Complot iranien aux USA : cette fois la ficelle est trop grosse !

Ça ne prend plus, messieurs ! Même les grands médias américains et européens décident cette fois de ne pas marcher dans la combine et de faire part des "doutes" des spécialistes. La soi-disant tentative attribuée à l’Iran d’assassiner l’ambassadeur d’Arabie saoudite sur le sol des Etats-Unis ne convainc pas grand monde. L’Express, comme d’autres journaux, se fait l’écho de ce scepticisme généralisé, mais même si la propagande est clairement dénoncée, on peut s’interroger sur les motivations et les objectifs stratégiques à court terme de ceux qui ont lancé cette nouvelle si mal ficelée : en effet, cette tentative de désinformation grossière est-elle révélatrice de l’urgence à diaboliser encore plus l’Iran ? Ou bien est-ce simplement une réponse aux récentes déclarations du Président Ahmadinejad qui devant l’ONU, a encore répété sa demande d’enquête sur les événements du 11-Septembre ? La réponse bientôt, sans doute…

 

Plusieurs experts américains mettent en relief les zones d’ombre dans l’affaire qui mêle Etats-Unis,
Iran et Arabie Saoudite: une tentative d’assassinat, contre l’ambassadeur d’Arabie saoudite
et des attentats contre les ambassades israélienne et saoudienne à Washington.

 


Complot iranien aux Etats-Unis: "Un scénario refusé par Quentin Tarantino"

paru dans L’Express, le 13/10/2011, Source REUTERS/Morteza Nikoubazl

De nombreux experts émettent des doutes à propos de la rocambolesque tentative d’attaque terroriste iranienne sur le sol américain annoncée par le ministre de la Justice Eric Holder mardi. Le point sur leurs arguments.

"Un scénario refusé par Quentin Tarantino", dixit Robert Mackay, bloggeur du New York Times et du Guardian. C’est ce à quoi ressemble l’étrange affaire de complot présumé qui mêle Etats-Unis, Iran et Arabie Saoudite: une tentative d’assassinat, contre l’ambassadeur d’Arabie saoudite et des attentats contre les ambassades israélienne et saoudienne à Washington. Avec pour cerveau présumé, Mansour Arbabsiar, un Américain d’origine iranienne vendeur de voitures d’occasion, en contact avec un agent américain qui se faisait passer au Mexique pour un membre d’un cartel de la drogue prêt à perpétrer cet attentat dans le restaurant préféré de l’ambassadeur saoudien… (sic!). 

Bien sûr l’Iran a un passif en matière de terrorisme. Bien sûr ses relations avec les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sont détestables depuis de nombreuses années: un câble diplomatique révélé par Wikileaks en décembre dernier citait l’ambassadeur saoudien à Washington, Adel al-Jubeir -celui-là même qui aurait été visé par la tentative d’assassinat- qui indiquait que Ryad appelait Washington à attaquer l’Iran. 

Autre motif de grief contre Washington, les assassinats de plusieurs scientifiques experts en nucléaire au cours de ces derniers mois que l’Iran attribue à Israël et aux Etats-Unis. De même, le virus informatique stuxnet qui a sérieusement endommagé des centrifugeuses iraniennes et retardé la course au nucléaire, serait l’oeuvre d’Israël et des Etats-Unis, selon Moscou. Pourtant plusieurs experts américains mettent en relief les zones d’ombre de cette affaire.

Des interrogations sur la cible et le lieu visés

Les assassinats commis par le régime islamique dans les années 80, "visaient des opposants à la révolution. Les attentats étaient commis par des mouvements proches et de confiance -la plupart du temps des branches du Hezbollah libanais", explique Gary Sick, spécialiste de l’Iran et ancien membre du Conseil national de sécurité, sur CNN. Au cours des 30 années de tensions entre Washington et Téhéran depuis la révolution, le régime islamique "n’a jamais organisé un assassinat ou un attentat sur le sol américain", précise Gary Sick. "Il est difficile d’imaginer que l’Iran s’en serait remis à un gang criminel non islamique pour mener à bien une mission des plus sensibles", ajoute-t-il.

L’Iran a des cibles américaines et saoudiennes beaucoup plus proches de chez lui, argumente Reza Sayah sur CNN. En effet, "la brigade Al Qods est régulièrement accusée de mener des guerres par procuration contre les troupes américaines en Irak et en Afghanistan et contre les intérêts saoudiens à Bahreïn". 

Le manque de professionnalisme

"Les choses doivent vraiment tomber en morceaux à Téhéran, ou alors il s’agit d’un groupe radical qui veut semer la pagaille", explique Robert Baer, autre spécialiste de l’Iran, interrogé par le Washington Post mercredi. "Les brigades Al Qods sont bien meilleures que cela. Si elles en avaient après vous, vous seriez déjà mort", dit-il.

"Que le plus gros soutien mondial du terrorisme se serve d’un vendeur de voitures d’occasion texan et de narco-terroristes pour un attentat aussi énorme et sans précédent semble défier l’imagination", souligne Suzanne Maloney, spécialiste du Moyen-Orient à l’institut Brookings. "Cela ne ressemble pas au dispositif terroriste professionnel de l’Iran". "Il me paraît tout à fait plausible que le complot soit le fait d’électrons libres mais je ne sais pas dans quelle mesure l’armée iranienne tolère ce genre de dissidence", note-t-elle.

Par ailleurs, l’Iran aurait pu trouver une taupe plus fiable que Mansour Arbabsiar, qui se serait publiquement vanté de ses relations avec les militaires iraniens, indique Reza Sayah sur CNN. 

Le rôle improbable des cartels de la drogue

Comment les services spéciaux iraniens ou n’importe qui dans la chaîne de commandement auraient-ils pu faire confiance à un cartel de la drogue mexicain pour garder cette opération secrète, sachant que ceux-ci sont très probablement infiltrés par le FBI ou le DEA (l’agence américaine de lutte antidrogue), s’interroge Kenneth Katzman, un spécialiste du Proche-Orient cité par Robert Mackey.

Michael Rubin, de l’American Enterprise Institute, imagine toutefois que Téhéran aurait pu recourir à des sous-traitants mexicains car ses bras armés traditionnels, sont devenus trop facilement repérables. Mais pour Rasool Nafisi, spécialiste des Gardiens de la révolution basé aux Etats-Unis, l’implication supposée d’un cartel de la drogue mexicain et les défauts constatés dans les préparatifs du complot semblent exclure un feu vert de haut niveau.

Si les experts ont des doutes sur les motivations des forces spéciales iraniennes dans cette opération, ils en ont aussi sur son intérêt pour un cartel de la drogue. Certaines organisations criminelles mexicaines ont certes la capacité opérationnelle de mener à bien un attentat, mais elles auraient peu intérêt à provoquer ainsi la colère de Washington, avec pour effet de porter atteinte au coeur du "narcobusiness", c’est-à-dire la vente de drogue aux Etats-Unis, selon ces analystes. "Ce que veulent les cartels c’est faire leur commerce en secret, pas faire un autre travail", estime Raul Benitez, du Centre de recherche sur l’Amérique du Nord à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), cité par l’AFP. 

Une opération contraire aux intérêts iraniens

"L’Iran n’a jamais hésité à sponsoriser le terrorisme, mais seulement quand cela servait ses intérêts, ou au moins ce qu’il percevait comme ses intérêts" relève Max Fisher sur le site de la revue The Atlantic. L’Iran aurait plus à perdre qu’à gagner dans cette affaire, en donnant un prétexte à la communauté internationale pour aggraver les sanctions contre la république islamique.
Une telle opération irait "à l’encontre de longues années d’efforts" du régime islamique visant à prouver aux pays arabes et occidentaux "que l’Iran n’est pas une menace", relève Anthony Cordesman, du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS).

L’Arabie saoudite a soutenu à bout de bras l’Irak pendant les huit années de la terrible guerre Irak-Iran entre 1980 et 1988. Pourquoi Téhéran n’a-t-il alors rien tenté contre les Saoudiens à cette époque et le ferait-il maintenant, alors que les relations entre les deux pays se sont relativement apaisées, souligne Hillary Mann Leverett, spécialiste de l’Iran interrogée par la chaîne Al Jazeera. 

Leverett on U.S. Charges of Iran Terror Plot, sur YouTube (vidéo non sous-titrée)

L’Iran a en outre réussi à conforter sa position de puissance régionale -notamment grâce à l’élimination par les Américains de deux de ses ennemis, Saddam Hussein en Irak et les talibans en Afghanistan. Une opération aussi radicale qu’un assassinat sur le sol américain ressemble plus à celle d’un Etat qui cherche désespérément à attirer l’attention, analyse cette spécialiste.

Des précédents dans la désinformation

On ne peut pas oublier la campagne de désinformation menée contre l’Irak à partir de 2002, d’abord avec des discours contre les "Etats voyous" et l’"Axe du mal". Ont suivi les "preuves" brandies par les administrations américaine et britannique pour justifier leur envie d’en découdre avec Saddam Hussein, accusé de se doter d’armes de destruction massives (voir notre dossier sur les mensonges de la guerre d’Irak). 

A l’époque, rares étaient ceux qui mettaient en doute les allégations de Washington. Certains grands journaux, dont le New York Times, avaient contribué à des enquêtes à charge reprenant ces théories. Et le grand quotidien avait fini par s’excuser quelques années plus tard, regrettant que ces informations "prêtant à controverse n’aient jamais été contre-vérifiées".

Cette campagne avait en tout cas servi à préparer les esprits à la guerre d’Irak. Et les pays qui comme la France s’étaient opposés à la croisade de George Bush, relégués au rang de "vieille Europe" avaient subi les foudres de l’opinion américaine. Qui a oublié les "French fries" rebaptisées "Freedom fries"?

Les mensonges passés de l’équipe de George Bush ne peuvent évidemment pas être mis à sur le dos de l’administration Obama, mais ils peuvent en tout cas inciter à la prudence.

 

(Pour les URLs dans le texte, se référer à l’article source http://www.lexpress.fr/actualite/monde/complot-iranien-aux-etats-unis-un-scenario-refuse-par-quentin-tarantino_1040226.html)


En lien avec cet article :

Et aussi les déclarations de Michael Sheuer sur FoxNews (vidéo non sous-titrée) : "Israel & Saudi Arabia Are Much More Dangerous Enemies To The US Than The Iranians Are!" CIA Agent says"

 


 

16 Responses to “Complot iranien aux USA : cette fois la ficelle est trop grosse !”

  • Jonas061

    « Les mensonges passés de l’équipe de George Bush ne peuvent évidemment pas être mis à sur le dos de l’administration Obama, mais ils peuvent en tout cas inciter à la prudence. »

    C’est évidemment le constat de la sagesse, mais pourquoi cette recommandation n’est-elle pas appliquée par les médias, notamment en ce qui concerne le traitement des informations relatives à la mort présumée d’Oussama Ben Laden?

  • magneticpole

    Je pense que si l’attentat avait réellement eu lieu , les médias auraient été plus compatissant avec la thèse officielle et sans questions gênantes. Donc quel intérêt de ne pas avoir laissé faire ? Un message a l’Iran ? Mais lequel ?

  • Phrygane

    Peut-être une tentative (désespérée ?) de faire naître la peur de  » l’ennemi terroriste » dans une population qui pourrait se réveiller en réalisant que l’ennemi, cest Wall Street ?

    Sans la dissuasion nucléaire, il y a longtemps, suite à la crise financière actuelle, que l’on nous aurait fabriqué une « bonne guerre ».

    Qui sait ? La prochaine guerre aura peut-être lieu sur le sol américain : une guerre civile.

  • Seb

    Je suis complètement d’accord. Dès qu’il y a des victimes, on n’ose pas remettre en cause la version officielle, il y a tellement d’émotions pour les victimes qu’il devient impossible de douter. Voilà pourquoi on peut critiquer cette théorie mais on doit accepter aveuglement la version Ben Laden.
    Ce traitement journalistique de l’information est dangereux.

  • Ceci n’est que l’acte I d’une longue série en préparation, je pense.
    L’acte II est dans le figaro de ce matin:
    http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/13/01003-20111013ARTFIG00709-l-iran-prepare-une-bombe-nucleaire.php
    Après les diabolisations de la Libye et de la Syrie, voici celle de l’Iran; c’est sans surprise et conforme au plan établi il y a pile-poil dix ans pour coloniser l’Afrique.
    Au bout du compte, c’est la troisième guerre mondiale qui se dessine. Car derrière l’Iran, il y a la Russie et la Chine.

  • Buzz lclair

    @ Doctorix : moi aussi j’ai commencé à me dire que ça sentait très mauvais en lisant l’article en Une du Figaro ce matin…

    Heureusement ce soir, je vais me coucher un peu plus rassuré après avoir lu la réponse du Point qui attaque assez vigoureusement l’article et le discours fallacieux qui s’y cache : http://www.lepoint.fr/monde/que-cache-l-annonce-d-une-bombe-iranienne-14-10-2011-1384773_24.php

    (Thanks Maxim pour l’article du Point…)

  • Quidam

    En Libye, les cendres sont encore chaudes qu’ils se précipitent déjà pour faire du fric : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/12/04016-20111012ARTFIG00480-les-patrons-francais-en-libye-pour-de-futurs-contrats.php. Même plus besoin de se cacher. Mais à part ça, c’est pour la liberté du peuple libyen que l’Otan est intervenu, rien d’autre…

  • Tama

    « Après les diabolisations de la Libye et de la Syrie, voici celle de l’Iran; c’est sans surprise et conforme au plan établi il y a pile-poil dix ans pour coloniser l’Afrique. »

    La Syrie et l’Iran sont en Afrique ?

  • Deux points dans cet article du point (!):
    « De son côté, une source anonyme au sein du Figaro admet le caractère tapageur du titre et rappelle que « ce ne sont pas les journalistes qui les font ».
    Mais qui les fait, alors, directement le pentagone?
    et l’autre:
    « La Russie et la Chine ont encore signifié qu’elles mettraient leur veto à toute nouvelle résolution à l’ONU contre l’Iran. »
    Est-ce que ça empêchera l’agression ou est-ce que ça la retardera? Les russes et les chinois ont fini par lâcher la Libye…

  • Red Cloud

    « « De son côté, une source anonyme au sein du Figaro admet le caractère tapageur du titre et rappelle que « ce ne sont pas les journalistes qui les font ».
    Mais qui les fait, alors, directement le pentagone? »

    Cette source du Figaro… c’est un témoignage confondant!

    Piste pour répondre à la question, un document du DoD de 2003, la  » Information Operations Roadmap « , où on lit que les  » PSYOPS messages will often be replayed by the news media for much larger audiences, including the American public  » (p. 15) entre autres…

    http://www.gwu.edu/~nsarchiv/NSAEBB/NSAEBB177/info_ops_roadmap.pdf

    cité dans Bush’s Mysterious ‘New Programs’ (Nat Parry, 21/02/06)
    http://www.consortiumnews.com/2006/022106a.html

    article lui-même cité dans La Route vers le Nouveau Désordre Mondial de Dale Scott.

  • @tama
    « La Syrie et l’Iran sont en Afrique ? »
    Bien vu…Surtout pour l’Iran (la Syrie, c’est plus flou). L’esprit humain fonctionne souvent par amalgame.
    Quel dommage qu’en 47, les anglais n’aient pas créé l’État d’Israël en Patagonie ou en Nouvelle-Zélande, on ne serait pas aujourd’hui dans un tel bourbier, et tous ces pays s’entendraient probablement fort bien…Sans doute a-t-on voulu diviser pour régner.
    De toute façon, vu de Washington, et dans le plan de conquête, il n’y a guère qu’une différence sémantique : c’est une région peuplée de sous-hommes, qui ne méritent pas leur richesse, à coloniser d’urgence.

  • Une nouvelle qui pourrait faire l’objet d’un article:
    « L’armée américaine est en train de développer un logiciel qui permettra de manipuler discrètement les médias sociaux par la création de faux profils afin d’influencer les conversations sur Internet et diffuser de la propagande pro-américaine. »

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27077

    Comme si ça n’était pas déjà en place, et comme si nous n’avions pas déjà eu affaire à un tas de faux-nez sur différents sites.. Mais il semble que ça s’organise un peu mieux maintenant.
    Cependant, on se veut rassurant:
    « Il a dit qu’aucune des interventions ne s’effectuerait en anglais, car il serait illégal « de s’adresser à un public états-unien » avec une telle technologie, et que toute intervention en anglais dans un média social par CentCom serait toujours clairement identifiée comme telle. Les interventions seraient effectuées notamment en Arabe, Farsi, Ourdou et Pashtoune.
    Centcom a affirmé que n’étaient pas concernés les sites basés aux Etats-Unis, de langue anglaise ou toute autre langue, et a spécifiquement affirmé que les réseaux Facebook et Twitter n’étaient pas visés. (nous voilà rassurés – remarque perfide du traducteur) »

    Un petit article la-dessus?

  • macaveli

    Complot iranien AVEC LES USA au lieu Complot iranien aux USA

  • L annonce musclée d’une vérité révélée sur le nucléaire militaire iranien est annoncée aujourd’hui. Les US ^poursuivent leur fuite en avant pour mieux faire oublier leur recession massive.
    La technique est bien rodée:pour cacher leur faillite totale ,ils pointent successivement la GRECE,l’EURO, tous les pays détenteurs de pétrole et forcement « terroristes » et poursuivent tranquillement leur plan ..A savoir la main mise sur tt les ressources énergétiques,la déstabilisation du MOYEN ORIENT,la volonté inébranlable de maintenir à tout prix le $ comme monnaie de référence mondiale..et j’en passe.
    Mais tout celà est fort compromis. GAME IS OVER.

  • Ce qui serait efficace, ce serait de reprendre les journaux de l’après 11 septembre 2001 pour qu’on se souvienne que cela va faire bientôt 10 ans aussi qu’on nous balade avec la bombe iranienne.
    Visiblement, ils sont pas pressés de la fabriquer.

  • Shrykull

    @Doctorix
    « Quel dommage qu’en 47, les anglais n’aient pas créé l’État d’Israël en Patagonie ou en Nouvelle-Zélande, on ne serait pas aujourd’hui dans un tel bourbier, et tous ces pays s’entendraient probablement fort bien…Sans doute a-t-on voulu diviser pour régner. »

    C’est un peu plus compliqué que ça. En 1917, dans la fameuse déclaration de Balfour, ledit responsable a promis à la diaspora juive qu’elle pourrait avoir «un foyer national», sans plus de précision (il ne parlait pas clairement de créer un État).
    Le mouvement sioniste a grandi en nombre avec les persécutions planétaires que la communauté subissait, et de plus en plus de juifs ont émigré en Palestine (à l’époque un protectorat britannique). Les tensions avec les arabes devenant de plus en plus ingérables, une guerre civile a éclaté, et l’armée britannique s’est retrouvée prise entre deux feux, jusqu’à l’inévitable séparation des deux communautés.

    Bref, la création d’Israël n’est pas un évènement aussi simple et planifié que beaucoup le croient.

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