Sibel Edmonds : Le chef d’al-Qaïda était un contact américain

  

 
Sibel Edmonds, fondatrice de l’association des lanceurs d’alertes (Whistleblowers)


Une lanceuse d’alerte déclare : Le chef d’al-Qaïda était un contact américain – Le Département d’État a-t-il censuré les révélations du Sunday Times concernant des liens entre les terroristes et le Pentagone ?

Par Nafeez Mosaddeq Ahmed, sur le Huffington Post Britannique, le 20 mai 2013

Traduit par François pour ReOpenNews
 
 
Résumé de l’enquête publiée par Nafeez Mosaddeq Ahmed dans le Magazine Ceasefire.
 
 
Une lanceuse d’alerte a révélé des informations extraordinaires sur l’existence de liens entre le gouvernement américain, les réseaux terroristes internationaux et le crime organisé.
 
Sibel Edmonds, une ancienne traductrice du FBI de 42 ans est décrite comme "la personne la plus bâillonnée de toute l’histoire américaine" par l’American Civil Liberties Union [1]. Elle a montré comment le Pentagone, la CIA et le Département d’État américain avaient entretenu des liens étroits avec les militants d’Al-Qaïda jusqu’en 2001, dans un contexte de trafic illégal d’armes et de drogue en Asie centrale.
 
Elle affirme que Ayman al-Zawahiri, l’actuel chef d’Al-Qaïda et adjoint d’Oussama ben Laden à l’époque, a rencontré à plusieurs reprises des militaires et des responsables du renseignement américains à l’ambassade des États-Unis de Baku, Azerbaïdjan, entre 1997 et 2001, dans le cadre d’une opération connue sous le nom de "Gladio B".
 
Selon des journalistes du Sunday Times, cette affirmation ainsi que d’autres révélations de même nature avaient été confirmées par de hauts responsables du Pentagone et du MI6 dans le cadre d’une enquête en quatre volets qui devait paraître en 2008. Les journalistes du Times ont raconté comment cette enquête a été stoppée à mi-parcours de façon inexplicable sous la pression de "groupes d’intérêt" dont les noms n’ont pas été révélés mais qui pourraient avoir des liens avec le Département d’État américain.
 
En 2002, puis à nouveau en 2004, le gouvernement américain a réduit Edmonds au silence en invoquant une jurisprudence archaïque, le "privilège concernant les secrets d’État" – un pouvoir pratiquement illimité permettant au gouvernement d’annuler une action en justice lorsqu’il estime que celle-ci pourrait conduire à dévoiler des informations sensibles susceptibles d’ébranler la "sécurité nationale". En s’appuyant sur cette loi, le gouvernement a également cherché à classifier rétroactivement ce qu’Edmonds avait déjà révélé dans les enregistrements publics des auditions réalisées par le Congrès et les instances officielles.
 
Depuis l’affaire Edmonds, dans l’ère post-11-Septembre, le "privilège concernant la sécurité d’État" a été utilisé à maintes reprises pour protéger le gouvernement des enquêtes de justice concernant les "renditions" [2], la torture, les écoutes électroniques sans mandat, ainsi que les pouvoirs de guerre demandés par le Président Obama.
 
Grâce à sa maîtrise du Farsi (ndt : langue parlée en Iran), du Turc et de l’Azeri (ndt : langue parlée en Azerbaïdjan), Edmonds avait obtenu un contrat du FBI au bureau de Washington, deux semaines après les attentats du 11-Septembre. Elle était chargée de traduire des informations très sensibles concernant des opérations contre des individus suspectés de terrorisme à l’intérieur et en dehors des États-Unis.
 
 
 
Il y a cinq ans, sur la base du livre écrit par Edmonds, le Sunday Times a révélé qu’un haut responsable du Département d’État figurait sur la liste des agents turcs à Washington et qu’il transmettait des informations nucléaires et militaires ultraconfidentielles. "Il collaborait avec des agents étrangers, contre les intérêts des États-Unis, en leur faisant passer des informations ultraconfidentielles provenant non seulement du Département d’État mais aussi du Pentagone, en échange d’argent et de soutien pour ses ambitions professionnelles et politiques" avait déclaré Edmonds au journal.
 
Dans les révélations du Sunday Times, Edmonds décrivait une organisation parallèle israélienne coopérant avec les Turcs pour la vente illégale d’armes et les transferts de technologie. Israël et la Turquie faisaient travailler un éventail de sociétés écrans américaines ayant des taupes au sein de la communauté du renseignement américain pour vendre des secrets au plus offrant. Un de ces clients était le Service de Renseignement Pakistanais (ISI) qui a souvent utilisé ses alliés Turc "comme intermédiaire … car ils avaient moins de chance d’être soupçonnés." Il semble que ces opérations aient été supervisées par le chef de l’ISI de l’époque, le général Mahmoud Ahmad qui, comme le notait le Times, "fut accusé d’avoir approuvé un virement de 100 000 $ à Mohamed Atta, un des pirates du 11-Septembre, juste avant les attentats."
 
Comme l’écrivait le quotidien pakistanais, The News, le 10 septembre 2001, le chef de l’ISI, qui était lié à Al-Qaïda, avait participé à plusieurs "réunions mystérieuses au Pentagone et au Conseil de Sécurité Nationale" cette semaine-là, y compris des réunions avec le directeur de la CIA, Georges Tenet.
 
Edmonds soutient que l’incapacité de la communauté du renseignement américain à mener à bien les investigations concernant les terroristes qui préparaient les attentats du 11-Septembre était liée à un niveau de corruption élevé. "Ce sont précisément ces terroristes qui étaient endoctrinés par certains alliés clés de l’Amérique", a-t-elle déclaré à Nafeez Mosaddeq Ahmed lors d’une interview réalisée en mars dernier.
 
La corruption était également un mécanisme clé pour garantir le silence du Congrès lorsque cette stratégie d’endoctrinement a mal tourné et a pris la forme du 11-Septembre. "Des membres de la Chambre des Représentants et du Sénat, Républicains et Démocrates, ont été entendus par les services de contre-espionnage du FBI pour avoir reçu des pots-de-vin de la part d’agents étrangers", dit-elle. Toute cette affaire devait être rendue publique par le Sunday Times après les premières révélations du journal mais, selon Edmonds, le Département d’État américain a exercé des pressions pour étouffer cette histoire.
 
Une source haut placée au Times a dit à Nafeez Mosaddeq Ahmed que la série était sensée contenir 4 parties, mais a été inexplicablement abandonnée. "Il y avait des rumeurs au bureau" à dit le journaliste, "concernant des pressions exercées par le Département d’État parce que cette histoire aurait pu provoquer un incident diplomatique." Le journaliste a décrit d’une manière très énigmatique un "mécanisme éditorial, lié au journal mais n’en faisant pas formellement partie, qui pouvait cependant exercer un contrôle sur les articles lorsque cela était nécessaire, en fonction de certains intérêts." Quand on lui a demandé de quels intérêts il s’agissait, le journaliste a répondu, "Je ne peux pas en parler. Je ne peux rien dire à ce sujet."
 
Edmonds affirme que l’enquête du Times aurait confirmé ses accusations les plus incroyables.
 
Parmi celles-ci, Edmonds a décrit comment la CIA et le Pentagone avaient réalisé une série d’opérations clandestines d’aide à des réseaux islamistes liés à Oussama ben Laden en Asie Centrale, dans les Balkans et dans le Caucase et ce, jusqu’au 11-Septembre.
 
Alors qu’il est largement admis que la CIA a aidé les réseaux de ben Laden en Afghanistan durant la guerre froide, le gouvernement américain prétend que ces liens ont été rompus après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1989.
 
Mais, selon Edmonds, cette affirmation est fausse. Elle a confirmé à Nafeez Mosaddeq Ahmed que "non seulement ben Laden, mais aussi plusieurs de ses principaux lieutenants avaient été transportés en direction et en provenance de cette région par les services de renseignement américains entre fin 1990 et 2001, et notamment des personnages importants comme Ayman al-Zawahiri", le bras droit d’Oussama ben Laden qui, depuis la mort de ce dernier, est devenu le nouveau chef d’Al-Qaïda.
 
"A la fin des années 1990, et jusqu’au 11-Septembre, al-Zawahiri et d’autres moudjahidin rencontraient régulièrement des hauts responsables américains à l’ambassade des États-Unis de Baku pour préparer leurs opérations dans les Balkans," déclare Edmonds. "Ces opérations étaient pilotées de façon indépendante par un service spécial du Pentagone" mais dont le nom n’a pas été révélé par Edmonds. Elle a précisé que "l’enquête des services de contre-espionnage du FBI qui suivaient ces cibles, ainsi que leurs liens avec des officiels américains, était connue sous le nom de ‘Gladio B’ et fut lancée en 1997."
 
Edmonds a déclaré que les opérations conduites par le Pentagone avec les islamistes étaient une extension d’un programme nommé Gladio, mis au jour en Italie et qui faisait partie d’une opération secrète de l’OTAN à l’échelle européenne. Une enquête officielle du parlement italien réalisée dans les années 1990 à confirmé que le MI6 et la CIA avaient constitué un réseau paramilitaire secret de type "stay-behind" [3].
 
Implantées dans seize pays d’Europe de l’Ouest, ces cellules visaient à combattre une éventuelle invasion soviétique. La plus célèbre de ces cellules, et la première à avoir fait l’objet de révélations, est le réseau italien Gladio qui a perpétré des attentats terroristes dans toute l’Europe de l’ouest, et dont la responsabilité a été attribuée aux communistes.
 
Alors que la réalité du programme Gladio est historiquement avérée, Edmonds soutient que celui-ci n’a jamais été réellement stoppé mais que le théâtre d’opération a simplement été déplacé de l’Europe vers l’Asie.
 
La dernière réunion "Gladio" connue entre le Pentagone et l’Europe s’est déroulée au Comité Clandestin Allié (ACC) de l’OTAN à Bruxelles en 1990 [4]. Alors que l’Italie était un point central pour les opérations en Europe, Edmonds a déclaré que la Turquie et l’Azerbaïdjan constituaient les principaux intermédiaires pour les nouvelles opérations "Gladio B" menées en Asie avec des terroristes islamistes.
 
"En 1997, l’OTAN a demandé à Hosni Moubarak de libérer des militants islamistes affiliés à Ayman al-Zawahiri. Ils ont été transférés en Turquie par le Pentagone pour des missions opérationnelles", déclare Edmonds. "C’est pourquoi, même si le FBI a l’habitude de surveiller les communications diplomatiques de tous les pays, seuls 4 pays furent, bizarrement, exemptés de ce contrôle : le Royaume Uni, la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Belgique, le siège de l’OTAN."
 
Edmonds ne prétend pas connaître les objectifs des opérations "Gladio B" conduites par le Pentagone mais suggère les possibilités suivantes : faire reculer le pouvoir de la Russie et de la Chine et élargir le champ d’activités criminelles lucratives et notamment le trafic illégal d’armes et de drogue.Loretta Napoeloni, une experte dans le financement du terrorisme, évalue cette économie criminelle à environ 1,5 milliard de dollars, dont la majeure partie "est écoulée dans l’économie des pays de l’ouest avant d’être recyclée aux États-Unis et en Europe" et représente "une part vitale de leur trésorerie."
 
La croissance rapide du trafic d’opium sous la tutelle de l’OTAN en Afghanistan n’est, par conséquent, pas une coïncidence, a déclaré Edmonds à Nafeez Mosaddeq Ahmed : "Je sais parfaitement que des avions de l’OTAN livraient régulièrement de l’héroïne en Belgique avant que cette drogue ne parte vers l’Europe et le Royaume-Uni. Ils livraient également de l’héroïne à des centres de distribution à Chicago et dans le New Jersey. La totalité des filières de drogues, d’argent, et de terrorisme en Asie Centrale étaient supervisées par des représentants corrompus du Département d’État, du Pentagone et de la CIA."
 
L’enquête du Sunday Times devait révéler de nombreux détails. "Nous avions parlé avec plusieurs représentant du Pentagone en activité qui avaient confirmé l’existence d’opérations américaines d’assistance aux réseaux moudjahidin en Asie Centrale entre les années 1990 et 2001," déclare la source du Times. "J’avais interviewé un officier du MI6 qui a également confirmé tout cela."
 
Un autre journaliste travaillant avec l’équipe d’investigation du Sunday Times avait interviewé un ancien Agent spécial, Dennis Saccher, qui travaille maintenant au bureau du FBI du Colorado. Saccher lui aurait dit que l’histoire d’Edmonds "aurait dû faire la une des journaux" parce que c’était "un scandale bien plus important que le Watergate."
 
La biographie d’Edmonds, publiée à peu près à la même époque l’année dernière, montre que lorsqu’elle a cherché à attirer l’attention de ses supérieurs du FBI sur ce qu’elle avait découvert, sa famille a été menacée, et elle a été brutalement congédiée. Finalement, ses récriminations furent examinées et validées par le Bureau de l’Inspecteur Général au Département de la Justice.
 
D’autres spécialistes du renseignement qui ont conseillé Edmond sur son affaire ont confirmé que tout ceci constitue une conspiration criminelle au cœur du système judiciaire américain. L’agent spécial du FBI, Gilbert Graham, qui a également travaillé au bureau du contre-espionnage de Washington, aurait raconté à Edmond, autour d’une tasse de café, comment "il avait contrôlé, à la demande du Bureau, les antécédents de certains juges fédéraux au début des années 90… Si on trouvait une m***e – des cadavres dans leurs placards – le Département de la Justice gardait ça au chaud pour pouvoir l’utiliser plus tard contre eux ou pour les contraindre à agir comme ils le souhaitaient dans certaines affaires – des affaires comme la votre."
 
Le Dr Nafeez Mosaddeq Ahmed est un auteur à succès, un journaliste d’investigation et un spécialiste de sécurité internationale qui écrit pour le Guardian sur la géopolitique des crises économique, énergétique et environnementale.
 
L’autobiographie de Sibel Edmonds "Classified Woman : The Sibel Edmonds Story" est disponible chez tous les bons libraires en ligne.
 
Notes du traducteur :
[1] L’union américaine pour les libertés civiles est une importante association américaine basée à New York dont la mission est de défendre et préserver les droits et libertés individuelles garanties à chaque citoyen par la Constitution et les lois des États-Unis.
[2] Rendition : transfert sans contrôle judiciaire vers des pays pratiquant la torture et le meurtre
[3] Dans le cadre de la guerre froide, les cellules stay-behind – littéralement "rester derrière" – étaient des réseaux clandestins coordonnés par l’OTAN.
[4] L’ACC était chargé de la coordination du réseau Gladio en Europe
 
 

En lien avec cet article :

Et aussi :


 

8 Responses to “Sibel Edmonds : Le chef d’al-Qaïda était un contact américain”

  • Mickael

    C’est encore de la foutaise … Personne ne fera croire qu’une bande de taliban et de saoudien flambeurs alcoolos ont été détourné des avions de lignes et fait de la haute voltige avec pour arrivé à se planté dans une cible insignifiante à prêt de 1000 km/H et n’importe quel trouduc d’expert se fait une tumeur au cerveau en affirment de tel conneries ! Il faudrait au minimum des pilotes astronaute de navette pour faire ça … Ou bien … d’un simple système de guidage sophistiqué mais qui existe réellement eux … pareil pour l’EXPLOSION des tours , Faut être des abrutit pour pensé qu’une montagne s’effondre en explosant en choux fleur !!!

  • Citroon

    Ben oui, Mickael, t’as bien raison, faut être complètement abruti…

    Le vrai problème c’est surtout que, bien que les trois quart de la population mondiale a beau ne plus croire un strict mot de la VO, les pouvoirs politiques et leurs chiens de garde médiatiques ont toujours, eux, le pouvoir de nous mentir effrontément les yeux dans les yeux.

    Tout ça pour dire que si la masse « éclairée » ne se décide pas, rapidement et radicalement, à reprendre le pouvoir à ses pseudo-élites obscurantistes, on sera encore ici dans 20 ans à dire qu’on sait qu’on nous ment… ce qui est somme toute d’une portée assez limitée face à cette armada de fadas.

    PS : j’anticipe la petite saillie de Bradbury pour lui rappeler qu’il est depuis très longtemps dans le camp minoritaire des illuminés de la VO, et que ça ne fait que confirmer que cette minorité est encore bien trop à l’abri.
    Hell To Pay! comme disait une certaine…

  • Sébastien

    @ Mickaël

    les seules fois où j’ai vu des gratte-ciels pulvérisés en dix secondes, c’était dans Superman.
    Ou Spiderman. A moins que ce soit Avengers. Enfin, bref, en fait, je crois que du plus naze film de science-fiction au plus sophistiqué, je ne l’ai jamais vu du tout. Aucun scénariste à Hollywood n’aurait osé le faire sans risquer de se faire virer illico presto.
    sauf qu’on l’a vu le 11 septembre à la télé. c’est l’an 0 de l’humanité (d’où Ground Zero?).
    Et puis instrumentaliser les extrêmes à son profit (mais au profit que kiki donc, hein?), on connait bien ça en France, on commence à avoir une belle expérience…
    J’ai dit une bêtise?

  • chb

    “… La terreur est la pire des armes des temps modernes et les médias occidentaux l’utilisent sans pitié contre leurs propres peuples.”
    O. ben Laden, extrait de sa dernière interview authentifiée, 28 septembre 2001

  • kidkodak

    Mickael  » Personne ne fera croire qu’une bande de taliban et de saoudien … »
    Kevin Ryan vient de sortir un nouveau livre dont je trouvais le titre original: Another Nineteen
    En connaissant le personnage et ses recherches poussées,parions que  »les autres 19 » seront très différents de ceux évoqués par la VO.
    En espérant que son livre sera traduit en français.
    http://911blogger.com/news/2013-06-14/new-book-reveals-911-suspects#comments

  • Doctorix

    « Le journaliste Michael Hastings meurt dans un « accident »…
    C’est la version officielle: il est rentré dans un arbre en pleine ville.
    Sauf que les voisins ont entendu une énorme explosion, et que le moteur de sa Mercedes a été projeté à 50 m de là. Pas très courant quand on se fait un platane.
    http://resistance71.wordpress.com/2013/06/24/pays-du-goulag-levant-ex-usa-le-journaliste-michael-hastings-meurt-dans-un-accident/
    Tout ça pour dire que le petite Sibel est bien courageuse, et qu’elle risque de ne pas faire de vieux os…
    Enfin, à force de brasser de la m…., ça va bien finir par sentir mauvais pour l’oligarchie.
    On y croit.

  • C’est sûr que la peau de chacun ne vaut pas très cher… Serrons-nous les coudes !

  • paul vetran

    Nafeez Mosaddeq Ahmed nous ressort la « légende indienne » du transfert de 100 000 US$ à Mohamed Atta approuvé par le boss de l’ISI, le général Mahmoud Ahmad.
    Cette allégation qui a pour origine un article de Manoj Joshi dans le Times of India, n’a jamais été authentifiée. Faut il rappeler la légendaire rivalité entre l’Inde et le Pakistan? Sans doute une coïncidence que Manoj Joshi soit aussi membre du National Task Force, un groupe d’experts lié à la sécurité militaire de l’Inde…
    Il faut aussi noter que Mahmoud Ahmad a « démissionné » la veille de l’invasion de l’Afghanistan après une campagne de presse les jours précédents basée uniquement sur l’info de Manoj Joshi. Si on voulait se débarrasser du principal soutien des talibans, on ne s’y aurait pas mieux pris.
    Certaines sources suggèrent qu’il était opposé à l’invasion de l’Afghanistan. Comme l’atteste ce document déclassifié (http://911blogger.com/sites/default/files/Mahmud%20FOIA%20response%2020-May-08.pdf), pendant la semaine du 4 au 11 septembre 2001, Mahmoud Ahmad a rencontré (ou a été en contact) avec de nombreux hauts responsables, notamment du ministère de la défense US. Quel était l’objet de ses pourparlers si ce n’est l’invasion de l’Afghanistan?

    CQFD, la thèse des présumés pirates de l’air du 11/9 est incompatible avec la démolition contrôlée du WTC 7 (et des Twins)… entre autres anomalies et invraisemblances les concernant.

Trackbacks

  •  





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``