Newsweek : Un agent du FBI affirme que la CIA aurait pu empêcher le 11-Septembre

 
La liste des personnes confirmant la version de Mark Rossini continue de s’allonger. Depuis plusieurs années, l’ancien agent du FBI affirme que des informations capitales sur le 11-Septembre ont été intentionnellement bloquées par Alec Station, l’unité du contre-terrorisme spécialement chargée de surveiller Ben Laden à la CIA. En effet, dans un précédent article que nous avions traduit, le journaliste Jeff Stein apportait déjà le témoignage d’un ancien agent de la CIA, témoin des dérives des analystes d’Alec Station. Le journaliste rappelait à juste titre que la thèse d’une opération clandestine de la CIA, en collaboration avec les services saoudiens, était également soutenue par Richard Clarke, l’ancien tsar du contre-terrorisme à la Maison Blanche. Suite à la récente déclassification du rapport de l’inspecteur général de la CIA sur le 11-Septembre, Jeff Stein fait part de la consternation de Rossini et apporte le nouveau témoignage d’un ancien responsable du contre-terrorisme au FBI, en la personne de James Bernazzani. Ce dernier confirme la version de Rossini et affirme en avoir lui-même apporté la preuve à Pat D’Armuro, l’ancien responsable de l’enquête du FBI sur le 11-Septembre. Rappelons qu’à ce jour, aucune enquête n’a jamais permis de tirer cette histoire au clair et que les responsables d’Alec Station, à l’image de Richard Blee ou d’Alfreda Bikowsky, ont pu continuer leur carrière sans avoir à répondre de leurs méfaits.

 
Drapeau américain sur les ruines du World Trade Center, photo Peter Morgan / Reuters.



 

Un agent du FBI affirme que la CIA aurait pu empêcher le 11-Septembre


Par Jeff Stein dans Newsweek, le 19 juin 2015.


Mark Rossini, un ancien agent spécial du FBI au centre d’un mystère tenace lié aux attentats terroristes du 11 septembre 2001, se dit « consterné » par les déclarations récemment déclassifiées de l’ancien directeur de la CIA, George Tenet, défendant les efforts de l’agence de renseignement pour stopper le complot.

Rossini, qui était assigné au Centre du contre-terrorisme (CTC) de la CIA au moment des attentats, soutient depuis longtemps que le gouvernement américain a dissimulé des relations secrètes entre l’agence de renseignement et des Saoudiens qui pourraient avoir contribué au complot. Quinze des 19 pirates qui ont dirigé des vols commerciaux dans les tours du World Trade Center, le Pentagone, et une tentative avortée de s’écraser contre le Capitole américain, étaient saoudiens.

Un rapport de l’inspecteur général de la CIA datant de 2005 et dont certaines parties avaient été publiées auparavant, a en outre été déclassifié plus tôt ce mois-ci après avoir été lourdement expurgé. Il constate que les enquêteurs de l’agence « n’ont trouvé aucune preuve » indiquant que le gouvernement d’Arabie Saoudite ait « sciemment ou volontairement soutenu » des terroristes d’Al-Qaïda. Il ajoute que plusieurs officiers de la CIA ont « spéculé » sur le fait que des « sympathisants dissidents au sein du gouvernement » aient pu soutenir Oussama ben Laden mais que « les informations étaient insuffisantes pour déterminer avec exactitude un tel soutien. »

Plus de 30 pages relatives à l’Arabie Saoudite ont été censurées dans le rapport. Le gouvernement Obama a également refusé de déclassifier 28 pages traitant des liens saoudiens avec les pirates dans une enquête conjointe du Congrès sur les attentats.

Comme nous l’avons déjà rapporté, Rossini et un autre agent du FBI assigné au CTC, Doug Miller, ont appris en janvier 2000 que l’un des futurs pirates de l’air, un agent d’Al-Qaïda nommé Khalid Al-Mihdhar, avait un visa à entrées multiples pour les États-Unis. A l’époque, la CIA avait plusieurs fois prévenu le président George W. Bush et d’autres officiels à la Maison Blanche, de l’imminence d’un attentat d’Al-Qaïda. Mais lorsque Miller et Rossini ont tenté d’avertir le FBI qu’Al-Mihdhar pouvait être en vadrouille aux États-Unis, un responsable de la CIA leur a ordonné de se taire.

Rossini se dit « très préoccupé » de la manière dont l’agence continue de supprimer des informations liées aux contacts entre la CIA et l’Arabie Saoudite, en particulier lorsque l’agence de renseignement déclassifie d’autres parties du document pour montrer qu’ils ont fait tout leur possible pour contrecarrer le complot du 11 septembre 2001.

« Il n’y aurait pas eu de 11-Septembre si le CIR [rapport du renseignement central] de Doug sur Al-Mihdhar avait été envoyé, » a-t-il déclaré par email à Newsweek. « Point. Fin de l’histoire. »

« Le manque total de responsabilisation, ou de volonté à creuser pour savoir pourquoi le mémo de Doug n’a pas été envoyé, » a-t-il ajouté, « est la raison pour laquelle les 28 pages concernant les Saoudiens ont été interdites » de publication.

En 2005, Tenet, le directeur de la CIA au moment des attentats, avait furieusement démenti l’avis de l’inspecteur général de l’époque, John Helgerson, qui affirmait que Tenet n’avait pas suffisamment fait pour empêcher le complot d’Al-Qaïda.

« Votre rapport remet en doute mon professionnalisme, mon efficacité et ma capacité à diriger les hommes et femmes du renseignement américain dans la lutte contre le terrorisme, » écrivait Tenet à l’attention de Helgerson dans un autre document largement expurgé et publié le 12 juin. « J’ai fait tout ce que je pouvais pour informer, alerter et motiver une action afin d’empêcher tout préjudice. Votre rapport ne décrit pas avec honnêteté et précision mes actions ou le travail héroïque des hommes et femmes de la communauté du renseignement. »

Rossini prétend que des documents toujours classifiés pourraient « démontrer un faisceau d’assistance financière, et en outre, le rôle de la CIA dans la tentative de recruter Al-Mihdhar. » Il dit qu’il en est « convaincu » et qu’ « il n’y a pas d’autre explication » justifiant le refus par la CIA de publier de plus amples informations.

Un ancien agent opérationnel de la CIA qui travaillait au CTC en 2001, a raconté à Newsweek en début d’année que la théorie de Rossini était pertinente. « Je trouve ça plutôt difficile à croire, que [Al-Mihdhar] puisse être une source valide, » déclare l’ancien agent, qui passa 25 ans à s’occuper d’espions dans certains des endroits les plus dangereux au monde, y compris au Moyen-Orient. « Mais là encore, les gens qui passaient beaucoup d’appels là-bas à l’époque n’étaient que des analystes subalternes, qui n’avaient aucune expérience en général et aucune expérience sur le terrain, ou aucune sorte d’entraînement opérationnel. »

Les analystes ont commencé à prendre des initiatives allant au-delà de leur niveau de compétence dans la collecte de renseignements, généralement en développant leurs propres « sources » confidentielles dans les services d’espionnage au Moyen-Orient, raconte l’ancien agent, qui parlait sous couvert d’anonymat pour pouvoir discuter librement d’un sujet aussi sensible. Donc il est parfaitement raisonnable, raconte l’ancien agent, de penser qu’un analyste du CTC ait essayé de recruter Al-Mihdhar comme source par l’intermédiaire de contacts saoudiens.

« Je ne pense pas qu’ils aient parlé directement à quelqu’un » sur le terrain, a ajouté l’ancien agent. « Ils ont probablement obtenu une source grâce à un intermédiaire. Donc leur source [sur les pirates de l'air] pourrait avoir été quelqu’un des services saoudiens qui prétendait qu’ils parlaient à quelqu’un, ou une personne des services jordaniens qui disait parler à quelqu’un. En ce qui me concerne, ils étaient un sacré paquet d’enfoirés de menteurs. Donc ils auraient pu faire ça. »

Rossini et son collègue Miller, se conformant aux règles strictes du CTC sur le secret, ont gardé le silence pendant des années au sujet de leur tentative avortée de prévenir le FBI à propos d’Al-Mihdhar, alimentant ainsi les critiques pour mettre en doute leur histoire. Mais lors d’une interview à Newsweek, un ancien collègue du FBI s’est avancé aujourd’hui publiquement, et pour la première fois, afin d’étayer leur version des faits.

James Bernazzani, qui peu de temps après les attentats du 11-Septembre, a pris en charge le contingent du FBI au CTC à Langley, en Virginie, s’est rappelé une rencontre avec Rossini. « Mark est entré un jour dans mon bureau à Langley et m’a dit, "Quelque chose me tracasse vraiment." Il me raconte toute l’histoire » sur comment lui et Miller avaient été interdits de parler à qui que ce soit de la présence probable d’au moins un terroriste d’Al-Qaïda, Al-Mihdhar, aux États-Unis le mois de juillet précédent, raconte Bernazzani.

« J’ai dit, Mark, si ça n’est pas sur papier, ça ne s’est jamais produit. Il a dit, "Je l’ai." Au bout de quelques minutes, il est revenu et me l’a montré. » Miller, comme il s’est avéré, avait fait une copie du message d’avertissement qu’il avait préparé à l’attention du siège du FBI.

« J’ai regardé ça et j’ai dit, "Bon dieu de bordel de merde," » se souvient Bernazzani. « J’ai dit, "Ça aurait pu tout arrêter." J’ai appelé le directeur adjoint Pat D’Armuro, » qui était chargé de l’enquête du FBI sur les attentats du 11-Septembre. « J’ai dit que j’avais besoin de le voir immédiatement. Il a dit, "J’espère que ça vaut le coup." Je lui ai certifié que oui. Je suis directement allé au quartier général du FBI. Ça ne m’a pris que 15 minutes pour y aller. J’ai probablement établi un record de vitesse. »

Bernazzani, qui a pris sa retraite en 2008 avec une récompense présidentielle pour bons et loyaux services, raconte que D’Armuro « y a jeté un coup d’oeil, il m’a regardé, et il a dit, "Je vais m’en occuper." »

Bernazzani est retourné au siège de la CIA. « J’ai dit à Mark que c’était bon, que c’était dans de bonnes mains, » raconte Bernazzani. Plus tard, lorsque les enquêteurs du Congrès sont venus chercher des documents liés aux attentats du 11-Septembre, « le FBI n’a pas pu le retrouver dans ses ordinateurs, » dit-il. « S’ils l’ont trouvé, ils ne m’ont rien dit. »

D’Armuro, aujourd’hui directeur général de 930 Capital Management à New York, n’a pas immédiatement répondu à nos demandes de commentaire.

Après toutes ces années, « Ce que Mark dit est la vérité, » affirme Bernazzani. « C’est ce qui s’est passé, » comme disait Rossini.

Quant à savoir pourquoi les analystes de la CIA, au CTC, ont ordonné à Rossini et Miller de ne rien dire au FBI sur les terroristes d’Al-Qaïda se baladant aux États-Unis, Bernazzani ne peut qu’émettre une théorie. « C’était un exemple classique d’analystes qui possèdent une information, » dit-il. « Les opérateurs partagent l’information. Certains analystes avaient tendance à considérer que les informations ne vous regard pas. »

Rossini est plus tranchant. « Ils ont mené une opération clandestine aux États-Unis, et ils ne voulaient pas que le FBI s’en mêle. »
 

Traduction Sébastien pour ReOpen911


 
En lien avec l’article :

Qui est Rich Blee ? Une enquête de Ray Nowosielski et John Duffy (septembre 2011) : 

Le 11-Septembre et la CIA, par Kevin Fenton (septembre 2011) :

Le lancement de la guerre de terreur des Etats-Unis, par Peter Dale Scott (septembre 2012) :
 

 

14 Responses to “Newsweek : Un agent du FBI affirme que la CIA aurait pu empêcher le 11-Septembre”

  • parousnik

    Un article pour appuyer la VO… et attribuer les évements du 11 septembre au sieur Ben Laden… Hélas nous attendons toujours les preuves irréfutables… J’attendrais encore donc qu’un agent de la CIA affirme que ce drame est un in side job avec des preuves.

  • chb

    Parousnik, vous voulez des preuves ? Celles qui parsèment les dossiers ReOpen ne sont pas très populaires de ce côté du Mur, et pourtant c’est tout ce qu’on a en attendant la publication en livre de poche de mémoires complètes et véridiques des organisateurs de tout ce bazar.
    A propos de la VO, elle pourrait bénéficier (après buzz ravageur et longuet) de la sortie d’une sélection du fameux rapport parlementaire de 2002 : ces 28 pages censurées abordaient le soutien d’états étrangers aux terroristes. Arabie S, Pakistan ? Ayant eu des relations avec certains des19 présumés pirates, ces deux pays (et d’autres?) pourraient devenir co-accusés pour les attentats; ce qui conforterait encore la VO, probablement.
    En attendant, on a juste des rumeurs, des soupçons, un peu comme sur le financement de l’Etat Islamique qui a opportunément pris la relève d’al Quaïda comme ennemi n°1…

  • Fili vincent

    Enfin! il y a quand même 1 agent sur des milliers a oser dénoncer la CIA comme fautive dans ce qui est la plus grosse faille du siècle dans le service de renseignement généraux!!! Tout commence à la fin de la première guerre du Golfe 1991, où Ben Laden qui venait apporter son soutien à Saddam, est interviewé ce jour là par une chaîne TV de Doha! Là il met en menace ses intentions de frapper les Etats-unis!!! Cette interview a vite été censurée par les Etats-unis qui a l’époque étaient trop occupés pour fêter le retour victorieux de ses soldats marin’s!!!! 10 années vous connaissez la suite!!! what else?

  • Je dirais même plus parousnik, Ils sont fort tout de même ces Saoudiens:

    - miner les bâtiments WTC1, 2 et 7
    - maquiller l’attaque sur le Pentagone
    - tirer un missile sur le vol 93
    - maquiller les conversations par téléphone portables ou de bord
    - truquer les vidéos de ben Laden
    - organiser plus d’une quinzaine d’exercices militaires le 11 septembre et installer un PC de crise délocalisé du WTC 7 la veille
    - produire et expédier de l’anthrax aux récalcitrants
    - infiltrer la commission d’enquête
    - soudoyer le NIST pour qu’il brouille les pistes

    Comme diraient les Zététiciens: j’ai un doute

  • macno

    Je viens à l’instant de supprimer reopen de ma liste des favoris….
    Mais de ma mémoire, je ne le pense quand même pas…
    On se tenait compagnie depuis plus de 7 ans, ma décision a été difficile à prendre. Mais comme vous n’avez plus que ce style d’article, autant dire plus rien, alors il est préférable que je vous quitte…
    Je n’arrive pas à piger comment on peut faire table rase de tous les éléments factuels amassés durant toutes ces années qui infirmaient totalement la V.O., et pour faire actuellement marche arrière sur ce sujet…
    J’admets même qu’il pourrait avoir eu de sombres histoires entre le Pakistan, l’Arabie Saoudite, la CIA, le FBI, etc…
    Mais j’ai renoncé à vous suivre dans les détails.
    J’affirme que tout cela n’a aucun intérêt.
    La seule chose qui importe est qu’un inside job d’une manière ou d’une autre (et d’ailleurs peu importe comment et avec quelles complicités), a été, sinon à l’origine de ces « attentats » ou du moins y a fortement contribué, point.
    Je m’explique.
    Le 11.9., et là je rejoins ceux qui minimisent l’évènement et avec lesquels je me suis souvent accroché, n’a en définitive de valeur que dans sa symbolique.
    Quitte à paraître cynique, je dirai qu’en nombre de victimes ces « attentats » ne font pas le poids par rapport aux guerres qui ont suivi (quelle horreur de dire ça!). Son intérêt par lui même n’est pas plus important, et même moins en définitive, que toutes les guerres qui se sont enchaînées (avant en Yougoslavie, et ensuite en Irak, en Libye, etc, etc, etc.
    La « vérité sur le 11.9. est (ou serait) par contre hautement symbolique dans l’acceptation psychologique qu’elle entraînerait du fait qu’un système politique « le seul, le plus beau, le meilleur etc… » celui d’une « Démocratie », puisse en arriver à utiliser de telles méthodes de terreur qu’on a tous cru, plus ou moins à une époque de notre vie, réservées aux régimes totalitaires.
    L’intime conviction est très largement suffisante car il faudrait être borné à l’extrême avec l’épaisseur du dossier sur ce sujet, pour ne pas se la faire…
    Et cette intime conviction sur le 11 Septembre apporte au-to-ma-ti-que-ment dans son sillage un autre regard sur la Géopolitique (dans un sens comme dans un autre d’ailleurs).
    En 2007, j’étais hors circuit en décroissance avant l’heure dans la campagne profonde. Suite et à cause de reopen, j’ai enchaîné direct une autre vision de la Guerre en Yougoslavie et ainsi de suite.
    Un ami avec qui je m’accrochais surtout sur le 11.9. mais pas que, est arrivé un jour en me disant avoir eu « la révélation ». Après avoir bien étudié le Dossier il me rejoignait, mais il ne l’a pas fait uniquement sur le 11.9.!
    L’intérêt n’est pas dans l’évènement par lui même, je le redis , mais il est d’en faire l’extrapolation po-li-ti-que avec tous les évènements actuels, au Moyen Orient et contre la Russie en Ukraine, et il y en a un paquet…, et tous provoqués par les mêmes et dans le sillage du…devinez!
    On en avait discuté (par mail), et je maintiens ce que j’ai déjà dit: c’est remodeler le site qu’il faut faire et avec tous les élément accumulés depuis des années. Il faut aussi le rendre plus clair et plus vivant, car en ce moment ce n’est pour le moins pas le cas. Et ce ne sont pas les articles que vous passez qui vont y contribuer.
    Très cordialement et au revoir, car de toute façon je ne suis pas très loin.
    gérard

  • kidkodak

    Il y a quand même des faits qui continuent de s’accumuler en forme de clous plantés dans le cercueil de la V.O.
    Les indices que j’ai trouvé cette semaine commence par un premier article qui parle de l’infiltration par des avocats militaires de Guantanamo de l’équipe de Bin Al-Shibh,chargée de la défense de Khalid Sheik Mohammed (KSM), par toutes sortes de moyens,ce qui une fois découvert,a permis de reporter encore plus loin le début du procès.
    De plus,le témoignage fictif de Abu Zubaydah (sur lequel la CIA s’est basée pour arrêter KSM,le  »cerveau des attentats du 11 septembre 2001 »),n’est plus valable,Zubaydah est maintenant reconnu comme n’ayant jamais fait parti d’Al Qaida, a été relâché et son témoignage rejeté,la CIA le considérant dorénavant comme un témoin sans aucune valeur…???
    U.S. Intelligence Agencies Mock America in 9/11 Trial http://digwithin.net/2015/06/13/911trial/

    Le second article est une suite logique du premier.
    Suite à l’obtention de demandes d’accès à l’information,on y apprend maintenant que Guantanamo(et d’autres prisons secrètes) n’était en fait qu’un lieu d’ expérimentations sur l’être humain sous supervision de médecins,ce qui leur vaudra des poursuites pour crimes de guerre ainsi que pour bris du serment qu’ils font de protéger la vie au début de leur profession.
    CIA torture appears to have broken spy agency rule on human experimentation http://www.theguardian.com/us-news/2015/jun/15/cia-torture-human-experimentation-doctors

    Il y a dans tout çà une arrogance digne du début de l’Allemagne nazi. Non seulement ces bourreaux savent que la VO est une fable, mais en plus ils profitent de la situation pour continuer l’expérimentation sur l’être humain comme au temps de MKULTRA.
    La V.O. tombe chaque jour comme un château de cartes,mais la fuite en avant à travers une Grande Guerre leur permettra d’éviter d’en payer le prix.
    On le voit depuis 2 ans avec cette mise en scène pointant la Russie.

    J’ajouterai également qu’il y a un procès en cours qui s’en va en appel et qui risque de frapper les forces de l’ombre qui jusqu’ici ont réussi à se moquer de nous,c’est celui de la mère Irakienne Sundus Saleh qui poursuit l’administration Bush pour guerre d’agression envers l’Irak suite aux attentats du 11 septembre 2001 et qui est appuyée d’une cohorte d’avocats internationaux ainsi que par l’ancien procureur.général des E.U.,Ramsey Clark qui vient de se joindre à la cause.On y utilisera,entre autres,les conclusions du procès de Nuremberg.
    Former US Attorney General Ramsey Clark Joins Lawsuit against Bush, Cheney, Et Al for Illegal War in Iraq
    http://www.globalresearch.ca/former-us-attorney-general-ramsey-clark-joins-lawsuit-against-bush-cheney-et-al-for-illegal-war-in-iraq/5456759

  • inam56

    @macno
    Je viens à l’instant de supprimer reopen de ma liste des favoris….
    [...] La seule chose qui importe est qu’un inside job d’une manière ou d’une autre (et d’ailleurs peu importe comment et avec quelles complicités), a été, sinon à l’origine de ces « attentats » ou du moins y a fortement contribué, point.

    Relis le commentaire au dessus de RV38 ?

  • macno

    @ inam56
    C’est fait, j’ai relu ce commentaire.
    « Enfin! il y a quand même 1 agent sur des milliers a oser dénoncer la CIA comme fautive dans ce qui est la plus grosse faille du siècle dans le service de renseignement généraux! »
    « la grosse faille dans la CIA ». Quelle faille?
    C’est d’une part un postulat qui ne peut servir que la version officielle, et d’autre part je le redis, on a assez d’éléments factuels pour affirmer que rien n’aurait pu se faire sans une implication interne du gouvernement Bush, et ce à très haut niveau. Ça ne sert strictement à rien d’entrer dans ce style de « roman d’espionnage » et on dépasse même les objectifs définis dans sa « charte » de reopen. Rien ne me dit que ces personnages de la CIA ne participent pas à un vaste enfumage plus ou moins lié à des changements dans la géopolitique actuelle des États Unis, l’Arabie Saoudite ayant cessé d’être un allié… »convenable ».
    Par contre je n’ai besoin que de ma seule logique pour analyser les faits. Le dossier de reopen sur les faits est largement suffisant pour réclamer une nouvelle enquête.
    J’aimerai bien connaître l’avis de David Ray Griffin en ce moment.

  • Phrygane

    Franchement on ne doit pas lire le même article…

    Je ne vois pas en quoi celui-ci vient apporter de l’eau au moulin de la « théorie Ben Laden ».

    Quand un agent du FBI dénonce le fait que la CIA leur a ordonné de se taire au sujet d’un rapport qui aurait pu éviter l’attentat, çà sent la complicité objective entre le supposé Ben Laden et la CIA.

    Et donc, « Inside-job ». Non ?

  • Buzz

    Désolé pour ceux qui n’avaient pas encore compris, mais le but de ReOpen911 n’est pas de vanter la théorie de l’inside job.

  • mariflo

    oui tout cela va dans le sens de l’hypothèse où les pirates auraient été manipulés par les comploteurs maitres des décisions finales de la CIA.

  • macno

    Il n’est pas question de « vanter » l’inside job, mais toutes les analyses factuelles qui ont été faites depuis des années vont inexorablement dans ce sens.
    Je ne vais pas les citer toutes car il y en avait en 2006 simplement que 115 (dixit David Ray Griffin).
    Pour rafraîchir la mémoire:
    http://www.voltairenet.org/article143694.html
    Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, il n’y a pas trente six solutions:
    - La Version Officielle, les pirates islamistes; celle là il vaut mieux l’oublier…
    - Un ou plusieurs « organismes » ayant assez de pouvoir pour tranquillement s’activer sur le territoire américain, à mettre en place tous les « ingrédients » nécessaires aux résultats que nous connaissons.
    Ni l’Arabie Saoudite ni le Pakistan n’ont de « services » assez puissants pour ce faire, et quant aux raisons (géo) politiques qui les auraient poussés à ce style d’extrémisme, j’aimerais bien qu’on me les explique.

  • kidkodak

    macno:  » Un ou plusieurs « organismes » ayant assez de pouvoir pour tranquillement s’activer sur le territoire américain, à mettre en place tous les « ingrédients » nécessaires aux résultats que nous connaissons. »

    Je vous donne un indice qui ne date pas d’hier dans cette excellente traduction du Sacker Francophone:
    L’USS Liberty et l’Opération Cyanide
    http://lesakerfrancophone.net/luss-liberty-et-loperation-cyanide/

  • parousnik

    @ chb et rv 38
    Les preuves de ces événements commandités organisés et éxécutés par des yankee nous les avons, mais c’est les preuves de la VO et promises par G. Bush etc que j’attend toujours… 15 ans après. Personnellement je ne crois pas que la CIA aurait pu éviter …car elle fait parti des organisateurs sans l’ombre d’un doute… Un jour peut être qu’un agent de la cia rongé par le remord parlera… mais il sont si bien formaté ces tueurs que je n’y crois pas vraiment…

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