La défaillance de la sécurité aérienne U.S. le 11 Septembre (1/2)

Nous vous proposons le premier de deux articles consacrés à la défaillance de la sécurité aérienne  lors des attentats sur le World Trade Center en 2001. Yves Ducourneau, chercheur pour la vérité sur les événements du 11 Septembre,  s’intéresse ici aux anomalies flagrantes constatées lors du processus d’intervention de la sécurité aérienne. L’analyse proposée dans cet article, tirée du site Iceberg, s’appuie sur l’ouvrage de référence La guerre contre la vérité  écrit par Nafeez  Mosaddeq Ahmed, élu expert mondial pour la guerre, la paix et les affaires internationales par le Freedom Network de l’International Society for Individual Liberty en Californie(*).

 

Avions de chasse
 
 Les 3 F16 du 119th Fighter Wing détachés à Langley AFB (1) auraient-ils pu intervenir à temps ? 
 

L’impossible mission des pirates du 11 Septembre 2001

par Yves Ducourneau
le 20 février 2010

Concernant la défaillance de la sécurité aérienne le 11 septembre 2001, ce qui est généralement discuté est l’explication donnée par la Commission d’enquête officielle pour chaque retard ou raté de ce matin-là. Il est aussi discuté, naturellement, des théories alternatives essayant d’expliquer autrement la défaillance, défaillance totale pendant une heure et 50 minutes, rappelons-le. Étonnamment, le plan des pirates lui-même est rarement discuté. Ce plan était-il astucieux ? Mettait-il la sécurité aérienne en difficulté ?

Si vous êtes un pirate de l’air et que vous souhaitez frapper en plein coeur une grande ville des États-Unis à l’aide d’un avion de ligne, vous devez d’une part choisir un vol passant à proximité de cette ville, et d’autre part agir très vite à bord afin de ne pas offrir à l’armée de l’air, très nerveuse à proximité des grandes villes, de précieuses minutes d’avance. En effet, à la moindre alerte, les pilotes actionnent une « alarme » informant le sol du détournement. Sur la base de ces deux rappels, regardons si les pirates du 11 septembre étaient doués.

Aux États-Unis, en cas de détournement aérien (ou d’une autre anomalie), la sécurité aérienne réagit d’autant plus vite que la région est densément peuplée. Ainsi, à proximité de New York et de Washington, les délais de réaction sont de quelques minutes, la patrouille venant alors de la base aérienne de McGuire, à 110 kilomètres de New York, ou de la base aérienne d’Andrews, à 16 kilomètres de Washington. Inversement, au-dessus d’une région peu dense, la sécurité aérienne se donne plus de temps pour évaluer la situation. Par exemple, dans l’affaire de l’avion privé du golfeur Payne Stewart, en 1999 : après une dépressurisation brutale de la cabine, le contrôle aérien civil demanda l’intervention de l’armée de l’air seulement 24 minutes plus tard. L’appareil ne menaçait en effet personne et volait sous pilote automatique.

Revenons donc à notre question : de quels délais disposent des pirates souhaitant frapper une grande ville des États-Unis ? Si l’on admet que le contrôle aérien prend une minute pour se faire confirmer le détournement (s’il n’est pas confirmé, il agit comme si le cas était avéré) et que d’autre part l’armée de l’air a besoin de 3 minutes pour arriver sur les lieux, cela donne aux pirates une durée approximative de 4 minutes. Cela signifie que si les pirates se trouvent à moins de 4 minutes de leur cible au moment où le sol découvre le détournement, ils ont de bonnes chances de réussir. Si au contraire 10 minutes ou plus les séparent de la cible à ce moment-là, ou si par exemple ils doivent batailler 15 minutes à bord de l’avion avant d’en prendre le contrôle, leurs chances de succès tombent approximativement à zéro puisqu’on ne connaît aucun cas de non-respect des procédures par la sécurité aérienne au cours des 30 dernières années. La patrouille vient se placer à quelques miles derrière l’avion et l’abattra en dernière extrémité. Ayons donc en tête cette durée de référence, 4 minutes, le seuil séparant le succès de l’échec. Jusque-là, les choses sont simples.

Elles se compliquent lorsque l’on trace sur une carte le trajet des avions du 11 septembre et que l’on y ajoute le trajet le plus court vers la cible. Ci-dessous, j’ai simplement reporté le trajet des avions du 11 septembre et ajouté, en jaune, le trajet le plus court. J’ai évalué approximativement la longueur de ces trajets directs et inscrit en minutes le temps dont les avions du 11 septembre ont besoin pour parcourir ces distances, à 850 km/h (fond jaune) :

Trajet<br />
des avions du 11 septembre 2001 versus trajet idéal, avec durées en<br />
minutes (version réduite)

La première chose qui saute aux yeux est le choix des vols 11 et 93, manifestement mal inspiré puisque le meilleur itinéraire place l’avion, au moment où les pirates font irruption dans la cabine (s’ils font vite), à respectivement 16 et 15 minutes de l’objectif. Nous sommes très au-dessus de notre seuil de 4 minutes et l’armée de l’air peut donc, même en réagissant lentement, être en avance et stopper les avions. C’est donc perdu d’avance pour ces deux avions.

Le vol 175 paraît mieux engagé (4 minutes) mais il n’en est rien si l’on se rappelle que l’avion est parti avec 16 minutes de retard et qu’il devait, en partant à l’heure, arriver sur les Tours Jumelles en même temps que le vol 11. Vol dont le contrôle aérien a connaissance du détournement depuis au minimum 12 minutes ! (selon le trajet idéal et si les pirates font très vite à bord) L’armée de l’air est donc déjà en vol, partie à la rencontre du vol 11, et la patrouille peut alors se diviser en deux, ou bien une seconde patrouille peut décoller pour rejoindre le vol 175. Comme on ne voit pas tous les jours un avion de ligne foncer sur New York, nous pouvons espérer en outre que l’armée aura élevé son niveau d’alerte dès le premier détournement, celui du vol 11, et par conséquent que la deuxième patrouille réagira plus vite. Dit en d’autres termes, le vol 175 ne bénéficie plus de l’effet de surprise.

Dernier espoir de surprendre la sécurité aérienne, le vol 77, qui semble au premier abord répondre à l’exigence du délai de 4 minutes puisqu’il décolle de Washington et que sa cible est Washington. Or, la Commission rapporte que les combattants d’Al-Qaïda avaient remarqué que la porte de la cabine de pilotage ne s’ouvrait que 10 à 15 minutes après le décollage, c’est-à-dire à un moment où l’avion est, par définition, à 10 ou 15 minutes de sa cible : à nouveau, patatras, le plan des pirates tombe à l’eau. En définitive, nous voyons qu’au moins trois avions n’étaient pas en position de réussir, sinon les quatre, et que cela, Al-Qaïda le savait.

Or, nous voyons sur la carte que les pirates n’empruntent pas du tout l’itinéraire le plus court et s’en écartent au contraire de très loin (vols 77 et 93 notamment). Pire, il s’écoule respectivement 7, 8 et 20 minutes à bord des avions (respectivement les vols 11, 77 et 93) entre le moment où les pirates se dévoilent et celui où ils modifient effectivement la direction de l’avion. Autant de minutes perdues pendant lesquelles la sécurité aérienne se dépêche d’intervenir ! Tout cela s’ajoutant, tout espoir est définitivement perdu pour les pirates car il devient un jeu d’enfant pour l’armée de l’air de stopper cette attaque si piteusement préparée et si mal conduite. La sécurité aérienne a disposé en effet du temps faramineux de 29, 21, 50 et 52 minutes par avion (pour respectivement les vols 11, 175, 77 et 93), à rapprocher de notre seuil initial de 4 minutes ! C’est littéralement une éternité, ce qui signifie que les pilotes de l’armée de l’air ont le temps d’appeler leur épouse, de boire un café, de voler à petite vitesse et d’être encore en avance.

Rien n’est donc plus faux que l’idée selon laquelle les attentats du 11 septembre étaient une « fatalité », rendue possible par des pirates audacieux. Les pirates étaient au contraire mal préparés et peu efficaces. Leur pitoyable projet n’a en réalité offert à la chasse que des occasions en or de les arrêter.

Les attentats furent rendus possibles par une inexplicable défaillance généralisée de la sécurité aérienne ce matin-là, mais ceci est une autre histoire !

 

Yves Ducourneau

Sources :
– La guerre contre la vérité, par Nafeez Mosaddeq Ahmed (*) (éd. Demi-Lune).
– Wikipédia (vol 11, vol 175, vol 77, vol 93).
 


(*) Nafeez Mosaddeq Ahmed est à la tête de l’Institute for Policy Research & Development de Brighton. Son livre, La Guerre contre la liberté : Comment et pourquoi l’Amérique a été attaquée le 11 Septembre 2001, est un bestseller qui lui a valu la plus haute distinction littéraire italienne, le Prix de Naples. Titulaire d’une maîtrise à l’université du Sussex, il y prépare un doctorat en Relations internationales. Chroniqueur politique pour la BBC, Nafeez Ahmed a été élu expert mondial pour la guerre, la paix et les affaires internationales par le Freedom Network de l’International Society for Individual Liberty en Californie.

Editions Demi-Lune


Note reopennews:

  • (1) Langley est à 150km au Sud de Washington. Le 71ème fighter squadron y est installé, c’est une unité d’élite, comme la base, l’une des plus importantes des Etats-Unis. Elle fut la première à envoyer ses F15 sur place lors de la première guerre du Golfe. Aujourd’hui elle est la première à expérimenter la mise en service opérationnel du nouveau chasseur ultra-sophistiqué F22 Raptor. La semaine du 11 septembre 2001, ses F15 venaient juste de finir un exercice de simulation de défense aérienne dans le… Nevada: RED FLAG 2001, et ses effectifs (25 pilotes) étaient largement dégarnis. Par contre, 3 F16 du 119th Fighter Wing de la garde nationale du Dakota du Nord (voir photo), détachés à Langley pour la surveillance du territoire, furent "scramblés" le 11 septembre à 9h24 et décollèrent à 9h30, largement trop tard.

 

 

5 Responses to “La défaillance de la sécurité aérienne U.S. le 11 Septembre (1/2)”

  • jean

    Tu parle d’une défaillance c’était du laissé faire
    NRO simulation enjoy !!!

  • charmord

    Bel article, Yves.

    Sur le mode de l’humour, cela donne la monologue suivant d’OBL quelque part au début du mois de septembre 2001. Fo iet raison se sont livré une joute épique dans le cerveau du grand architecte de cette folle entreprise…

    « Voyons objectivement les choses – je n’ai pas fait des études techniques pour rien – j’ai calculé que, par les lois de la probabilité, l’opération que j’ai conçue de longs mois durant avec mon fidèle lieutenant Khalid Sheik a grosso modo douze chances sur cent million d’aboutir au résultat escompté…

    Nullement vaincu par ce constat qui en aurait découragé plus d’un, la partie la plus active de son cerveau, répondit du tac au tac : Mais, avec l’aide de Dieu, mes gars pourront réussir l’exploit ! Et puis, ils ont déjà tourné leur vidéo d’aveux. Faut bien que cela serve à quelque chose, hein. On s’est pas tapé cinq jours de tournage pour rien quand même !

    Mes élus, bien que fichés pour certains par les administrations US, passeront les contrôles de sécurité aux aéroports, Allons Oussama, pensée positive, pensée positive ! Tu va quand même pas croire qu’ils centralisent les données aux Etats-Unis, non plus? Autant fantasmer qu’ils nous ont déjà repéré et entrepris un programme ultra secret de contre espionnage pour nous cueillir… Ridicule !!!

    Mais pourquoi Diable a-t-il fallu que mes pirates se soient fait ficher comme des débutants par les fédéraux. Pouvaient pas rouler normalement et ne pas se prendre des stupides PV , les cons, manquerait plus qu’ils s’affichent dans des établissements tarifés et essayent d’escroquer les tenanciers de bars miteux pour pas un penny…

    Mamamia, qu’est-ce que j’ai fait à Allah, se hasarda la partie la plus sombre de son cerveau, avant d’être promptement coupée par celle du Prophète visionnaire, reprenant sa litanie incantatoire :

    Mes élus prendront le commandement des avions en menaçant le personnel de bord et les centaines de passagers avec leurs cutters et en tuant certains, s’il le faut. Je n’en doute point car les occupants de l’avion proviennent du royaume du Grand Satan et somme toute, sa partie la plus impulsive lui dicta-t-elle, ce sont quand même tous des lâches et des bons à rien.

    Il poursuivit , plongé dans ses noires résolutions : « Avec leur stature de bodybuilder soudanais et leur entraînements répétés dans les montagnes désolées de Bora Bora, les héros d’Allah neutraliseront avec plus de facilité encore les membres du personnel de bord avant qu’ils n’aient pu être alertés par le ramdam et les cris de paniques qui seront parvenus à leurs oreilles.

    Ah oui, mais je pense à un truc, faudra pas qu’il s’écoule trop de temps entre les prises d’otages dans mes avions détournés parce que sinon l’alerte pourrait être donnée aux pilotes aux commandes des vols et cela risquerait de foirer…. Ok, mais avec les délais que j’ai comptés dans les vols AA et UA, c’est bien insuffisant pour donner l’alerte. Aucun risque…

    Allons donc, chasse, Ossama, cette idée absconse qu’ils pourraient échouer et tomber sur des durs à cuire qui auraient été prévenus entre temps des détournements en cours et qui auraient la présence d’esprit de locker la porte du cockpitt. On peut toujours imaginer le pire et, après tout, les pilotes ne sont pas des anciens militaires ni des génies quand même…

    Mon équipe de martyrs prendra ensuite, par la grâce du Dieu Suprême, les commandes des avions et c’est là que toute la science de la conduite qu’ils auront acquise lors de leur séances d’initiation au pilotage dans les écoles militaires réputées de l’ennemi (On les a bien eus, quand même, n’ont rien remarquer, les idiots, même si on l’a échappé belle), leur permettra de diriger leur char ardent vers ces symboles de la toute puissante malfaisance américano-sioniste : les tours du WTC, le Pentagone et la Maison Blanche, en cerise sur le gâteau ; Sans coup férir, ils neutraliseront les pilotes et débrancheront leurs transpondeurs pour devenir invisibles sur les radars civils (et m*****, qu’est-ce que je fais des radars militaires ?, allez ops, encore quelques chances en moins…) ;Ils voleront, que dis-je ils fuseront à 850 km/h par la seule force de leur volonté de réussir, comme aimantés par leur cible…

    Manquerait plus qu’ils aient inventé un système de prise des commandes des vol à distance pour les vols civils dans les Boeing, non mais, arrête de délirer, çà suffit !

    Mes martyrs réussiront, Inch’ Allah, à effectuer les manœuvres d’approches qu’on a répétées tant de fois avec Khalid dans notre grotte super équipée d’un aéroport international en miniature….

    Ok, je sais, ce ne sont pas les plus aisées, ces manœuvres, mais, bon, on est pas des mauviettes, non plus… Oh faut pas que j’oublie, post-it n°1 : Transmettre asap à Foxnews les plans de ma grotte que même James Bond y rêverait pas d’avoir la même ! Cela va en jeter. Pensaient pas les incultes qu’on pouvait mettre autant d’infrastructures dans une grotte aussi pourrie, hein, au nez à la barbe de leurs satellites…Hmm… je savoure leur ignorance autant que leur incompétence !

    Négligeable est le risque que mes élus s’écrasent lamentablement au sol ou perdent de la puissance et de l’équilibre s’ils venaient à heurter ces satanés obstacles et lampadaires qui se dressent sur les quelques dernières centaines de mètres du chemin de leur gloire éternelle au Pentagone. Les lâches, ma main au feu qu’ils les ont foutus exprès, rien que pour m’embêter, pour m’empêcher d’atteindre cette partie tant convoitée, ce saint des saint du Pentagone, en fin de rénovation et donc largement inoccupée mais où se trouvent réunis ce qui se fait de pire dans cet antre du Diable qu’est le Pentagone : Non pas ses grands pontes mais bien pire encore, ses analystes comptables, mes ennemis jurés… J’ai toujours détesté la comptabilité, c’est pas mon numéro 2, qui va me contredire.

    Tout aussi irréaliste est le risque que mes élus se fassent intercepter par la chasse militaire. Dans une telle administration dégénérée, comment douter qu’elle puisse offrir l’organisation et la célérité requises pour mettre à mal mon opération ? Aucune prière n’est nécessaire pour appeler de mes vœux la désorganisation des services de la défense américaine. Car ces plaies gangrènent le Grand Satan et moi Ossama Ben Laden, je sais, plus que tout autre, que la défense de la plus grande puissance occidentale ne dépasse en réalité pas celle des îles Samoa ! D’ailleurs, avec encore un peu de chance, et Dieu sait que tu en as, Ossama, tu peux être certain qu’ils nous ont organisé des exercices de simulations d’attentats ce jour là… Tiens, d’ailleurs, j’ai fait un rêve : ils en prévoyaient 13 simultanément le 11 septembre et c’était le gros bordel, pire que celui qui attend mes candidats au Royaume des 72 Vierges.

    Merci, Allah, d’éclairer ma route par ces présages.

    C’est alors qu’apparut, sans prévenir, un brusque assaut trouble-fête de la partie raisonnante du cerveau du poète salafiste:

    Comme s’il fallait un obstacle supplémentaire à notre vaste entreprise, voila t-il pas que j’apprends par un de mes gars que les services US ont cueilli un de mes disciples les plus turbulents.

    Tiens, cela me fait penser, faut que je le note sur mon post-it : ne pas oublier de dire dans les vidéos d’aveux que je dois tourner plus tard (je vais d’abord nier la paternité de ces attentats pour les désarçonner, ils ne comprendront plus rien, les pauvres) que Z. Moussaoui, est étranger à cette glorieuse opération et que je ne l’ai pas choisi car il n’était pas assez fiable. Y serait quand même pas cap, ce nabot, de cafter si les ricains poussaient un peu les interrogatoires ? Non, je me fais des idées là. Me ferait pas ça, le bon Zacarias quand même… Purée, j’aurais quand même mieux fait de serrer un peu mon casting, quand j’entends qu’en plus de cette tuile de dernière minute, il y a Hanjour qui est pas foutu d’atterrir un coucou après toutes les heures de vol que je lui ai payées…

    Suivit un élan subit de découragement – que des mauvaises langues pourraient nommer lucidité – : Et non d’une vierge, avec ce dernier coup dur, il doit me rester à vue de nez deux chances sur cent million de le réussir ce coup. Cela fait peu tout de même…

    Auparavant, il avait grommelé en pensée : Mêmes pas foutus de guérir mes reins, ces americi. Je douille un max pour me payer il y a deux mois une consultation dans un hôpital militaire US de Dubai. Je prends le risque de me faire chopper alors que je suis placardé comme le most wanted guy de l’Univers (visible) sur le site du FBI. Résultat : j’ai encore plus mal qu’avant et la gueule de cierge que j’affiche me fait craindre que d’ici peu de temps, je serai juste bon à rejoindre le Musée Tussau.

    Mais la foi inébranlable d’Oussama surgit là encore pour dissiper les sombres nuages qui s’annoncelaient : Je me sens mal, j’ai les reins déchiquetés et je devrais me faire dialyser en urgence mais qu’à cela ne tienne, je ne suis pas le criminel le plus recherché au monde pour rien. De toute façon, qu’est-ce que je risque si cela tourne mal ? Ils auront aucune preuve contre moi et je pourrai toujours nier… A bien y réfléchir, si cela tourne bien aussi d’ailleurs ! Et puis, dans le pire des cas, ils me trouveront jamais car j’ai la moppette de mon pote, le Mollar Oma et au pire, je me teindrai les cheveux et la barbe en roux et ils ne pourront pas me reconnaître, surtout avec mes nombreux sosies.

    Tout mis dans tout : L’histoire me tend le bras. Alors Let’s roll et ferme ta gueule, oiseau de mauvaise augure, bon sang, arrête donc de me disperser dans de stériles conjectures, faut encore que je planche sur les attentats à l’anthrax, histoire de les achever d’un coup de massue après le KO technique que je leur aurai infligé ! »

  • Merci charmord pour ce texte très drôle que j’ai eu plaisir à relire !

    Je veux juste ajouter que dans l’article, il faut CLIQUER SUR L’IMAGE pour l’avoir en haute résolution.

  • Blue Rider

    le trajet du vol 77 n’est pas tout à fait exact, à ce qu’il me semble, pusiqu’il disparait des écrans radars environ 30 minutes, puis que le contrôle présume qu’il s’agit bien d’AA77 lorsqu’ils recapturent un vol non identifié vers le Pentagone. le trait vert doit être discontinu, pusi reprendre en pointillés…. pour moi….





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