Au pire, des dangers pour la démocratie » avant de se rattraper en précisant que « des courants de la psychologie proposent une interprétation autrement plus subtile de la formation de croyance en une théorie du complot ».
 

ReOpen911 vu par Mediapart
 
Face à de tels propos qui rappellent les excès de Philippe Val ou Laurent Joffrin, il est essentiel d’écouter attentivement ce que dit l’historien Emmanuel Kreis dans la version intégrale de la vidéo de Mediapart : « Alors ce n’est pas en tant que telles les théories du complot finalement qui évoluent, mais c’est le regard qu’on leur porte. Donc des attaques extrêmement violentes, sur non seulement les théories du complot proprement dites, mais aussi un ensemble de doutes, d’hypothèses. Alors on peut appeler ça - je ne sais pas comment - des hypothèses du complot peut-être ou des réflexions sur le complot, qui se retrouvent intégrées finalement dans une dénonciation globale. Alors pour l’instant ça fait, disons depuis le 11-Septembre que ces choses prennent une réelle dimension importante, médiatique, qui touche largement les gens. Les effets produits ne sont pas encore forcément faciles à analyser, à palper, mais il est évident que ça va avoir des effets. Ne serait-ce qu’un simple effet pervers, qui est de faire que des gens qui se posent simplement des questions, en étant attaqués extrêmement fortement sur des questions qui sont bien souvent même légitimes - enfin, je veux dire le fait de se poser des questions sur les attentats du 11-Septembre et la version officielle produite par le gouvernement américain n’est pas illégitime - ces gens donc, se posant des questions, vont donc être renvoyés finalement à une image de conspirationnistes, et du coup, on commence à avoir un élargissement finalement de l’impact de ces théories du complot dans des milieux qui jusqu’alors, n’étaient pas particulièrement touchés par ces théories, et finalement ces gens vont dériver vers tout autre chose. Donc qu’est-ce que cela peut produire, qu’est-ce que cela peut donner, est-ce que cela va enrichir les théories du complot, va les massifier ? Je n’en sais rien, mais en tout cas c’est quelque chose sur lequel, à mon avis, on ne réfléchit pas assez, et qui peut avoir des conséquences à la fois donc sur les théories du complot, mais également sur les sociétés ».
 
Nicolas Chevassus-au-Louis aurait été bien inspiré de prendre ces paroles en considération quand il a réalisé son enquête. Non seulement parce que l’historien refuse l’appellation de théorie du complot sur le 11-Septembre et qu’il ne trouve pas illégitimes ces interrogations, mais plus spécifiquement parce que la qualité de son enquête reflète parfaitement l’effet pervers dont parle Emmanuel Kreis. En traitant ainsi la question du 11-Septembre, outre le fait d’être improductive à faire avancer le débat, son enquête est peut-être même totalement contre-productive. Comme le disait Alain Garrigou sur son blog du Monde Diplomatique en 2011, « c’est une affaire d’examen dans tous les cas, soit exactement ce dont nous prive la dénonciation des visions conspiratives. […] La dénonciation de la théorie du complot est paresseuse. Elle rassure à bon compte, car le complot fait doublement peur. […] Le dévoiement de la raison en complots fantasmatiques ne saurait être utilisé systématiquement contre l’ambition scientifique de dévoilement. Elucider des mécanismes, dévoiler des systèmes, comprendre des logiques n’est pas mettre à jour des complots, même si c’est parfois le cas, mais révéler que les raisons et les méthodes de l’action échappent à la lucidité des acteurs. »
 
Lorsque l’on soustrait l’examen des faits à un sujet aussi complexe et controversé, on peut effectivement arriver à faire passer des opinions avisées pour de simples croyances, de la superstition, et ainsi les associer à un profil social ou psychologique particulier, études à l’appui. Mais si l’on se désintéresse totalement des faits, ne peut-on pas faire de même avec l’affaire Karachi, qualifiée de « fable » par Nicolas Sarkozy ? Ceux qui croient à la théorie du complot dans l’affaire Karachi ne sont-ils pas plus enclins à croire à l’Affaire Bettencourt ? Quelles sont les couches sociales qui pensent que Kadhafi a financé la campagne de Sarkozy ? Combien parmi eux doutent également de la version officielle du 11-Septembre en rapport à notre sondage de 2011 ? Et on peut continuer comme ça indéfiniment… C’est pourtant de cette manière que Mediapart a mené son enquête, en assimilant le 11-Septembre à des histoires sans aucun fondement relayées par des ahuris paranoïaques.
  
Interpellé sur les plus de 1.700 réactions suscitées par cette enquête, Edwy Plenel a répondu que « l'auteur de cette pertinente enquête, Nicolas Chevassus-au-Louis, veille lui-même à répondre aux commentaires. Un cinquième et dernier volet de sa série reprendra et synthétisera prochainement ses réponses aux objections et critiques ». Quand on se souvient que le président de Mediapart, à l’époque où il l’écrivait pour lesoir.be, disait du travail de Denis Robert sur Clearstream que « cette enquête Canada Dry, qui avait l’allure d’une investigation, mais en aucun cas sa consistance, appliquait à la finance mondiale une variante des théories du complot », il y a de quoi se demander ce qu’est pour lui une enquête pertinente (Denis Robert a gagné en justice et face à tous ses détracteurs). Dans le cas présent, nous n’espérions rien d’un cinquième volet et cela s’est confirmé dans un article en réponse aux commentaires publié le 20 août. Bien que l’auteur, accompagné cette fois-ci par Sophie Dufau, tente de désamorcer quelques généralités trop fréquemment dénoncées par les lecteurs, il continue néanmoins de collectionner les idées reçues sur le 11-Septembre. Ainsi, contester la version officielle se résumerait, selon eux, à des « discours refusant d’attribuer les attentats du 11 Septembre aux islamistes de Ben Laden » et serait le « paradigme de la théorie du complot ». De tels préjugés démontrent à quel point ils ne connaissent pas et ne comprennent pas le sujet dont ils parlent. Ont-ils seulement pris le temps (85 minutes) d’écouter les familles de victimes dans le documentaire 9/11 Press for Truth ? Ils affichent en revanche une confiance inébranlable envers une commission d’enquête dont ils n’ont probablement pas lu le rapport, tout comme la somme d’ouvrages qui en font la critique. Et quand ils comparent sans gêne leurs contradicteurs aux « créationnistes » ou aux « climatosceptiques », que savent-ils vraiment de Coleen Rowley, Sibel Edmonds, Ann Wright, Anthony Shaffer, Robert Wright, Ray McGovern et tant d’autres ? Au final, ils citent Marcel Proust et nous disent que « les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances » : est-ce un aveu ?
 
Le dernier mot sera laissé à Donna Marsh O’Connor, qui a enseigné la littérature et la rhétorique à l’Université de Syracuse pendant plus de vingt ans. Contrairement aux spécialistes en rhétorique cités par Nicolas Chevassus-au-Louis, elle a étudié le sujet et sait de quoi elle parle. Et pour cause, elle a perdu sa fille qui se trouvait en haut de la Tour Sud du World Trade Center lors des attentats du 11-Septembre et agit au sein de l'association September Eleventh Families for Peaceful Tomorrows. Ce qu’elle disait le 11 septembre 2006 en soutien d’une nouvelle enquête est peut-être la meilleure réponse que l’on puisse apporter à celle de Mediapart et ce sera d’ailleurs notre conclusion :
 
 

 


-- La Rédaction de ReOpen911 --


 



Lire aussi sur ReOpen911 :

- Y'a-t-il des journalistes en 2012 ?, le 16 janvier 2012.
- Mathieu Kassovitz contre la rhétorique de disqualification, le 12 novembre 2011.
- La version officielle est une théorie conspirationniste, le 28 septembre 2011.
- Pourquoi les censeurs du 11-Septembre sont des ennemis de la démocratie, le 13 septembre 2011.
- Sondage H.E.C. pour ReOpen911 : 58% des Français doutent de la version officielle du 11-Septembre, le 8 septembre 2011.
- Canard Enchainé : 10 ans après, toujours les mêmes amalgames, le 20 août 2011.
- Neuf ans après, certains médias découvrent le droit au doute... les autres s'enlisent, le 29 septembre 2010.
- Les attentats de Karachi, pouvoirs politiques et médiatiques, le 18 juin 2010.
- Arte : l'effroyable caricature de la théma "main basse sur l'info" le 17 février 2010.
- Un Jeudi Noir de l'Information ! le 10 septembre 2009.
- Très loin de l'âge de raison... le 11-Septembre toujours traité de manière irrationnelle par les médias le 21 septembre 2008.

...et bien d'autres sur notre Blog ou dans les News du site.

 


 

Publié dans Droits de réponse | 29 Commentaires »

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Commentaires (29)

  1. Corto,

    résumé de ce brillant et courtois réquisitoire :

    nous demandons juste que les journalistes qui accusent reopen911 de ne pas être une association sérieuse LISENT d'abord ce que nous leur proposons de lire, ainsi que la bibliographie que nous leur recommandons ICI:

    http://www.reopen911.info/livres.html

    Ce n'est tout de même pas compliqué, si ? Notamment Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme, et Edwy Plenel.

  2. Corto,

    et comme déjà évoqué dans plusieurs articles cités en lien de cet article, concernant les membres de l'association elle-même, si ces journalistes s'intéressent à eux davantage qu'aux sources que nous essayons désespérement de leur faire analyser, alors OUI, les meilleurs d'entre eux sont disponibles pour une débat d'égal à égal, pourvu qu'il soit en direct et public,avec les mêmes possibilités d'argumenter dans le sens du Complot Officiel, ou dans le sens de Complots Alternatifs (même temps de parole, même recours aux documents externes diffusés en direct, même accès aux conseils avec oreillette si la force invitante en a (souvenons-nous de "l'Objet du Scandale" avec Guillaume Durand en 2009...). Et bien sûr, ce direct TV sera filmé hors champ par notre association (copies remises à chaque participant) afin d'éviter tout malentendu lors d'un éventuel usage ultérieur des images et des déclarations des uns et des autres.

    Ca aussi, ce n'est pas compliqué à comprendre ni à valider, si ?

  3. Corto,

    la "fable sarkosienne sur KARACHI... un grand moment de vérité politique , non ?

    http://www.dailymotion.com/video/xbljlk_karachi-sarkozy-parle-de-fable-19-0_news

  4. icefirek2666,

    Bonjour, ce qui est dommage dans l'article, c'est que l'auteur développe beaucoup sur l'amalgame de médiapart avec les "théories du complot" ce qui permet de tout rejeter en bloc, mais ne diffuse pas les quelques faits mis au jour par les experts en bâtiment comme par exemple :
    1. Un avion n'a jamais fait écrouler des tours. Les deux tours de WTC ont été conçues pour résister à ce genre d'accident.
    2. Même si la chaleur avait pu faire fondre la structure, la chute n'aurait pas été symétrique car la fonte ne l'était pas.
    3. Une chute libre d'une tour qui implose sur elle-même est impossible à moins de saper la résistance des étages inférieurs dont la structure n'a pas fondu, elle.
    4. Un troisième bâtiment, le WTC 7 s'est écroulé sur lui-même à la manière d'une démolition contrôlée alors qu'il n'avait pas été percuté par un avion.

  5. Dufour,

    ReOpen911, j'ai lu votre article, même si bien ciselé, de bonne guerre et même si j'ai compris que vous vouliez vous démarquer des théories illégitimes qui ont émergées autour de l'attentat du 11 septembre, je le trouve un peu trop à charge pour un seul "homme".

    Je n'ai pas compris dans la série d'enquête la volonté de Mediapart d'engager une investigation sur l'attentat du 11 septembre, l'affaire est délicate, complexe, vos associations ont elle-même d'handicapantes difficultés à avancer pour une réouverture d'enquête, même des "bien placés" s'y cassent les dents. Il y avait aussi dans l'objet de cette enquête une volonté de comprendre ce qu'on appelle communément les théories du complot sous différents aspects et par delà l'Histoire et ce qui les compose, ce qui a distingué le fait et le fantasme.

    Je vous mets en lien un commentaire d'un lecteur dans la journée et qui reflète assez bien ma position.

    22/08/2012, 10:23par XXXX

    Peut être naiveté de ma part mais je trouve une dose d'habileté dans cette série et la manière dont MDP a accepté qu'elle traite du sujet!

    Une forme de provocation a permis aux sceptiques de s'exprimer ,plutôt librement ,références à l'appui.

    Une forme de conformisme a permis au journaliste de faire passer la pilule , et par suite de se dédouaner .

    Ma foi: ma confiance en MDP en sort renforcée!

    Après tout ,il faut AUSSI lire entre les lignes.
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    Bon courage pour vos engagements.

    Stéphanie Dufour - lectrice Mediapart

  6. Corto,

    la propagande " anti-conspirationnistes " cette fois de FRANCE INFO, débusquée au coin de l'émission de Mathieu Aron "le vrai du faux"... jugez-par vous-mêmes :

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/matthieu-aron-sur-france-info-93788

  7. mat,

    A Dufour,
    Vous ne pouvez pas cautionner ce commentaire : "Ma foi (sic) : ma confiance en MDP en sort renforcée !“
    MDP, c'est donc l'éthique par la lâcheté ! Tant mieux, ça colle parfaitement à l'époque...

  8. Sébastien D.,

    @ Icefirek2666

    Le but de l'article n'était pas de démontrer quoi que ce soit et faire un étalage de preuves ou d'experts dont la validité ne dépend que des aprioris de l'interlocuteur. Dans le cas du journaliste de Mediapart, son biais à ne voir que "théorie farfelues du complot" dans le cas du 11-Septembre le rend de toute façon imperméable à tout argument. Par contre, ce qui était possible, et ce que nous avons tenté de faire, c'est de mettre en lumière ce biais, les contradictions de l'auteur, la méthode d'assimilation utilisée, et plus généralement la façon d'avancer ses propres croyances et préjugés en les reportant sur autrui, ce qui évite bien évidemment d'avoir à opposer des éléments factuels.

    @ Dufour

    Je suis assez d'accord avec vous sur le début, et il n'était pas question d'une enquête sur le 11-Septembre. J'ai trouvé l'auteur très précautionneux dans la manière de présenter les choses tout au long de l'enquête, et pourtant, si on lit entre les lignes, et contrairement à la défense qu'il adopte dans la réponse aux commentaires, il fait passer tout ce petit monde pour des tarés, des paranoïaques, etc. Je n'ai pas évoqué le dernier article de la série car il est assez différent des autres et parle d'un sujet étranger à celui du 11-Septembre (Bilderberg), et pourtant à nouveau, et ce sont les dernières lignes en conclusion de son enquête, il revient sur le 11-Septembre en disant :

    "Consolation ? S'il s'est, en 2002, vendu 164 100 exemplaires de L'effroyable imposture de Thierry Meyssan, ouvrage culte de tous les conspirationnistes, l'essai best-seller de l'année fut, avec 40 000 exemplaires de plus, Devenez sorciers, devenez savants de Georges Charpak et Henri Broch, virulent pamphlet contre toutes les formes d'irrationalisme et de superstition."

    J'ai donc beaucoup de mal à y voir une bonne intention dissimulée, plutôt le contraire. Au passage, je n'ai jamais lu un bouquin de Meyssan... L'auteur ne connait vraissemblablement pas les sujets dont il parle, il a une vision homogène de l'histoire où différents événements se vaudraient (JFK, Pearl Harbor, Otages de Téhéran, 11/9), où ils seraient tous aussi limpides en opposition à toutes les controverses qui les concernent et qui seraient toutes farfelues. Cette vision simpliste de l'histoire et des événements est ce qu'on reproche régulièrement aux théoriciens du complot, pourtant les journalistes utilisent régulièrement ces raccourcis pour s'adapter à de nombreux sujets dont ils ne sont pas experts. La condition du travail de journaliste influe énormément sur sa capacité à traiter véritablement d'un sujet. Les contraintes de temps et d'argent, et les différentes pressions qui s'exercent sur eux (voir le très bon article d'Henri Maler sur la question : http://www.acrimed.org/article3837.html) poussent les journalistes à faire simple, vite et conformiste. Ce n'est donc pas tant un article à charge contre UN journaliste (ça n'a rien de personnel), mais plutôt sur une manière de faire qui tend à rejeter la difficulté par ce genre d'avis convenus. Ce qui me dérange plus par contre, c'est de mettre en cause des personnes sérieuses et qui ont véritablement travaillé sur le sujet, dans le même panier que ceux qui disent tout et n'importe quoi en se basant seulement sur leurs préjugés. A vrai dire, je trouve que certains journalistes sont le reflet des caricatures qu'ils dresent des conspirationnistes.

    Merci en tout cas pour vos commentaires.

  9. Galaros,

    Bonsoir. Je remarque que Reopen 911 se cherche toujours de nouveaux ennemis: Mélenchon, Médiapart, Rue89, etc... En fait, on se demande si vous n'êtes pas plus dans la chasse aux sorcières qu'autre chose.

  10. Sébastien D.,

    @ Galaros

    A moins que vous fassiez de l'humour, j'aimerais beaucoup que vous me donniez un exemple dans lequel ReOpen911 a attaqué qui que ce soit. Par contre, l'association a dû se défendre ne nombreuses fois contre tous ceux qui n'acceptent pas la remise en cause de la version officielle. Ce que vous dites est donc faux et je vous mets au défi de prouver le contraire. Je ne vois pas en revanche ce que M. Mélenchon vient faire là-dedans.

  11. Sébastien D.,

    Voici un article qui, même s'il n'a pas trait directement au 11-Septembre, vient mettre du sel dans le débat qui cherche à déterminer ce qu'est le conspirationnisme et qu'est-ce que cela traduit :

    Conspirationnisme : la paille et la poutre, par Frédéric Lordon :
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-24-Conspirationnisme-la-paille-et-la-poutre

    Il s'agit principalement de finance évidemment, mais c'est très intéressant, surtout si on fait un comparatif avec la teneur de l'enquête de Mediapart.

  12. Alain B,

    @ Sébastien... tu m'as devancé ! Un excellent papier en effet !

  13. lilly31,

    alors ce que j'en retire de cet article c'est que je suis extrement déçue de médiapart ! je m'aperçoit qu'il est capable de traiter ce qui lui ai permis de traiter et de minimiser ce qui ne doit absolument pas être traité ! lire à propos des journaliste noam chomsky sur "de la propagande" et on y trouvera que les médiats sont étrangement lié au pouvoir en place.
    d'autre part cher reopen 911 je vous félicite pour votre travail votre courage à aller sans cesse sur le chemin de la vérité avec détermination et tenacité ! c'es vrai que le temps passe mais un jour on saura ! puis un point positif dans cette terrible affaire c'est que de nombreuses personnes croient au complot mondial ou du moins sentent bien qu'il y a quelque chose de pas normal dans le monde.
    merci pour cet article

  14. AC,

    @ Sebnastien D. au sujet de l'article de Frédéric Lordon :

    Article de Lordon bien écrit comme toujours. Sa conclusion est remarquablement ignorée par les commentateurs qui préfèrent eux discuter de conspirationnisme ou de Jean Quatrmer : L'Europe est seulement victime de ses institutions. Ce qui met au passage de l'eau au moulin d'Etienne Chouard et c'est tant mieux.

    Le conspirationnisme dans cet article de Lordon semble donc n’être qu’un accessoire. A cet occasion, même si Frédéric nous rappelle l'existence de complots avérés, il traite globalement le phénomène conspirationniste comme un fait sociologique plutôt que psychiatrique (ou psychologique). Ce qu'il pense être un progrès.

    En fait son article prouve surtout selon moi qu'au sujet des complots une réflexion nous fait progresser que lorsqu'elle traite des faits plutôt que du phénomène. En particuliers des faits qu'on est capable de comprendre.

    Frédéric étant un fin connaisseur des mécanismes financiers pourquoi ne consacrerait-il pas un peu de temps à donner son avis sur les délits financiers autour du 11 septembre plutôt que de nous expliquer le fait social du conspirationnisme ? :

    Je le renvoie à cet article et interview du professeur américain d’économie Paul Zarembka qui fait un bon résumé des études existantes sur ces délits d’initiés autour du 11 septembre :

    http://www.reopen911.info/News/2012/08/10/11-septembre-un-apercu-du-debat-sur-les-delits-dinities-les-economistes-ont-peur/
    ''Malgré trois études scientifiques conduites depuis 2003 et concluant toutes à une très forte probabilité de délits d’initiés et de malversations financières en lien avec le 11-Septembre, cette question continue d’être royalement ignorée par la communauté de la Finance et par les chercheurs en économétrie. Le journaliste financier allemand Lars Schall fait le point sur ce sujet en interrogeant le professeur américain d’économie Paul Zarembka. Plus nuancées que d’autres, notamment au sujet des possibles délits d’initiés sur American Airlines, les conclusions du Pr. Zarembka n’en font pas moins froid dans le dos.''

  15. LEBLANC Jean-Yves,

    "Autour du 11 Septembre prospèrent les croyances de chacun. Certains croient la version officielle pendant que d’autres y voient un grand complot. Entre ces deux positions dépassées,..."
    "Ceux qui défendent encore la version officielle du 11-Septembre ne sont donc pas plus crédibles que les théories du complot qu’ils dénoncent."
    Ces deux citations de l'article de Sebastien D.(dont j'apprécie la teneur générale) me mettent mal à l'aise car elles traduisent une certaine volonté de paraître respectable, mesuré et un désir d'échapper à l'appellation déshonorante de "complotiste" ou "théoricien du complot".
    Les techniciens de la propagande officielle ont forgé cette notion de "théoricien du complot" car ils savent que c'est une arme extrêmement puissante: elle détruit le crédit de ceux des truthers qui sont le plus exposés, à savoir ceux qui écrivent ou prennent la parole publiquement. Une telle activité militante à contre-courant réclame un lourd investissement en termes de travail et d'exigence pour justement obtenir du crédit, c'est à dire la capacité de convaincre. Voir ce crédit ruiné et être transformé en un débile paranoïaque est traumatisant. C'est là-dessus que comptent nos ennemis de la pensée unique pour rendre les dissidents plus raisonnables et tenter, à terme de les neutraliser dans le "politiquement correct". Cette arme (avec d'autres qualificatifs tels que "antisémite") est également très efficace pour ramener à la raison l'occasionnel politicien, star du spectacle ou journaliste qui aurait l'inconscience de dire un mot de travers.
    La lecture attentive de l'excellent matériel du site ReOpen ainsi que des autres sites francophones ou anglo-saxons me laisse penser qu'un certain nombre de talentueux défenseurs de la vérité, soumis à la pression depuis 10 ans, sont tentés par l"assagissement" et de plus en plus fréquemment s'adonnent à la critique des "complotistes".

    Il est cependant un fait têtu: Si on conteste la version officielle du 11 septembre sur la base des innombrables preuves que fournit ReOpen et les autres truthers, c'est bien pour conclure que les tours jumelles et le WTC7 n'ont pas été détruits par des avions pilotés par les gars de Ben Laden. Et si ce ne sont pas les avions de Ben Laden, alors il s'agit bien d'un COMPLOT interne aux cercles du pouvoir.
    Ayons le courage de saisir et d'assumer ce mot même si nos adversaires l'ont rendu tabou. Au-delà du mot, le tabou frappe en fait tous les agissements de l'élite (les capitalistes, leurs alliés et serviteurs) qui, depuis plus d'un siècle travaille dans l'ombre (= complote) pour servir leurs intérêts et neutraliser le peuple et le peu de pouvoir que lui donne la "démocratie". Oui, une lecture critique de l'histoire contemporaine mène à une certitude: les complots existent bien. Dans la bataille des mots, ne cédons pas et ne reléguons pas, nous aussi, la notion de complot au rang des pensées impures et indignes de gens sérieux.

  16. Sébastien D.,

    Pas faux en effet AC,

    Et la dernière interview avec Zarembka est plutôt bien choisie pour faire le contraste qui existe entre analyses psychologiques (Mediapart), analyses sociales et structurelles (Lordon), et le débat effectif sur les faits.

    Il reste plus qu'à lui faire parvenir quelques infos sur le sujet...

  17. Sébastien D.,

    @ Jean-Yves Leblanc,

    Lorsque l'on parle de théorie(s) du complot, il faut définir la manière dont on l'utilise. Dans la phrase que vous citez, je me réfère à l'utilisation qu'en font les journalistes que je ne trouve pas plus crédibles que ceux qu'ils dénoncent.

    Mais en effet, je pense qu'il y a des personnes dans ce "mouvement" qui disent un peu tout et n'importe quoi, ne se basent que sur des préjugés, des bribes de savoir, et brodent des thèses plus ou moins invraisemblables. Et dans ce sens, je suis absolument en désaccord avec vous : ceux qui sont la cible des médias sont généralement les moins légitimes, mais ils permettent d'évacuer le problème en mettant tout le monde dans le même sac. Par exemple, on va entendre parler des théories les plus farfelues pour décrédibiliser cette cause, des personnages les moins fréquentables possibles, mais on ne va jamais entendre parler des familles de victimes, des rescapés, des officiels, des agents fédéraux ou du renseignement qui dénoncent la vacuité de la version officielle, tout comme les journalistes, spécialistes et auteurs sur la question. Eux, vont seulement être associés indirectement à cette image, mais on ne parle pas d'eux, on ne les cite pas, il n'existent pas.

    Je conteste également l'idée selon laquelle la contestation de la version officielle reviendrait à penser que "les tours jumelles et le WTC7 n'ont pas été détruits par des avions pilotés par les gars de Ben Laden." A vrai dire, en disant cela, vous validez vaguement les caricatures que certains journalistes font de ce "mouvement". On peut avoir ses propres convictions, mais on ne peut pas les faire passer pour des faits en utilisant le vide comme espace de jeu pour la pensée fantasmatique. S'il s'agit évidemment d'un complot par définition, extrapoler au-delà des faits et de tout bon sens un vaste complot international ourdi dans l'ombre par les élites depuis plus d'un siècle comme vous dîtes, et s'exprimant dans les attentats du 11-Septembre est à proprement parler une pure "théorie du complot". Ce genre de réflexion voudraient que tout soit faux, que tout soit contrôler et que rien ne soit aléatoire ou dû à des mécanismes complexes mais à des décisions personnels, des grands acteurs qui manipulent les faits et les informations. Là, on est dans la mauvaise science-fiction. Mais corrigez-moi si j'ai mal interpréter votre propos.

    Il ne suffit pas d'être dénoncé, d'etre dissident ou à contre-courant, d'avoir du courage et de la détermination, pour avoir un discours cohérent. Je n'ai pas écrit non plus cet article en cherchant une quelconque respectabilité ou à fuire l'opprobe de personnes dont je n'attends rien. Oui, j'estime que de trop nombreuses personnes laissent parler leur imagination et font étalage de leur suffisance en faisant d'aussi belles caricatures sur le sujet que les journalistes quand ils les reprennent. Non, je ne crois pas à un grand complot machiavélique d'une clique mondiale qui contrôle tout. Je n'ai pas besoin de croire pour savoir, non plus de croire savoir pour ne pas voir que je ne sais pas. Je me contente de relever des faits et des témoignages qui mènent à une seule conviction chez moi, celle qu'on ne sait pas exactement ce qui s'est passé ce jour là et dans quelles conditions. Cela ne doit pas nous rendre imperméable à des faits établis sous prétexte que ce serait trop politiquement correct ou pas assez à contre-courant. Car il ne faut pas faire de l'opposition un automatisme de principe en refusant certaines évidences, certains faits ou certains témoignages parce qu'ils ne cadrent pas à une vision préétablie d'un grand complot. Il y a également de nombreuses zones d'ombres, de faits inexpliqués, de documents classifiés, de témoins qui ne s'expriment probablement pas, mais cela ne suffit pas, et ne doit pas suffir à monter de grandes théories sur le vide que cela laisse.

    Je terminerai juste par dire que ce n'est pas parce qu'on décide de résister au conformisme sur le 11-Septembre, qu'il ne faut pas résister aussi aux tentations et aux fantasmes des théories du complot. C'est bien trop facile dans les deux cas et ce n'est pas le chemin que j'ai décidé pour ma part de prendre. Je considère encore et toujours après plusieurs années sur le sujet que je ne sais pas vraiment de quoi il retourne, mais c'est bien là tout le problème. A partir de là, on peut décider de l'accepter et d'apprendre ou de combler le vide avec des théories.

  18. Bil,

    Que dire de plus !!!! hors média national qui est LA SEULE VOIE POUR QUE TOUTES LES VERITES SOIENT DÎTES !
    -----------------------------------
    De Sébastien D..
    "ceux qui sont la cible des médias sont généralement les moins légitimes, mais ils permettent d'évacuer le problème en mettant tout le monde dans le même sac. Par exemple, on va entendre parler des théories les plus farfelues pour décrédibiliser cette cause, des personnages les moins fréquentables possibles, mais on ne va jamais entendre parler des familles de victimes, des rescapés, des officiels, des agents fédéraux ou du renseignement qui dénoncent la vacuité de la version officielle, tout comme les journalistes, spécialistes et auteurs sur la question. Eux, vont seulement être associés indirectement à cette image, mais on ne parle pas d'eux, on ne les cite pas, il n'existent pas !
    --------------------------------------
    Très juste ! Merci pour eux ! C'est ce que je veux entendre à la tv que je ne regarde plus. Merci Internet !

    Toute la TV française et leurs invités peepols n'ont aucun sentiment, mais je crois qu'ils ne sont pas des Patriotes et ils n'ont pas assez de tripes au ventre pour avoir la Foi en leur Pays, LA FRANCE ! et aussi pour cause le dernier Dirigeant ayant oeuvré en Priorité pour la France et qui avait des tripes était Charles De Gaulle !
    Ce qui est juste à travers tout ce qui ce dit c(est que Mrs Meyssan /Collon et certains courageux et honnêtes comme eux avaient donné les raisons de cet attentat et la suite après.

    Nous avons effectivement vu toutes ces guerres et ce jour la Syrie ............

    Merci Re-Open ! et bravo !!!!
    Merci Re-Open !

  19. gswan,

    Félicitations pour cet excellent article. Ca fait plaisir de voir un travail sérieux comme ça, non seulement exempt de théories fumeuses, mais surtout le dénonçant, car en ce qui me concerne, je considère les conspirationnistes comme étant les pires ennemis de la vérité.

    Les journalistes qui font les autistes ne sont pas tout à fait nuisibles, car leur autisme ouvre les yeux de certains, petit à petit, tout doucement.

    Mais ceux qui racontent n'importe quoi eux sont 100% nuisibles. Non seulement ils font croire des âneries à plein de gens, donc les détournent de la recherche de la vérité, mais en plus ils décrédibilisent toute subversion du langage officiel. Enfin, le pire du pire, le conspirationnisme tend à faire croire aux gens que l'histoire est affaire de réunions occultes, alors qu'il est affaire de rapports de forces et de luttes. Vraiment, le pire du conspirationnisme est cette espèce de fable au bout de laquelle on se prend à croire que la lutte est vaine, qu'on sera toujours manipulés par des puissances occultes inateignables, bref, tous pourris et tout est foutu.

    Merci donc de remettre au passage les points sur les i concernant la positions de reopen, qui n'EST PAS une association conspirationniste, mais simplement une association de gens qui pointent des incohérences innacceptables dans la version officielle d'un événement majeur de l'histoire contemporaine de l'humanité, non pas majeur en nombre de morts, mais en conséquences, et par conséquent, une association qui milite pour que la lumière soit faite sur cette manipulation criante des faits. On exige de comprendre. Point barre.

    Merci encore, bon courage, et bonne continuation.

  20. LEBLANC Jean-Yves,

    @ Sébastien D.

    Je souhaite faire trois observations concernant votre réponse à mon commentaire.

    Premièrement, je pense que lorsque nous parlons de complot, nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Je pense aussi que la crispation sur ce mot (la mienne et celle des autres) révèle des fractures profondes mais peu abordées entre « truthers » quant aux responsables réels du 11/9.
    Vous donnez de la notion de complot une vision caricaturale :agissement d’une clique unique, occulte et internationale qui contrôle tout et rôde en permanence, telle « Le Spectre » des films de James Bond. Le complot ainsi considéré est effectivement ridicule.
    Mon idée du complot est bien plus simple et conforme à la définition de ce mot : « Projet concerté secrètement ». Pas nécessairement « vaste », le plus souvent au niveau national et dont les acteurs ne contrôlent pas tout mais appartiennent le plus souvent aux classes dominantes et cercles dirigeants et agissent au coup par coup pour la conquête d’intérêts financiers et/ou politiques inavouables aux parlements et opinions publiques de leur pays. En ce sens, les complots sont monnaie courante et sont (oui, Gswan) un des éléments de la lutte des classes menée par les possédants contre la classe ouvrière et ses acquis : pilotage de coups d’état en Afrique, médiamensonges pour justifier une intervention en Lybie ou en Syrie, coups financiers, attentats sous fausse bannière etc… La Synarchie, cherchant dans les années 30 à liquider la République en France, et dont l’étude est totalement documentée par l’historienne Annie Lacroix-Riz dans son livre « La Stratégie de la Défaite » en est un cas d’école.

    Deuxièmement, je comprends et respecte votre approche des faits du 11 septembre qui s’apparente à une démarche scientifique : relever ce qui est prouvé ou au moins étayé par des témoignages ou études, ne pas « extrapoler au-delà des faits et de tout bon sens ». Cette attitude légitime, qui est la position AFFICHEE de ReOpen, conduit à relever les incohérences de la version officielle et à demander la réouverture de l’enquête. Cependant elle remet la solution des mystères du 11 septembre à l’auto-dénonciation par un état de ses carences ou crimes, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire sauf à la suite d’une défaite militaire ou d’un changement de régime.
    Par contre,le CONTENU de ReOpen, les vidéos du site, les témoignages de pompiers ou les études savantes des Architectes pour la Vérité, vont, me semble-t-il plus loin et offrent des pistes pointant vers des probabilités de vérité qui ne sont pas des chimères de complotistes. Par exemple, les architectes disent que ni les impacts des avions ni les incendies n’ont pu causer l’effondrement des tours et moins encore celui du WTC7 ( effondrement symétrique et atteignant presque la vitesse de la chute libre, traces de thermite) et évoquent la démolition contrôlée. Est-ce une extrapolation insensée de pousser la déduction d’un cran logique et dire « si on a aidé les tours à tomber après l’impact des avions, ça ne peut pas être Al_Quaida, il ne peut s’agir que d’un « inside job », c'est-à-dire d’un agissement interne ?(= d’un complot). Ceux qui font ce pas méritent-ils d'être, en tant que complotistes, renvoyés dos à dos avec les journalistes persécuteurs de toute contestation?

    Pour le troisièmement, je dois vous citer : « Je conteste également l'idée selon laquelle la contestation de la version officielle reviendrait à penser que "les tours jumelles et le WTC7 n'ont pas été détruits par des avions pilotés par les gars de Ben Laden. A vrai dire, en disant cela, vous validez vaguement les caricatures que certains journalistes font de ce mouvement. »
    Peut-être, à la suite d’une incompréhension de mon commentaire original, avez-vous pensé que je niais la présence d’avions dans le ciel de NY le 11 septembre. Dans ce cas je comprends votre propos. Dans le cas contraire, il m’interpelle. Au-delà de votre conviction que vous ne savez pas ce qui s’est passé ce jour là, il semble impliquer que vous pensez qu’il n’est pas déraisonnable d’admettre sinon la teneur mais au moins l’affirmation de base de la version officielle : Les 3000 morts du WTC sont bien dûs à un attentat terroriste d’Al-Quaida (peut-être favorisé par les autorités) et que la contestation doit être portée sur un plan moins radical.
    Cela me semble en contradiction avec l’essentiel des documents que j’ai pu lire sur le site. Pourtant, comme j’accorde beaucoup de crédit à ce que vous écrivez, vu l’excellence de vos articles et étant donné que ma connaissance du 11 septembre ne tient qu’à ma lecture des sites tels que ReOpen, je suis pris d’un doute. Possédez-vous des éléments (peu publiés sur nos sites ?) qui justifient cette prise de distance?

    JY LEBLANC

  21. France,

    Mediapart a du talent: celui de vous faire avaler des couleuvres à travers leurs enquêtes soit disant fouillées et objectives à la recherche de la justice et de la vérité. En fait ils veulent surtout imposer leur vérité. Il est évident qu'ils ne croient pas une seconde à une autre version que celle officielle sur le 9/11 comme tous les médias français d'ailleurs, mais dans le but d'être "pris au sérieux" ils pondent un article de quatre volets sur le sujet. sans se renseigner vraiment.. ils font ça sur tout, l'invasion de la Libye sur laquelle ils ont écrit des tas d'articles totalement subjectifs, la Syrie et l'Iran, sans compter la Russie, rien ne leur échappe ! Je me suis fait piégée un an et j'ai arrêté mon abonnement car je ne cautionne pas ce genre de journalisme qui se prévaut d'une certaine indépendance....

    Oui bien sûr ils ont dénoncé l'affaire Bettencourt en 2010, mais y a-t-il vraiment eu de suite judiciaire ? Certains ministres sont toujours députés, et ne sont pas du tout inquiétés, un employé a bien passé quelques semaines en prison mais il en est ressorti discrètement, sinon RAS, pas de nouvelles. Idem pour l'affaire Karachi, on attend toujours que les acteurs soient sanctionnés par la justice, mais que nenni! Copé a pu passer d'excellentes vacances cet été, Sarkozy et sa clique aussi, sans compter Takkiedine lui-même qui va très bien.... alors coup de bluff? Je ne sais pas, je ne peux plus lire les enquêtes puisqu'elle sont réservées aux abonnés....

  22. Sébastien D.,

    @ Jean-Yves Leblanc,

    Bonjour et merci déjà de votre réponse qui clarifie déjà un peu mieux vos opinions.

    En effet, les termes de "complot" ou "théorie du complot" sont souvent soumis à la subjectivité de celui qui l'emploie et c'est important de préciser la manière dont on l'utilise. Etant donné qu'on ne peut éviter le fait que les complots existent, pour parler dans complot imaginaire, on utilise souvent le terme de "théorie du complot" dans les médias ce qui tend à disqualifier toute réflexion sur un sujet. Dans le cas du 11-Septembre, ce serait prendre le problème par le mauvais bout je pense d'opposer un complot contre une théorie (alternative) du complot. C'est déjà un biais dans le débat et il faut s'en détacher. Parlons tout simplement du complot du 11-Septembre, car tout le monde peut constater qu'il ne s'agit pas de l'oeuvre d'une personne isolée. La question est de déterminer avec le plus de précision les données de ce complot. Cela n'empêche pas pour autant d'avoir à faire à de véritables théories du complot qui se basent sur des rumeurs, demi-vérités ou des discours parfois très orientés cherchant à blâmer untel ou un autre. Il faut donc faire le ménage devant sa porte : si certains journalistes se plaisent à dénoncer les théories du complot, c'est qu'on leur en donne à en voir. Pour ma part, je trouve assez exaspérant d'avoir à se justifier autant d'un côté comme de l'autre, pris entre deux camps qui n'étudient pas sérieusement le sujet et s'auto-alimentent de suffisance. Car il n'est pas rare de se faire attaquer aussi par des gens qui sur internet croient connaitre toute la vérité et vous inondent de jugement à l'emporte pièce accusant ça et là sans jamais avancer un argument valable. Cela donc aussi, il faut s'y opposer et c'est dans ce sens que j'ai exprimé ma position.

    Dans vos deuxième point vous dites que s'en tenir aux faits "remet la solution des mystères du 11 septembre à l’auto-dénonciation par un état de ses carences ou crimes". Je ne suis pas d'accord, bien que je ne sois pas vraiment optimiste sur une quelconque solution quelle qu'elle soit. Mais comme dit le dicton, rien ne sert de courir, il faut partir à point. En effet, si l'on commence à crier sur les toits chacun sa propre conviction comme dire par exemple que c'est un "inside job" dont il faudrait déjà définir ce qu'on entend par là, nous sommes loin de pouvoir arriver à convaincre qui que ce soit. Par contre, en se basant sur des faits reconnaissables par tous, on peut convaincre sans problème quiconque a un peu d'honnêteté intellectuelle. Dès lors, une enquête pourrait être mener dans le meilleur des cas en respectant la différence qu'il y a entre une opinion, un faisceau de présomption, et les faits. Par ailleurs, appliquons à nous-mêmes les bons conseils que nous donnons aux autres : pourquoi prendre parti quand on somme les journalistes de ne pas le faire ? Ne nous fions pas à nos convictions tout en critiquant ceux qui pensent de bonne foi la version officielle. Aussi, quand un scientifique nous dit quelque chose, ne le prenons pas pour argent comptant en acceptant la possibilité qu'il puisse se tromper ou tromper son monde. Je trouve beaucoup trop simple d'accorder sa confiance à quelqu'un sur le seul principe qu'il valide une opinion préétablie et sur la seule base de ses croyances à défaut d'avoir une expertise suffisante pour pouvoir en juger soi-même. Prenez l'exemple de Judy Wood qui parait une femme très sensée mais raconte connerie sur connerie, et ça marche ! Mais pour revenir aux chances de faire la lumière sur le 11-Septembre, il ne faut pas voir non plus le gouvernement ou les institutions comme un bloc homogène de personnes qui protègent leurs intérêts et renie le peuple, ce serait une grossière caricature. La pression citoyenne peut faire bouger les lignes dans l'opinion, puis dans les médias et les institutions. Il y a probablement beaucoup de personnes qui ne s'expriment pas sur le sujet et cela dans tous les milieux, par peur du rejet social ou professionnel, mais n'attendent que le courant change. Il suffit juste d'atteindre un point de bascule dans l'opinion. Ce n'ets pas évident à atteindre, c'est sûr, mais alors leplus grand sérieux est de mise pour l'atteindre. Il faut se débarrasser aussi des généralités qui tendent à croire que c'est un combat qui oppose le haut et le bas de la société. Il y a probablement plus de personnes de bonne volonté qu'on le pense dans les différentes branches des institutions et qui seraient prêtes à aider à la recherche de justice et de vérité. Dire donc que tout cela revient à laisser un gouvrnement enquêter lui même sur ses propres actes (que l'on parle de dissimulations ou de crimes) est une caricature en soi.

    Pour le dernier et troisième point, je n'étais pas sûr de ce que vous entendiez par votre phrase, étant donné que les versions alternatives sont multiples. Mais effectivement, et même si mon avis n'est pas forcément partagé de tous, je pourrais très bien considérer que "les 3000 morts du WTC sont bien dûs à un attentat terroriste d’Al-Quaida (peut-être favorisé par les autorités) et que la contestation doit être portée sur un plan moins radical" comme vous écrivez. Comprenez-moi bien, je ne mélange pas mes convictions personnelles - à compter même que je puisse m'en fabriquer une - avec ce que je peux estimer de certain. Et de ce point de vue là, cela me suffit, je n'estime pas devoir savoir ce qu'il s'est passé pour réclamer la vérité. Que le site publie différents travaux de chercheurs, c'est très bien, cela anime le débat, aide parfois à comprendre certains points, ou tente par moment de donner une version éventuelle qui expliquerait passages sombres de l'histoire du 11-Septembre. Mais est-ce que nous pouvons être certain que c'est précisément ce qui s'est passé ? Non. Il est tentant de croire qu'on pourrait le deviner mais ce n'est pas à notre portée. Pour moi ce n'est pas une contradiction, c'est simplement le côté pratique qui prime sur le côté théorique. Je n'ai pas d'information cachée, je vous rassure, je lis beaucoup sur le sujet, depuis de nombreuses années, et j'ai fais l'examen de mes propres connaissances en acceptant d'appliquer le scepticisme au sens strict, dont Wikipédia donne la définition suivante : "une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude. Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif n'est pas de nous faire éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude, loin des conflits de dogmes et de la douleur que l'on peut ressentir lorsqu'on découvre de l'incohérence dans ses certitudes." J'essaie de me conformer à ce principe qui me semble plutôt adéquat à la situation.

    Cordialement,

    Sébastien

  23. Pédro,

    Très bon article, mais combien peu lu et entendu.
    J'ai été abonné à Médiapart depuis pratiquement le début de leur aventure, et j'avais pensé que ce média serai indépendant, libre de toutes influences économico-politique, mais les articles sur le 11/09 de l'été 2012 m'ont enlevé définitivement toutes illusions.
    J'ai alors immédiatement résilié mon abonnement.
    La manière de traiter le 11/09 par un média est mon thermomètre sur sa crédibilité. Ceci depuis le lendemain du 11 septembre, je n'ai jamais pu croire en l'interprétation officielle des médias et c'est avec soulagement que j'ai pu constater quelques mois plus tard que je n'étais peut-être pas un malade mentale puisque d'autres voix commençaient à se faire entendre et qui doutaient des vérités officielles.
    Merci pour votre constance dans vos convictions et votre combat.

  24. Eric Simon,

    Bonjour ReOpen.

    Primo, je suis abonné Médiapart et ce commentaire va venir un peu comme avocat de Médiapart sur la question, tout en vous précisant que j'adhère complètement à vos questionnements (c'est un doux euphémisme).

    Médiapart est un média indépendant qui a pris le parti, pour permettre tout simplement sa liberté éditoriale, de ne vivre que sur l'argent de ses abonnés, sans pub, sans groupes financiers, sans actionnaires autres que la société de journaliste a son administration. En un sens, elle est identique à vous. Médiapart a sorti, et continue à oeuvrer pour qu'une vraie information sorte sur les dessous des coulisses politico-financières. A ce titre est est souvent la cible d'attaques identiques à celles dont VOUS AUSSI vous êtes la cible. Médiapart, à mon sens, ne peut, plus que ne veux, se "perdre" en donnant une voix trop importante aux questions LÉGITIMES que pose l'inconsistante incohérence de la version officielle du 11 septembre 2001. S'agit-il d'un manque de courage, cela peut-être en effet interprété comme tel mais je pense qu'il s'agit de ne pas donner le flan encore plus à ses nombreux critiques, ne pas être associé par les "mainstream media et people" aux "conspirationnistes" comme disent ceux qui veulent pousser mémé dans les orties. Le travail effectué par Médiapart est primordial pour moi dans ce pays, tout comme le vôtre, par contre, soyez assuré que nombreux de ces abonnés dont je suis remettent en doute la version officielle sur le 11 septembre, attaqués régulièrement eux aussi par des trolls :). Je poste régulièrement des liens sur le 11/9 notamment dernièrement une étrange interview de Larry Silverstein dans laquelle il reconnait donner l'ordre aux pompiers de "PULL" la tour n°7, ou le fait que Securacom était dirigé par le frère bush puis son cousin, et que Securacom est aussi la société qui assurait la sécu de l'aéroport d'ou est parti au moins un des avions qui se sont crashé sur les tours. D'ailleurs, ce lien montre aussi qu'après avoir vendu ses parts à son cousin en juin 2000, Marvin Bush est devenu actionnaire de la société d'assurance à laquelle Larry Silverstein avait souscrit une police d'assurance en cas d'attentat sur les tours. Pour un achat des tours de 100 000 000 $ (compte tenu qu'il devait enlever l'amiante condition sine qua non pour les autorités portuaires de New York à qui Silverstein a racheté les tours) la compagnie d'assurance a versé 7 milliards de dollars à celui qui fut et est peut-être toujours le collecteur de fonds aux US pour ... Benyamin Netanyahou! Au cas où certain ne le savait pas ...

  25. Hervé Hum,

    Pour établir l'existence d'un complot, il suffit d'établir l'existence d'un secret entourant les évènements concernés.

    Or, certains éléments concernant le 11/09 sont entouré du sceau du secret défense, prouvant de facto une nature complotiste.

    Ce qu'on ne peut prouver par contre, c'est la teneur exacte du complot, mais seulement qu'il y en a un.

    S'il n'y a pas complot, dans un Etat démocratique, aucun secret ne peut être justifié.

  26. GWB,

    "Every nation in every region now has a decision to make. Either you are with us, or you are with the terrorists."
    George W Bush, le 20/9/2001

  27. Sébastien D.,

    Pour répondre au commentaire d'Eric Simon :

    "Médiapart est un média indépendant qui a pris le parti, pour permettre tout simplement sa liberté éditoriale, de ne vivre que sur l'argent de ses abonnés, sans pub, sans groupes financiers, sans actionnaires autres que la société de journaliste a son administration. En un sens, elle est identique à vous."

    ReOpen911 est une association loi 1905 à but non lucratif et tous les membres qui y participent le font à titre bénévole. En cela, elle diffère nettement d'un média comme Mediapart qui ne travaille pas à l'oeil pour autant que je sache. Les membres actif de l'association font ce travail en dehors de leurs propres professions, elle sacrifient leur temps et leur énergie à une cause étrangère à leur propre intérêt direct. Cet effort que nous faisons, les journalistes de Mediapart pourraient très bien le faire : s'ils ne veulent pas en parler dans Mediapart, c'est leur choix, rien ne les empêche de prendre le temps de se renseigner sérieusement en dehors, ce qui aurait au moins l'avantage d'éviter de publier un ramassis de clichés insultants. S'ils ne prennent ni la décision de traiter ces questions, ni même de s'y intéresser en dehors de leur travail éditorial, ils n'ont aucune légitimité à donner des leçons.

    Comme nous l'avons écrit par rapport au reportage grossier de Caroline Fourest : "Son entretien avec Fabrice Arfi ne relève pas moins de l’hypocrisie en tandem : « Qu’il y ait des questions qui se posent autour de la grande histoire et du grand récit du 11-Septembre, c’est une évidence » et « ce sont des questions qu’il faut mettre sur la table et dont il faut débattre démocratiquement » assure-t-il. Mais s’il est « sain de se poser des questions » comme nous dit le journaliste de Mediapart, nous sommes malheureusement bien seuls à les poser. Car où peut-on trouver ce débat et ces questions dans les médias français ? Nulle part. Par exemple, il lui semble évident que « des questions se posent sur les manquements des services de renseignement » mais il ne s’interroge à aucun instant sur les manquements de la presse à les examiner ou même à les rapporter. C’est une association de bénévoles qui se charge pendant ce temps de traduire et de relayer, à la place des médias traditionnels, les propos de l’ancien responsable du contre-terrorisme Richard Clarke, ceux du sénateur Bob Graham ou ceux de l’agent du FBI Ali Soufan, qui n’ont certainement rien à voir avec des conspirationnistes et qui tentent justement d’informer sur ces questions-là."

    Si Fabrice Arfi s'interroge à juste titre sur les failles du renseignement, il devrait féliciter notre travail, ou devrait prendre sur lui d'éclaircir lui-même ces questions. Il n'en fait rien, donc il n'a rien à dire.

  28. Thierry D.,

    Je suis tenté de rebondir sur le commentaire de JY Leblanc :
    "Possédez-vous des éléments (peu publiés sur nos sites ?) qui justifient cette prise de distance?"
    J'en vois un, qui concerne tout le monde : La Peur.

    Il y a une théorie qui me fait rire (jaune bien sûr) chaque fois que je la vois évoquer, car elle est à la fois très présente et très évanescente dans les remontées d'opinion : c'est celles du fameux LIHOP, 'Let It Happen On Purpose', qui aurait les faveurs d'un grand nombre de ceux qui n'osent pas aller jusqu'à la radicalité - forcément extrémiste - de l'Inside Job.

    Un événement comme le 11-09 est forcément planifié de l'intérieur. Il ne peut tout simplement pas en être autrement, car aucun système de défense, face à la cascade de conséquences d'événements de cette violence en plein déroulement, se dire "ah, bonne affaire, et si on en tirait parti ?".

    Ceux qui n'étaient pas dans la confidence ont été trompés, stupéfiés, terrorisés ou tout à la fois. Il ne reste aucun espace dans une configuration pareille pour se dire un 'chic, profitons-en', ni même pour un 'ah, peut-être est-ce utile'.

    Si la théorie du 'laisser-faire' était valide, il y aurait eu un avion encastré dans le Pentagone. Avec ses victimes civiles à l'intérieur. Le WTC, bâtiment de la CIA, ne se serait pas effondré. Il n'y aurait pas eu la psychose de l'anthtrax, que tout le monde paraît oublier aujourd'hui, Etc.

    Le Onze Septembre a non seulement été un Inside Job, mais un coup d'Etat. Toute autre explication s'effondre, à peine exposée.

    La seule nuance tolérée par cette conclusion consiste à relativiser la toute-puissance des auteurs de ce Coup en postulant qu'il s'est agi d'une TENTATIVE de coup d'Etat, qui d'une part n'est pas encore achevée et d'autre part ne peut accéder à aucune certitude d'atteindre ses objectifs initiaux, les deux choses étant liées.

    Car si Inside Job il y a eu, ses conditions matérielles de réalisation supposent qu'un faible nombre de personnes étaient réellement impliquées en amont, c'est-à-dire conscientes que la planification des attentats était orchestrée de l'intérieur avant même qu'ils aient eu lieu. Or ce nombre de personnes est sans doute d'autant plus faible qu'aucun schéma d'ensemble n'avait été diffusé dans leur direction, pour la raison évidente qu'il se serait dénoncé par lui-même.

    Les opérateurs sont simplement informés que 'quelque chose va se produire', mais d'une façon qui les englobe parmi les dupes du processus, par exemple en leur transmettant des consignes à appliquer comme s'il s'agissait d'une manoeuvre d'entraînement, ou bien à reproduire si un événement comparable à celui pour lequel des manoeuvres ont été effectuées venait à se produire. On crée ainsi toutes les conditions favorables à des réponses-réflexes d'autant plus prévisibles qu'elles sont prévues, dans un schéma d'auto-réalisation qui escompte même domestiquer le chaos.

    Si on regarde dans quel champ les recherches scientifiques avait fait la une de l'actualité, peu d'années avant le 11/09, c'était bien celui du chaos. A partir du moment où le 'chaos' est théorisé et où il a fait l'objet d'expérimentations qui semblent en valider les lignes directrices, il PEUT y avoir des individus qui s'entendent sur un projet coopératif et trouvent des relais dans leur entourage.

    Ces gens-là seront d'autant moins vaccinés contre la nature mégalomaniaque de leur projet qu'ils auront été récompensés de nombreuses fois auparavant dans leur carrière pour des projets de même nature.

    Je pense que c'est ce qui s'est passé avec le couple Cheney-Rumsfeld, le goût du premier pour l'orchestration d'un 'coup', se combinant avec l'optimisme du second quant à la prédisposition du chaos à être maîtrisé par un système d'information discipliné.

    Ces deux-là n'avaient pas forcément le dessein de devenir les 'maîtres du monde' au sens caricatural du terme, mais plus prosaïquement de réaliser un 'fait accompli' permettant à la fois aux américains de contrôler l'information mondiale et de s'assurer une emprise centrale au Proche-Orient sur les décombres d'un Irak affaibli par un dictateur honni et ne demandant qu'à être 'ramassé'.

    Mais là où le bât blesse, c'est que le type d'opération auxquels ils étaient accoutumés assuraient la destabilisation de pays tiers et non pas la destabilisation de leur propre pays, qui entraînait celle des consciences de chaque citoyen de leur propre pays, du bas de l'échelle aux plus hauts échelons.

    Par contre, le 'coup' réalisé a démontré toute sa puissance coercitive, puisque d'un coup d'un seul les médias se sont alignés avant de rester par la suite prisonniers de leur alignement, qu'ils ne peuvent plus démentir sans se disqualifier. Médiapart illustre jusqu'à la caricature cette contradiction : on ne peut pas à la fois se vanter d'être un caïd de l'investigation et se vautrer toute une décennie durant dans l'incapacité à faire face à un sujet majeur d'investigation.

    Paradoxalement, l'illusion de la toute-puissance du coup d'Etat a eu des effets retard au-delà de la sphère purement américaine, un certain nombre d'acteurs ayant été tellement hypnotisés par le sentiment que les 'règles du jeu' avaient changé qu'ils se sont engagés dans des dénis de ce que leur aurait dicté le bon sens, en espérant trouver un bénéfice à s'asujettir à l'ouragan médiatique :

    Ceux-là ont envoyé des troupes en Afghanistan, se sont abstenus de dénoncer l'invasion de l'Irak, et se sont même prêtés au jeu de se projeter en avant, comme en Libye, pour effacer la 'mauvaise image' laissée par le scepticisme d'un prédécesseur.

    Mais tous ces beaux élans, à force de ne voir aucun inconvénient à reposer sur une overdose de chimères, finissent par se fracasser contre la série de chaos engendrés. Ce sont ces tracas-là qui, graduellement, finissent par épuiser la dynamique de la terreur, car progressivement la crainte d'être happé par le chaos, à vouloir faire trop de zèle, finit par s'élever au même niveau que la crainte d'être frappé par les foudres de l'unanimité médiatique.

    Les américains ont été les premiers 'douchés' en Irak, les français le sont en Libye, et finalement tout le monde cale en Syrie, qui avait été programmée comme l'étape suivante.

    Car ne nous trompons pas : ni les Russes, ni les Iraniens, ni les Chinois ni plusieurs autres ne sont dupes de la chimère dans laquelle s'est engouffré l'Occident, et il n'entre certainement pas dans leurs intention, ni aujourd'hui ni demain, de plier le genou face à ses diktats. Pourquoi le feraient-ils ?

    Donc nous voyons aujourd'hui le Président Américain tenter de faire machine arrière en essayant de faire bonne figure. On liquide Oussama Ben Laden et on essaie de tout immerger dans l'oubli, comme si tout n'avait été qu'un mauvais rêve oublié au réveil.

    Ce n'est pas si simple. N'oublions pas que si Obama dispose d'un certain crédit pour jouer les pompiers, c'est parce qu'il a été élu après avoir été un des seuls à ne pas approuver l'expédition en Irak.

    Mediapart aura davantage du mal, surtout s'il tarde trop, à passer pour pertes et profits ses dix années ânonnées sur le 11/09.

    Enfin bon, je dis ça, je ne dis rien. Ce n'est qu'un pronostic, et je n'irai certainement pas me prétendre davantage propriétaire de l'avenir que n'ont prétendu l'être les auteurs de la... tentative de coup d'état.

  29. Johann,

    " je pourrais très bien considérer que "les 3000 morts du WTC sont bien dûs à un attentat terroriste d’Al-Quaida (peut-être favorisé par les autorités) et que la contestation doit être portée sur un plan moins radical" "

    Dans une démarche rationnelle, il ne s'agit nullement de "contestation", il s'agit de la mise en équation de faits et de témoignages et des conclusions à en tirer. On ne "conteste" pas un mensonge. On l'ignore ou on le dénonce en l'expliquant.

    Voyez-vous en lisant la phrase ci-dessus, j'ai un doute sur vos connaissances des événements de ce jour-là et sur vos connaissances de certaines lois de la physique. Vous voulez douter de tout? Même que la lune tourne autour de la Terre et la Terre autour du soleil? Grand bien vous fasse. Mais il faudra nous expliquer alors comment al quaida (une création étatsunienne il est vrai) non seulement s'est procuré des explosifs à base de nanothermite, mais comment ils ont réussi à les implanter si judicieusement sur les colonnes maîtresses des tours et comment ils sont parvenus à déclencher les explosions en une synchronisation parfaite pour que les tours s'effondrent sur elles-mêmes, alors que le sommet de la première tour connaissait un début de gite important, puis plouf, plus aucune résistance. Il faudra aussi nous expliquer comment la structure sommitale sur laquelle ne reposait aucune charge a été désintégrée.

    Il faudra nous expliquer ensuite comment al quaida a pu faire voler un avion en dehors de son domaine de vol. En criant "allah ou akbar" peut-être?

    Comment ils ont fait pour crasher un avion sur une tour tout en le maintenant en vol à la fois loin de NY et 20 minutes après le crash?

    http://pilotsfor911truth.org/ACARS-CONFIRMED-911-AIRCRAFT-AIRBORNE-LONG-AFTER-CRASH.html

    Comment ils ont réussi à photoshoper la photo sur laquelle doit apparaître l'engin qui a frappé le pentagone?

    Voir Le nouveau Pearl Harbor.

    Comment ils sont arrivés à fournir les données d'une boîte noire d'un avion soi-disant détourné, mais trafiquée dans laquelle jamais la porte du cockpit n'est ouverte?

    http://pilotsfor911truth.org/no-hard-evidence-aa77.html

    Et quand on demande à Cheney: "Do the orders still stand?"
    Vous n'avez pas une petite idée de quels ordres il s'agit?

    Quand tout ce qui est impossible est écarté, ce qui reste, même le plus improbable ne peut être que la réalité. Et en l'occurrence on est loin, très loin de l'improbable. Car il y a encore quantité d'autres faits et témoignages qui interdisent de penser une seule seconde à l'implication d'al quaida.

    Maintenant libre à vous de vous masturber le cerveau avec vos doutes. Continuez donc à considérer des absurdités et des mensonges grossiers comme "possibles". Mais ce n'est plus du scepticisme, c'est de la bêtise.

    Et finalement, j'ai aussi un doute: existez-vous?

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