Pasquale Buzzelli : Un miraculé de la Tour Nord témoigne à nouveau

2 articles du SUN et du Daily Telegraph, à l’occasion de la diffusion sur Channel 4 d’un nouveau documentaire britannique sur la tragédie des WTC confirment un article publié en 2002 dans USA Today, qui recense 20 cas de survivants aux effondrements des tours, dont celui de Pasquale Buzzelli. Un contributeur d’Agoravox les met en lumière et y voit une preuve qui invalide la théorie du pancake évoquée au début des recherches officielles pour tenter d’expliquer le modus opérandi de la chute des WTC 1 et 2, toujours sans explications officielles à ce jour.

Pasquale et Louise Buzzelli, en 2001

Les approches de ces articles et du film documentaire auxquels ils renvoient soulèvent plus de questions qu’elles n’apportent d’éclairages. Buzzelli a-t-il lui aussi entendu des explosions hors impact de AA11 ? Quels sont ces flashes ? A-t-il rencontré d’autres survivants pour échanger leurs vécus ? Que pense-t-il des sceptiques et des rapports officiels ? Etc.

Au final, ces articles chargés de pathos et émaillés de détails rapportés de la version officielle ne font que nous éloigner du débat alors qu’il y a tant de choses à dire si on voulait se donner la peine d’étudier sérieusement le sujet.

 

 L’ "effondrement" pour le moins spectaculaire de la tour nord. 


 Un survivant du 11/9 raconte comment il a “surfé” jusqu’à 15 étages plus bas dans la tour qui s’effondrait. 

Un homme a raconté comment il a survécu à l’effondrement des tours jumelles en « surfant » sur un bloc de béton pendant sa chute.

The Telegraph, par Laura Donnelly, le 8 septembre 2012

 

Traduction/liens Corto pour ReOpenNews

A la suite du 11/9, il y a eu des reportages qui parlaient d’un homme qui aurait survécu à l’effondrement de la Tour Nord en surfant dans le bâtiment qui tombait, au milieu d’une tempête de débris. Cependant, l’homme n’avait jamais été recherché et l’histoire avait été écartée comme le pur produit d’une légende. 

A présent, des réalisateurs de documentaire ont retrouvé la trace de Pasquale Buzzelli, qui considère désormais qu’il est « l’homme le plus chanceux du monde », et ils ont rassemblé des témoignages d’experts, de secouristes, d’ingénieurs et de témoins pour reconstituer son histoire. 

M. Buzzelli, 43 ans, a raconté au SUN qu’il s’était abstenu de parler publiquement jusqu’à présent parce qu’il trouvait délicat de raconter ce qu’il avait vécu et qu’il ressentait « la culpabilité de celui qui a survécu », après avoir perdu 14 de ses collègues dans la tragédie. 

Près de 3000 personnes sont mortes lors des attentats du 11/9, après que 4 avions de ligne se soient crashés dans les WTC à New York, au Pentagone et dans un champ de Pennsylvanie. Parmi les victimes figurent au moins 200 de ceux qui tombèrent ou sautèrent vers leur mort. 

M.Buzzelli « se trouvait dans un ascenseur de la Tour Nord » lorsque le premier avion la percuta entre le 93ème et le 99ème étage, a-t-il déclaré. Lorsque l’ascenseur s’est arrêté, au 44ème étage, il a assisté à des scènes de panique, mais l’ingénieur en structures qui travaillait pour l’Autorité portuaire de New York continua son chemin jusqu’à son bureau au 64ème étage. 

Sa femme Louise, alors enceinte de 7 mois, a raconté comment son mari lui avait téléphoné, et lui avait demandé d’allumer la télévision pour comprendre ce qui se passait. Elle vit que l’avion avait percuté sa tour, qui était en feu. Puis M. Buzzelli et des collègues se rassemblèrent devant une télévision pour voir le second avion percuter la tour voisine.

Lui et ses collègues commencèrent à évacuer, mais au moment où ils atteignaient le 22ème étage, le bâtiment commença à s’effondrer. Voyant les images à la télévision, sa femme fut certaine que son mari était mort. Cependant, alors que les murs autour de lui commençaient à s’effondrer, M. Buzzelli se mit à tomber en chute libre, a-t-il déclaré. 

« Je n’ai jamais sauté depuis un avion, mais je pense que j’étais en train de vivre cette expérience, de surfer en tombant, simplement à cheval sur l’air, repoussé de toutes parts, comme si j’étais sur un rollercoaster » a-t-il déclaré.

Après avoir ressenti un flash lumineux intense, il a perdu conscience, pour se réveiller 3 heures plus tard, affalé sur le rebord des ruines du 7ème étage. Bien qu’il ait chuté de 15 étages, il ne souffrait que d’une jambe cassée, et d’une cheville écrasée. 

M.Buzzelli ne s’est pas exprimé en public sur ce qui lui était arrivé, mais sa femme et lui ont tenu un journal pour leurs 2 enfants. Il écrit : « J’ai perdu 14 collègues qui étaient avec moi lorsque les tours se sont effondrées. Ils sont les dernières personnes que j’ai vues, puis elles ont disparu. Elles furent les victimes, et moi le survivant. Cela m’a donné un sentiment de culpabilité. Je voulais juste faire comme si cela n’était jamais arrivé. »

Les réalisateurs du documentaire ont rencontré les pompiers qui l’ont secouru, et des scientifiques et des ingénieurs qui concluent que son témoignage est plausible. Thomas Eagar, professeur au Massachussetts Institute of Technology, a déclaré que « les courants d’air à l’intérieur des tours lors de leur chute étaient assez forts pour soulever un homme dans les airs. » Cependant, l’examinateur médical Shiya Ribowsky, qui a contribué à mener l’enquête médico-légale sur le 11/9 est moins convaincu, déclarant que « les chances de survivre à une chute de plus de 5 étages sont quadiment nulles ». 

« 11/9 : Le survivant miraculé » a été diffusé le lundi 10 septembre 2012 à 22H00 sur Channel 4

 


Quelques photos extraites de l’article du SUN "J’ai survécu au 11/9 en surfant sur une dalle de béton", publié le 8 septembre 2012 et rédigé par Nigel Blundell (C) tous droits réservés, usage non commercial.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

USA Today le 6 septembre 2002-11H14
extrait de l’article de Dennis Cauchon et Martha T. Moore 
 
 
 
(…) Je suis vivant !
 
Ne t’inquiète pas ma Chérie, mais je pense qu’il y a quelque chose qui cloche dans ce bâtiment ! »
 
Pasquale Buzzelli, 32 ans, ingénieur en structures de l’Autorité Portuaire, était au téléphone. Il venait de réveiller sa femme enceinte, Louise, pour lui demander d’allumer la télévision. Elle alluma la chaine New York 1, une chaine tout info du câble.
« Oh mon Dieu ! » s’écria-t-elle. « Ta tour a été frappée par un avion. Sors de là. »
 
Mais Buzzelli n’est pas sorti. C’est l’une des histoires les plus étranges de la tour Nord : Lui-même et 15 de ses collègues de l’Autorité Portuaire restèrent pendant 80 minutes après que le building ait été frappé à 8h46, à l’intérieur de leur bureau du 64ème étage. Ils restèrent même après que la Tour Sud ait été frappée puis se soit effondrée. Ils passèrent le plus clair de leur temps à s’inquiéter, se demandant quoi faire et passant des appels téléphoniques à leurs proches.
 
Après que la Tour Sud fut touchée à 9h03, Buzzelli rappela sa femme. « Mais pourquoi me rappelles-tu encore au téléphone ? » lui demanda-t-elle. « Fiche le camp. Fiche le camp ! »
Mais à l’angle nord-est du 64ème étage, le bureau était étrangement normal – au moins au début. Les lumières fonctionnaient. Les téléphones aussi. Il y avait peu de fumée.
 
Après le premier crash, plusieurs collègues avaient appelé le bureau de la sécurité incendie pour leur demander quoi faire. On leur avait répondu de rester en place et d’attendre les annonces. Beaucoup travaillaient déjà dans ce building en 1993, lorsque des terroristes avaient fait exploser une bombe dans le parking en sous-sol. Puis les cages d’escaliers s’étaient remplies de fumée. Ils se souvenaient que l’intérieur des tours était l’endroit le plus sûr.
 
Mais en ce 11 septembre, il n’y aura aucune annonce. Le système de diffusion public, qui utilisait des retransmetteurs fixés dans une cage d’ascenseur, avait été détruit par une boule de feu de kérosène qui avait dévalé la cage. 
 
« Notre environnement de travail avait l’air normal, sauf pour les pièces de métal qui tournoyaient dehors, et quelques feux sur les toits d’autres buildings.
 
Lorsque le second avion de ligne percuta la tour sud, ils entendirent un "boum", mais ne ressentirent rien. « Nous avons pensé que quelque chose s’était passé en haut de notre building », a déclaré Buzzelli. Depuis leurs bureaux, la tour sud n’était pas visible.
 
Alors que la fumée augmentait, ils occultèrent le bas des portes avec des couvertures mouillées. Buzzelli n’appela pas le 911 ou la sécurité incendie lui-même, mais son patron et les autres le firent. Les téléphones cessèrent de fonctionner avant l’effondrement de la tour sud, à 9h59, mais l’électricité continua.
 
Lorsque la tour sud s’effondra, la tour nord trembla et la fumée envahi les bureaux du 64ème étage. Buzzelli et un autre ingénieur, Steve Fiorelli, se dirigèrent vers le couloir et inspectèrent la cage d’escalier. Il n’y avait pas de fumée. Les ingénieurs retournèrent à leur bureau et annoncèrent qu’il était temps d’évacuer. C’était la première fois que quelqu’un suggérait de partir. Une femme déclara « Je ne pars pas tant qu’on ne me dit pas de le faire. »
 
Ils discutèrent de ce qu’il fallait faire dans la salle de réunion. Un consensus se forma autour de l’idée qu’il était temps de partir. Lorsqu’ils rejoignirent la cage d’escalier, il était 10h08, et ils ne savaient toujours pas que la tour sud s’était effondrée.
 
Buzzelli passa le premier. Il prit son attaché case. Il était suivi de 2 secrétaires, Rosa Gonzalez et Genelle Guzman. Le groupe se déploya sur plus de 2 étages dans la cage B, une cage au centre du building. « Nous avons marché à une allure normale – rapidement, mais sans courir » a déclaré Buzzelli. Ils croisèrent 6 pompiers exténués assis dans les escaliers aux environs du 45ème étage. Des employés de l’Autorité Portuaire passèrent devant eux.
 
Ils croisèrent davantage de pompiers vers le 30ème étage. « Vous pouvez prendre un ascenseur si vous voulez. » Des 99 ascenseurs de la tour nord, un ascenseur de service continuait de fonctionner. Le groupe déclina l’offre.  

A 10h28, un bruit gigantesque se développa et le building trembla. Buzzelli se souvient de s’être trouvé au 22ème étage lorsque la tour nord commença à s’effondrer. Guzman, qui était à côté de lui, se rappelle de s’être trouvé au 13ème étage. Même sans savoir à quel étage ils se trouvaient, Buzzelli compris que le building s’effondrait. Il plongea d’une demi-volée d’escaliers et se recroquevilla en position fœtale au niveau d’un palier. 

 
Ajout de la rédaction : Tour nord, le noyau central contenant les cages d’ascenseurs
reste un instant en suspension verticale, avant de s’effondrer sur lui même
jusqu’au ras du tas de décombres sans toucher les immeubles voisins.
 
 
« Je ne peux croire que c’est de cette manière que je vais mourir » pensa-t-il. « S’il vous plait mon Dieu, prenez soin de ma famille et de ma pauvre fille. S’il vous plait mon Dieu, faite que cela aille vite. » Le building s’effondra autour de lui. Il vit 5 flashes de lumière. Son visage lui donna l’impression d’être aspergé de sable sous pression. Il tomba pendant ce qui lui parait avoir duré 4 ou 5 secondes. Il fut percuté à la tête et en vit trente-six chandelles.
 
« J’ai eu l’impression d’ouvrir les yeux une seconde après, et j’étais assis sur un tas de décombres » dit Buzzelli. En fait, cela se passait 3 heures plus tard. Il avait été mis KO. Il se trouvait sur une dalle de ciment, entouré de tuyaux, sur une pile de débris. Il était en position inclinée, regardant vers le ciel. Son mobile avait été éjecté de son étui de ceinturon et était introuvable. Son attaché case était hors de portée. Il méditait sur son sort depuis un perchoir à 5 mètres au dessus des ruines de Ground Zero.
 
« Richie, Richie ! » cria un pompier, à la recherche d’un collègue disparu. Buzzelli venait d’être retrouvé. Dans une ambulance, un médecin prêta un téléphone à Buzzelli.
 
A 15h30 en ce 11 septembre, l’appartement de Buzzelli était rempli d’amis et de membres de la famille qui essayaient de réconforter Louise. Le téléphone se mit à sonner. Louise répondit. Depuis une civière, Pasquale Buzzelli cria dans le téléphone « Louise, c’est moi, c’est moi. Je suis vivant ! Je ne sais pas comment, mais je suis vivant ! »
 

(…)


Rappel :

  • Vidéo-compilation des témoignages de première main qui mentionnent des explosions dans les tours du WTC :

 

 


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4 Responses to “Pasquale Buzzelli : Un miraculé de la Tour Nord témoigne à nouveau”

  • H.

    Une femme déclara « Je ne pars pas tant qu’on ne me dit pas de le faire. »

    Voilà ce qui s’appelle sans aucun détour : ALIÉNATION TOTALE PAR LE TRAVAIL ! Cela n’a pas dû lui porter chance à cette dame. Damned !

    Étonnante histoire, à tous points de vue autant pour Pasquale Buzzelli le  » miraculé  » que pour  » le mouvement de la vérité sur le 11 septembre  » – Un témoignage saisissant et instructif.

  • IKAR

    Le témoignage de P. Buzelli sur les flashs est capital. Mais on ne peut s’empêcher d’être étonné que lui et ses collègues aient attendu 80 minutes pour descendre …

  • ArthurH

    Sur les réactions des employés, rien de très étonnant. Quand un incendie s’est déclaré dans le tunnel du Mont-Blanc en 1999, les seuls (et rares) qui ont survécu sont ceux qui ont accepté de franchir la ligne blanche qui séparait les deux voies du tunnels. Nombreux, en revanche, ont été ceux qui ont refusé de commettre cette infraction, malgré la fumée et les flammes. Tous ces derniers sont morts.

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