Quand l’OTAN utilisait le terrorisme en Europe

Alors que la France s’apprête à réintégrer le giron de l’OTAN, quitté en 1966 sous la houlette du général De Gaulle, l’historien suisse Daniele Ganser [1], auteur de l’ouvrage Les Armées secrètes de l’OTAN, nous entretient du passé sulfureux de ces réseaux Stay-Behind dans leur combat contre le communisme soviétique, et de leur exploitation de groupuscules terroristes en Europe de l’Ouest durant la Guerre froide. Des pratiques de manipulation qui pourraient bien avoir encore cours aujourd’hui vis-à-vis du terrorisme islamique, selon Daniele Ganser. L’installation après-guerre de ces réseaux dans tous les pays de l’Europe et leur utilisation lors de différentes campagnes de terreur et d’attentats meurtriers – dont les attentats de la gare de Bologne, l’assassinat d’Aldo Moro ou les attaques des tueurs fous du Brabant – font désormais partie de l’Histoire, depuis les révélations du premier ministre italien Giulio Andreotti en 1990. Bien que très connus en Italie (sous le nom de réseaux Gladio), peu de gens en ont entendu parler en France, et à l’heure de la menace de "l’hyperterrorisme", il parait essentiel d’écouter Daniele Ganser nous révéler les véritables origines de ces attentats commis "sous fausse bannière" et fabriqués pour accroître la stratégie de la tension…

 

Par Paul sur AgoravoxTV, le 16/02/2009

[1] Daniele Ganser est professeur d’Histoire à Bâle en Suisse. Il est aussi président de l’Association for the Study of Peak Oil (ASPO) suisse. Il a donné en avril 2008 à Paris une conférence sur le thème " 11-Septembre et Pic pétrolier" filmée par ReOpen911.


Note ReOpenNews : Cette émission réalisée pour la radio suisse RSR et d’autres sont dans l’onglet “Radio Interviews” sur la page du site de l’éditeur Demi-Lune.

 





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``