Consensus911 : Les exercices militaires le 11 septembre 2001 oubliés dans le Rapport sur le 11/9

L’un des 28 points sur lesquels s’accordent les experts du 9/11 Consensus Panel est le fait que dans son rapport final, la Commission d’enquête sur le 11/9 a volontairement négligé la présence, le jour même du 11 septembre 2001, d’une multitude d’exercices militaires dont certains étaient habituellement organisés à d’autres périodes de l’année. Pour reprendre les conclusions du Panel, le simple fait que la Commission ait caché ces faits cruciaux pourtant établis et documentés montre que son rapport est fallacieux ; en effet, si elle avait signalé l’ampleur véritable du nombre exceptionnel d’exercices qu’elle savait être en cours ce matin-là, les déclarations des officiers US selon lesquelles les exercices n’ont pas ralenti la riposte militaire en créant de la confusion auraient paru tout à fait invraisemblables.

 

 


Point ME-2 : L’affirmation selon laquelle les exercices militaires n’ont pas retardé la riposte aux attentats du 11/9

Source : Consensus911.org/fr, le 4 septembre 2012

Introduction

Jusqu’au 11 septembre 2001, le commandement de la Défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (North American Aerospace Defense Command, ou NORAD) a effectué chaque année quatre exercices de guerre majeurs.1 Ces exercices aériens, conduits en collaboration avec le Commandement stratégique des Etats-Unis (US Strategic Command) et le commandement spatial des Etats-Unis (US Space Command), simulaient des situations de guerre sur une période d’une ou deux semaines.

Les deux plus importants, Global Guardian et Vigilant Guardian, étaient des exercices au niveau du commandement (niveau élevé) qui se sont déroulés simultanément, ont impliqué tous les niveaux de commandement, et ils étaient conçus pour tester la plupart des aspects de la mission du NORAD.

Global Guardian était également lié à d’autres exercices sous la responsabilité du Président du Comité des chefs d’état-major (Chairman of the Joint Chiefs of Staff) et des commandements unifiés – dont Amalgam Warrior, Apollo Warrior, et Crown Vigilance.2

Ces exercices, qui se tenaient habituellement en octobre ou en novembre, étaient tous en cours le 11 septembre 2001.

Le compte-rendu officiel

Le rapport de la Commission du 11/9 explique que lorsque le Centre de l’Administration fédérale de l’Aviation (FAA) de Boston a appelé le Secteur de Défense Nord-Est (Northeast Air Defense Sector, ou NEADS) pour faire état du détournement du vol 11, le NEADS a demandé, “Est-ce dans le monde réel ou [s’agit-il] d’un exercice ?3

La note de bas de page du rapport de la Commission portant sur cette question indique que l’exercice à grande échelle Vigilant Guardian, qui posait l’hypothèse d’une attaque par un bombardier de l’ex-Union Soviétique, n’a pas compromis la riposte militaire.4 Cette déclaration reflète les affirmations de plusieurs officiers de l’armée :

Selon le général Ralph Eberhart, commandant du NORAD à la base Peterson de l’Air Force, “il a fallu environ 30 secondes” pour s’adapter à la situation du monde réel.5
Selon Robert Marr, “nous avons constaté que, si tant est qu’il y ait eu un effet quelconque, la réponse a été accélérée du fait de la présence renforcée de personnels dans les différents secteurs et au NORAD, en raison de l’exercice en cours.6
Le général Richard Myers, Président du Comité des chefs d’état-major, a apporté sa contribution en déclarant en 2005 que les exercices “avaient en réalité amélioré la riposte.”7

La meilleure preuve

I. Bien que la Commission sur le 11/9 n’ait mentionné qu’un seul exercice militaire – Vigilant Guardian – qui était planifié le 11/9, les faits indiquent qu’au moins 12 exercices avaient été programmés pour ce même jour :

  1. Vigilant Guardian : Un exercice annuel du NORAD traditionnellement exécuté en octobre8, souvent en coordination avec Global Guardian9. Le 11/9, tous les niveaux de commandement au Quartier général du NORAD, incluant le NEADS, ont participé à cet exercice de niveau de poste de commandement (CPX),10 "24/7″. 11
  2. Global Guardian : Un exercice massif de poste de commandement (Command Post-Exercice, ou CPX) et d’entrainement sur le terrain (Field Training Exercise, ou FTX),12 dirigé conjointement par l’US Strategic Command, l’US Space Command et le NORAD, et qui était lié à Vigilant Guardian et à Amalgam Warrior.13 Global Guardian se déroule traditionnellement en octobre ou novembre de chaque année.14 Selon un journal militaire en date du 23 mars 200115 l’exercice général Global Guardian avait en effet été initialement prévu pour octobre,16 avant d’être déplacé à début septembre.
  3. Crown Vigilance était supervisé par l’Air Combat Command et lié à Global Guardian.17
  4. Amalgam Warrior était également en cours d’exécution – un exercice à grande échelle impliquant des vols réels et deux régions du NORAD ou davantage, qui se tenait habituellement deux fois par an, en avril et en octobre.18
  5. Amalgam Virgo : des officiers du NORAD ont dit au groupe n°8 de la Commission du 11/9 : “Le 11/9, deux exercices [de terrain] FDX étaient prévus : Amalgam Virgo et Amalgam Warrior”.19
  6. Northern Vigilance : une vaste opération annuelle en vraie grandeur du NORAD qui a déplacé une grande partie de la flotte aérienne de défense des Etats-Unis vers le Canada et l’Alaska le 11/9 pour riposter à un exercice russe.20 Cette opération a impliqué le Centre opérationnel de Cheyenne Mountain (Cheyenne Mountain Operations Center, ou CMOC) du NORAD dans le Colorado.21
  7. Apollo Guardian, lié à Global Guardian et mené par l’US Space Command, a également été conduit le 11 septembre 2001. “Des détournements y ont été inclus pour permettre l’entrainement aux nouvelles règles d’engagement (Rules of Engagement, ou ROE).”22
  8. W-105 à la base d’Otis de l’Air Force : Six F-15 d’Otis (sur un effectif de 18) ont décollé pour un exercice d’entraînement de routine au-dessus de l’océan à 9 h ; huit minutes après, deux F-15 “d’alerte” de la même base ont décollé en urgence en réponse au premier attentat contre le World Trade Center. Les six jets d’entrainement ont été rappelés à 9 h 25 pour être armés et se joindre à la riposte.23
  9. Base Andrews des forces aériennes (AAFB, proche de Washington DC) : seuls sept pilotes étaient disponibles au 121ème escadron de chasse d’AAFB le 11/9, les autres n’étant pas encore revenus de l’exercice à grande échelle “Red Flag” à Las Vegas.24 Trois chasseurs F-16 ont décollé d’Andrews pour un exercice d’entraînement à 8 h 36 et ne sont revenus qu’à 14 h 35. Les bandes de suivi de vol indiquent qu’aucun chasseur d’Andrews n’a été envoyé en réponse aux détournements d’avion avant 11 h 12.25
  10. Garde nationale aérienne du New Jersey : au moment où le World Trade Center était touché (à 8 h 46), deux chasseurs F-16 de la 177e escadrille, basée à Atlantic City, étaient en mission d’entraînement de routine à huit minutes de vol de New York, mais les pilotes n’ont été informés des détournements qu’après que la deuxième tour eut été frappée à 9 h 03. Deux autres chasseurs de cette escadrille effectuaient également un exercice d’entraînement de routine. Aucun avion n’a décollé d’Atlantic City en réponse aux attaques, jusqu’à ce que le Pentagone ne soit frappé à 9 h 37 environ.26
  11. L’Unité de soutien de l’Aviation de Washington, DC : Les membres de cette unité effectuaient un exercice annuel d’entrainement aux armements à 90 minutes de là.27 La mission de l’unité était de conserver “un état d’éveil en appui aux plans d’urgence,” d’exercer un “contrôle opérationnel” de l’espace aérien de la région de Washington, et de fournir “un soutien aérien à la Maison Blanche, aux responsables gouvernementaux des États-Unis, au département de la Défense, au département de l’Armée, et à d’autres organismes gouvernementaux”28, dont le Pentagone.
  12. Bureau national de reconnaissance (NRO), une importante agence de renseignement du ministère de la Défense avait prévu de simuler à 9 h 32 l’écrasement d’un petit avion contre une de ses propres tours près de l’aéroport de Washington Dulles.29

La reprogrammation d’octobre à début septembre de sept exercices aériens – les deux plus importants étant Global Guardian et Vigilant Guardian, ainsi que les cinq exercices connexes qui les accompagnaient – a eu pour conséquence un nombre sans précédent d’exercices simultanés ce matin-là.

Cela constituait un changement considérable par rapport aux années précédentes.

Ces exercices comprenaient au moins deux détournements (celui d’un Boeing 747 se rendant de Tokyo à Anchorage, et un autre d’un Boeing 747 coréen effectuant un vol Séoul-Anchorage),30 et un exercice simulant l’écrasement d’un avion contre un bâtiment (celui du Bureau national de reconnaissance, ou NRO).

II. On pourrait s’attendre à ce qu’un aussi grand nombre d’exercices ait pu causer une certaine confusion, ralentissant la riposte militaire. En effet, des déclarations ont été faites à ce sujet :

Selon un résumé d’une entrevue de la Commission du 11/9 avec le lieutenant-général canadien Rick Findley qui était au NORAD en tant que directeur du personnel de combat au Centre des opérations de Cheyenne Mountain (CMOC) le 11 septembre 2001, il y avait, à la suite de la deuxième attaque contre les Tours Jumelles “une confusion quant au nombre et à l’identification des avions détournés. Il n’y avait pas de vision [d'ensemble] de la situation qui soit directement crédible, et le CMOC a dû se reposer sur les communications téléphoniques avec ses secteurs d’opération. Findley a reconnu que le vol AA 11 avait été signalé comme encore en vol et se dirigeant vers Washington DC en raison de la confusion ajoutée par de nombreux rapports de détournement.”31

A la Base Andrews de l’Air Force située à proximité de Washington DC, le contrôleur du trafic aérien de la FAA, James Ampey, en poste à la tour de contrôle d’Andrews, a rapporté dans une interview à la Commission sur le 11/9 qu’il y avait un nombre anormalement élevé d’avions au décollage et à l’atterrissage à Andrews ce matin-là, parce que des exercices militaires préalablement planifiés étaient en cours. Les écrans radars montraient “des situations d’urgence partout.”32

Le général Larry Arnold, commandant au NORAD en charge de la région continentale des Etats-Unis, a déclaré: “À la fin de la journée, 21 avions avaient été identifiés comme des cas de détournements éventuels.33
La porte-parole du Pentagone, Victoria Clarke: “Il y avait beaucoup de faux signaux là-bas. Il y avait des signaux de transpondeurs indiquant de faux détournements et une grande partie du défi a consisté à trier ce qui était une menace légitime et ce qui n’en était pas.34

Le vice-administrateur de la FAA, Monte Belger, a déclaré : “Entre 9 h 20 et 9 h 45, il y avait de nombreux rapports déroutants à propos de divers avions dont on avait perdu la trace.”35

Une étude indépendante parue en 2011 a fourni les comptes-rendus détaillés de neuf détournements déclarés à tort le 11/9, ainsi que de neuf autres rapports d’avions en situation d’urgence.36

Conclusion

En raison de la reprogrammation d’exercices militaires réguliers normalement prévus à d’autres périodes de l’année, un nombre exceptionnel d’exercices eurent lieu le matin du 11 septembre 2001.

Le ministère de la Défense et la Commission d’enquête sur le 11-Septembre ont omis de déclarer tous les exercices qui ont eu lieu ce matin-là, à l’exception d’un seul. Ils ont également nié que de tels exercices aient ralenti les ripostes militaires aux attaques.

Si la Commission sur le 11/9 avait signalé l’ampleur véritable du nombre exceptionnel d’exercices qu’elle savait être en cours ce matin-là, les déclarations citées ci-dessus des officiers comme Eberhart, Marr et Myers – expliquant que les exercices n’avaient pas ralenti la riposte militaire en créant de la confusion – auraient paru tout à fait invraisemblables.

Toute nouvelle enquête devrait étudier le fait que, pris ensemble, ces éléments suggèrent que :

  1. Le Pentagone, après avoir créé des conditions qui ont dispersé la riposte militaire aux attentats, a cherché à dissimuler qu’il les avait créées, et que,
  2. La Commission sur le 11/9 a facilité cette dissimulation en ne rendant pas publiques les informations qu’elle détenait sur les dossiers cités ci-dessus.

Références du Point ME-2

(Consultez l’article en français sur le site du Consensus 9/11)

 

Traduction ReOpen911


ILLUSTRATION VIDÉO

 


CNN filme l’avion Doomsday le 11 septembre

 


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