11-Septembre : Le petit secret des Tours Jumelles

Voici un bon résumé de l’histoire du World Trade Center et de la problématique posée par l’amiante présent en masse dans ces bâtiments à l’allure pourtant futuriste. Comme nous le détaille ici le blogueur italien Massimo Mazzucco, la Port authority de New York, propriétaire des Tours Jumelles, s’est retrouvée dans les années 1990 face à un problème pratiquement insoluble, tant les coûts de désamiantage des Tours auraient été élevés au vu des règlements sanitaires mis en place depuis l’époque de la construction de ces "joyaux" de Manhattan.

 

 


Le petit secret des Tours Jumelles

Par Massimo Mazzucco, sur LuogoComune.net, le 26 février 2012

Traduction GV pour ReOpenNews

Même ceux qui connaissent bien l’histoire des Etats-Unis et qui parviennent à envisager que le 11-Septembre ait pu être un auto-attentat, se posent parfois cette question: « D’accord pour se faire du mal à soi-même, mais pourquoi aller détruire deux des plus merveilleux joyaux que l’Amérique possédait ? Ils ne pouvaient pas détruire autre chose ? »

En réalité, les Tours Jumelles étaient très loin d’être de merveilleux joyaux.

En plus d’être situés sur l’un des terrains les plus convoités et rentables du monde, après 30 ans, les deux bâtiments étaient devenus totalement obsolètes. Chaque étage formait un grand espace de plus de 4000 m2, et l’augmentation des coûts énergétiques avait rendu les deux édifices extrêmement difficiles à chauffer en hiver et à refroidir en été. Le périmètre du World Trade Center Plazza représentait en outre un véritable casse-tête pour le trafic automobile au beau milieu de Downtown Manhattan, un quartier de la ville dont la construction avait commencé au début du siècle dernier, et qui était constitué de petites rues étroites. Les chauffeurs de taxi racontent qu’aux heures de pointe, il leur fallait plus d’une heure pour faire le tour du World Trade Center.

Mais le principal problème des Tours Jumelles était celui des énormes quantités d’amiante qu’elles contenaient. Construites à une époque (1969-1973) où l’amiante n’était pas encore interdit, ce composé fut utilisé à la fois pour la protection anti-incendie des structures en acier, et pour isoler les conduites d’air conditionné et d’eau.

C’est seulement au début des années 1970 que l’amiante a été reconnu comme substance cancérigène, mais la construction des Tours Jumelles était alors pratiquement terminée. On ne sait pas précisément jusqu’à quel moment de la construction il a été utilisé, ni la quantité exacte contenue dans les Tours, mais les estimations donnent un total variant entre 400 et 5000 tonnes d’amiante dans les Tours jumelles, une fois leur construction terminée.

Au fur et à mesure qu’apparaissaient de nouveaux règlements contre l’amiante, la situation des Tours Jumelles devenait de plus en plus délicate, jusqu’en 1989, lorsque l’amiante fut définitivement interdit pour toutes les constructions civiles. On essaya alors une solution de fortune, en recouvrant l’amiante des Tours Jumelles à l’aide un ciment particulier, pour éviter la dispersion de particules dans l’air.

Mais vers la fin des années 1990, de nouvelles règles prévoyaient que, quel que soit l’endroit où l’on intervenait pour effectuer des réparations ou des travaux d’entretien, l’amiante en place devait être évacué dans sa totalité.

Entre-temps, justement à cause de sa dangerosité, les coûts de l’enlèvement de l’amiante étaient devenus astronomiques, puisqu’il fallait au préalable faire évacuer tous les étages concernés, et faire appel à des ouvriers spécialisés qui devaient travailler avec des combinaisons hermétiques et des bombonnes d’oxygène.

Appeler le plombier pour réparer une fuite, c’est une chose, mais c’en est une tout autre de devoir évacuer un étage complet, avec des dizaines de sociétés commerciales qui perdent de l’argent à chaque minute qui passe, et d’appeler une équipe d’astronautes pour faire le travail de plomberie. À la fin des années 1990, les devis pour l’enlèvement et l’élimination de l’ensemble de l’amiante des Tours Jumelles se montaient à un milliard de dollars – plus ou moins le prix qu’aurait coûté une nouvelle tour.

Dans une tentative désespérée, la Port Authority de New York, propriétaire des Tours Jumelles, porta réclamation auprès des compagnies d’assurance qui refusaient de couvrir les coûts de ces travaux d’enlèvement, mais au bout d’une longue bataille juridique elle perdit son procès.

À ce moment-là, la Port Authority se retrouva entre le marteau et l’enclume : impossible d’effectuer les travaux d’entretien des Tours Jumelles, à cause du coût d’enlèvement de l’amiante, mais impossible également de les démolir, précisément en raison de la grande quantité d’amiante qu’elles contenaient. La seule solution aurait été de démanteler les Tours morceau par morceau, mais le coût d’une telle opération était tout simplement hors de propos.

La bonne fortune a voulu qu’au printemps 2001, un entrepreneur du nom de Larry Silverstein, déjà propriétaire du WTC 7, se soit offert pour reprendre la gestion des Tours Jumelles au travers d’un contrat de location (leasing) de 99 ans.

La valeur des Tours Jumelles sur le marché était alors d’environ 1,2 milliard de dollars, mais Silverstein paya 3,2 milliards de dollars à condition d’entrer immédiatement en possession de ce que lui-même a défini comme « le rêve de sa vie. »

Bien que l’attentat à la bombe de 1993 n’ait finalement détruit que quelques étages à l’intérieur de la Tour Nord, Silverstein fit ajouter dans sa nouvelle police d’assurance le cas de la destruction totale des Tours suite à un attentat terroriste.

On ne sait jamais, aura-t-il pensé, imaginons qu’au lieu d’un seul camion piégé, ils en mettent trois ou quatre, et je risque que tout ça s’écroule.

Ce qui s’est passé ensuite, le 11-Septembre, nous le savons tous.

Le matin du 12 septembre, Silverstein était tellement abattu par la perte de ses deux « joyaux » qu’il racontait à qui voulait bien l’entendre qu’il était certain de pouvoir faire payer aux assurances le double du montant prévu – 7 milliards de dollars au lieu de 3,5 – puisqu’il y avait eu deux attentats terroristes distincts.

À la fin d’une longue bataille juridique, Silverstein a perçu la somme de 4,5 milliards de dollars pour reconstruire les Tours Jumelles, se retrouvant propriétaire de plus de 100 hectares d’un terrain parmi les plus convoités et les plus rentables au monde.

Entre-temps, l’amiante des Tours Jumelles a été respiré par tous les secouristes qui ont travaillé d’arrache-pied pour fouiller et évacuer les décombres de son terrain, et qui aujourd’hui meurent par centaines, fauchés par le mésothéliome ou d’autres maladies respiratoires, dans le silence abject des médias du monde entier.

Massimo Mazzucco

Traduction GV pour ReOpenNews


 

Vidéo : 11 septembre 2001: les pompiers se mobilisent pour la Vérité

 


En lien avec cet article :

Et aussi :

 


 

 

 

3 Responses to “11-Septembre : Le petit secret des Tours Jumelles”

  • Lucien

    Quelle dichotomie !
    Entre la convergence répétée, systématique, éprouvée, recoupée, argumentée et aussi prouvée de toutes ces pistes suspectes du 9/11 d’une part, et de l’autre part une simple négation de celles-ci.

    N’est pas négationniste qui l’on croit !

    - Sont négationnistes ceux qui nient l’implication cynique des nazis et leur solution finale d’extermination.
    - Sont négationnistes aussi ceux qui nient aujourd’hui l’implication de personnages occidentaux majeurs, sous le seul prétexte qu’ils seraient « de notre propre camp », même s’il s’avère qu’ils soient gangrénés par des intérêts obscurs.

    Envisager une trahison de cette ampleur nous fait peur sur nous-mêmes. Alors depuis 10 ans déjà nous vivons comme des autruches, sous l’omerta protectrice et avilissante des médias engraissés et paresseux.

  • Théo

    Politiquement, le gain est colossal.

    D’un côté,
    - Assumer un chantier de démolition/rénovation pharaonique au sein du plus dense centre névralgique de la planète
    - Assumer des plaintes, incontournables et simultanées de toutes ces sociétés très influentes, gênées par les entraves systématiques des ouvriers
    - Supporter ce fardeau de mécontentement de ce chantier au minimum pendant une décennie (soit deux mandats successifs)
    - Financer un budget colossal et très mal perçu, basé sur un manquement technique antérieur
    - Tout ça pour faire perdurer un bâtiment déjà vieillissant

    De l’autre,
    - Un chantier express
    - Aucune plainte
    - Apparaître comme un sauveur
    - Une reconstruction financée par les assurances, et non pas par les institutions
    - Une nouvelle toute nouvelle opportunité économique et politique (anticipée de surcroit)
    - Une nation galvanisée instantanément, et inconditionnellement, à la lutte contre « du bien contre le mal »
    - Une soumission internationale, permettant aux US d’outrepasser la très sage résolution de l’ONU de ne pas aller faire la guerre en Irak.

    Le fait que le MIHOP soit plus crédible que le LIHOP me dérange au plus haut point, mais les agencements des faits ont ceci de particulier qu’ils sont indéniables (sauf pour nos journalistes à scandales, bien évidemment…)

  • Henri

    @ Théo
    Le MIHOP est effectivement très choquant pour un esprit naturellement empreint de respect envers son prochain. Cependant, quelle est la réelle différence fondamentale entre les attentats du 9/11 et ça ?
    http://www.reopen911.info/News/2012/02/19/breve-le-fbi-arrete-un-musulman-apres-un-autre-complot-terroriste-fabrique/

    Provoquer quelqu’un à la faute est déconcertant de facilité. Sur la table de l’entretien, il suffit de poser une belle liasse de billets (au commissariat, chez un responsable institutionnel, homme politique, journaliste, médecin, juge, etc). On peut en faire tomber un nombre incalculable. Pourquoi s’attaquer aux « terroristes » ? Autant accuser les faiblesses de la nature humaine. Piéger par la technique du « pot de miel » permettrait de prendre en faute une proportion phénoménale de nos propres ressortissants les plus notoires.

    A présent, imaginons l’inverse :
    Un pays du monde pourrait vouloir saborder un de ses « joyaux » embarrassants à entretenir. Très facile, avec tous ces extrémistes qui peuvent être menés par le bout du nez de leur idéal. Prenons par exemple une belle bande de « chrétiens américains, évangéliques fanatiques ». C’est un jeu d’enfant d’enflammer leurs aspirations les plus refoulées, et transformer leurs idéaux en armes de la plus immonde des cruautés. Il suffit de se rappeler de l’inquisition.
    Choisir quelques esprits « chauffés à blanc » et vivaces, prélever de ADN cru, pelez les arguments modérés, faire mijoter 6 mois sous couvert, jeter le tout par terre exactement en même temps que les 2 joyaux (il faut beaucoup de coordination dans le bras droit), ramasser le tout par votre expertise et servir sur un épais matelas de couvertures de presse en saupoudrant avec l’ADN cru, et vous venez d’obtenir un droit de guerre unilatéral, à servir sur un plateau présidentiel de préférence.

    On n’est même plus étonné de lire dans les faits divers des mères ayant tué leur propre enfant, et on ne pourrait pas IMAGINER qu’un complot puisse être fomenté chez nous, alors même que le cinéma lui-même nous abreuve de ce type de scénarios ?

    Cette question, on DOIT se la poser. Elle ne provient pas d’un esprit malade. Elles est juste « extrêmement indispensable » pour notre futur, nos valeurs, voire notre salut.

Trackbacks

  •  





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``