Complete 9/11 Timeline : De nouveaux éléments dans la chronologie des événements du 11-Septembre

A défaut de pouvoir traduire ne serait-ce qu’une partie de la chronologie du 11-Septembre du site History Commons, nous prenons régulièrement note des nouveaux éléments qui viennent s’y ajouter. Créée par Paul Thompson, que l’on peut voir sur notre site dans le documentaire 9/11 Press for Truth, la "Complete 9/11 Timeline" est à ce jour le compte rendu factuel le plus complet jamais réalisé sur les événements entourant le 11-Septembre. Peu connue en France, vraisemblablement inconnue des experts et des journalistes français, cette chronologie recoupant des milliers d’articles de la grande presse est pourtant la bible de nombreux chercheurs sur le sujet. Le reporter américain Peter Lance écrivit à ce propos : "avec quasiment aucun budget et un simple accès à l’Internet, Thompson a réalisé ce que la Commission du 11/9 a été incapable de faire, achever l’intention du Congrès de "rendre un compte-rendu complet des circonstances entourant les attaques." A la portée du premier journaliste, donc. Nous en profitons également pour vous encourager à lire sur notre site les articles du blogueur Shoestring qui nous fait part ici de ces quelques nouveaux éléments. 

 
Paul Thompson, fondateur du projet Complete 9/11 Timeline 


De nouveaux éléments dans la chronologie des événements du 11-Septembre : Les appels téléphoniques des hôtesses de l’air, la réaction d’American Airlines suite au détournement, les aides de camp de Bush, etc.

Par Shoestring, sur History Commons Groups, le 1er février 2013

Traduit par François pour ReOpenNews

 

Un grand nombre d’éléments ont été ajoutés à la chronologie complète des événements du 11-Septembre sur History Commons. Nombre d’entre eux examinent la réaction d’American Airlines suite au détournement du vol 11, le premier avion à avoir frappé le World Trade Center le 11 septembre 2001. Ces éléments se concentrent plus particulièrement sur les appels téléphoniques émis depuis l’avion par deux des hôtesses de l’air du vol 11 : Betty Ong et Amy Sweeney.

Un de ces nouveaux éléments décrit comment Peggy Houck, un régulateur du Centre de Contrôle des Opérations d’American Airlines (SOC) au Texas, eut une première indication de l’existence d’un problème sur le vol 11 quand un autre vol d’American Airlines la contacta à 8h20 pour lui dire qu’un contrôleur aérien leur avait demandé d’essayer d’entrer en contact avec le vol 11.

 
L’appel téléphonique de Betty Ong depuis le vol 11

Au moment où Houck recevait cet appel, Betty Ong téléphonait au bureau des réservations d’American Airlines Southeastern en Caroline du Nord et commençait à décrire aux employés la situation d’urgence à bord de l’avion. Au bout de quelques minutes, Nydia Gonzalez, une responsable du bureau des réservations, se joignit à la conversation.

Ong a fourni de nombreux détails sur ce qui se passait à bord du vol 11. Elle a dit que les hommes qui avaient détourné l’avion se trouvaient dans le cockpit, et que personne ne pouvait communiquer avec le cockpit. Elle a rapporté que l’avion volait de façon erratique. Elle a transmis les numéros de siège des deux pirates qui s’étaient introduits dans le cockpit. Elle a indiqué qu’un passager avait été poignardé et qu’il était peut-être mort. Elle a également communiqué le nom et le numéro de siège du pirate qui aurait poignardé le passager. Elle a également indiqué qu’il n’y avait pas de médecin à bord pour venir en aide aux membres d’équipage blessés.

Vers la fin de la communication, Ong a dit que l’avion volait à nouveau erratiquement et descendait. Les employés du bureau des réservations ont perdu le contact avec elle peu avant que le vol 11 ne percute le World Trade Center.

A un moment donné de sa conversation avec Ong, Nydia Gonzalez demanda à ses collègues qui avaient participé à cet échange de ne dire à personne ce qu’ils savaient au sujet de ce détournement. Et vers la fin de l’appel, une des participantes, Vanessa Minter, fut remplacée par Ray Scott, un responsable du bureau des réservations. Suite à cet appel, Gonzalez contacta aussitôt le SOC d’American Airlines et transmis les informations fournies par Ong à Craig Marquis, le responsable du SOC en service ce jour là. Peu après que Gonzalez l’ait appelé, Marquis fit remonter l’information concernant les problèmes du vol 11 à un autre responsable du SOC en lui enjoignant de ne pas divulguer les informations concernant cet incident "aux autres agents du bureau". Il demanda également à Peggy Houck d’essayer de contacter le pilote du vol 11 en lui précisant de faire en sorte que personne d’autre ne soit au courant de ce qui se passait à bord de l’avion. Houck appela une compagnie qui fournit des systèmes de communication de secours pour l’aéronautique et lui demanda d’essayer de contacter le vol 11, mais toutes les tentatives de cette compagnie échouèrent. Plus tard, Marquis demanda à Houck de calculer quelle distance pouvait couvrir le vol 11 avec le carburant restant.

Gonzalez informa Marquis quand la communication avec Ong fut coupée. Celui-ci lui dit alors qu’il voulait qu’elle et ses collègues gardent pour eux toutes les informations qu’ils possédaient sur ce détournement.

 
L’appel téléphonique d’Amy Sweeney depuis le vol 11

Amy Sweeney tenta d’appeler le bureau des services aériens d’American Airlines à l’aéroport Logan de Boston mais ses deux premières tentatives n’aboutirent pas. Elle finit par les joindre à 8h25 et parla à un agent du service passagers mais la communication fut coupée après moins de 2 minutes. Pensant à tort que l’avion de Sweeney n’avait pas encore décollé, deux agents du service passagers se rendirent à la porte d’embarquement mais constatèrent que tous les vols du matin d’American Airlines étaient déjà partis. A peu près au même moment, un autre employé d’American Airlines à l’aéroport Logan appela le SOC pour rendre compte d’un possible détournement mais la personne qu’ils eurent au bout du fil lui ordonna de garder le silence sur cet incident.

Sweeney joignit le bureau des services aériens une deuxième fois à 8h29 et parla avec un adjoint administratif, mais la connexion fut interrompue après moins d’une minute. Elle rappela le bureau à 8h32 et, pendant les12 minutes suivantes, fournit de nombreux détails sur ce qui se passait à bord de l’avion à Michael Woodward, un cadre des services aériens d’American Airlines. Elle mentionna que les passagers n’étaient pas au courant du détournement et pensaient plutôt qu’il y avait une urgence médicale en tête de l’appareil. Avant que la communication ne soit coupée, Sweeney a indiqué que le vol 11 volait "très bas".

Deux des collègues de Woodward contactèrent le SOC et transmirent l’information que Woodward avait reçue de Sweeney. Puis, à 8h40, un autre collègue de Woodward appela également le SOC pour transmettre les mêmes informations fournies par Sweeney.


Des cadres supérieurs d’American Airlines ont pris connaissance de la situation d’urgence sur le vol 11

Le vice-président des opérations d’American Airlines, Gerard Arpey, apprit l’appel passé par Betty Ong depuis le vol 11 quand il appela le SOC vers 8h30, puis il se rendit au SOC pour participer à la cellule de crise. Vers 8h45, les cadres du SOC commencèrent à mettre en œuvre le Centre de Commandement des Opérations (SOCC) pour coordonner les actions de la compagnie face à cette crise.

Certains cadres supérieurs d’American Airlines ne furent informés de ce qui se passait sur le vol 11 qu’à la conférence téléphonique quotidienne, à 8h45. Et une note écrite confirmant le détournement du vol 11 ne fut envoyée à la Direction générale qu’à 8h49, après que l’avion se soit écrasé contre la tour nord.

Le personnel du SOC n’apprit qu’un avion avait percuté le World Trade Center que lorsque les employés d’American Airlines des deux aéroports de New York les informèrent peu après que le crash ne se soit produit mais, à ce moment là, le personnel du SOC n’était pas certain que l’avion impliqué était bien le vol 11. Le président d’American Airlines, Don Carty, appela le SOCC depuis son domicile après avoir vu les reportages à la télévision et demanda si l’avion impliqué appartenait à sa compagnie.


La ville de New York a commandé un logiciel de gestion de crise peu avant le 11-Septembre

De nouveaux éléments dans la chronologie des événements du 11-Septembre décrivent les actions de deux aides de camp qui se trouvaient aux côtés du Président à Sarasota en Floride le 11-Septembre. Les aides de camp Paul Montanus et Thomas Gould furent rapidement informés du premier crash au World Trade Center mais pensèrent tout d’abord qu’il s’agissait d’un accident. Quand il apprit le deuxième crash, Gould prit rapidement les dispositions nécessaires pour que Air Force One quitte Sarasota. Après que l’avion ait décollé, il demanda par téléphone une escorte de chasseurs et d’autres moyens militaires en soutien. Montanus était à bord d’un autre avion qui quitta Saratosa peu de temps après Air Force One et qui ramenait du matériel et du personnel à Washington.

D’autres éléments décrivent des événements survenus avant et après le 11-Septembre. Un de ces éléments révèle que, par le plus grand des hasards, le mois précédant l’attentat, le bureau de gestion de crise de la ville de New York acheta un logiciel spécialisé dans la gestion de crise qui devait être initialement mis en œuvre le 17 septembre. En fait, ce logiciel fut mis en œuvre aussitôt après les attentats du 11-Septembre et apporta une aide significative aux opérations de secours et de nettoyage à Ground Zero.

Un élément révèle que, presque deux ans avant le 11-Septembre, des membres de la cellule antiterroriste de New York dirent au célèbre romancier Nelson DeMille qu’ils pensaient que le prochain attentat terroriste impliquerait des pilotes suicides envoyant délibérément des avions dans le World Trade center.

Un autre élément décrit comment certains officiels haut placés de la Maison Blanche vinrent en visite à New York la veille du 11-Septembre, et se trouvaient donc loin de Washington lorsque les attentats se sont produits. Ils entamèrent leur retour vers la Maison blanche après que le pentagone fut frappé.

 


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7 Responses to “Complete 9/11 Timeline : De nouveaux éléments dans la chronologie des événements du 11-Septembre”

  • Raf

    « après que » doit être suivi d’un verbe conjugué au présent de l’indicatif, et non au subjonctif :
    « peu après que le crash ne se soit produit » aurait du être conjugué comme ceci : « peu après que le crash ne s’est produit »

    Cordialement

  • Guignol

    Ces appels ont été passés via un téléphone de cabine??
    Doit on les considérer comme authentiques?

  • Stealthy75

    La logique est que ce sont ni Betty Ong ni Sweeney qui étaient en fait au bout du fil!

  • kidkodak

    Raf »« après que » doit être suivi d’un verbe conjugué au présent de l’indicatif, et non au subjonctif :
    « peu après que le crash ne se soit produit » aurait du être conjugué comme ceci : « peu après que le crash ne s’est produit »

    Merci Beaucoup

  • kidkodak

    Guignol: »Ces appels ont été passés via un téléphone de cabine??
    Doit on les considérer comme authentiques? »
    Stealthy75: » La logique est que ce sont ni Betty Ong ni Sweeney qui étaient en fait au bout du fil! »

    C’est une hypothèse explorée amplement par David Ray Griffin,qui n’est pas sans fondement,mais mise de côté parce que difficilement prouvable.Mais le procès de Zacarias Moussaoui en a démontré la possibilité avec le témoignage du FBI au sujet de l’appel de Barbara Olson
    Les appels téléphoniques dans les avions revus et corrigés par D. R. Griffin 1/2
    http://www.reopen911.info/News/2010/10/29/les-appels-telephoniques-dans-les-avions-revus-et-corriges-par-d-r-griffin-12/
    Les appels téléphoniques dans les avions revus et corrigés par D. R. Ray Griffin 2/2
    http://www.reopen911.info/News/2010/10/31/les-appels-telephoniques-dans-les-avions-revus-et-corriges-par-d-r-ray-griffin-22/

  • ano

    J’ai essayé de poster un message avec torbrowser https://www.torproject.org/ mais il semble que le code de vérification ne marche pas dans ce cas, dommage.

  • jacques

    des témoins ont vu passer les avions avant qu’ils percutent les tours et disent n’avoir pas vu de hublots sur les fuselages. on peut les retrouver sur les différentes vidéos de RéOpen. y avait il vraiment des passagers dans ces avions? des hôtesses? je ne sais plus trop quoi penser et le doute se fait de plus en plus grand!

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