La réponse des Architectes et Ingénieurs au Rapport du NIST: 3ème et dernière partie

Suite et fin des commentaires des Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre, parus sur 911Blogger.com, en réponse au Rapport du National Institute of Standards and Technology (NIST) paru le 21 août dernier, et qui était censé expliquer de manière scientifique et définitive l’effondrement du troisième immeuble (le WTC 7) le 11 septembre 2001.

Richard Gage sera à PARIS le jeudi 13 novembre dans le cadre de sa tournée européenne pour présenter les résultats de ses travaux sur les WTC 1, 2 et 7 aux scientifiques et architectes français.

Plus d’informations vous seront communiquées prochainement 


(Voir la 1ère partie et la 2ème partie de ces commentaires, publiés précédemment sur ReOpenNews)

Chapitre 8: Simulation des incendies

Incohérences entre le rapport du NIST et la projection de sa présentation technique

COMMENTAIRE : Page 53 du NCSTAR 1-9 (para. 1, phrase 9), le NIST affirme que « le fléchissement des autres étages se poursuivit (Voir http://wtc.nist.gov/media/WTC7_Technical_Briefing_082608.pdf), comme montré sur la figure 8-27 (a), menant à l’effondrement du système de plancher, et au délogement de la poutrelle de son assise en colonne 79, comme montré sur la figure8-27(b). » Diapositive 33 du 26 août du Dr Sunder : la présentation technique de 2008 atteste que « Les forces produites par la dilatation thermique ont affaibli la connexion en colonne 79 puis ont poussé la poutre hors de son logement."

RAISON DU COMMENTAIRE : Ce qui est avancé au public par le NIST semble incohérent. Dans le rapport, c’est comme si le système de plancher en s’effondrant, avait déplacé la poutrelle à l’est. Dans la présentation du Dr Sunder, les poutres de plancher semblent rester rigides et pousser la poutrelle à l’ouest. Face à ces affirmations contradictoires, il est difficile pour le public de savoir en laquelle des versions le NIST croire réellement.

RÉVISION SUGGÉRÉE : le NIST doit éliminer les différences entre sa présentation publique et la substance du Rapport.

Des colonnes extérieures « parfaitement fixées » et des poutres de plancher rigides.

COMMENTAIRE : à la page 350 de NCSTAR 1-9 (para.2), les colonnes extérieures et la colonne 44 ont été modélisées comme « parfaitement fixées » à un certain nombre d’emplacements lors de l’analyse informatique par la méthode des éléments finis. Ce modèle informatique voulait démontrer que l’expansion thermique était la cause du détachement de la poutrelle de la colonne 79. De toute évidence, si les poutres s’étaient allongées par dilatation thermique, elles l’auraient fait dans les deux directions axiales. Ce qui aurait ensuite fait pression sur tout ce qui pouvait être connecté à chaque extrémité de la poutre dilatée.

RAISON DU COMMENTAIRE : Dans la mesure où le modèle informatique intègre une « fixation parfaite » des colonnes extérieures et de la colonne 44, cela conduit à négliger la pression exercée sur les colonnes extérieures par la dilatation, ce modèle informatique ne représente pas la réalité. Pour répondre à cette pression, les colonnes extérieures auraient dû être autorisées à ployer. Dans le modèle informatique, il est également difficile de savoir si on a simulé des poutres de plancher se déformant sous l’effet de la chaleur.

Dans le rapport du NIST sur les Tours Jumelles, la principale raison donnée au commencement de l’effondrement général a justement été la déformation des poutres de plancher. Si le NIST n’a pas pris en compte la déformation des poutres dans le modèle simulé du WTC 7, alors il n’a tenu compte d’aucune dilatation pour expliquer le fléchissement, mais plutôt de la pression venant des connexions. Même les tests Cardington cités par le NIST ont montré que des poutres de plancher ploient lorsqu’elles sont chauffées.

RÉVISION SUGGÉRÉE : le NIST doit expliquer plus précisément comment le modèle informatique gère la dilatation thermique axiale des poutres de plancher. Si les modèles informatiques disent qu’une « fixation parfaite » des colonnes extérieures les contraint à se dilater dans une seule direction, alors ils ont besoin d’être modifiés pour correspondre à la réalité et prendre en compte la courbure des colonnes extérieures. De même, si les poutres de plancher et les poutrelles ne sont pas modélisées pour ployer sous l’effet de la chaleur, les modèles informatiques du WTC 7 diffèrent fondamentalement de ceux des Tours WTC 1 et WTC 2. Les modèles informatiques devraient être revus et tenir compte des révisions nécessaires quant aux propriétés des poutres de plancher : elles ploient lorsqu’elles sont chauffées.

Températures exercées sur les poutres et les poutrelles

COMMENTAIRE : sur la Figure 8-25 de la p.352 du NCSTAR 1-9, le NIST applique des températures de 600 °C et 500 °C respectivement sur les poutres de plancher et sur les poutrelles de soutien, toutes les 2.6 secondes environ. Hormis le fait qu’exercer une telle chaleur à 2.6 seconds d’intervalle ne rend pas compte de la réalité des incendies du WTC 7, d’autres problèmes persistent. Par exemple, ces températures extrêmes sont appliquées uniformément sur toutes les connexions des poutres et des poutrelles. (NCSTAR 1-9, p.351)

RAISON DU COMMENTAIRE : Page 452 du NCSTAR 1-9, le NIST rapporte simplement que quelques sections des poutres de plancher ont dépassé les 600 °C. Le NIST n’indique nulle part que les modèles informatiques montrent des températures uniformes à 600 °C sur les poutres de plancher et aucune information n’est donnée quant à la température des poutrelles. Encore une fois, ces températures sont appliquées uniformément sur un temps très bref, ce qui n’est pas représentatif d’un réel incendie.

RÉVISION SUGGÉRÉE : exécuter à nouveau les modèles informatiques concernant les étages de la section nord-est, en appliquant les températures réelles ainsi que des temps d’application réalistes. Fournir les résultats en fonction de ces données.

L’hypothèse de l’explosion ne considère que des explosifs puissants.

COMMENTAIRE : dans son analyse de « scénarios hypothétiques basés sur des explosions » qui aurait provoqué l’effondrement du WTC 7, le NIST ne prend en compte que l’emploi du RDX, un explosif extrêmement puissant. (NCSTAR 1-9, P. 355, dernière phrase) Le NIST maintient cet argument, expliquant que puisqu’aucun bruit fort n’a été entendu et aucun bris de vitres n’a été observé, le RDX n’a pas pu être utilisé pour faire tomber le WTC 7.

RAISON DU COMMENTAIRE ET RÉVISION SUGGÉRÉE : quoi qu’il en soit, comme documenté par Kevin Ryan dans le Journal des Études sur le 11/9, de nombreux scientifiques, travaillant pour, ou associés au NIST, ont fait des expériences avec des composantes nanoénergétiques ou nanothermisées, qui peuvent être employées dans les démolitions de bâtiments. Du fait que les nanothermites sont initialement incendiaires plutôt qu’explosives, elles peuvent endommager des structures en acier sans produire les niveaux de bruit et de destruction associés au RDX. Le personnel du NIST a expérimenté ces matériaux, le NIST devrait donc revoir son rapport et analyser plus spécifiquement si de tels matériaux auraient pu être utilisés comme composants dans un « scénario hypothétique d’explosion » au WTC 7.

De plus, le Manuel de l’Association de la Protection Incendie Nationale, utilisé pour les enquêtes sur les incendies et les explosions indique très clairement dans la section 921 que le NIST aurait dû approfondir la possibilité de l’emploi d’explosifs. Particulièrement dans le NFPA 921 18.3.2 « Dommage d’ordre supérieur ». Un dommage d’ordre supérieur est caractérisé par le vol en éclat des structures, produisant la pulvérisation en petits débris. Les murs, les toits et les éléments structurels sont brisés en éclat set le bâtiment complètement détruiti. Les débris sont expulsés à de grandes distances, parfois à plus de 100 mètres. « Un dommage d’ordre supérieur » est le résultat d’une élévation rapide de pression. "Le WTC 7 correspond clairement à cette définition. C’est pourquoi le NIST aurait dû approfondir son enquête sur les probabilités d’emploi d’explosifs. En particulier sur l’utilisation “d’accélérateurs exotiques”. Dans NFPA 921 19.2.4 – "Les Accélérateurs exotiques", trois indicateurs sont cités qui auraient dû mener à une enquête plus approfondie sur l’utilisation possible d’accélérateurs exotiques", surtout comme indiqué dans les directives "Les mélanges de Thermite". Le NIST devrait observer la section 921 du NFPA, tester les débris du WTC 7 en recherchant des résidus de thermite et diffuser les résultats à la communauté scientifique.

Omissions du rapport du NIST

Connaissance anticipée de l’effondrement

Dans son rapport, le NIST omet d’aborder les informations relatives à la connaissance anticipée de plusieurs groupes d’individus, du fait que le WTC 7 allait s’effondrer.

Ce que nous voulons dire par "connaissance anticipée", c’est que la précision dans le détail et la forte conviction de ces personnes nous permettent d’affirmer, à la lumière de l’effondrement du bâtiment à environ 17h21, qu’elles savaient à l’avance que celui-ci allait s’écrouler.

Une telle anticipation est fortement significative si l’on considère que : a) aucun gratte-ciel à structure en acier [en effet, le NIST dit, « aucun grand immeuble » dans l’histoire] ne s’est jamais effondré à cause du feu uniquement ; et b) l’effondrement, selon le NIST, a été le résultat d’une série de facteurs accidentels et imprévisibles qui ne pouvaient laisser prévoir l’effondrement du bâtiment que quelques minutes, voire quelques secondes, avant que celui-ci n’ait lieu.

Lorsqu’une personne montre qu’elle a la connaissance anticipée d’un événement extrêmement inhabituel, on doit considérer comme possible que cette connaissance provienne de ceux qui ont un contrôle sur cet événement. En d’autres termes, la connaissance anticipée de l’effondrement du WTC 7 renforce fortement nos soupçons selon lesquels le bâtiment a été l’objet d’une démolition contrôlée, et l’information de sa destruction provient en fin de compte de ceux qui avaient l’intention de le détruire.

Le NIST a tenté d’éluder la question de la connaissance anticipée de la destruction du WTC 7 en sous-entendant :

(a) que le FDNY sur place a vu les dégâts causés au bâtiment par l’effondrement du WTC 1, et a conclu de manière rationnelle que le WTC 7 pourrait s’écrouler.

Extrait du NCSTAR 1A du NIST, p.16:

« Les sauveteurs ont rapidement reconnu que le WTC 7 avait été endommagé par l’effondrement du WTC 1 [...]

Dès 11 h 30, le FDNY a reconnu qu’il n’y avait plus d’eau sortant du système hydraulique pour combattre les incendies visibles. Avec les effondrements des Tours encore tous frais dans les esprits, ils étaient inquiets que le WTC 7 puisse également s’effondrer… »

(b) qu’un ingénieur, plus tôt dans la journée, avait vu les dommages causés au bâtiment 7 et avait conclu qu’il pourrait s’écrouler, puis avait fait circuler l’information à d’autres (L’enquêteur en chef Hyam Sunder, lors d’une discussion avec Graeme MacQueen sur la chaîne de radio CKNX, Wingham, Ontario, le 25 août 2008).

Il est vrai que quelques pompiers ont été les témoins directs des dommages causés au WTC 7 et certains d’entre eux y ont vu un risque qu’il s’effondre ; mais la grande majorité d’entre eux (environ 50) inquiète d’un possible effondrement n’a pas fondé cette inquiétude sur ce qu’ils ont perçu, mais sur ce qu’on leur a dit (voir l’article de Graeme MacQueen, “En attentant le 7 : les avertissements de l’effondrement du WTC 7 dans les histoires orales du FDNY”, Journal des Études sur le 11/9, 11 juin 2008). En outre, bien qu’il soit apparemment exact qu’un ingénieur a exprimé son opinion plus tôt dans la journée sur le possible effondrement du bâtiment, ni cette communication ni celles du FDNY ne sont suffisantes pour expliquer les preuves que nous possédons sur cette connaissance anticipée.

Nous présentons ci-dessous sept raisons pour lesquelles les explications concernant la connaissance anticipée sont insuffisantes. Chacune de ces raisons est illustrée par un exemple. Vous trouverez plus de détails dans l’article de Graeme MacQueen intitulé : “En attentant le 7 : les avertissements de l’effondrement du WTC 7 dans les histoires orales du FDNY” publiée au Journal des études sur le 11/9.

1. Certitude

Être inquiet qu’un bâtiment endommagé s’effondre est une chose ; mais être certain qu’il va s’effondrer en est une autre. Une étude détaillée des récits du FDNY montre que plus de la moitié de ceux ayant reçu des avertissements sur l’effondrement du WTC 7 (avec un degré de certitude pouvant être déterminé à partir des rapports) étaient certains ou étaient prévenus avec certitude qu’il allait s’écrouler. (Les chiffres sont : 31 sur 58. Voir “En attendant 7”)

2. Annonce précoce

Si quelqu’un observait les incendies dans le WTC 7 et était capable de déterminer, dans les tout derniers moments de l’existence du bâtiment, qu’une série particulière de circonstances commençait à menacer le bâtiment, ce serait une chose ; mais recevoir des avertissements de l’effondrement du bâtiment bien avant que cette série de circonstances soit en place est beaucoup plus suspect. Pourtant, une étude détaillée des rapports du FDNY montre que sur les 33 cas pour lesquels l’heure d’avertissement peut être déterminée, dans 10 cas, les avertissements ont été reçus deux heures ou plus à l’avance, et dans 6 cas les avertissements ont apparemment été reçus quatre heures ou plus à l’avance. (Voir “En attendant le 7.”) En d’autres termes, longtemps avant que la série de circonstances, inédite, se mette en place et provoque l’effondrement du bâtiment, on discutait largement de l’effondrement du bâtiment.

3. Précision

Si les alertes d’effondrement avaient eu pour origine de vagues inquiétudes ou préoccupations, elles n’auraient pas été précises. Aucun bâtiment ne s’était jamais écroulé pour ces raisons auparavant et, de fait, des effondrements complets comme ceux des WTC 1, WTC 2 et WTC 7 sont extrêmement rares, hormis dans le cas de démolitions contrôlées. C’est pourquoi le pompier du FDNY James McGlynn a pu affirmer le 11 septembre 2001, parlant d’une des Tours Jumelles, « A chaque fois que j’ai entendu parler d’un effondrement, ça n’a jamais été un bâtiment entier comme cela s’est produit aujourd’hui. » (Voir “En attendant le 7.”).

Pourtant, malgré la rareté des effondrements complets, beaucoup de personnes savaient que le WTC 7 s’apprêtait à connaître un tel effondrement. Lisez la conversation suivante, tirée des histoires orales du FDNY:

Q. "Étiez-vous là quand le bâtiment 7 s’est écroulé dans l’après-midi ?"
R. "Oui."
Q. "Vous y étiez encore ?"
R. "Oui, donc en gros ils ont mesuré jusqu’où le bâtiment s’étalerait, et donc nous savions exactement où nous installer."
Q. "Donc, il vous ont juste mis dans une zone de sécurité suffisamment sûre pour vous protéger lorsque le bâtiment s’effondrerait ?"
R. " 5 blocs. 5 blocs plus loin. Nous pouvions encore voir. Exactement comme ils l’avaient prévu, le nuage de fumée s’est arrêté juste là." (Voir “En attendant le 7”)

4. Nouvelle information

Si les alertes d’effondrement provenaient des inquiétudes et des préoccupations exprimées plus tôt dans la journée par des ingénieurs et des pompiers, pourquoi l’effondrement du WTC7 aurait-il été rapporté par CNN avec une heure et dix minutes d’avance et par la BBC avec 23 minutes d’avance, sous la forme d’un scoop fondé sur des informations qu’ils venaient juste de recevoir ? Le présentateur de CNN Aaron Brown a dit : “ Nous avons de nouvelles informations maintenant ” ; Le présentateur de CNN Judy Woodruff : “ Nous entendons ça pour la première fois”. (voir Appendice) Le présentateur de la BBC : “ Nous venons juste de recevoir des informations ”.

5. Annonce prématurée

La CNN et la BBC n’ont pas seulement rapporté que le bâtiment était endommagé ou qu’il risquait de s’effondrer ; ils ont prématurément annoncé son effondrement effectif.

Le présentateur de CNN Aaron Brown, une heure et 10 minutes avant l’effondrement : “ Nous recevons maintenant l’information selon laquelle l’un des autres bâtiments, le bâtiment 7, dans le complexe du World Trade Center, est en feu et s’est effondré ou est en train de le faire…” Le présentateur de la BBC, 23 minutes avant l’effondrement : “ Le bâtiment des Salomon Brothers à New York, en plein milieu de Manhattan, s’est également effondré.” Aucune explication satisfaisante n’a pu être avancée concernant ces annonces prématurées, qui étaient manifestement fondées sur des données fournies aux présentateurs.

6. Continuité

La BBC a continué d’annoncer que le WTC 7 s’était effondrer, alors même que le bâtiment pouvait être vu encore debout juste derrière le reporter Jane Standley, cela a duré environ 17 minutes jusqu’à ce que le reportage soit brusquement arrêté.

Quand le personnel de CNN a réalisé qu’il avait fait une erreur dans son annonce hâtive, il aurait pu simplement la corriger. Il aurait pu, tout au moins, détourner l’attention du WTC 7 et arrêter la "couverture de cet événement" puisque le bâtiment était à l’évidence toujours debout. A lieu de cela, CNN a continué de montrer le WTC 7 en premier plan de son reportage pendant l’heure et les dix minutes précédant son effondrement, avertissant de manières répétées qu’il allait s’écrouler et montrant l’image du bâtiment aux téléspectateurs jusqu’à ce qu’il s’effondre effectivement. (Voir tableau ci-dessous)

7. Progression

Selon l’étude du NIST, les incendies du WTC 7 qui s’étendaient sur dix étages peu après l’effondrement du WTC 1, se sont réduits à seulement deux étages à l’approche de l’instant de l’effondrement. C’était un immeuble dans lequel les incendies étaient en train de s’éteindre. Comment alors la CNN était-elle au courant de la fin imminente du bâtiment, et pourquoi a-t-elle mis à jour ses commentaires en conséquence, passant de « pourrait s’effondrer » à « prête à s’effondrer » environ 15 minutes avant l’effondrement effectif, puis à « sur le point de s’effondrer » environ 1 minute 30 secondes avant l’effondrement effectif ? (Voir tableau ci-dessous)

N’importe lequel de ces sept facteurs suffirait à envisager la possibilité d’une connaissance anticipée de l’effondrement du WTC 7. Pris tous ensemble, cela devient une affaire insoluble.

Pour mieux résumer l’enchainement des événements, nous fournissons ci-dessous un tableau reprenant leur chronologie, fondée sur le reportage de CNN. Les heures dans la colonne de gauche sont les heures réelles, dans une cde 30 s

 
Figure 1 : Tableau chronologique des événements du WTC 7 tels que montrés sur CNN

Le rapport du NIST devrait faire l’objet d’une révision pour inclure une analyse détaillée de tous les rapports faisant état d’une connaissance anticipée de l’effondrement du WTC 7. Interrogé sur ces rapports lors de récentes interviews à la radio, l’enquêteur en chef du NIST, le Dr. Sunder, a déclaré que l’enquête du NIST n’était pas une enquête criminelle, mais une enquête technique. Pourtant, cette position contredit le fait que le NIST a considéré dans son rapport que l’hypothèse de la démolition contrôlée était improbable, car il ne croyait pas que des charges explosives puissent avoir été placées sans qu’on l’ait vu. Une telle opinion n’est pas un avis technique, mais un avis opérationnel qui concerne plus la logistique mise en place par un criminel que la technique qu’il utilise pour commettre le crime. Le NIST pourrait prendre clairement en considération les nombreux rapports sur la connaissance anticipée de l’effondrement et noter l’impossibilité qu’elle soit d’une nature aussi spécifique et détaillée.

Le rapport devrait être revu en conséquence.

Appendice C — "FEMA : Étude comportementale du Bâtiment"

Le Rapport du NIST sur le WTC 7 n’essaie même pas d’expliquer la « sévère attaque de corrosion par haute température » sur apparemment la seule pièce d’acier du WTC 7 qui a été testée, comme le note la FEMA (Federal Emergency Management Agency) dans son Appendice C, "Étude du comportement du Bâtiment. Examen métallurgique Limité”. Ce document est consultable sur le site Web du NIST:  

http://wtc.nist.gov/media/AppendixC-fema403_apc.pdf.

L’étude plus détaillée jugée nécessaire par la FEMA ne fut — pour autant que nous le sachions — jamais réalisée, et la "fusion intergranulaire" de l’acier ne peut pas être expliquée dans le cadre de l’hypothèse actuelle du NIST. Pourquoi le NIST ignore-t-il les recommandations faites par les investigateurs de la FEMA demandant des recherches supplémentaires sur le comportement inexpliqué des matériaux ?

Dans une interview enregistrée à l‘Institut Polytechnique d’Ingénierie du Feu de Worcester, le Docteur Jonathan Barnett, un des auteurs du rapport de 13 pages dans l’Appendice C, mentionne que dans le cas de l’effondrement du WTC 7, le protocole normal d’enquête n’a pas été suivi. Il dit que l’acier du WTC 7 ne fut pas photographié, ni examiné, ni catalogué avant son enlèvement. Ces commentaires, qu’il formule dana la vidéo ci-dessous, se trouvent à la minute 3:00 dans (vidéo non encore sous-titrée - NdT).

explications du NIST WTC7 11 Septembre
envoyé par geanvert38

Source
http://www.911podcasts.com/display.php?cat=9998&med=0&ord=Name&strt=180&…

Figure 2 : Le tas de ruines du WTC 7 le 15 septembre 2001, 4 jours après l’effondrement 
 
Figure 3 : Photo aérienne de Ground Zero faite le 23 septembre 2001, montrant la position relative du tas de débris du WTC 7 par rapport à ceux des autres bâtiments du WTC, et matérialisant une sorte de ligne de démarcation sur Vesey Street

Il est écrit que le WTC 7 fut totalement évacué longtemps avant sa chute et qu’il n’y eut ni victimes, ni disparus lors de son effondrement. Les photos dans les illustrations ci-dessus montrent que le champ des débris du WTC 7 était limité à une courte distance autour de ses fondations. En plus de mettre en évidence le confinement relativement étroit de la zone de débris du WTC 7, la photo en figure 2 montre aussi que les débris du WTC 6 et WTC 5 étaient contenus dans leurs empreintes au sol ou vraiment très proches. La carte du champ de débris du rapport de la FEMA pour les Tours jumelles, ci-dessous en figure 3, montre que seul un petit pourcentage des débris de WTC 1 se trouve à moins de 100 mètres de l’emplacement du WTC 7. Sur la carte, la zone la plus claire représente une faible densité de débris et la plus sombre une plus forte densité des débris.


Figure 4 : Carte des débris publiée par la FEMA

La séparation visible entre le champ de débris du WTC 7 et ceux des autres bâtiments, et le fait que personne n’y disparaisse ou ne soit tué lors de sa chute, rend très difficile le fait d’accepter le commentaire du présentateur d’History Channel dans la vidéo ci-dessus, expliquant que le mélange des aciers provenant des différents bâtiments, ainsi que les besoins des recherches et des secours justifiaient l’enlèvement de l’acier du WTC 7, avant qu’il n’ait pu être correctement photographié, examiné et référencé sur le site même de l’effondrement.

Même si l’acier du WTC 7 a été enlevé sans être examiné et catalogué sur place, une question supplémentaire surgit :  pourquoi n’a-t-il pas été récupéré et stocké afin d’être soumis plus tard à un test d’évaluation, et à une analyse légale systématique. Ce pourquoi, est particulièrement pertinent à la lumière de la recommandation de la FEMA, disant qu’une recherche complémentaire était nécessaire par suite des étranges constatations faites lors de leur examen métallurgique pourtant très limité.

En août 2008, le NIST rédige le rapport sur le WTC 7 où il n’est fait mention d’aucun test et d’aucune récupération d’acier dans les restes du bâtiment. Cependant, dans les paragraphes où les propriétés de l’acier nécessitent d’être discutées, curieusement référence est alors faite à des échantillons d’acier non spécifiquement du WTC 7. Cela peut seulement être compris si l’on sait que dans une esquisse précédente de son rapport sur le WTC 7, le NIST admettait purement et simplement que « aucune métallographie ne pouvait être effectuée, parce qu’aucun acier n’avait été récupéré du WTC 7. D’autres propriétés physiques sont les mêmes que pour celles estimées au chapitre 8 pour les aciers du WTC ».

Puisque le rapport du NIST sur la chute du WTC 7 souffre d’un manque de preuves matérielles pour soutenir ses conclusions, il devrait s’appuyer sur un certain niveau de détail, comme les raisons pour lesquelles le protocole normal d’enquête n’a pas été suivi, pourquoi aucun acier n’a été récupéré, et vérifier qu’aucune loi n’ait été violée en agissant ainsi. Si la question de la légalité de l’enlèvement de l’acier et l’absence de sa récupération à des fins d’étude ultérieure se pose, le NIST devrait alors recommander qu’une enquête soit engagée pour déterminer qui fut impliqué dans la décision d’enlèvement de l’acier, et pourquoi celui-ci ne lui a pas été remis pour ses investigations ? Plusieurs contradictions apparaissent également entre l’Étude de Comportement du Bâtiment, Appendice C, de la FEMA, et le Rapport sur le WTC 7 du NIST, pour lesquelles aucune explication n’a été fournie. Les voici :

  • Le NIST déclare que "aucun acier [n'a été] récupéré au WTC 7 " alors que la FEMA (paragraphe C.2 ) montre qu’au moins une pièce du WTC 7 a été testée, avec un résultat alarmant, indiquant une inhabituelle formation d’un liquide eutectique, une fusion intergranulaire et une érosion. Caractéristiques jamais vues auparavant par les enquêteurs expérimentés pour de l’acier sujet à des incendies de bureau.
     
  • FEMA paragraphe C.3 : Le résumé de l’exemple 1, indique que l’acier a été chauffé à environ 1000°C. (1800° F.), ce qui est beaucoup plus chaud que la température de l’acier dont le NIST prétend qu’il a été la cause de l’effondrement, et visiblement bien au-delà de la capacité d’un feu de bureau à chauffer de l’acier. De plus ce paragraphe C3, fait état qu’à cette température l’acier est liquéfié, par suite de la formation eutectique qui provoque un abaissement, spectaculairement plus bas, que le point de fusion habituel de l’acier à 2750°F.
     
  • FEMA paragraphe C.6 : "Suggestions pour des recherches futures" : On déclare que " il est aussi possible que la fusion intergranulaire, la formation eutectique, et le phénomène d’érosion aient commencé avant l’effondrement et aient accéléré l’affaiblissement de l’acier de la structure."

Pourquoi cette « future recherche » n’a-t-elle pas été faite, et son résultat publié, spécialement quand la FEMA elle-même suggère que la fusion et l’érosion peuvent avoir commencé "avant l’effondrement" ? Le NIST était chargé d’enquêter sur les conditions qui conduisirent à l’effondrement du WTC 7, et clairement, quelque chose qui survient avant l’effondrement et « accélère l’affaiblissement de la structure d’acier » est bien quelque chose sur lequel le NIST devrait avoir enquêté. Le NIST en conséquence devrait réviser le Rapport après avoir effectué la nécessaire analyse métallurgique !

Ces commentaires publics sur le Rapport sur le WTC 7 du NIST ont été soumis par les personnes suivantes :

James R. Gourley,
Esq. Chemical Engineer International Center for 9/11 Studies (jrpatent _at_gmail.com)

Tony Szamboti
Mechanical Engineer Architects & Engineers for 9/11 Truth

Richard Gage
AIA Architect Architects & Engineers for 9/11 Truth

Graeme MacQueen
Ph.D. Scholars for 9/11 Truth & Justice

Dr. Steven Jones
Ph.D. Physicist S&J Scientific Co.

Kevin Ryan
Chemist Scholars for 9/11 Truth & Justice

Dr. Niels Harrit
Ph.D. Chemistry University of Copenhagen

Ron Brookman
Structural Engineer Architects & Engineers for 9/11 Truth

Chris Sarns
Architects & Engineers for 9/11 Truth

Kamal Obeid
SE PE Structural Engineer Architects & Engineers for 9/11 Truth

Scott Grainger
PE Forensic Engineer Civil Engineer Architects & Engineers for 9/11 Truth

Frank Legge
Logistical Systems Consulting Bob Fischer Architects & Engineers for 9/11 Truth

Justin Keogh
Architects & Engineers for 9/11 Truth

David Chandler
Architects & Engineers for 9/11 Truth

Gregg Roberts
(gregg_at_wtc7.net)

5 Responses to “La réponse des Architectes et Ingénieurs au Rapport du NIST: 3ème et dernière partie”

  • Olive

    La photo figure 3) est hallucinante. La chute sur sa propre base est parfaite. Je pense que les responsables de la démolition du WTC7 ont du se faire une réputation incroyable dans la corporation. Proposition : Lancer un sondage auprès des professionnels de la DC : « Quel est le meilleur d’entre vous? » Le vainqueur a toute chance d’être l’installateur (pas forcément complice d’ailleurs, sauf qu’il a oublié de se faire connaître des enquêteurs, semble-t-il, peut-être mort de trouille quand il a vu que son installation s’est « mise en marche » toute seule…)

    Oui, je sais, c’est léger, mais franchement, retournez voir cette photo ! Admirable travail.

  • charmord

    Sur le timing des annonces des médias, je m’étonne que le collectif de scientifiques ne mentionne pas une annonce nettement plus prématurée encore de l’effondrement d’une tour faisant à peu près 50 étages :

    http://www.youtube.com/watch?v=9_E6RhuEQu4

    Quelle poourait bien être cette tour de 50 étages qui aurait selon le journaliste intervenant en direct explosé ou se serait effondrée, sinon le WTC 7?

    Et surtout comment imaginer un instant que la théorie officielle de repli selon laquelle le bâtiment était déjà tellement abîmé par les incendies qu’il était prévisible et prévu qu’il s’effondre puisse s’appliquer à une annonce faite une grosse demi-heure seulement après l’effondrement de la tour Nord censé avoir provoqué le début des incendies…

    Il est dommage que les scientifiques aient omis de mentionner cet élément à mon sens très fortement handicapant pour la TO

    A+

  • looping

    Moi ce qui me fait sursauter, c’est qu’un batiment, supposé prévu contre les incendies, contre les éventuelles collisions d’avion, contre les éventuels phénomènes climatiques violents (cyclones, seismes…), tombe si vite, d’une manière tellement parfaite pour éviter d’autres batiments et d’autres victimes . 3 fois de suite, il n’y a pas photo, je ne crois pas aux miracles, c’était voulu ! POINT FINAL . Il y a chaque année de plus en plus de cons sur terre, mais cette année j’ai l’impression que les cons de l’année prochaine sont déjà là (Patrick Timsit) ! Et vous tous, qui défendez l’honneur des victimes du 11/09/2001, notamment sur ce site, faites partie de l’élite de l’intelligence . Faudrait être franchement con pour ne pas le comprendre, non ?





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