WTC : Plus dure sera la chute

Après un premier article qui démontrait la démolition contrôlée du WTC au travers d’un argumentaire rigoureux sur les temps minimums que de telles structures mettent à s’effondrer, voici un nouvel article technique sur la chute des Tours Jumelles dans lequel les auteurs s’attachent à corriger les copies des théoriciens qui ont prétendu expliquer l’effondrement du WTC par la seule action de la gravité. Ils signalent également les erreurs à ne pas commettre pour ne pas tomber dans le piège de la désinformation.
 



Par Manfred, publié sur Agoravox, le 1 janvier 2010

Vous pouvez retrouver cet article sur mon site Internet, pour une mise en page originelle, et plus de compléments.

 
Le 19 Novembre 2009, nous publiions l’article intitulé «WTC : Démolition contrôlée par A+B».

Les réactions en retour furent diverses, et certaines, comme il fallait s’y attendre, très hostiles. C’est ainsi que nous avons eu droit aux traditionnelles attaques de Jérôme Quirant, et avons facilement mis en évidence le caractère fallacieux de ses objections qui n’ont donc pu inquiéter la validité des résultats publiés dans notre article et nos conclusions, comme nous l’avons expliqué, à plusieurs reprises, sur nos sites Internet respectifs.

Plus particulièrement, nous montrons comment leurs propres résultats prouveraient en réalité aussi bien que les nôtres la démolition contrôlée du WTC, si les hypothèses sur lesquelles elles reposent étaient justifiées. La vérification des calculs qui sont ici présentés nécessite la lecture préalable de notre précédent article, notamment la partie I-b, où nous avons introduit la formule utilisée pour les calculs de chute théorique.

 

I – Théorie de Bazant

Ceux qui n’ont pas voulu croire dans la justesse de nos calculs et conclusions, sont en grande majorité des croyants qui font confiance aveuglément aux experts faisant autorité qui défendent la thèse officielle. Pourtant, s’ils comprenaient réellement les calculs de Bazant, ils tireraient les mêmes conclusions que nous.
 

a – Effondrement selon Bazant

Zdenek Bazant est considéré comme un des plus éminents scientifiques en génie des matériaux, maintes fois décoré et reconnu dans son domaine.

Voici comment il nous est présenté sur Wikipédia :

« Zdenek Pavel Bazant (né le 10 décembre 1937) est professeur de génie civil et de science des matériaux au département d’ingénierie civile et environnementale à l’Université Northwestern. Bazant est considéré comme un des scientifiques les plus éminents en matière de mécanique du solide. Il a publié plus de 450 articles professionnels et six livres. Il a été élu à l’Académie nationale d’ingénierie américaine en 1966 et à la National Academy of Sciences en 2002. Il a dirigé soixante Ph.D.s et a été distingué six fois docteur honoris causa (CVUT 1991, Université de Karlsruhe 1997, Université du Colorado à Boulder 2000, École polytechnique de Milan 2001, INSA Lyon 2004, and Université technique de Vienne 2005). Les recherches de Bazant ont atteint le grand public lorsque, quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, il a proposé une analyse structurelle de l’effondrement des twin towers du World Trade Center. Il a publié cinq ans plus tard un article proposant une analyse complète du mécanisme d’effondrement progressif des gratte-ciels basée sur le 11 Septembre. »

Etant donné sa réputation, on aurait bien tort de ne pas lui faire confiance. D’ailleurs, on nous a toujours vendu ses calculs comme étant la meilleure explication physique de l’effondrement des tours jumelles le 11 Septembre 2001.

Il a publié de nombreuses fois dans le « Journal of Engineering Mechanics » au sujet de l’effondrement du WTC, tentant à chaque reprise d’en expliquer la cause et le déroulement. En outre, vous pourrez y retrouver son article intitulé « What Did and Did not Cause Collapse of WTC Twin Towers in New York », ainsi que « Mechanics of Progressive Collapse: Learning from World Trade Center and Building Demolitions », qui expliquent selon lui le mécanisme d’effondrement des tours.


Preuve de la démolition contrôlée par Bazant !

Bazant prouve, par lui-même, dans le calcul, que le front d’effondrement que nous observons à t=7s progresse 80m plus bas que ce que prédit sa théorie. Une telle avance du front observé est bien la preuve d’une démolition contrôlée puisque la gravité seule ne pourrait l’expliquer.
 

b – Un modèle incompatible avec les observations

Après avoir montré que prendre au sérieux sa théorie, c’est aussi admettre la démolition contrôlée, nous montrons dans cette deuxième partie que la théorie de Bazant repose sur des hypothèses fallacieuses, mais que les corriger ne changera rien à la conclusion qui s’impose : la démolition contrôlée des tours du WTC.

Dans un premier temps, notez la présence de la courbe de la chute libre, dont nous avons déjà montré dans notre précédent article en quoi elle n’est en rien pertinente, étant uniquement là pour égarer le lecteur. Bazant n’aurait-il pas compris que pour mettre en évidence une anomalie éventuelle il faut comparer le temps d’effondrement observé non pas à celui de la chute libre mais avec celui de l’effondrement théorique en pancake le plus rapide que les lois de la physique permettent de concevoir, et qui est déjà lui-même loin d’atteindre les temps de la chute libre ?

Si on regarde d’un peu plus près la figure ci-dessous, on comprend mieux le scénario qu’il soutient pour l’effondrement de la tour Nord :


Article de Bazant

Nul besoin de se plonger dans les calculs pour comprendre que les phases de crush-up et de crush-down sont inversées par rapport à ce que nous avons proposé dans notre article. Nous avons proposé ce mécanisme de crush-up initial, pour une raison très simple, l’étage 93 est littéralement soufflé par une énorme déflagration dès le début du crush-up à t~1s, exactement le temps qu’il faut au plafond de l’étage 93 pour faire une chute libre et atteindre le plafond de l’étage 92, et qui sera pleinement visible une seconde plus tard, le temps à la déflagration d’avoir gagné en expansion. Dans la théorie du crush-down initial, il faudrait être capable d’expliquer comment la chute de l’étage 99 sur l’étage 98 peut provoquer une telle déflagration 5 étages, soit 18m, plus bas (http://guardian.150m.com/wtc/tower-explosions.htm).

Mise à part cette remarque, sa théorie pose un problème beaucoup plus grave. En inversant la phase de crush-down et de crush-up de l’effondrement, il considère que la pile supérieure est indéformable jusqu’à au moins t=3s. Or, ceci résulte en une incompatibilité physique majeure avec les observations.

Les observations montrent, pour l’effondrement de la tour Nord, qu’à t=3s, la vitesse du toit est de 22m/s et la position du front d’effondrement n’a pas dépassé le plafond de l’étage 92. La théorie de Bazant prouve déjà sur ce point particulier la démolition contrôlée, car, selon ses calculs, le toit de l’immeuble n’aurait pas pu atteindre une vitesse supérieure à 18m/s à t=3s. Mais supposons que sa théorie ne soit pas si facilement réfutable, et qu’elle respecte cette observation cruciale.

Etude de Szamboti et McQueen

Le marteau étant, dans la théorie de Bazant, supposé indéformable à t=3s, tous les points du marteau sont en mouvement à 22m/s. Malheureusement pour cette théorie, cela signifierait que le front d’effondrement, autrement dit le bas de la pile indéformable, devrait être situé environ 4 étages plus bas que là où on l’observe à t=3s, parce que si la pile est indéformable, sa base a necessairement parcouru la même distance que son toit.


Incompatibilité avec les observations de la théorie du crush-down initial de Bazant

La théorie de Bazant est donc à exclure définitivement, et ne peut pas expliquer l’effondrement de la tour Nord du WTC, à cause de cette irrémédiable incompatibilité avec les observations des trois premières secondes. Quand bien même quelqu’un voudrait l’accepter, on a montré dans la partie I-a qu’elle conclut elle aussi, sans même que l’on se penche sur la façon dont cette théorie sous-estime complètement la résistance de la tour et la perte de masse du marteau au cours de l’effondrement, à la démolition contrôlée de la tour.



Noir sur fond rose : arguments qui font que ces modèles sont incomplets, et que s’ils étaient corrigés, les anomalies en faveur de la DC augmenteraient
Jaune sur fond rouge : arguments qui prouvent la démolition contrôlée


 

c – Une version alternative

On pourrait être tenté d’améliorer la théorie de Bazant en supposant que le bloc supérieur se comporte, non plus comme un bloc rigide, mais comme un solide déformable. Si le bloc supérieur constitué à t=0s de 12 étages se comportait comme un solide déformable, alors chaque point de la pile pourrait avoir une vitesse différente, en particulier le sommet et le bas de la pile.

  • Au vu des observations de l’effondrement du toit, la vitesse du sommet de la pile est de 22m/s à t=3s.
  • Nous avons montré sur notre schéma que le pancake théorique le plus rapide en partant d’un crush-down initial de 12 étages devrait atteindre le sommet de l’étage 92 à t=2.29s. Au lieu de cela, on observe que la partie inférieure de la pile, le front d’effondrement, n’atteint cette hauteur qu’au bout de t=3s au minimum, ce qui signifie que l’accélération du bas de la pile n’a pas excédé 58% de l’accélération du pancake optimal. Ainsi, il est nécessaire de freiner considérablement le bas de la pile par rapport au pancake optimal pour marquer ce point de passage, et on montre alors que la vitesse du bas de la pile à t=3s est de 13m/s.
  • A t=3s, la pile de départ est constituée de 18 étages dont la base se situe au niveau de l’étage 92. Le marteau initial de 12 étages a rencontré 6 étages qui se retrouvent alors compactés sur la partie inférieure de la pile, et ne peuvent plus se comporter autrement que comme un seul solide indéformable. Il faut rajouter à ces 6 étages, 4 étages supplémentaires compactés pris sur les 12 initiaux de la pile réduite par le bas, eux-aussi ayant alors la même vitesse de 13m/s. La pile de 18 étages serait donc composée de 10 étages compactés à sa base à une vitesse de 13m/s, et d’au mieux 8 étages à 22m/s, ce qui nous permet de donner une borne supérieure à la vitesse du centre de masse de la pile.
    Ainsi, selon la théorie révisée de la pile déformable de Bazant, à t=3s, la vitesse du marteau est d’au plus 17m/s.
  • Rien qu’à ce stade, cela signifie que le front de destruction observable à t=7s aurait dû être atteint en 7.81s. Or, ce calcul est incomplet, puisque ce ralentissement de la partie inférieure du marteau entre t=0s et t=3s reflète la résistance minimale des matériaux de la tour, et on est en droit de l’appliquer, en toute rigueur, à l’ensemble de l’effondrement. Et là, l’effondrement observé n’aurait plus uniquement 0.8s d’avance sur les calculs théoriques, avance qui était déjà largement suffisante pour conclure à l’impossibilité physique de l’effondrement par la gravité, mais 2.18s d’avance, à t=7s !

Le modèle que nous avons proposé dans notre précédent article, partie I-d, est donc, à l’évidence, le modèle qui est le plus favorable à un effondrement aussi rapide que possible du WTC, bien qu’il mène inévitablement à la conclusion d’un effondrement encore trop lent pour expliquer les expulsions massives observées à t=7s au 58ème étage.

La théorie de Bazant, même dans sa version déformable que nous avons corrigé, conclut inévitablement à la démolition contrôlée du WTC.

 

II – Autres théories
 

a – Théorie de Greening

Le cas d’une pile initiale de 14 étages avec une vitesse initiale nulle produit des incompatibilités avec les observations encore plus graves. En effet, dans ce cas, le front théorique devrait être 22 m en avance sur le front observé à t=3s.

Vous noterez donc que, dans la limite de 3s la pile supérieure doit être encore plus ralentie que celle de Bazant pour ne pas dépasser l’étage 92. Même façon de procéder, anomalies encore plus flagrantes, même conclusion, la théorie de Greening est à exclure définitivement.

Si on veut de la même manière que nous l’avons décrit dans la partie I-c pour la version déformable de Bazant, coller avec la réalité, on montre que le front observé à t=7s a environ 4s d’avance sur ce que calcule la version déformable du crush-down initial de Greening ! La version corrigée déformable du crush-down initial de Greening conclut inévitablement à la démolition contrôlée.


 

b – Théorie de Quirant

Jérôme Quirant a également proposé sa propre théorie. Il pose pour condition initiale un crush-down indéformable d’une pile initiale de 15 étages avec une vitesse initiale nulle. Cependant, il a dû se rendre à l’évidence qu’il y avait une certaine incompatibilité entre ces seules conditions et l’accélération du toit observée dans l’étude de Szamboti et de McQueen.

Aussi, il a proposé de lui-même un rectificatif de sa théorie, en proposant d’appliquer une constante d’accélération de 8m/s², reflétant le passage de l’accélération de la pile supérieure supposée indéformable de 82% à 70% celle de la chute libre, et ainsi permettre d’être compatible avec l’accélération observée du toit, à t=3s.

Voyons comment Quirant conclut lui aussi à la démolition contrôlée avec cette simple théorie. Selon ses calculs, et qui aurait dû sauter aux yeux de notre expert, c’est qu’il serait totalement impossible au toit d’atteindre une vitesse de 22m/s à t=3s, comme nous l’observons sur les vidéos, et qu’il ne pourrait dépasser la vitesse de 18.6m/s. Cette seule observation suffirait pour, en toute logique, conclure à la démolition contrôlée du WTC.

Malheureusement, encore une fois, sa théorie n’est pas non plus la plus respectueuse de la réalité, et mène à des incohérences physiques. Entre autres, selon cette théorie, à t=3s, le front d’effondrement serait situé au niveau du 87e étage, alors que dans la réalité, il n’a même pas encore passé le plafond du 92e étage. Jérôme Quirant situerait donc son front 20m plus bas que les observations, ses calculs sont irrecevables.

Finalement, en ayant pris en compte ce léger rectificatif de positionnement de front à t=3s, il concluerait encore une fois inévitablement à la démolition contrôlée du WTC. En effet, dans le cas du modèle déformable de la pile lors du crush-down avant t=3s, on montre un retard du front d’effondrement calculé, au passage sur le plafond du 58e étage, de plus de 5.6s sur les observations. Ce qui conclut une nouvelle fois à la démolition contrôlée de la tour Nord !

Voilà qui devrait permettre à Jérôme Quirant de conclure, comme tout le monde, à la démolition contrôlée du WTC.

 

III – Réfutation de tous les modèles

Nous revenons sur le choix de nos conditions initiales de notre précédent article, et les justifions. Nous avions exprimé que la vitesse initiale du crush-down est de 11m/s à t=3s.

Les observations montrent que le toit de la tour a parcouru 31.5m à t=3s. Dans la théorie du crush-up initial, cela induit que les étages supérieurs à l’étage 92 se superposent les uns après les autres au bas de la pile qu’ils constituent. Cette explication est de plus justifiée par les observations qui montrent une déflagration très visible sur le haut de l’étage 92, dès le début de l’effondrement. Ces étages venant s’empiler sur le plafond de l’étage 92 se retrouvent inévitablement au repos, puisque l’étage 92 reste stable jusqu’à au moins t=3s.

Le front de l’effondrement qui n’atteint pas le plafond de l’étage 92 avant au moins t=3s, et le fait que le toit a parcouru 31.5m durant ses trois secondes, indiquent la hauteur qu’il faut retrancher depuis la base de la pile pour connaître le nombre d’étages au repos au sommet de l’étage 92. Ainsi, il est très pertinent de dire qu’au moins 8 ou 9 étages sont au repos à t=3s au niveau du 92e étage.

On sait par ailleurs que la vitesse du toit est de 22m/s à t=3s, cela signifie que les étages qui ne sont pas compacts et au repos ont tous au mieux une vitesse de 22m/s à t=3s. Ayant choisi 9 étages au repos plutôt que 8, la situation est donc bel et bien équivalente à une seule pile de 18 étages avec une vitesse du centre de masse de 11m/s (application de la simple équation de conservation de quantité de mouvement).

Certains pourraient penser qu’opter pour le choix de 8 étages aurait été plus favorable à la version officielle, mais il n’en est rien. Comme dirait Quirant quand il explique sa théorie pour justifier les 15 étages initiaux comparés aux 14 de Greening, nous ne sommes pas à un étage près. Les anomalies sont tout autant flagrantes, et cela ne change rien à l’affaire, parce que quand 10 étages lancés à 22m/s rencontrent une pile de 8 étages au repos, la vitesse de l’ensemble de la pile de 18 étages devient alors 12.2m/s, et c’est une différence qui n’est absolument pas significative dans les calculs que nous avons présentés. Le modèle que nous avions présenté dans la partie I-b est bien le plus rapide qu’on puisse créer physiquement, et dont nous vous rappelons que les observations montrent un front d’effondrement plus rapide de plus d’une seconde alors même que ce pancake est le plus rapide que les lois de la physique permettent de créer.

Pour ceux qui seraient encore sceptiques nous devons faire remarquer que même si on donne à toute la pile supérieure de 18 étages la vitesse de son toit à t=3s donc 22m/s, bien que ce modèle extrême conçu pour être le plus rapide possible soit complètement exclu par les observations des 3 premières secondes, il serait lui aussi en retard de plus de 0.4s sur le front d’effondrement observé à t=7s au niveau du plafond du 58e étage. Il n’y a décidément rien à faire pour sauver l’idée selon laquelle la gravité pouvait suffire à faire s’effondrer la tour aussi vite.

Ceci est la réfutation de toutes possibilités d’explications d’effondrement du WTC par la gravité.

 

IV – La désinformation

Nous nous attachons ici à mettre en garde les lecteurs sur certains aspects auxquels tout le monde pourrait se laisser prendre au piège, pour ne pas répéter les erreurs de raisonnements trop souvent commises.

Nous pouvons, malgré nous, tomber dans le piège de la désinformation. Prenons par exemple ce fichier, issu du site Internet de Jérôme Quirant :

« L’effondrement des tours jumelles 1 et 2 ressemble à de la démolition contrôlée (DC) ! Il a été trop rapide.
FAUX : [...] L’effondrement n’a pas été si rapide que cela puisque la vitesse de chute calculée a révélé une accélération de seulement 69% de la pesanteur. La structure en dessous des incendies a donc bien résisté. Des scientifiques indépendants ont décrit cet effondrement en détail.
»

Nous espérons qu’il est clair pour tout le monde désormais qu’il ne faut pas comparer l’effondrement des tours à la chute libre, qui n’a aucune pertinence dans un effondrement en pancake. Jérôme Quirant trouve effectivement un calcul qui, à t=3s, correspond à 70% l’accélération de la chute libre, parce qu’il a construit son modèle exclusivement à partir de cette observation de départ. Cependant, nous avons vu dans la partie II-b que ses calculs lui donnent la preuve de la démolition contrôlée. Nous avons montré également que ses calculs sont, en plus, incomplets, et qu’en les complétant et corrigeant, ses arguments pour conclure à la démolition contrôlée du WTC seraient encore plus forts, déjà que dans l’état actuel ils suffisent amplement. Finalement, nous avons certifié, et dans notre premier article, et dans la partie IV de celui-ci, que tout modèle d’effondrement en pancake qui prétendrait que l’effondrement est uniquement dû à la gravité, serait, ou bien un modèle faux, ou bien un modèle dont on tire une mauvaise analyse.

En parcourant son site, certains pourraient se laisser prendre au piège de la mise en page. Prenons par exemple ici, qui concerne ce qu’il a écrit à propos de notre étude. Nous pouvons voir avec quelle efficacité il a choisit de mettre en valeur ce lien particulier :

Ne vous méprenez pas, Quirant ne montre ici qu’une chose, que la démolition contrôlée du WTC, dont tout le monde, de Bazant à Greening, en passant par nous et par lui-même, a prouvé l’existence, n’est pas conventionnelle. Il n’y avait pas besoin d’être très malin pour s’en rendre compte. Il suffit d’observer que la démolition s’effectue de haut en bas, et pas de bas en haut comme toutes les autres démolitions, par exemple la démolition du WTC 7, dont nous rappelons qu’elle a elle-même été prouvée, puisque le NIST lui-même a dû reconnaître deux secondes de chute libre dès le début de l’effondrement, sans qu’en aient pour autant été tirées les conclusions qui s’imposaient, c’est-à-dire rechercher les coupables et les moyens de cette démolition.

Ce n’est pas parce que Quirant montre que la destruction n’est pas conventionnelle, chose que personne ne contredit, qu’il n’y a pas eu démolition contrôlée, programmée, volontaire et intentionnelle pour autant. Seules les limites de l’imagination de chacun bornent l’ensemble des manières possibles et imaginables d’avoir pu réaliser cette démolition contrôlée.

Nous rappelons finalement que la perte de masse de la pile supérieure au cours de l’effondrement est un facteur essentiel, et que nous l’avons estimé à au moins 75%. Il est donc très important que tous les calculs souhaitant prédire l’effondrement des tours prennent en compte ce facteur déterminant.

Nous vous invitons à cliquer sur les photos pour bien prendre conscience de l’importance du phénomène, et des conséquences que ça a dans l’étude de l’effondrement des tours, comme nous l’avons expliqué dans la partie I-c de notre précédent article.

Nous vous invitons à vous poser les bonnes questions, et à poser les bonnes à ceux qui se prétendent les experts d’autorité. Ce qualificatif est déjà la preuve de la volonté d’imposer une idée sans qu’elle ne puisse être démontrée.

 

V – Conclusion

Dans cet article, nous avons montré que tous les calculs qui ont étés faits jusqu’alors apportent eux aussi la preuve de l’existence de la démolition contrôlée. Nous avons également montré en quoi ils étaient à l’évidence tous faux. Ces calculs vont à chaque fois à l’encontre des observations, dont ils ne se soucient pas d’être le reflet, et amènent inévitablement à des absurdités physiques. Nous avons également vu qu’en les corrigeant pour les faire coller à la réalité dans les trois premières secondes, on retombe inévitablement sur d’autres anomalies dans la suite de l’effondrement, ce qui fait que ces modèles sont absurdes, et incapables de décrire les effondrements des tours par la gravité seulement.

Nous rappelons que notre précédent article propose une borne d’effondrement théorique minimale pour un effondrement par la gravité selon le modèle du pancake (I-b), qui certifie qu’aucun pancake qui serait calculé ne pourrait être plus rapide que ce modèle, et que même ce pancake irréaliste et théorique ne pourrait s’effondrer assez rapidement par rapport à ce qu’on observe (I-d).

Plus personne ne devrait prétendre que les tours se sont effondrées sous le seul effet de la gravité. Tout le monde doit prendre conscience que ces tours ont été sabotées, et démolies volontairement.

Enfin, nous avons vu également certaines facettes des données qui pourraient nous tromper, et comment éviter de se laisser prendre au piège des faux raisonnements et de la désinformation.

 


 

7 Responses to “WTC : Plus dure sera la chute”

  • Olivier

    Alez, au boulot ! La presse non-internet.
    C’est le tout premier scoop 2010.
    Il en va de votre crédibilité !

  • serge

    l espoir fait vivre

  • Sébastien

    Balèze.
    N’étant pas scientifique, la lecture et la compréhension de cet article m’a pris plus de temps que la « lecture libre sans décryptage controlé ».

    Mais j’ai compris le raisonnement et les points importants à prendre en compte.

    Comme dit Olivier, c’est la seule information importante de cette année 2010, quoi qu’il arrive.
    Par contre, cela fait bien longtemps que les médias ne cherchent plus à être crédible. Ils sont d’ors et déjà complice de ce forfait par dissimulation de preuves, mensonges et censure. Les médias ne nous appartiennent pas: ils appartiennent aux pouvoirs qui ont permis à ces attentats de se produire. Leur démolition en crédibilité et physiquement est déjà programmée….

    L’enquête n’a plus besoin d’être ré-ouverte: elle est pratiquement terminée. Reste à savoir qui se cache derrière tout çà. Mais là, plus personne ne veut prendre le risque d’enquêter. Dommage, car du coup, la première moitié du travail ne sert plus à rien et reste suspendue dans les airs.

    Bonne année quand même.

  • JC

    La lecture de cet article n’est pas pénible à lire à cause de son angle technique, mais plutôt parce que les raccourcis scientifiques employés sont grossiers, et le parti pris à la fois délibéré et farfelu.
    La transition entre le 1-a et le 1-b l’illustre très bien par exemple.
    Sans parler de la rédaction du papier en elle-même…
    Comment Reopen911 a-t-il pu publier un tel torchon ?
    Dommage, car cet article n’en reste pas moins chargé de vérités -mais si mal énoncées !

  • FVL

    L’ensemble des explications que j’ai pu lire (mais je n’ai peut-être pas tout lu) me semble ne faire aucunement référence aux phénomènes d’ondes de choc.

    Lorsque qu’un avion percute une tour, le choc n’est pas anodin et il entraine une série d’ondes et de vibrations qui se propagent et peuvent s’amplifier (en particulier dans une structure très métallique) et qui n’ont probablement pas été autant envisagées dans la conception du bâtiment que les incendies. Il s’agit là un peu plus que d’une allumette oubliée sur la moquette…

    Prenons le cas d’une avalanche par exemple. Son mouvement et en particulier sa vitesse ne peuvent pas être réduites à l’empilement de la neige et de la glace vers le bas ni comparées à la vitesse d’une boule de neige qui dévale la pente. L’accélération d’une avalanche est très visible et est due à l’onde de choc qui la précède et agit comme un détonateur qui re-déclenche l’avalanche un peu plus bas, en réalité comme autant de nouvelles avalanches.

    Loin de créditer les explications officielles qui me sidèrent de mauvaise foi, je trouve là une zone d’ombre dérangeante dans cette thèse…

  • @ FVL

    Ondes de choc ? C’est plus un fantasme qu’une réalité.

    C’est comme quand on dit les résistances de l’air sont négligeables par rapport à celle du vide, et on ne les prend pas en compte parce que leurs impacts sur les calculs ne sont pas significatifs.

    Il faut également rappeler que dans cette étude, ce qui se passe avant l’effondrement ne nous intéresse pas, c’est la façon dont les tours s’effondrent qui est important.

    @ JC

    Cet article s’adresse à tout public, et effectivement on est obligés de faire des raccourcis, sinon, ne resterait plus qu’à publier des articles entropiques de 30 pages comme ceux de Bazant et que personne ne voudrait lire.

    L’objectif, c’est l’information auprès des personnes. Si certains veulent des arguments plus techniques, ils savent où nous contacter.

  • Sébastien

    En tant que novice en la matière, je dirais tout de même que l’onde de choc, si elle existe un tant soi peu se résume à la pénétration de l’avion dans la tour et à l’explosion EXTERIEURE du carburant. Le choc en question ne paraît pas avoir été aussi violent que supposé.

    Ensuite, il me semble que tout bâtiment digne de ce nom est conçu depuis longtemps en intégrant des normes anti-sismiques.

    Faut-il déterrer des vidéos de tremblements de terre sur le net pour faire face à ce nouvel argument?

    L’impact de l’avion (qui n’était pas un missile…) n’a rien de commun avec un tremblement de terre. Par contre, les EXPLOSIONS à l’INTERIEUR des tours ont bien été enregistrées par des…sismographes. Amusant…

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