La réponse des Architectes et Ingénieurs au Rapport du NIST: Deuxième partie

Suite des commentaires des Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre, parus sur 911Blogger.com, en réponse au Rapport du National Institute of Standards and Technology (NIST) paru le 21 août dernier, et qui était censé expliquer de manière scientifique et définitive l’effondrement du troisième immeuble (le WTC7) le 11 septembre 2001.

Notez que Richard Gage sera à PARIS le jeudi 13 novembre prochain dans le cadre de sa tournée européenne pour présenter les résultats de ses travaux sur les WTC 1, 2 et 7 aux scientifiques et architectes français. Plus de renseignements seront communiqués prochainement.


(Voir la première partie des commentaires ici)

Chapitre 9: Simulation des incendies

Contradictions entre les simulations d’incendies du 11e étage et d’autres preuves

La figure 9-11 du NCSTAR 1-9 (page 383) décrit la température de la couche supérieure de l’air dans la simulation de l’incendie au 11e étage. Comme on peut le voir, des feux importants sont présents sur au moins la moitié de la face nord du bâtiment à 17h.
Cette partie de la simulation des incendies présente deux problèmes. D’abord, elle est en contradiction avec un précédent rapport du NIST sur les incendies au 11e étage. En second lieu, elle contredit les propres preuves photographiques du NIST sur l’activité des feux au 11e étage.

COMMENTAIRE: l’annexe L du Rapport sur l’évolution de l’enquête fédérale sur la sécurité-incendie et du bâtiment du WTC (« Progress Report on the Federal Building and Fire Safety Investigation of the World Trade Center ») produit par le NIST en juin 2004 contient le Rapport provisoire sur le WTC 7(« Interim Report on WTC 7 »). Voir  http://wtc.nist.gov/progress_report_june04/appendixl.pdf. À la page L-26 de ce rapport provisoire, le NIST déclare "qu’aux alentours de 16h45 une photographie montrait les feux sur les étages 6, 7, 8 et 10 près du milieu de la face nord; à ce moment l’étage 11 avait déjà fini de brûler."

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: le contraste ne pourrait pas être plus flagrant entre la précédente déclaration du NIST selon laquelle l’étage 11 avait fini de brûler à 16h45 et le modèle informatique actuel du NIST qui montre un enfer ardent à 17h. Cette divergence remet en cause l’honnêteté du Rapport.

REVISION SUGGEREE: Cette contradiction doit être reconnue et levée dans le Rapport. De plus, les indices photographiques et visuels d’autre nature, sur lesquels le NIST a basé sa déclaration dans l’appendice L selon laquelle l’étage 11 avait fini de brûler à 16h45, doivent être inclus dans le rapport final.

COMMENTAIRE: pour soutenir sa déclaration selon laquelle il y avait effectivement un feu au 11e étage à 17h, le NIST n’a produit qu’une seule photographie de "source inconnue" (Figure 5-152, NCSTAR 1-9, p. 237), prétendument prise vers 17h et montrant le feu dans les deux fenêtres qui constituent le coin nord-ouest. Le NIST soutient qu’il a déterminé par l’analyse de l’ombre que cette photo a été prise à approximativement 17h, avec une incertitude de "au moins 10 minutes".

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: nous trouvons peu probable que le NIST puisse estimer avec une telle précision le moment de la prise de cette photographie "de source inconnue" dans la figure 5-152 REVISION SUGGEREE: Le NIST doit expliquer comment il a pu par une analyse de l’ombre déterminer le moment de la photographie avec une marge d’erreur s’approchant même de 10 minutes.

COMMENTAIRE: le graphique suivant est extrait de la figure 9-11 et prétend décrire l’état des feux sur le 11e étage du WTC à 17h:

Comme on peut le voir, ce graphique montre des feux violents au travers d’au moins la moitié de la façade nord du bâtiment. Cependant, quand elle est comparée à la figure 5-152, qui ne montre qu’un petit feu à l’extrémité du coin nord-ouest, il est évident que le modèle informatique ne représente pas la réalité.

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: il semble que les simulations informatiques des feux par le NIST ne sont pas du tout représentatives des feux qui se sont réellement produits dans le WTC 7.

REVISION SUGGEREE: Le NIST doit expliquer pourquoi le modèle informatique montre d’importants feux sur au moins la moitié de la face nord du bâtiment vers 17h (en admettant que la figure 5-152 décrive avec précision les feux du 11e étage vers 17h). Le NIST doit clairement expliquer pourquoi son modèle de simulation des feux au 11e étage devrait être accepté du public comme une représentation fidèle des incendies qui se sont effectivement produits dans le WTC 7.
Un graphique comparant les données du modèle informatique du NIST sur l’incendie du 11e étage avec de vraies images des feux dans le WTC 7 a été soumis séparément par Chris Sarns et Richard Gage (voir le document joint A ci-dessous), dans lequel ils présentent une description plus réaliste de ce à quoi devrait ressembler un modèle informatique des feux au 11e étage s’il devait être en accord avec les preuves visuelles disponibles. Le NIST devrait tenir compte de cela quand il ré-exécute ses modèles informatiques sur la base des ces commentaires publics, et revoir son Rapport pour qu’il utilise des modèles informatiques plus représentatifs de la réalité et plus proches des descriptions ci-incluses.

Charge en combustible sur les étages 10 et 11

COMMENTAIRE: ce commentaire est en lien avec les suppositions du NIST concernant la charge en combustible pour les étages 10 et 11. Dans le NCSTAR 1-9 à la page 374 (paragraphe 1, phrase 7-9) le NIST affirme:

Le NIST a supposé que la masse combustible des meubles était à peu près la même dans un bureau que dans un box. Comme la charge en autres combustibles a été annoncée être élevée sur ces étages 10 et 11 (chapitre 3), le NIST a assumé que la masse totale en combustible dans un bureau était le double de celle dans un box. Ainsi, la charge moyenne en combustible sur les étages 10 et 11 a été estimée à 32 Kg/m2.

Cependant, le chapitre 3 nous dit que, contrairement à l’affirmation du NIST dans le chapitre 9, la charge des autres combustibles n’a pas été signalée comme élevée sur les étages 10 et 11. À la page 55 (paragraphe 6, phrase.1) du NCSTAR 1-9 le NIST a communiqué que la Commission américaine des Valeurs et de la Bourse ("U.S. Securities and Exchange Commission" noté « SEC » – NdT) occupait le 10e et le 11e étage, ainsi que la partie nord du 12e. À la page 56 (paragraphe 1 phrase 1) le NIST signale encore que l’"American Express" occupait le secteur sud-ouest du 12e étage. Sur la même page, le NIST déclare que "les directeurs de l’American Express interrogés ont décrit comme élevée la charge en combustible dans les bureaux." (NCSTAR 1-9, p. 56, paragraphe 4, phrase. 3)

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: Rappelez-vous que l’American Express n’occupait que le secteur sud-ouest de l’étage 13. Comment donc le NIST peut-il affirmer de manière crédible que la charge en combustible sur la totalité des étages 10 et 11, tous deux occupés seulement par le SEC, a été décrite comme élevée? A-t-on donné aux directeurs de l’American Express un accès régulier aux bureaux du SEC, de sorte qu’ils soient qualifiés pour parler de la charge en combustible qui s’y trouvait? Qui plus est, les directeurs de l’American Express ont-ils la compétence pour donner leur opinion sur la charge en combustible en comparaison avec les bureaux des Tours Jumelles?

REVISION SUGGEREE: Il est évident que le personnel de l’American Express n’est capable que de fournir des informations sur l’état des bureaux de l’American Express, qui étaient confinés dans le secteur sud-ouest du 13e étage. Le NIST doit vraiment étayer son affirmation que la charge en combustible sur le 10e et le 11e étage était élevée pour que cela mérite toute augmentation dans la charge moyenne en combustible sur ces étages. À défaut de quoi il devrait ré-exécuter ses modèles informatiques avec la plus petite charge en combustible sur ces étages et annoncer ces résultats à la communauté scientifique et au public américain.

Charge en combustible sur le 12e étage

COMMENTAIRE: ce commentaire est en lien avec le traitement pas le NIST de la charge en combustible pour le 12e étage. À la page 374 du NCSTAR 1-9 (paragraphe. 1, phrases 8, 9) le NIST déclare ce qui suit: "la densité en combustible sur le 12e étage était variable et mal connue. Il a été assumé que la valeur moyenne [pour le 12e étage] était la même qu’au 11e." Ici encore, la seule description signalée de la charge en combustible sur le 12e étage venait des directeurs de l’American Express, qui ne sont aptes à parler que du secteur sud-ouest du 13e étage. Dans le chapitre 3 du NCSTAR 1-9, page 57 (paragraphe 2, phrases 2, 3) le NIST déclare que dans les sections du périmètre nord au 13e étage occupées par le SEC se trouvait "une salle d’audience et en face plusieurs pièces pour les dépositions. Il y avait d’autres pièces pour les dépositions dans la portion nord des côtés est et ouest de l’étage, et un cagibi dans le coin nord-ouest."
Fait important, le NIST déclare que "les pièces pour les dépositions étaient sobrement meublées, avec juste une table et quelques chaises." (NCSTAR 1-9, p. 57, paragraphe. 2, phrase 4) De plus, un examen du schéma de l’étage 13 (figure 3-8, p. 57) révèle que la salle d’audience ressemblait à un tribunal. Les tribunaux sont aussi sobrement meublés, avec quelques tables et chaises. En fin de compte, il est peu probable qu’il y ait eu une quantité significative de combustibles additionnels dans ces pièces de dépositions et d’audience.

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: Il semble que le NIST a grandement surestimé la charge en fioul sur le 12e étage.

REVISION SUGGEREE: Le NIST doit employer plus que de simples affirmations pour justifier dans le chapitre 9 du Rapport de son emploi d’une charge accrue en combustible sur le 12e étage. Il est évident que le NIST disposait de plus d’informations concernant la disposition et la constitution de l’étage 12, tel que décrit au chapitre 13, qu’il n’en a laissé paraître dans le chapitre 9. Cette divergence doit être aplanie.

Tests de sensibilité à la charge en combustible

COMMENTAIRE: Le NIST affirme avoir procédé à des tests de sensibilité pour déterminer si ces charges en combustible exorbitantes affectaient défavorablement le résultat de ses simulations. Cependant, le fait même que le NIST ait procédé à ces tests soulève la question de savoir pourquoi le NIST s’est donné la peine d’augmenter d’emblée la charge en combustible si cela aurait eu un effet négligeable sur leur simulation. Outre ce point, le chapitre 9 contient des affirmations en contradiction directes avec les résultats de ces prétendus tests de sensibilité. 
À la page 381 du NCSTAR 1-9 (paragraphe 3, phrase 3) le NIST déclare carrément que dans ses simulations des incendies du 11e étage "la vitesse de propagation du feu était environ un tiers à une demi-fois plus lente que dans les autres étages à cause de la plus grande charge en fioul [sur la simulation pour le 11e étage]." Le NIST enchaîne en déclarant que le temps de combustion sur la face nord a été plus long que ne le montraient les preuves visuelles. (NCSTAR 1-9, p. 381, paragraphe 3, phrase. 4) Le NIST rejette ensuite la possibilité que cela aurait pu être dû à la trop grande charge en fioul en citant l’analyse de sensibilité dans la section 9.9.9 (paragraphe 3, phrases 4-8). Dans la section 9.3.3 nous trouvons l’analyse de sensibilité référencée. Ici le NIST déclare que le doublement de la charge en fioul sur le 7e étage a eu pour résultat que les feux se sont déplacés nettement plus lentement que montré par les preuves visuelles. (NCSTAR 1-9, p. 382, paragraphe 5, phrases 1-3) Ajoutant encore à la confusion le NIST nous dit aussi que le fait d’avoir diminué la charge en fioul de plus d’un tiers pour l’étage 11 "n’a produit que peu d’effet sur la vitesse de propagation du feu" (idem, paragraphe 6, phrases 1-3)

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: les déclarations contradictoires du NIST posent la question de pourquoi la réduction de plus d’un tiers de la charge en fioul ne causerait pas d’effet notable sur la vitesse de propagation du feu au 11e étage alors qu’un doublement de cette charge au 7e étage a produit un changement conséquent.

REVISION SUGGEREE: le NIST devrait expliquer ici exactement quelle différence il y a eu dans la vitesse de propagation du feu pour chaque cas et laisser le public décider si cet effet était "faible". Le plus important, cependant, c’est la contradiction directe entre les affirmations du NIST comme quoi "la vitesse de propagation du feu était environ un tiers à une demi fois plus lente que sur les autres étages à cause de la plus grande charge en fioul." (NCSTAR 1-9, p. 381, paragraphe 3, phrase 3) et son affirmation selon laquelle une diminution de la charge en fioul jusqu’à une valeur égale ou inférieure à celle des autres étages "n’a produit que peu de d’effet sur la vitesse de propagation du feu" (NCSTAR 1-9, paragraphe 6, phrases 1-3). Le NIST peut certainement voir cette contradiction flagrante. À la page 381, il est dit qu’une charge supérieure en fioul ralentissait la vitesse de propagation du feu. Cette contradiction doit être résolue.

Simulation des feux pour les étages 10 et 12

Le NIST a utilisé les données produites par la simulation du feu au 11e étage pour les étages 10 et 13. (NCSTAR 1-9, p. 382, paragraphe 1, 3) La simulation pour le 12e étage a utilisé les données du 11e étage retardées d’une demi-heure, car les preuves visuelles indiquaient que le feu du 12e étage a suivi le feu du 11e (idem, paragraphe 3, phrase 5) La simulation pour le 10e étage a employé les données du 11e retardée d’une heure, bien que les preuves visuelles montrent que les feux du 10e étage avaient un retard d’une heure et demie sur ceux du 11e (NCSTAR 1-9, p382, paragraphe 1, phrase 5)

COMMENTAIRE: Notre premier commentaire à ce sujet relève simplement qu’il est inconsistant d’avoir la preuve visuelle que le feu du 10e étage avait un retard d’1h30 sur celui du 11e et de choisir malgré tout un retard de 1h pour les simulations de l’incendie au 11e étage.
RAISON POUR LE COMMENTAIRE: Cela témoigne d’une autre inconsistance dans le Rapport, qui doit être rectifiée.

REVISION SUGGEREE: Le NIST doit expliquer pourquoi il n’a pas fait confiance aux preuves visuelles pour les données du 10e étage alors qu’il l’a fait pour les données du 12e étage. Le modèle informatique doit être ré-exécuté avec le feu du 10e étage retardé d’1h30 et non d’1h, et les résultats annoncés en conséquence.

COMMENTAIRE: Notre deuxième commentaire concerne à la fois les feux du 10e et du 12e étage. Comme nous l’avons montré ci-dessus, la simulation du feu sur le 11e étage ne représente pas la réalité, et surestime probablement grossièrement les feux qui s’y trouvaient. En utilisant les données d’un feu grossièrement surestimé au 11e étage pour le 10e et le 12e il a triplé l’importance de son erreur.

RAISON POUR LE COMMENTAIRE: En amplifiant de trois fois une erreur évidente, le résultat de tous les modèles informatiques ultérieurs du NIST est encore remis en question.

REVISION SUGGEREE: Les modèles informatiques doivent être ré-exécutés en utilisant des scénarios plus réalistes pour le feu, et si le NIST peut encore justifier l’emploi des données du 11e étage pour les étages 10 et 12, il devrait utiliser des données plus réalistes pour ces deux étages. Les résultats doivent nous être annoncés en conséquence.

COMMENTAIRE: Notre troisième commentaire concerne la propagation d’erreur par les approximations du NIST dans sa démarche d’un modèle purement informatisé. À la page 382 du NCSTAR 1-9 (paragraphe 1-3, dernière phrase) le NIST reconnaît que ses modèles informatiques pour les feux aux étages 10 et 12 "pourraient avoir mené à surestimer légèrement l’échauffement sur le côté nord de l’étage."

RAISON POUR LE COMMENTAIRE ET REVISION SUGGEREE: Afin d’assurer la confiance du public dans le document, le NIST doit expliquer comment une telle erreur de surestimation dans l’échauffement se propagerait au travers de tous les modèles informatiques ultérieurs du NIST, et comment une telle propagation d’erreur affecterait la fiabilité des résultats finaux. Le Rapport devrait être modifié pour inclure une telle analyse de propagation d’erreur.

Chapitre 11: Analyse structurelle de la défaillance initiale

Section 11.4 – Réponses de la structure au cas d’incendies B et C

COMMENTAIRE: Dans la section 11.4 (NCSTAR 1-9, p. 523-532), le NIST entreprend une comparaison détaillée de la réponse de la structure des étages inférieurs du WTC7 aux scénarios d’incendie B et C. Le cas B a utilisé des températures de gaz 10% supérieurs à ceux du cas A, tandis que le cas C a utilisé des températures de gaz 10% inférieurs à ceux du cas A. Aucune analyse de la réponse de la structure n’est montrée ou discutée pour le cas A.
En page 533 du NCSTAR 1-9 (paragraphe 1, phrase 1) le NIST ne justifie pas son affirmation selon laquelle “les résultats de la comparaison des cas B et C à 16 h (Section 11.3.3) ont montré que la réponse de la structure au cas C serait à peu près identique à celle du cas B à un instant entre 16 h et 16h30. Néanmoins, quand nous lisons la section 11.3.3, nous voyons que l’analyse de la réponse de la structure au cas C n’a pas été examinée jusqu’à 16h30. Au lieu de cela, nous voyons qu’elle était plus ou moins similaire à la réponse du cas C à 15h30. Le NIST doit expliquer comment il a extrapolé les dommages du cas C à 16h30, quand il utilisait des températures plus basses pour le cas C que pour le cas B.
Par ailleurs, aucune analyse détaillée n’est dévoilée pour les températures du cas A. Le NIST doit inclure les données générées par les températures du cas A dans son rapport de manière à ce que le public puisse juger de façon autonome si les profils du cas A devraient être utilisés par la suite dans le modèle LS-DYNA.

RAISON POUR LE COMMENTAIRE : Le fait le plus important est l’utilisation par le NIST de la réponse de la structure au seul cas B dans son modèle LS-DYNA, ce qui constitue un nouvel exemple du choix du NIST d’utiliser les données d’entrées tendant à surestimer les températures et les dommages structurels causés par les incendies du WTC7. Nous avons expliqué au dessus comment le NIST a déjà fait cela avec des surestimations grossières de la quantité de combustible sur les étages 10, 11 et 12. C’est exactement à ces mêmes étages que les plus gros dommages ont été causés, selon la boite noire qui a servi de modèle au NIST. Pourquoi le NIST n’a-t-il pas utilisé les réponses de la structure aux cas A et C dans son modèle LS-DYNA? Ou bien s’il l’a fait, pourquoi n’a-t-il pas inclus les résultats des autres modèles dans son rapport?

REVISION SUGGEREE : Le rapport final doit être révisé pour corriger cette erreur. Si les réponses de la structure aux cas A et C n’ont jamais été utilisées dans le modèle LS-DYNA, les modèles doivent être relancés et les résultats communiqués à la communauté scientifique et au peuple américain. Cela est d’autant plus important quand on voit que la réponse de la structure au cas B à 15h30 n’a pas entrainé l’effondrement global du bâtiment dans le modèle LS-DYNA.

Chapitre 12: Analyse de l’effondrement total du WTC

Section 12.5.3 – Durée de l’effondrement

COMMENTAIRE : Ce commentaire concerne l’estimation faite par le NIST de la durée qu’il a fallu à la structure du WTC7 pour chuter. Plus spécifiquement, il concerne la comparaison faite par le NIST entre le temps de chute réel et la durée d’une hypothétique chute libre. (NCSTAR 1-9, p. 595; NCSTAR 1A, p. 40-41) Pour résumer, le NIST a considéré deux points de mesure, et a fait l’hypothèse d’une accélération constante durant tout l’effondrement. (Id.) Le premier point de mesure a prétendument été pris à l’instant où le sommet du parapet sur le contour du toit côté face nord a commencé à chuter. Le second point de données a prétendument été pris à l’instant où le contour du toit n’a plus été visible depuis la caméra 3. Le NIST affirme que le temps qu’a mis le bâtiment à chuter sur cette hauteur, 74m, est de 5.4s plus ou moins 0.1 seconds. Aucun support graphique ou visuel n’est donné pour cette estimation.

RAISON POUR LE COMMENTAIRE : Des membres de ce groupe ont conduit une analyse indépendante de la prise de vue de la caméra 3 et en sont venus à une conclusion totalement différente concernant la durée d’effondrement. Notre analyse a été réalisée sur la base d’un examen image par image en utilisant un taux de 29.97 images par secondes. Comme le montre le graphique ci-dessous, notre analyse conclut qu’il faut 3,87 secondes au contour du sommet du toit pour descendre et disparaitre du champ de vision de la caméra 3. Cette durée correspond presque exactement à celle de la chute libre.

REVISION SUGGEREE : Le NIST doit réviser son rapport pour montrer quelles images de la caméra 3 on été utilisées pour déterminer la durée qu’il a fallu au contour du toit pour chuter et disparaitre du champ de vision. Le temps de 5.4 secondes semble être une surestimation grossière. Les images que nous avons utilisées dans notre analyse de l’effondrement sont montrées ci-dessous (les instants “t + X secondes” font référence aux temps donnés dans l’annexe L du NIST, Table L-1). Elles sont accompagnées d’une analyse graphique de la manière dont nous avons déterminé quelle image représentait le début de l’effondrement global.

Les membres de ce groupe ont utilisé le logiciel informatique "Physics Toolkit" (Boite à outils de la Physique) pour représenter la vitesse en fonction de la durée d’effondrement en échantillonnant des points de mesure collectés sur toute la durée de l’effondrement, vu de ce que le NIST appelle la caméra 2. Cette courbe est reproduite ci-dessous et fournit un éclairage bien plus détaillé de la dynamique de l’effondrement du WTC 7 que celui fourni par l’analyse de deux points de mesure par le NIST. Nous avons également fait figurer sur le graphique la courbe de régression linéaire pour environ 2,6 secondes de l’effondrement qui semble avoir une accélération constante. Comme on peut le voir, la pente (accélération) durant cette partie de l’effondrement est approximativement constante et égale à environ 9.8m/s/s, soit l’accélération due à la gravité avec peu voire aucune résistance des étages en dessous. La valeur de la racine carrée pour cette analyse de régression linéaire était de 0.9931 – soit une très bonne correspondance. Cela démontre clairement que le NIST pratique une désinformation extrême en reportant au public que la structure n’est pas descendue à la vitesse de la chute libre, surtout étant donné les implications de cette caractéristique établie de la destruction du WTC7.

 

 
 
Note de ReOpenNews : Voir aussi l’interview de Richard Gage déjà publiée en juillet dernier sur notre site

==== FIN DE LA DEUXIEME PARTIE ===

Traduit pour ReOpenNews par Perry et SpotlessMind

3ème partie de la réponses des architectes et ingénieurs au rapport du NIST

10 Responses to “La réponse des Architectes et Ingénieurs au Rapport du NIST: Deuxième partie”

  • mat

    Super ce document. Bon boulot.
    Si je peux me permettre un commentaire sur la traduction de « combustible fuel ». Il serait mieux de le traduire simplement en « combustible ».
    Je trouve que le mot « fioul » français rend les choses peu claires.

  • gibbens kate

    En rapport, A titre indicatif et peut-être déja quelque part sur le site??:

    http://www.zeitgeistmovie.com/

    CE N’EST PAS LE PREMIER!

    C’est la 2ème Partie « ADENDUM » en anglais.

    De l’humanisme, de l’espoir et de la force à l’état pur.

  • Olive

    NIST = Nothing Inside Seventh Tower
    Traduction bUShiste de « Circulez y a rien à voir ! »

  • Lilian

    J’ai une idée de théâtre action qui pourrait peut-être intéresser les médias . Il faudrait que nous lancions des communiqués de presse où nous demandons instamment aux autorités belges ou françaises de nous interner sur le champ. On défilerait dans la rue en singeant des gens complètement fous et on hurlerait par terre pour que Reynders et Di Rupo fassent pression sur le ministre du budget afin que les asiles psychiatriques recoivent plus d’argent pour nous accueillir… En se plaignant qu’en URSS au moins, la dissidence était internée plus vite mais que le capitalisme est vraiment décevant sur ce point !!! Puisqu’on se fout de notre gueule, qu’on se foute jusqu’au bout de la leur !!!

    Moi, si vous faites ce genre de manif, je suis partant !

  • Moonlight

    Lilian, ca me parait etre une bien belle idée en effet.

  • vasionensis

    à Lilian :
    Quelle lumineuse idée !

    Regardez les profs qui défilent la gaufre enfarinée et peinturlurée en bramant des slogans débiles. Voyez comme ils acquièrent ainsi la considération d’une population heureuse et fière de confier sa progéniture à cette élite.
    Et combien, poussés par la ferveur populaire, les gouvernements s’empressent de satisfaire leurs revendications en rougissant de ne pas avoir pris les devants.
    Un signe du reste ne trompe pas quant à l’efficacité de la manoeuvre : alors que la presse issue vomit à l’envi les « conspirationnistes » et autres « négationnistes, elle couvre ces folkloriques remuements avec une indulgence ironique. C’est dire si le Système s’en émeut …

    Alors, êtes-vous bien sûr de faire éclater la vérité sur le 9/11 en vous faisant interner ?

  • looping

    Pour ma part je défilerais bien avec mon kilt et ma cornemuse, mais il faut que je m’y remette, ça fait longtemps que je n’en ai pas joué .





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