La réponse des médias à l’influence grandissante du Mouvement pour la vérité sur le 11/9

Il nous paraît intéressant de revenir sur cet article paru début 2010 et qui retrace le virage pris par les médias occidentaux vis-à-vis du Mouvement pour la Vérité sur le 11-Septembre, suite notamment aux révélations scientifiques apparues en 2009 comme l’article de Niels Harrit & al sur les traces de nanothermite trouvées dans les poussières du WTC. Cette analyse d’Elizabeth Woodworth s’appuie sur 18 études de cas pris aussi bien aux USA qu’en Europe, et montre que les questions posées par la version gouvernementale américaine des événements du 11/9 et les preuves scientifiques contredisant cette version sont de plus en plus relayées par certains journalistes, même ceux travaillant pour de grands médias. Et la nomination par le New Statesman du Professeur David Ray Griffin en septembre 2009 parmi les cinquante personnalités "qui comptent" dans le monde est le signe que le Mouvement a désormais sa place dans le paysage médiatique occidental.

 

Les médias occidentaux commenceraient-ils à regarder le 11-Septembre en face ?

 


 

La réponse des médias à l’influence grandissante du Mouvement pour la vérité sur le 11/9

par Elizabeth Woodworth, sur GlobalResearch.ca, 15 février 2010

Elizabeth Woodworth est une bibliothécaire en sciences de la santé professionnelle, à la retraite. Elle est l’auteur de deux livres publiés et de nombreux articles sur des questions politiques et sociales. Elle est membre de l’association des "Professionnels de la Médecine pour la Vérité sur le 11/9" (Medical Professionals for 9/11 Truth).

 

 

Traduction VirgileetAthéna & Catherine pour ReOpenNews


Résumé

L’an passé, en réponse à l’apparition de nouvelles études sur les attaques du 11 Septembre, neuf groupes de médias (sept médias publics, et deux médias indépendants) ont diffusé des émissions analysant la version officielle.

La question est de plus en plus traitée comme une controverse scientifique méritant un débat, plutôt que comme une "théorie du complot" ignorant le sens commun et la science.

Cet essai présente ces analyses faites par les médias sous la forme de 18 études de cas.

Huit pays – Grande-Bretagne, Danemark, France, Pays-Bas, Norvège et Russie – ont autorisé leurs chaînes publiques à diffuser toute une gamme de témoignages remettant en cause le compte rendu officiel sur le 11 Septembre.

Cette attitude plus ouverte, adoptée par les médias internationaux (j’aurais pu aussi inclure les médias japonais) pourrait être le signe que les groupements médiatiques et les médias publics mondiaux se positionnent d’eux-mêmes et préparent leur opinion publique à une possible révélation que des forces internes au gouvernement américain se sont rendues complices des attaques, une révélation qui remettrait en question la justification communément admise pour les opérations militaires en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

L’exploration des éléments de preuve actuellement faite par les médias internationaux pourrait montrer aux médias américains la voie à suivre pour  qu’ils portent un regard plus approfondi sur les implications de ce qui est maintenant connu du 11 Septembre, et pour qu’ils réexaminent, à la lumière de ces connaissances, les politiques étrangère et intérieure du pays.

I. Introduction

Jusqu’à 2009, les doutes sur le récit officiel du 11 Septembre étaient abordés brièvement par les principaux médias à chaque anniversaire de l’événement, ne laissant aux chercheurs indépendants qu’une courte fenêtre annuelle pour faire part au public de leurs découvertes.

Mais la publication, en avril 2009, d’une preuve scientifique cruciale contredisant le récit officiel sur la façon dont les tours sont tombées, a provoqué une avalanche de reportages en Europe. La couverture médiatique de cette preuve semble avoir ouvert la porte des grands médias vers des réflexions plus sérieuses sur tous les aspects du 11 Septembre.

Le premier article de ma série, "The Media Response to 9/11" ("Les réactions médiatiques au 11 Septembre" concernait la reconnaissance, par le New Statesman, du Dr. David Ray Griffin comme "premier truther" mondial (sic), le plaçant au 41ème rang des "50 personnes qui comptent aujourd’hui" (1). Depuis ce classement de septembre 2009, la question a suscité de plus en plus d’intérêt.

La synthèse des contenus résultant de cette nouvelle impulsion est présentée ici avec l’espoir d’inciter d’autres grands médias à s’impliquer dans le débat crucial du 11 Septembre, et à chercher la vérité, où qu’elle puisse mener.

Observations après analyse

En menant mon analyse, j’ai observé que cinq nouveaux aspects du traitement médiatique du 11 Septembre étaient apparus au cours de l’année 2009. Ils sont listés ci-après, afin que les lecteurs puissent s’y référer dans les études de cas qui suivent :

1. La question du 11 Septembre est de plus en plus conçue, non comme théorie du complot contre la science dure, mais comme un débat légitime reposant sur des questions non résolues et une quête de vérité.

2. Les reportages et les émissions télévisées qui examinent ces controverses sont plus longs et plus équilibrés.

3. Les émissions dans les grands médias ont abordé en premier les arguments du Mouvement pour la vérité, puis les objections des défenseurs du récit officiel.

4. Ces émissions ont commencé à mentionner, et même à présenter, de nombreuses preuves qui soutiennent les revendications du Mouvement du 11 Septembre.

5. Ces médias suggèrent de plus en plus la possibilité d’une nouvelle enquête sur les événements du 11 septembre 2001. La première partie de cet essai concerne la preuve scientifique déterminante apparue début 2009, la portée de cette preuve au regard du récit officiel du 11 Septembre, et la prompte couverture médiatique qu’elle a reçue.

II. Un article scientifique fait état d’explosifs à la nanothermite dans la poussière du World Trade Center Dust. 3 avril 2009.

Un article publié dans Open Chemical Physics Journal du 3 avril 2009 (2), et soumis à revue de pairs, signale la présence d’un explosif rare et de haute technologie dans la poussière du World Trade Center.

Les physiciens et les chimistes impliqués dans cette étude ont découvert "des copeaux caractéristiques rouges et gris en nombre significatif" (3) dans les quatre échantillons de poussière récoltés dans le secteur. La présence d’aluminium et d’oxyde de fer dans la matière rouge a constitué un des signes que cela pouvait être de la nanothermite, qui est un explosif puissant (alors que la thermite ordinaire est un produit incendiaire.)

La réaction explosive obtenue en plaçant les copeaux sous une flamme a fourni un indice supplémentaire.

Sur ces bases, et d’autres observations, l’équipe a conclu que "la couche rouge sur les copeaux rouges et gris que nous avons trouvés dans la poussière du WTC est un matériau thermitique actif, n’ayant pas réagi, intégrant de la nanotechnologie, un matériau pyrotechnique hautement énergétique ou explosif." (4)

Dr. Niels Harrit, premier cité des auteurs de l’article, professeur de chimie de l’université of Copenhague et spécialisé dans la nano-chimie (5), expliquait sur la chaîne danoise TV2 News : "La thermite elle-même date de 1893. C’est un mélange d’aluminium et d’oxyde de fer, qui réagit pour créer une intense chaleur. La réaction produit du fer, chauffé à 2500°C. Cela peut-être utilisé pour la soudure ou fondre d’autre fer."

Ainsi dans la nanothermite, cette poudre de 1893 est réduite en toutes petites particules, parfaitement mélangées. Lorsqu’elles réagissent, l’intense chaleur se développe beaucoup plus vite. La nanothermite peut être mélangée avec des additifs pour émettre une intense chaleur, ou servir très efficacement comme explosif. Elle contient plus d’énergie que la dynamite, et peut être utilisée comme carburant de fusée.

On ne peut pas falsifier ce type de science. Nous l’avons trouvée : de la thermite n’ayant pas réagi." (6)
Que signifie la présence de ce matériau sophistiqué ?

Preuve que la nanothermite est une substance militaire.

Dans une interview allemande de mai 2009, le Dr Harrit dit : "Il n’y a pas d’experts sur la nanothermite qui n’ait de relation avec l’armée … Ce matériau n’a été préparé que sous contrats militaires aux Etats-Unis et probablement dans les plus importants des pays alliés. Il relève d’une étude militaire secrète… Il n’a pas été préparé dans une caverne d’Afghanistan."(7)

Le chimiste Kevin Ryan, co-auteur, rapporte dans un article antérieur que la nanothermite, qui peut être peinte sur des surfaces, a été élaborée par des scientifiques du gouvernement US dans les Lawrence Livermore National Laboratories. (8)

Une publication spéciale du Ministère de la Défense des Etats-Unis confirme que ce travail sur les "matériaux énergétiques" est depuis longtemps "effectué dans des laboratoires de tous les services de l’armée". (9)

Selon une déclaration de juin 2009 du prestigieux Institute of Nanotechnology britannique (10), l’étude de Harrit "fournit la preuve indiscutable qu’un explosif de haute technologie, appelé nanothermite, a été trouvé dans la poussière des trois immeubles qui se sont écroulés le 11 septembre 2001 à New York. [sic] Cet explosif de pointe, qui intègre de la nanotechnologie, ne peut être trouvé que dans les laboratoires militaires sophistiqués." (11)

On sait donc depuis la moitié de l’année 2009 que des explosifs d’origine militaire, probablement étatsunienne, ont été impliqués dans les effondrements du World Trade Center.

Premières couvertures médiatiques de la découverte de la nanothermite dans la presse européenne grand public.

Bien que la nouvelle preuve démontant l’histoire officielle du 11 Septembre n’ait pas été rapportée dans les médias britanniques ou nord-américains, elle a retenu l’attention dans l’Europe continentale.

Le jour de la publication de l’article, la revue scientifique danoise Videnskab, analysait les deux versions de la controverse sur la démolition contrôlée. (12)

La même édition de Videnskab contenait aussi une interview du professeur Harrit, qui répondait à des questions précises sur l’évaluation par ses pairs de l’article, et sur la nature militaire de la nanothermite. (13)

Le lendemain, le site danois politiken.dk signalait l’étude scientifique sur la nanothermite dans un article intitulé (en danois) "Renaissance de la théorie du complot sur le 11 Septembre". (14)

Puis, le jour suivant l’interview du professeur Harrit, le 6 avril sur Danish TV2 News, ce dernier est passé sur le talk show populaire "Bonjour Danemark", où il a dit : "Le matériau que nous avons trouvé relève de la recherche militaire d’avant-garde et de haute technologie. Ce n’est pas un mélange de produits chimiques dû au hasard. C’est un matériau de pointe sur lequel il est difficile d’avoir des renseignements. Mais quelques textes de conférence et des rapports internes ont été publiés… Il doit y avoir une expertise légale normale sur cet attentat. Notre recherche constitue un travail judiciaire de haut niveau. Nous avons fourni un élément de preuve technique qui peut être utilisé dans une future enquête." (15) Le 13 avril, un journal en ligne croate a publié la vidéo de l’interview de Harrit sur Danish TV2 avec un article titré "VIDEO : le 11 Septembre n’est plus un sujet tabou au Danemark". (16)

La Russie, aussi, en a pris acte. Le 9 juillet, Laura Emmett, correspondante à Londres de RT, a fait une interview du Dr Niels Harrit de plus de 10 minutes. (RT, autrefois appelée Russia Today, est une chaîne d’émissions en anglais, financée par l’agence de presse nationale RIA Novosti. Elle a une audience mensuelle de 1,5 million de spectateurs, dont un demi-million d’Etatsuniens.) Déclarant que "l’évidence de la démolition contrôlée est flagrante", Harrit a indiqué que la réaction de la nanothermite a produit des flaques de fer fondu sous les décombres et des feux inextinguibles qui ont duré des mois. (17)

Je passe maintenant aux changements dans la couverture de la presse dominante des arguments opposés au récit officiel depuis l’apparition de l’article sur la nanothermite.

III. Changement dans le traitement par les médias grand public des mises en évidence sur le 11 Septembre, entre début 2009 et début 2010 : 18 études de cas

Deux exemples, en février 2009, illustrent la prudence qui prédomine face aux théoriciens du complot en ce début d’année. Un article du New York Times dit de l’acteur Daniel Sunjata : Le deuxième épisode de la cinquième saison de "Rescue Me", qui commence en avril, sera peut-être la première fiction sur les théories du complot du 11 Septembre, présentée par une chaîne grand public …Le personnage de M. Sunjata livre un monologue de deux minutes …qui décrit "l’effort d’un gouvernement conservateur" pour contrôler le pétrole du monde, accroître de façon drastique les dépenses militaires et "changer la définition de l’attaque préemptive."

M. Sunjata a surpris certains journalistes de la télévision en disant soutenir "à cent pour cent" l’assertion que "le 11 Septembre était un complot de l’intérieur." (18)

Fox News faisait preuve de moins de retenue : ” Un prochain épisode de la dramatique "Rescue Me" traite du 11 Septembre comme complot de l’intérieur. L’acteur qui vomit les théories à la caméra, Daniel Sunjata, y croit aussi.
Voyez, le fait est que les acteurs qui sortent ces conneries le font pour leur propre ego. Ils se sentent intelligents, parce que, pour une fois, ils débitent quelque chose qui n’est pas puéril mais provocateur. Tant pis si c’est une insulte insidieuse aux victimes du 11 Septembre (comme à nous tous, qui sommes peut-être ou pas coupables, selon la théorie de Sunjata)." (19)
Cependant, les choses ont commencé à changer après la parution de l’article du 3 avril sur la nanothermite, comme on peut le voir dans l’étude de cas ci-dessous chacun des reportages étant identifié comme étant la propriété d’un média d’entreprise, d’un média public ou indépendant.

L’étude de cas révèle l’évolution de la conscience du public depuis un an.

Etude de cas 1 : Le procès fictif d’Oussama ben Laden à la télévision hollandaise, 25 avril 2009

Le 8 avril 2009, une émission de grande écoute, "L’avocat du diable", a tenu un procès fictif d’Oussama ben Laden avec des avocats plaidant devant un jury civil de cinq personnes, politiquement équilibré.

Le procès de ben Laden est mené par deux adversaires réels : l’ancien correspondant Charles Groenhuijsen, et le Hollando Américain Glenn Schoen qui appartenait à une compagnie de sécurité américaine. Gerald Spong, avocat de profession, tient le rôle du défenseur de ben Laden. (20)

Spong présente la nouvelle preuve provenant d’une bande vidéo du professeur émérite d’études islamiques Gernot Rotter, qui montre que les traducteurs américains, qui ont transcrit les bandes des "confessions vidéo" de ben Laden de novembre 2001, ont "clairement ajouté des mots dans plusieurs endroits – mots que l’on n’entend pas même si on écoute plusieurs fois." (21)

Spong gagne. Bien que le jury voie dans ben Laden un terroriste, il conclut qu’il n’y a pas de preuves qu’il ait commandé les attaques du 11 Septembre.

Suivant cette méthode, cette émission sur AVRO, radio publique hollandaise, a présenté la preuve, qu’on n’avait jamais vue dans les principaux médias, de l’invraisemblance que ben Laden ait commandité les attaques.

Le 15 avril, Fox News a rendu compte des résultats dans un long papier d’un équilibre inhabituel, dans lequel l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, était cité six fois, disant que la disculpation de ben Laden envoyait au monde un "message inquiétant" et attisait les théories du complot. Giuliani qualifiait ce message de "bizarre", "dangereux", "aberrant", "irrationnel", et "malheureux." (22)

Cependant, se référant à Spong comme à un "juriste bien connu quoique controversé," Fox l’a mentionné 10 fois et de façon plus substantielle a relaté sa démonstration que les vidéos sur ben Laden semblaient falsifiées et son argument que le FBI n’a pas accusé ben Laden des attaques.

Commentaire final : (AVRO est publique, mais Fox News appartient à un groupe.) Aucun de ces deux traitements, par des médias dominants, sur les doutes sur le récit officiel n’a été diffusé à la date anniversaire habituelle, et tous deux ont touché des millions de gens.


Etude de cas 2 : L’architecte Richard Gage dans le journal canadien Financial Post. 25 avril 2009

Un des quatre plus importants journaux canadiens anglophones, le National Post, a pour supplément affaires le Financial Post.

Trois semaines après l’annonce de la découverte de la nanothermite, Jonathan Kay, journaliste du National Post et rédacteur possédant des diplômes à la fois d’ingénieur et de juriste, a écrit un article sur Richard Gage, l’architecte "lucide" de San Francisco qui dirige "Architects and Engineers for 9/11 Truth", un mouvement fort de 1000 personnes. (23)

Kay, qui de son côté admet le récit officiel du 11Septembre, décrivait Gage comme un architecte "d’âge moyen, à l’allure respectable", "vêtu d’un costume cravate et à la calvitie naissante", et annonçait que l’organisation de Gage "avait réussi à se faire une place" à la prochaine conférence de l’institut américain des architectes du 30 avril au 2 mai."

Au milieu des références aux réactions thermitiques et aux explosifs basés sur de l’oxyde de fer, Kay parlait des démolitions contrôlées : "Aussi extrême que paraisse la théorie de Gage, elle est étonnamment répandue. Le Mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre… a des millions d’adhérents à travers le monde. Nombreux sont ceux qui croient que le World Trade Center fut détruit le 11 Septembre par démolition contrôlée orchestrée par des membres du gouvernement et de l’armée des Etats-Unis." La présentation de Gage fut décrite comme "efficace" : "Dans une séquence particulièrement efficace, il montre des images d’incendies localisés qui éclatèrent dans les étages inférieurs du WTC 7 des heures avant son effondrement. Puis il enchaîne sur l’hôtel Mandarin Oriental à Beijing qui, en 2009, a subi un gigantesque incendie sur toute sa hauteur… et qui est demeuré debout.
" Commentaire final : (groupe de presse privé). Non seulement le rédacteur relaya la démonstration de Gage sans la moindre réfutation, mais il souligna que "d’aucun des grands médias n’a émané une description ou enquête vraiment complète du mouvement des truthers." Il semble donc suggérer qu’il est maintenant temps de prendre au sérieux le mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre.

Etude de cas n°3 : Un débat à la radio publique norvégienne sur le 11 Septembre, 21 mai 2009

Le professeur Harrit, qui faisait une conférence en Norvège, fin mai 2009, a été interviewé dans une émission sur une radio publique, "Ici et maintenant", (24) (Norwegian Broadcasting Corporation).

Harrit a présenté les résultats de l’article sur la nanothermite, qui furent alors discutés par trois scientifiques norvégiens qui ne partageaient pas ses conclusions.

A la suite de l’émission, le débat a continué par e-mail entre Dr Ola Nilsen, qui enseigne la chimie à l’Université d’Oslo et le Dr. Steven Jones, coauteur de l’article sur la nanothermite qui a précédemment enseigné la physique à l’université Brigham Young. Ce débat, pendant lequel Nilsen a un peu modifié son opinion de départ, a été posté sur un blog norvégien anglophone. (25)

Commentaire final : (média public). Bien que NRK ait contesté dans son émission d’avril les résultats de l’article d’Harrit, la donne devait changer à la fin de l’été, comme nous allons le voir.

Etude de cas 4 : L’architecte Richard Gage sur Fox News. 28 mai 2009

Les animateurs de Fox News sur KMPH à Fresno, en Californie, commencèrent leur interview de 7 minutes ainsi : " C’est un architecte qui a de l’expérience dans les structures en acier. Maintenant Richard Gage est… ici pour nous montrer pourquoi il réclame une enquête plus complète sur l’effondrement des bâtiments du World Trade Center." (26)

Cette introduction encouragea Gage dans sa présentation des dix points clés de la démolition contrôlée. Il a pu expliquer l’effondrement en chute libre du WTC 7 (que ses deux vidéos ont montré tombant à la même vitesse qu’un deuxième bâtiment abattu par démolition contrôlée) et la "mystérieuse" défaillance de 40.000 tonnes de poteaux, de structure d’acier, conçus pour résister à l’effondrement.

Bien que la cause des effondrements ait été attribuée aux incendies de bureau, divers pompiers ont signalé de vastes flaques d’acier fondu au niveau de sol, a-t-il expliqué.

"Qu’est-ce qui a produit cet acier fondu ?" a-t-il demandé.

La réponse, dit-il, a été trouvée dans l’épaisseur de poussière qui a recouvert le sud de Manhattan. "Le produit dérivé de la thermite est du fer fondu, dispersé à travers toute cette poussière… et il y a de petits copeaux de thermite non brûlée aussi. Il s’agit de thermite de très haute valeur ajoutée – de la nanothermite. On ne la trouve pas dans une caverne d’Afghanistan ; elle est fabriquée dans des laboratoires, sous contrat avec le ministère de la Défense et hautement qualifiés. Ces particules sont mille fois plus fines qu’un cheveu humain."

Questionné pour savoir si ben Laden aurait pu avoir accès aux bâtiments, Gage répondit que c’était improbable, "qu’il fallait rechercher quelqu’un qui avait accès à la nanothermite et aux installations de sécurité des bâtiments. Quelqu’un qui avait travaillé à la modernisation des ascenseurs, en cours neuf mois plus tôt, juste à côté des poteaux et des poutres du noyau du bâtiment."

Commentaire final : (groupe de médias). Cette émission de Fox News commença par poser à Gage la question de ses compétences : "Nous vous demandons cela par souci de clarté, afin qu’avant d’entrer le débat les gens soient sûrs que vous ne soyez pas un farfelu… vous avez un bagage scientifique." L’émission s’est terminée par des remerciements sincères envers Gage pour avoir "ouvert un large champ de réflexion," et l’annonce d’une "grande somme d’informations" sur le site “ KMPH.com ”. En bref, Gage fut considéré avec le respect dû à n’importe quel participant sérieux traitant d’un sujet important et controversé.

L’événement grand public suivant fut l’émission de Russia Today du 9 juillet 2009, dont nous avons déjà parlé, et nous allons donc passer directement à la période anniversaire de septembre 2009, pendant laquelle d’autres conséquences de la découverte de la nanothermite sont apparues.

Etude de cas 5 : Le documentaire de National Geographic, "Le 11 Septembre : Science et complot". 31 août 2009

Fin août 2009, la chaîne National Geographic (NGC) a diffusé un documentaire de deux heures, "9/11: Science and Conspiracy"("Le 11 Septembre : Science et complot") qui tentait de répondre à plusieurs questions, "Qu’est-ce qui a causé l’effondrement des Tours jumelles ? Etaient-ce les incendies, ou des explosifs placés dans les bâtiments ont-ils causé leur implosion ? Un missile, plutôt qu’un avion de ligne, a-t-il frappé le Pentagone ?" (27)

Cette émission de "NatGeo" prétendait explorer l’a preuve, présentée par le mouvement pour la vérité, d’une démolition contrôlée. Furent interviewés Dylan Avery (réalisateur des films "Loose Change"), Richard Gage, David Ray Griffin, et Steven Jones. Mais en réalité, cette émission de NatGeo était entièrement vouée à discréditer les arguments de ces derniers, en utilisant des démonstrations pseudo scientifiques pour réfuter des déclarations qu’aucun d’entre eux n’avait formulées.

Par exemple, afin de réfuter celle que la nanothermite pourrait avoir fait écrouler les bâtiments, NatGeo parla de thermite (le narrateur expliquant qu’ils n’avaient pas accès à de la nanothermite). De plus, au lieu d’utiliser la thermite pour fabriquer des charges façonnées, qui peuvent couper l’acier, l’expérimentateur plaça simplement un sac de thermite auprès d’un poteau en acier et l’alluma. Lorsque la thermite brûla, elle ne fit pas (comme c’était prévisible) fondre la colonne et le narrateur conclut triomphalement que la science réfutait l‘argumentation des théoriciens du complot.

Une critique de Media Life Magazine, sans dénoncer complètement l’imposture de l’émission se présentant comme "scientifique", en souligna toutefois quelques défauts : Certains problèmes levés par les chercheurs de vérité, cependant, ne sont pas abordés ou ne le sont qu’en de brefs apartés. Ceci expose ce documentaire à des accusations d’avoir fait le tri sur les questions à traiter. "Le 11 Septembre : Science et complot" passe trop de temps à discuter de la psychologie qu’il y a derrière les théories du complot – ce qui ne constitue pas vraiment une science dure. (28). Une critique du New York Post a cité Sander Hicks, un journaliste membre affiché du mouvement pour la vérité, disant que ses représentants dans l’émission "paraissent prudents et professionnels, rigoureux, mais compatissants envers la vérité", et que l’émission, malgré ses défauts, montre "que le sujet est toujours pertinent et l’affaire non close." (29)

Commentaire final : (groupe de médias). Cette émission du National Geographic fournit un bon rappel de la façon dont la question du 11 Septembre est généralement manipulée par les médias contrôlés par les grands groupes. Mais elle démontre aussi que la controverse est très vivante dans les grands médias.

Etude de cas 6 : Le programme TV hebdomadaire allemand TV Hören und Sehen. 31 août 2009

TV Hören und Sehen, qui est vendu à près d’un million d’exemplaires, appartient au groupe Bauer Media, qui publie 308 magazines dans 14 pays. Le magazine TV présente des interviews et des articles d’auteurs allemands de premier plan. (30)

Il est d’autant plus significatif que, le 31 août 2009, ce magazine ait publié "Die Geheimakten von 9/11" ("Les Dossiers secrets du 11 Septembre") sur une double page, avec des photos sur les pages suivantes. Il commence ainsi : "Le 11 Septembre est officiellement la plus grande affaire criminelle de l’histoire – mais des documents classés secret et des témoignages font surface, qui contredisent les versions officielles de la CIA et du Pentagone." (31)

Il est ensuite demandé quelle force a pu pulvériser 200.000 tonnes d’acier en 11,4 secondes, citant l’ingénieur américain Neel Ginson : "Pour démolir ce genre de masse dans un temps aussi bref, on a du faire exploser les matériaux de l’extérieur." Ginson ajoutait que, en regarder de près, on peut voir de petites explosions dans les Tours Jumelles qui se produisent toujours avant que les étages ne soient touchés par la ligne d’effondrement. Le fait que les tours aient été les premiers immeubles en ossature d’acier au monde à s’écrouler à cause du feu, ajouta-t-il, fut même admis par le NIST (National Institute of Science and Technology, agence gouvernementale qui a produit les rapports officiels).

Parmi bien d’autres questions, l’article soulève le problème du World Trade Center 7, immeuble voisin de 47 niveaux dont l’ossature était en acier et la base de la dimension d’un terrain de football et qui s’est écroulé à 17h20 le même jour : "Mais l’enquête sur le 11 Septembre ne le mentionne jamais."

Au sujet du Pentagone, cet article demande : "Comment les victimes furent-elles identifiées par leurs empreintes digitales alors que même l’acier de l’avion avait fondu ?"

Commentaire final : (groupe de médias privé). Bien que cet article ne mentionne pas la nanothermite, il suggère clairement que des explosions artificielles ont fait s’écrouler les immeubles. En ne défendant pas le récit officiel, ce magazine qui appartient à un grand groupe de médias privé fut parmi les premiers à donner une large audience au mouvement de la recherche indépendante sur le 11 Septembre.

Etude de cas 7 : Deux journaux californiens passent en revue l’action des Architects and Engineers for 9/11 Truth. Septembre 2009

En septembre 2009, Metroactive (le premier hebdomadaire de la Silicon Valley) et le Santa Barbara Independent, ont tous deux publié des versions légèrement différentes d’un long article sur la controverse qui entoure l’effondrement des édifices du WTC.(32)

L’article de l’Independent – intitulé "Twin Towers, Twin Myths?" ("Tours Jumelles, mythes jumeaux ?") – commence ainsi : "L’un des débats déterminants de l’histoire étatsunienne, peut-être juste après celui du réchauffement climatique, est en cours. Il oppose des centaines de techniciens gouvernementaux qui disent que les immeubles du World Trade Center se sont effondrés suite à l’impact des avions, à des centaines d’architectes professionnels et d’ingénieurs du bâtiment qui insistent sur le fait que les Tours Jumelles n’auraient jamais pu s’écrouler seulement à cause des avions et qui appellent à une nouvelle enquête indépendante. C’est une lutte qui ne cesse pas et va probablement s’amplifier, comme davantage de professionnels de la construction rallient soit un côté, soit l’autre." (33) Selon la version de Metroactive – appelée “Explosive Theory“ ("Théorie explosive"), "huit ans après le 11 Septembre, une organisation de plus en plus importante de professionnels de la construction suspecte que l’événement soit plus complexe que le gouvernement ne veut l’admettre." Suit un court historique de l’organisation de Gage, maintenant forte de 1000 membres, Architects and Engineers for 9/11 Truth (AE). (34)

Cet article ajoute que Michael J. Heimbach, directeur adjoint de la division du contre-terrorisme du FBI, a récemment admis, dans une lettre à l’organisation, que la présentation de Gage “s’appuie sur une recherche et une analyse minutieuses."

Un membre local de AE est cité : "cela demande trop d’énergie" (une énergie qui n’était pas présente) de faire écrouler des immeubles à la vitesse de la chute libre, compte tenu des résistances qu’offre l’acier. Ceci fut confirmé, poursuit-il, par une équipe de scientifiques "travaillant dans des laboratoires techniques aux Etats-Unis et au Danemark [qui] ont rapporté en avril que l’analyse de la poussière …collectée au World Trade Center a mis en évidence de la ‘super thermite’, puissant incendiaire/explosif utilisé par l’armée."

Près de la moitié de cet article traite du débat sur l’utilisation de nanothermite, avec la plus grande partie attribuée à la preuve fournie par le Mouvement pour la vérité. Vers la fin de l’article, cependant, le porte-parole Michael Newman est sollicité pour défendre la recherche du NIST, et dit qu’il n’y avait "pas besoin" de tester la thermite dans la poussière.

Mais l’ingénieur Ed Munyak de AE a eu le dernier mot : "Le fait est que les effondrements ne ressemblent à aucun comportement d’édifices en feu, mais ils imitent exactement une démolition contrôlée, donc pourquoi ne pas enquêter dans ce sens ? Tout cela est très suspect et c’est pourquoi une enquête indépendante est nécessaire afin que nous en sachions plus." La "théorie des explosifs" rassemble un nombre croissant d’organisations professionnelles et d’officiels à la retraite qui appellent à une nouvelle enquête, y compris : …deux douzaines de gradés de l’armée US et huit officiels du précédent Département d’Etat, accompagnés d’un certain nombre de Républicains qui ont servi à un haut niveau fédéral depuis le président Reagan, y compris l’ancien assistant du secrétaire au Trésor, Paul Craig Roberts, et l’ancien assistant du Secrétaire à la Défense de l’administration Reagan (et colonel des Marines à la retraite) Ronald D. Ray. La version du Santa Barbara Independent conclut avec une observation d’une franchise inhabituelle : Et comment les Etats Unis composeraient avec une enquête où l’on supposerait, en toile de fond, que certains officiels gouvernementaux étaient complices ? Cette idée est virtuellement impensable pour la majorité du public, et moins encore quelque chose que le système politique étatsunien pourrait assumer …Les forces de dénégation, dans le système et dans la plupart de nos esprits, sont naturellement assez puissantes et suffisantes pour agir contre la réouverture d’une enquête. Malgré cela, [Richard] Gage [de l'AE] milite pour l’ouverture d’une meilleure enquête. Commentaire final : (média indépendant). Les auteurs de cet article, plutôt que de renvoyer aux "théoriciens du complot", présentent la question du 11 Septembre comme un "désaccord sur des points techniques" d’importance historique. Chacune des deux versions de l’article représente un virage à 180° dans les rapports faits par les journaux étatsuniens, en introduisant utilement la recherche longtemps ignorée des professionnels indépendants. Le Santa Barbara Independent, cherchant à connaître l’opinion publique plutôt que de la dissimuler, a publié un sondage local demandant s’il y avait un complot derrière les effondrements : 75% de ceux qui ont répondu ont dit "oui". (35)

Etude de cas 8 : Le docteur Niels Harrit sur NRK1, dans l’émission "Schrödinger’s Cat", 10 septembre 2009

NRK1 est la principale chaîne de la Norwegian Broadcasting Corporation. L’émission "Schrödinger’s Cat", ("Le chat de Schrödinger") sur la recherche scientifique et la technologie, a lieu chaque jeudi après le journal du soir. Elle a reçu de nombreux prix et rassemble en moyenne 487 000 téléspectateurs.

Le 10 septembre, le Dr Harrit a été interviewé environ dix minutes dans son bureau et son laboratoire du Centre des nano-sciences de l’université de Copenhague, où il a fait la démonstration des qualités magnétiques d’un échantillon de poussière du WTC. Il montra aussi une vidéo de fer fondu coulant du haut de la tour sud, du fer, et non de l’aluminium (qui fond à une température bien plus basse que l’acier ou le fer). Insistant sur ce qu’un incendie de bureau, même alimenté par du kérosène, ne pourrait produire assez de chaleur pour faire fondre de l’acier, encore moins produire du fer, il conclut que les coulures de fer devaient avoir été causées par quelque chose comme de la nanothermite, qui produit "une énorme quantité de chaleur", et crée simultanément du fer fondu, à une température de 4530°F (2500°C). (36)

Bien qu’Harrit ne savait pas qui avait placé les explosifs, il ne doutait pas du fait qu’un crime avait bien été commis.

Dans la troisième partie de l’émission, trois autres personnes firent des commentaires. Deux d’entre elles essayèrent de semer le doute sur les conclusions de Harrit, mais leurs commentaires étaient faibles, voire absurdes. Un architecte soutint que l’énergie des avions fit s’effondrer les Tours Jumelles, puis que l’immeuble n°7 s’écroula parce que l’effondrement des tours avait agi comme un tremblement de terre affaiblissant le sol. Les immeubles américains sont fragiles, expliqua-t-il, parce qu’ils ne contiennent pas de béton armé.

Pour finir, le Dr David Ray Griffin a exposé que "pour les scientifiques et les gens qui étudient les faits, le récit officiel sur les Tours jumelles est complètement grotesque, mais pour le grand public il semble plausible. Des feux de carburant d’avion peuvent sembler très chauds. Ce n’est pourtant que du kérosène."

Commentaire final : (média public). Ce reportage en heure de grande écoute sur la plus grande chaîne de télévision norvégienne fut un tournant par rapport au reportage radio de mai sur NRK. La majeure partie du temps d’antenne fut donnée aux Dr Harrit et Griffin ; le contenu fut décapant et les points de vue opposés sans substance. Si l’on considère l’appartenance de la Norvège à l’OTAN et sa participation militaire aux opérations des Etats-Unis en Afghanistan, l’émission pourrait s’avérer de grande portée.

Etude de cas 9 : Le Daily Mail de Londres demande si Oussama ben Laden est mort, 11 septembre 2009

Cet article long et détaillé ouvre sur la cassette audio menaçante de ben Laden du 3 juin 2009, programmée pour coïncider avec la tournée de Barack Obama au Moyen-Orient, puis passe à l’offensive anglo-étasunienne pour "pourchasser et tuer" le chef d’al-Qaïda.

Mais, demande le Daily Mail, et si ben Laden n’était pas en vie ? Et si tout ce que nous avons vu ou entendu de lui sur des bandes vidéo et audio depuis les premiers jours du 11 Septembre est faux – et qu’il est maintenu ‘vivant’ par les Alliés occidentaux pour susciter un soutien à la guerre contre le terrorisme ? Telle est la stupéfiante théorie qui gagne incroyablement en crédibilité parmi des commentateurs politiques, des universitaires respectés et même des experts du terrorisme (37). Les professeurs Angelo Codevilla de l’université de Boston et Bruce Lawrence de la Duke University soulignent que les premières vidéos vérifiables de ben Laden ne correspondent pas aux bandes apparues depuis 2002 – et pour l’une d’entre elles, fin 2001.

Les éléments distinctifs révélateurs sont une modification de la structure du visage et le contenu plus laïc des messages.

L’article présente ensuite les conclusions du livre du Dr Griffin sur le sujet (‘Oussama ben Laden : Mort ou Vivant ?’) comme "provoquant une onde de choc".

Ce livre présente des preuves que ben Laden est mort, probablement d’une insuffisance rénale, à la mi-décembre 2001, ce qui signifierait que ses messages enregistrés depuis ont été truqués pour "revigorer un soutien déclinant à la guerre au terrorisme menée en Irak et en Afghanistan."

La plus contestée de toutes les bandes est peut-être celle diffusée par le Pentagone, le 13 décembre 2001, qui prétendait l’avoir trouvée dans une maison de Jalalabad. Avant cette bande, ben Laden, tout faisant l’éloge des attaques du 11 Septembre, en avait constamment nié toute responsabilité. Mais le ben Laden de cette bande se vante de les avoir planifiées.

Le président Bush, le gouvernement Blair et les médias grand public ont tous salué ce message comme la preuve concluante de la culpabilité de ben Laden.

Le Daily Mail, toutefois, voit diverses raisons dans le livre de Griffin de croire que l’homme de cette vidéo est un imposteur. Il se réfère à l’existence "d’une haute technologie d’effets spéciaux qui transforment les images et les enregistrements vocaux."

Et il cite Griffin : "La bande vidéo est arrivée exactement lorsque Bush et Blair eurent échoué à prouver la responsabilité de ben Laden dans le 11 Septembre et tous deux essayaient de gagner le soutien du public international, en particulier dans le monde musulman, pour la campagne anti-terroriste."

Loin de tenter de ridiculiser le livre de Griffin, le Daily Mail conclut ainsi : "Les bandes-son de ben Laden ont fait surface avec une régularité d’horloge tandis que des milliards étaient dépensés et des flots de sang versés pour la chasse menée contre ce dernier. Ben Laden est l’argument principal de la ‘guerre au terrorisme’ menée par l’Occident. Ce pourrait-il qu’il n’ait été, depuis des années, qu’un écran de fumée ?"

Commentaire final : (groupe de médias). Cet article de 2400 mots est le premier reportage grand public sérieux sur les preuves qu’Oussama ben Laden est mort et qu’il l’est depuis bien des années.

Etude de cas 10. Le New Statesman classe le Dr David Ray Griffin au 41è rang des "Cinquante personnes qui comptent aujourd’hui". 24 septembre 2009

Deux semaines après l’article du Daily Mail, une deuxième publication émanant d’un groupe de presse britannique place Griffin en 41ème place sur une liste de gens qui "comptent aujourd’hui.” (38)

Cet article ayant été discuté dans précédemment, en partie I de cette série, il n’est mentionné ici comme une étape significative dans la reconnaissance (réticente) que le mouvement opposé à la version officielle du 11 Septembre ne peut plus être ignoré.

Son impact sur les médias est montré par le fait que le New Statesman a placé le Dr Griffin (qui donne 200.000 résultats sur Google) au-dessus du président du Venezuela Hugo Chavez, (qui donne plus de 11 millions de résultats) sur sa liste des personnes influentes.

Commentaire final : (groupe de médias). Bien que le New Statesman juge "pernicieux" le mouvement représenté par le Dr Griffin, l’évaluation qu’il fait de son importance représente un point de non-retour dans la couverture médiatique du 11 Septembre, comme nous allons le voir.

Etude de cas 11: Jean-Marie Bigard sur la chaîne de télévision publique France 2. 28 octobre 2009

En septembre 2008, Jean-Marie Bigard, le plus connu des humoristes français, fut contraint de s’excuser pour avoir déclaré que le 11 Septembre avait été orchestré par le gouvernement US (39). Mais en juillet 2009, Bigard avait commencé à mettre sur son site des vidéos humoristiques ridiculisant la version officielle des attaques du 11 Septembre.

En octobre 2009, Bigard et le cinéaste français primé Mathieu Kassovitz ont participé une heure durant à un débat sur France 2, la chaîne de télévision publique française (40).

Les présentateurs, qui avaient refusé d’inviter le scientifique (Dr. Niels Harrit) qui devait à l’origine participer à l’émission, tentèrent de centrer le débat sur des théories d’"homme de paille" que ni Bigard ni Kassovitz n’avaient soutenues. Ce qui a provoqué des affrontements, permettant ensuite au Figaro, le deuxième quotidien français, de considérer le débat comme un bruyant sophisme (41).

Commentaire final : (média public). Bien que cette émission ait eu pour but de déconsidérer le Mouvement, comme le montre le refus d’y faire participer un scientifique, le fait qu’elle ait été diffusée sur ce réseau public fut une avancée mettant un terme à l’époque où la remise en question du 11 septembre était ignorée en France.

Etude de cas 12 : "The Unofficial Story" ("La version non officielle"), par The Fifth Estate, CBC, 27 novembre 2009

Le 26 novembre 2009, le plus important journal canadien, The Globe and Mail, remarquant dans une critique impartiale (42) que le mouvement pour la vérité "prenait de la vigueur" annonça qu’un documentaire qui serait diffusé dans la soirée "donnait suite à de surprenants sondages d’opinion récents."

Il s’agissait du "The Unofficial Story" (43), émission d’une série hebdomadaire primée sur Canadian Broadcasting Corporation, The Fifth Estate. (44)

Le présentateur Bob McKeown, lui-même plusieurs fois récompensé par de nombreux prix (45), ouvrit l’émission en disant que huit années après le "jour le plus étudié de l’histoire", il y avait peut-être "plus de questions que jamais", et qu’un nombre croissant de personnes pensaient désormais que le gouvernement américain était derrière les attaques du 11 Septembre. "Il est incroyable, ajoute-t-il, que les sondages d’opinion montrent qu’une majorité d’Etatsuniens croient que l’administration Bush a eu connaissance à l’avance de ces attaques, et d’une façon ou d’une autre les a laissé se produire, et les sondages montrent qu’un Canadien sur trois le croit aussi."

"The Unofficial Story" a ensuite laissé des membres éminents du mouvement pour la vérité présenter un ensemble de preuves sur différentes questions : L’architecte Richard Gage, sur la façon dont les tours furent démolies par démolition contrôlée ;

Le scientifique canadien A.K. Dewdney, sur l’impossibilité de passer des appels sur des téléphones portables à haute altitude ;

David Ray Griffin, sur l’aveu du FBI, en 2006, que les preuves indiquent que la commentatrice de CNN, Barabara Olson, avait tenté de faire un seul appel à bord du vol 77, qu’il était « non connecté » et avait donc duré « zéro seconde », bien que son mari, l’adjoint du procureur général des États-Unis Ted Olson, ait signalé avoir reçu deux appels de sa femme;

Le Dr Griffin et le commentateur canadien des médias Barrie Zwicker, sur l’explication donnée par l’armée selon laquelle elle n’a pas intercepté les avions ;

Le documentaire sur le 11 Septembre par le cinéaste Craig Ranke, sur le fait que la vidéo sur l’attaque contre le Pentagone est, de fait, indisponible au public malgré les nombreuses caméras qui étaient dirigées sur le bâtiment ;

Dewdney, sur les preuves que le vol 93 a été abattu par l’armée des Etats-Unis ;

Richard Gage, sur la présence de nanothermite dans la poussière du World Trade Center.

La réponse des défenseurs de la version officielle, comme Johnathan Kay (du journal canadien National Post) et le conseiller John Farmer, de la commission du 11 Septembre, se centre plus sur la raison pour laquelle le public étatsunien est sensible aux théories du complot, que sur la discussion des preuves elles-mêmes (46). Kay crédite, tout de même, Richard Gage d’un engagement dans une recherche sérieuse de la vérité.

Jim Meigs, rédacteur en chef de Popular Mechanics, dirige aussi ses commentaires sur les sceptiques eux-mêmes plutôt que sur leurs preuves. Les théoriciens du complot, dit-il en faisant référence à la défaillance de l’aviation US dans l’interception des avions, sont trompés par "le mythe de l’hyper-compétence".

Toutefois, Brent Blanchard, présenté comme expert en démolition, argumente contre la théorie de la démolition contrôlée en produisant des sismogrammes qui montrent l’absence des pics qui, dit-il, auraient été provoqués par les explosions.

Il exprime aussi sa crainte qu’à travers le monde, en annonçant la complicité du gouvernement US comme un "fait", on n’influe sur la manière dont les gens perçoivent les Etats-Unis.

Mais l’acteur Daniel Sunjata (de "Rescue Me") s’interroge sur ce que cela pourrait coûter si l’on ne pose pas les questions difficiles: "Il faut parfois crever l’abcès. Il faut parfois faire sortir le poison pour obtenir la guérison."

McKeown conclut : "Nous avons fait cela, non pour promouvoir un côté ou un autre, mais pour faire la lumière sur certaines de ces questions irrésolues et restées sans réponse."

Et en effet, le site web de l’émission a publié des liens vers les deux côtés de la controverse. (47)

Commentaire final : (média public). Ce documentaire d’une heure fut la première occasion équitable, en Amérique du Nord, pour les défenseurs de "La version non officielle" du 11 Septembre de présenter une partie de leurs arguments à la télévision grand public. Les représentants de "La version officielle" eurent aussi leur temps de parole, mais leurs arguments furent manifestement plus faibles. Ce déséquilibre fut permis par les producteurs et, en fait, le gouvernement canadien. Diffusée plusieurs fois au Canada, cette émission a attiré un nombre inhabituellement élevé de commentaires de la part des téléspectateurs.

Etude de cas 13 : L’émission "Close Up" (« Gros plan »), de New Zealand TV, invite l’architecte Richard Gage, 27 novembre 2009

Le jour même où "The Unofficial Story" a été programmé par CBC, Richard Gage apparaissait dans une émission populaire sur les affaires publiques de New Zealand TV, "Close Up", pour une interview de six minutes. (48)

"Le WTC 7 n’a jamais été touché par un avion, mais il s’est tout de même effondré, commence le présentateur, et c’est ce qui dérange Richard Gage, architecte reconnu au niveau international."

Gage peut alors expliquer que le bâtiment est tombé tout droit en 6,5 secondes, et que le NIST, l’agence chargée d’expliquer l’effondrement, a admis qu’il était tombé complètement en chute libre sur environ les cent premiers pieds [30 m]. "Cela signifie que la structure devait être supprimée, dit Gage. Il y a des preuves d’explosifs de très haute technologie dans toute la poussière du bas Manhattan, de la nanothermite."

Des incendies de bureau ordinaires, ajoute Gage, provoqueraient "une vaste déformation, graduelle – le bâtiment basculerait – il ne descendrait pas tout droit sur le chemin de la plus grande résistance.

C’est pourquoi 1000 ingénieurs et architectes de part le monde exigent une vraie enquête qui inclue toutes les preuves de la scène du crime, et non pas seulement les avions et les incendies, dit Gage.

"Dans les neuf mois qui précédèrent le 11 Septembre, nous avons eu la plus grande modernisation d’ascenseurs qui ait jamais eu lieu à l’intérieur des tours …Nous voulons une enquête incluant les entreprises d’ascenseurs, les entreprises de sécurité, etc."

Commentaire final : (média public). La chaîne de télévision nationale néo-zélandaise a autorisé une discussion ouverte et sans opposition sur l’utilisation de nanothermite dans la démolition contrôlée du WTC, par le fondateur de la plus grande organisation professionnelle mondiale appelant à une nouvelle enquête sur le 11 Septembre. La coïncidence de date de diffusion entre cette émission et celle de CBC, "The Unofficial Story", peut s’avérer être un tournant dans la couverture médiatique de la question du 11 Septembre.

Etude de cas 14 : "9/11 Conspiracy Theory with Jesse Ventura" ("La Théorie du complot du 11 Septembre avec Jesse Ventura"), sur TruTV, Première, le 9 décembre 2009

TruTV est un réseau de télévision câblée étatsunien, propriété de Time Warner par l’intermédiaire de sa filiale, Turner Broadcasting. Historiquement, cette télévision a couvert des procès pour homicide, et autres émissions judiciaires, quoiqu’elle se soit récemment étendue à des reportages sur le vif, qu’elle appelle "télévision de l’actuel".

"9/11 Conspiracy Theory with Jesse Ventura" a eu sa première le 2 décembre 2009, avec une audience de 1,6 million de téléspectateurs.

L’ancien gouverneur du Minnesota a de bonnes raisons de s’intéresser aux complots, comme on le voit dans un accident qui lui est arrivé le 29 décembre, qui démontre une expérience personnelle de ce que le "l’Etat secret" est plus puissant que les hauts représentants élus du peuple : "Environ un mois après mon élection comme gouverneur, j’ai été convoqué dans les sous-sols du Capitole pour être interrogé par 23 membres de la Central Intelligence Agency (CIA)… Et je leur ai dit, "Écoutez, avant que je ne réponde à aucune de vos questions, je veux savoir ce que vous faites ici." Parce que dans la mission de la CIA il est dit qu’ils ne doivent pas opérer à l’intérieur des Etats-Unis d’Amérique. Eh bien, ils n’ont pas voulu me répondre sur ce point. Puis j’ai dit, ‘Je veux faire le tour de la pièce, et que chacun d’entre vous me dise son nom et ce que vous faites.’ La moitié d’entre eux ne le firent pas. N’est-ce donc pas étrange ? Je suis le gouverneur, et ces gars ne veulent même pas répondre à mes questions." (49)

Ventura a fait le documentaire sur le 11 Septembre après avoir été approché par Donna March O’Connor, dont la fille est morte dans le World Trade Center et qui voulait que "tout Etatsunien soit face aux questions" sur le 11 Septembre. (50)

Le documentaire de Ventura comprenait des interviews avec les personnes suivantes :

Janitor William Rodriguez, le dernier à être sorti de la tour nord et qui a été décoré pour héroïsme par le président Bush. Il a signalé d’énormes explosions dans les sous-sols juste avant que l’avion ne percute audessus, et son témoignage devant la Commission du 11 Septembre a été ignoré.

Le physicien Steven Jones, autrefois professeur à l’université Brigham Young, qui a isolé de la super-thermite dans les énormes nuages de poussière des Tours Jumelles et du bâtiment 7. Il fut alors contacté par un ingénieur-conseil du ministère de la Sécurité intérieure qui avertit Jones que, s’il publiait ses résultats, "la douleur serait grande".

L’expert en explosifs, Van Romero, de l’institut des mines et technologie du Nouveau Mexique, qui démontre comment la superthermite peut être peinte sur une poutre en acier, lui permettant de brûler.

Le secouriste de Ground Zero, Mike Mallone, qui a signalé avoir vu l’une des quatre boîtes noires retirée du site, a entendu parler de deux autres boîtes, et à qui le FBI a dit que s’il en parlait « il y aurait un problème » ;

Le journaliste d’investigation, Dave Lindorff, à qui un contact du National Transportation Safety Board, chargé d’enquêter sur les boîtes, a dit "hors micro" que les toutes les quatre avaient été récupérées par le FBI et emportées, bien qu’officiellement, dit le contact, ceci serait nié.

L’expert en accidents aériens, Dale Leppard, qui dit que les boîtes orange vif, résistantes à la chaleur, ne sont jamais perdues.
Cependant le rapport de la Commission du 11 Septembre prétend que les boîtes des vols American 11 et United 175 n’ont jamais été retrouvées.

Ventura conclut en demandant : "Si tout ce qu’ils nous ont dit est vrai, alors pourquoi auraient-ils besoin de nous empêcher de parler ?"

Commentaire final : (groupe de médias). En nommant sa série "Théorie du complot avec Jesse Ventura", il déclare ouvertement que des complots existent, et qu’ils sont un objet d’enquête légitime. Selon TruTV, le premier épisode a drainé 1,6 million de téléspectateurs, un record pour une nouvelle série sur ce réseau.

Etude de cas 15 : Le juge fédéral allemand Dieter Deiseroth questionne l’enquête officielle sur le 11 Septembre, 15 décembre 2009

Heinz Heise est une maison d’édition allemande, qui publie les journaux d’informatique et de technologie européens les plus répandus. Elle est aussi propriétaire de Heise Online (« heise.de »), qui est un des 50 premiers sites allemands, et un des 1000 premiers sites mondiaux.

Le 15 décembre 2008, Heise Online a interviewé le juge fédéral allemand Dieter Deiseroth sur la légalité de la guerre en Afghanistan et la question de savoir si l’enquête sur les attaques a été suffisante aux Etats-Unis. (51)

Dans sa réponse, Deiseroth a établi les points suivant : La commission sur le 11 Septembre était constituée de membres officiels de l’administration Bush qui étaient très proches du complexe militaro-industriel.

Maintenant, plus de huit ans après le 11 Septembre, aucune cour indépendante n’a engagé de procédures légales afin de réexaminer les preuves disponibles démontrant qui était responsable des attaques.

Il est inacceptable qu’un un état constitutionnel se dispense des étapes nécessaires à l’identification des suspects et, à la place, déclare la guerre, bombarde un pays étranger où résident des suspects, et l’occupe militairement.

Ayant proclamé que ben Laden était coupable de terrorisme le 11 Septembre, les Etats-Unis avait la charge de la preuve, et pourtant le FBI américain lui-même admet qu’il n’a pas de preuves légales de la responsabilité de ben Laden dans les attaques du 11 Septembre.

Commentaire final : (groupe de médias).

Ce journal en ligne "parmi les 50 premiers" a présenté à de nombreux Allemands les réponses illégales et inconstitutionnelles aux attaques du 11 Septembre – réponses qui étayaient les guerres consécutives en Afghanistan et en Irak – et même des questions sur la véracité de la version officielle elle-même.

Etude de cas 16 : L’allemand Focus Money écrit : "Nous ne vous croyons pas !" 8 janvier 2010

Avec 450.000 à 720.000 lecteurs, Focus Money est le deuxième hebdomadaire économique allemand. En janvier 2010, il a publié un sujet de 5 pages, très détaillé et illustré par une recherche approfondie, "Nous ne vous croyons pas !" (52)

L’article se penche d’abord sur les nombreux groupes professionnels sur le 11 Septembre, et sur une liste de 2000 personnalités éminentes et qualifiées qui, sur le site de « Patriots Question 9/11 », remettent en cause le rapport de la Commission du 11 Septembre.

Il cite Richard Gage : "Les tours ont eu une accélération en chute libre ininterrompue … comme si les 90 étages inférieurs du bâtiment n’existaient pas. Le moyen de les faire ainsi s’effondrer est la démolition contrôlée."

L’article compare la liste faite par Gage de dix caractéristiques d’une démolition contrôlée, dont l’exemple est dans les effondrements du World Trade Center, avec les trois caractéristiques d’une destruction par le feu, qui en sont absentes.

Focus Money explore aussi le cas de Barry Jennings, ancien directeur adjoint des services de sécurité du New York’s Housing Authority, qui a signalé avoir été piégé dans le WTC 7 après que des explosions massives se sont produites dans ce bâtiment le matin – avant la chute des Tours Jumelles. Focus Money rapporte aussi que Jennings, âgé de 53 ans, est mort mystérieusement à peine quelques jours avant la publication du rapport du NIST sur le WTC-7 en août 2008.

L’article recommande des films qui contredisent le rapport officiel, dont "Loose Change", qui a été vu 125 millions de fois sur Google video, "9/11 Mysteries", et "Zero", tous disponibles en ligne.

Pour ce qui est du Pentagone, il cite des pilotes de ligne confirmés qui affirment que personne, et encore moins un pilote de Cessna, ne pourrait exécuter la trajectoire que le vol 77 est censé avoir suivie pour frapper le bâtiment.

L’article souligne le manque de débris pour appuyer le récit officiel : "Il n’y avait pas de queue, pas d’ailes, pas de confirmation de l‘écrasement d’un Boeing 757." Et il n’y avait pas de moteurs en titane, qui auraient survécu à cet écrasement.

Également cité, le sergent Lauro Chavez du commandement central US en Floride qui était impliqué, le matin du 11 Septembre, dans des simulations de détournement d’avions sur le World Trade Center, le Pentagone et la Maison blanche. Il demande pourquoi, lorsqu’il est devenu clair que l’attaque était réelle, les avions détournés n’ont pas été interceptés.

Le témoignage du secrétaire aux transports Norman Mineta’s à la commission du 11 Septembre, où il rapporte une conversation entre Dick Cheney et un jeune officier avant la frappe sur le Pentagone, corrobore la conviction de Chavez qu’il y a eu un ordre de rester au sol.

Commentaire final : (groupe de médias). Cet article de 5400 mots a présenté aux décideurs économiques et politiques allemands, de fortes preuves contre la version officielle du 11 Septembre.

Etude de cas 17 : Un documentaire télévisé, "The BBC’s Conspiracy Files: Osama bin Laden – Dead or Alive?"("Les Dossiers du complot de la BBC : Ossama Ben Laden – Mort ou vivant ?"), 10 janvier 2010

En janvier 2010, un article du journal de la BBC (53) résumait les preuves soutenant les deux côtés de la question posée dans le titre de son prochain documentaire, " Osama bin Laden – Dead or Alive?" ("Oussama Ben Laden – Mort ou vivant ?") titre emprunté du livre de David Ray Griffin analysé précédemment dans un article du Daily Mail. (54)

Des faisceaux de preuves suggèrent que Ben Laden souffrait d’une maladie des reins à un stade avancé :

CBS News a relaté, par exemple, qu’il se faisait traiter dans le département spécialisé d’un hôpital du Pakistan, la nuit précédant les attentats du 11 Septembre, et la dernière bande vidéo indiscutablement authentique le montre frêle et émacié, avec une barbe blanchâtre.

A la mi-décembre 2001, des journaux pakistanais et égyptiens relataient ses funérailles.

L’ancien agent de la CIA Robert Baer, qui croit que ben Laden est mort, rapporte qu’aucun de ses amis de la CIA ne pourrait certifier que ben Laden est encore vivant.

Le colonel Iman, ancien formateur militaire au Pakistan, croit également qu’il est mort.

La seule preuve que ben Laden est toujours vivant est dans les bandes audio et vidéo, et le Dr Griffin a démontré (par la structure du visage et des mains de ben Laden, et le contenu laïc de ses messages) que certaines d’entre elles sont clairement des faux, ce qui conduit à suspecter qu’elles le soient toutes.

L’ancien lieutenant général pakistanais Hamid Gul, qui connaissait ben Laden, partage cette opinion sur la prétendue confession vidéo.

Le professeur Bruce Lawrence de la Duke University, qui a étudié les bande-son de ben Laden, pense aussi qu’elles sont falsifiées, en particulier parce que ben Laden a toujours aimé être sur le devant de la scène. Il demande pourquoi Ben Laden a été si peu filmé et pourquoi son contemporain, Ayman al-Zawahiri, l’est si souvent. (55)

Le narrateur de la BBC dit que seuls six des 40 messages étaient sur bandes vidéo, et seulement deux d’entre elles sont apparues depuis Tora Bora en 2001.

Le Dr Griffin dit que la première vidéo est apparue bien à propos, juste avant les élections de 2004, ce qui a aidé Bush à gagner ; et la deuxième est apparue en 2007, montrant une barbe très noire, qui était auparavant presque blanche. (56)

L’agent de la CIA Robert Baer a confirmé que les prétendues bandes audio et vidéo de Ben Laden ont pu être falsifiées par manipulation numérique.

L’émission de la BBC a aussi présenté ce que certains pensent être des preuves que les Etats-Unis n’ont pas eu l’intention de capturer ou tuer Ben Laden :

Dalton Fury, commandant de la secrète Delta Force, dit qu’il était "étrange" que Washington lui refuse des soldats et de l’artillerie alors qu’il avait piégé ben Laden à Tora Bora en décembre 2001.

Mike Scheuer, qui faisait partie de l’"Unité ben Laden" de la CIA, dit que les Etats-Unis ont eu dix occasions de tuer facilement ben Laden entre mai 1998 et mai 1999. A chaque fois la CIA a signalé l’opportunité à la Maison Blanche, et la décision a été de ne pas tirer.

Dans la troisième partie de l’émission, la BBC a fourni de maigres preuves contre la "théorie de la mort d’Ossama ben Laden, il y a 8 ans, et de son « maintien en vie » par le gouvernement des USA au moyen de vidéos falsifiées, envoyant des soldats se battre et mourir à la poursuite d’un ennemi imaginaire."

Toutefois, un critique de télévision et radio de The Independent, un des journaux londoniens les plus importants, se plaint de la faiblesse de cette réfutation tardive : "Le film « Les Dossiers du complot sur Oussama ben Laden » était une affaire douteuse, qui a donné un temps de diffusion regrettable à un "truther" obsédé du nom de David Ray Griffin. … Il s’avère que M. Griffin a eu du temps d’antenne uniquement pour que Conspiracy Files puisse systématiquement se frayer un passage à travers ses déclarations et les écarter. Mais je pense qu’ils ont gravement surestimé la capacité du sens commun à éponger la pollution d’un imaginaire paranoïaque qu’ils ont activement aidé à se répandre durant les 45 premières minutes du film." (57) C’est de cette manière que le commentateur semblait dire que l’émission de la BBC a probablement accru le nombre de gens qui croient que ben Laden est mort.

Commentaire final : (média public). Cette émission tente de réfuter les preuves que ben Laden est mort depuis 8 ans. Si c’est le cas, cela signifie que les cassettes fabriquées servent de justification pour continuer l’offensive occidentale au Moyen-Orient. La seule existence de l’émission montre combien la BBC prend au sérieux l’opposition au récit officiel du 11 septembre.

Etude de cas 18 : Un article de l’American Union exige une nouvelle preuve, 1er février 2010

Le New Hampshire Union Leader est un quotidien syndical lu par 143.000 personnes tous les mois aux Etats-Unis.

Beth Lamontagne Hall, du Union Leader, a écrit en février 2010 que "Gerhard Bedding, qui réside à Keene, ne croit pas à la version gouvernementale du 11 septembre 2001. Il a donc entrepris une campagne à l’échelle de l’Etat, appelant à une autre enquête sur les attentats terroristes." (58)

Bedding et d’autres, rapporte-t-elle, adressent une pétition aux délégués du New Hampshire au Congrès qu’ils fassent pression pour ouvrir une enquête indépendante sur "toutes les preuves et les questions sans réponse" des attaques du 11 Septembre.

Citant la déclaration de Bedding qu’une nouvelle enquête est nécessaire "à la lumière des nouvelles preuves apparues durant les deux dernières années," la journaliste souligne qu’il a notamment mentionné le rapport de scientifiques qui ont trouvé des traces d’explosifs au World Trade Center.

Commentaire final : (média indépendant). Cet article dans un quotidien syndical est significatif, plus de huit ans après les attaques, de l’intérêt croissant pour la vérité sur le 11 septembre, et illustre l’influence de l’article publié par le Dr Harrit et ses co-auteurs sur la nanothermite.

IV. Résumé et mot de la fin

1. L’an passé, en réaction à l’émergence d’études scientifiques sur les attaques du 11 septembre, neuf groupes de médias, sept médias publics et deux médias indépendants ont diffusé des bilans sur la question, qui tous, à l’exception de l’édition spéciale du National Geographic, étaient raisonnablement objectifs, examinant la question comme une controverse scientifique légitime et méritant débat (et non comme "théories du complot" contre science et bon sens).

2. Huit pays (Grande-Bretagne, Canada, Danemark, France, Pays-Bas, Nouvelle Zélande, Norvège et Russie) ont permis à leurs chaînes publiques de diffuser l’ensemble des preuves contredisant la version officielle du 11 Septembre.

3. Cette évolution reflète peut-être dans les médias internationaux un assouplissement consécutif aux changements dans les directions politiques aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.

4. Cette évolution reflète certainement, en tout cas, le succès obtenu par les scientifiques du Mouvement pour la vérité en obtenant la publication d’articles, comme celui sur la nanothermite, dans des revues où ils étaient évalués par des pairs.

5. Cette évolution reflète sûrement aussi le professionnalisme en général du Mouvement pour la vérité, amplifié par l émergence non seulement des architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre, mais aussi des pompiers, agents de renseignement, avocats, professionnels de la santé, pilotes, dirigeants politiques, chefs religieux, universitaires, et vétérans pour la vérité sur le 11 septembre.

6. Cette évolution semble refléter, plus encore, une reconnaissance accrue de l’importance du Mouvement pour la vérité, que démontrent les honneurs décernés à deux reprises à son membre le plus influent, le Dr David Ray Griffin, ce qui aurait été impensable il y a seulement quelques années : le choix par Publishers Weekly d’un de ses livres comme "Pick of the Week", et sa nomination dans la liste du New Statesman des personnes les plus importantes du monde, aujourd’hui. Cette approche plus ouverte par les médias internationaux (j’aurais pu aussi y inclure les médias japonais) pourrait bien être un signe qu’au niveau mondial les médias publics et les groupes de presse se positionnent, et préparent leur audience pour une éventuelle révélation que des forces intérieures au gouvernement US étaient vraiment complices des attaques, une révélation qui mettrait en question la justification publique des interventions militaires en Irak, Afghanistan et Pakistan.

Le fait que les preuves sont maintenant explorées dans les médias internationaux peut ouvrir la voie aux médias US pour un regard introspectif sur les implications de ce qu’on connaît du 11 Septembre et pour réexaminer, à la lumière de ces connaissances, les politiques étrangère et intérieure du pays.


Elizabeth Woodworth

GlobalResearch.ca, 15 février 2010

 

Notes de l’auteur :

  1. "The 50 People Who Matter Today," New Statesman, September 24, 2009. Note that Part I of this series, entitled "The Media Response to the Growing Influence of the 9 /11 Truth Movement: Reflections on a Recent Evaluation of Dr. David Ray Griffin," was published by Global Research, December 12, 2009
  2. Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, Bradley R. Larsen, "Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe," Open Chemical Physics Journal, Vol. 2 (April 3, 2009): 7-31 [Note du 24 février 2011 : le document a disparu sans explications du site Web Bentham.org. Nous avons sauvegardé le fichier PDF ici]
  3. Ibid., p. 29.
  4. Ibid., p. 29.
  5. Dr. Harrit is Associate Professor of the Department of Chemistry, and has been a faculty member at the Nano-Science Center at the University of Copenhagen since this Center started in 2001.
  6. "Danish Scientist Niels Harrit on Nano-thermite in the WTC Dust (English subtitles)," TV2 News, Denmark, April 6, 2009.
  7. By Lars Sobiraj, May 24, 2009,"Germany’s gulli.com (link obsolete now) Interviews Dr. Niels Harrit on Nanothermite at the WTC," Sunday May 24th, 2009
  8. Kevin R. Ryan, "The Top Ten Connections Between NIST and Nano-Thermite," July 2, 2008 
  9. Dr. Andrzej W. Miziolek, "Nanoenergetics: An Emerging Technology Area of National Importance," In: US Department of Defense. "Special Issue: DOD Researchers Provide a Look Inside Nanotechnology," Amptiac Quarterly, Vol. 6, No. 1, Spring 2002, p. 44. The article reports that, "Very simply, nanoenergetics can store higher amounts of energy than conventional energetic materials and one can use them in unprecedented ways to tailor the release of this energy so as to maximize the lethality of the weapons." p. 43.
  10. See the IoN Advisory Group here  
  11. My italics. [News]: "Active Thermitic Material Confirmed in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe," June 15, 2009 
  12. Thomas Hoffmann, "Danish scientist: an explosive nano material found in dust from the World Trade Center", Videnskab.dk, April 3, 2009
  13. Thomas Hoffmann, "Niels Harrit: Scientific evidence of long-time knowledge of 9/11," Videnskab.dk, April 3, 2009
  14. Milla Mølgaard, April 4, 2009
  15. "Niels Harrit presents evidence for nano-thermite in WTC, on GoodMorning Denmark,"
  16. Posted here
  17. "Did nano-thermite take down the WTC?" (here , and here). Also available on youtube as "Dr. Niels Harrit on Russia Today – We need a real 9/11 investigation,"
  18. Brian Stelter, The Political Suspicions of 9/11," New York Times, February 1, 2009
  19. Fox News, "’Rescue Me’ From 9/11 Conspiracy Theories," February 4, 2009
  20. The mock trial is available on youtube in 4 parts: "911 Devil’s Advocate – English subs – Part 1 of 4", starts here
  21. This is said at the beginning of "911 Devil’s Advocate – English subs – Part 2 of 4", here. See also, Craig Morris, "Mistranslated Osama bin Laden Video – the German Press Investigates," December 23, 2001
  22. Joshua Rhett Miller, "Dutch TV Show Feeds Conspiracy Theories on Bin Laden’s Role in 9/11," Fox News, April 25, 2009
  23. Johanthan Kay, "Richard Gage: 9/11 truther extraordinaire," Financial Post, Saturday, April 25, 2009
  24. The radio program may be heard at this link, in Norwegian, without subtitles
  25. Norwegian State Radio initiates public debate on 9/11 Truth (update)
  26. Richard Gage interviewed by Kim Stephens and Kopi Sotiropulos on KMPH Fox 26 in Fresno, CA, May 28, 2009
  27. "9/11: Science and Conspiracy".  National Geographic Channel is a joint venture of National Geographic Television & Film and Fox Cable Networks.
  28. Tom Conroy. "’9/11: Science and Conspiracy’ not quite," Media Life Magazine, August 31, 2009
  29. Maxine Shen, "The Story Behind 9/11: Hit or Myth? Taking on the Truthers," New York Post, September 2, 2009
  30. The website for this publication is here 
  31. Hannes Wellmann, "Die Geheimakten von 9/11," TV Hören und Sehen, August 31, 2009. The article and its English translation have been downloaded here 
  32. Whereas the article focuses primarily on Bay-Area resident Richard Gage, Santa Barbara is the home of David Ray Griffin, so the Independent version gave more space to him, even including his photo.
  33. Jay Levin and Tom McKenzie, "Twin Towers, Twin Myths?" Santa Barbara Independent, September 17, 2009
  34. Jay Levin and Tom McKenzie, "Explosive Theory," MetroActive, September 9, 2009
  35. "Is conspiracy behind the World Trade Center’s collapse?
  36. "Norwegian TV examines 911 part 1," September 10, 2009, The TV program was followed by a written account of it:  Lars Ole Skjønberg, "World Trade Center ble sprengt" ("World Trade Center was Blown Up,") September 10, 2009. Further information and partial transcripts are available at "Norwegian State Television presents 9/11 Truth (en subs), (update)
  37. Sue Reid, "Has Osama Bin Laden been dead for seven years – and are the U.S. and Britain covering it up to continue war on terror?" Daily Mail, September 11, 2009
  38. New Statesman, "The 50 People who Matter Today."
  39. "French comedian apolgises for claiming 9/11 was orchestrated by the US government," Belfast Telegraph, September 10, 2008
  40. "L’objet du scandale, 11 septembre, Bigard, Kassovitz,".  The program is also available with English subtitles, here  . The debate was originally intended to include journalist Éric Laurent and Prof. Niels Harrit, but apparently France 2 could not find anyone to debate them. See "France 2 backs away from real debate, censors Niels Harrit and Éric Laurent," October 24, 2009, .
  41. Hervé de Saint Hilaire, «L’objet du scandale» : sophismes bruyants, Le Figaro, 30 octobre 2009
  42. Andrew Ryan, "Was 9/11 a conspiracy? ‘Truthers’ make their case: CBC’s fifth estate airs The Unofficial Story," The Globe and Mail, November 26, 2009
  43. CBC. The Fifth Estate. "The Unofficial Story", November 27, 2009
  44. The Fifth Estate has won 243 awards, including an Oscar for best documentary, three international Emmy Awards, and 31 Geminis.
  45. McKeown’s awards include two Emmys, two Geminis, two Edward R. Murrow awards, two Gracies, two National Headliner awards and a National Press Club award.
  46. It is worth noting that attempts to derail critics of the official story have often framed the issue as "conspiracy theorists" vs. "the science" or vs. "the facts." But as the current essay illustrates, the debate is now increasingly being framed in the media as science on one side of the issue vs. science on the other side.
  47. The Fifth Estate
  48.  "Richard Gage AIA on New Zealand National Television," November 27, 2009
  49. "Conspiracy Theory Episode 4 Big Brother with Jesse Ventura," December 29, 2009
  50. "9/11 Conspiracy Theory with Jesse Ventura," TruTV, Premiere Wed, December 9 at 10PM. Also at "Conspiracy theory with Jesse Ventura – 9/11 part 1,")
  51. Marcus Klöckner, "Das schreit geradezu nach Aufklärung," December 15, 2009). The English Google translation is here)
  52. Oliver Janich, Focus Money, No. 2/2010, January 8, 2010. For English Google translation, see here. For English introduction and commentary, see here .
  53. Mike Rudin, "The Conspiracy Files," BBC News, January 9, 2009
  54. David Ray Griffin, "Osama bin Laden: Dead or Alive?" Interlink Books, 2009. The documentary, "The BBC’s Conspiracy Files: Osama bin Laden – Dead or Alive?" January 10, 2010, is now periodically available on BBC stations throughout the world, and presently available on youtube: "BBC: Osama Bin Laden; Dead or Alive (1/6),".
  55. A Wikipedia article lists 34 videos of Dr. Ayman al-Zawahiri that have been released since May 2003.
  56. Frames from the 2004 and 2007 videos may be seen side by side in the online article: David Ray Griffin, "Osama bin Laden: Dead or Alive?" Global Research, October 9, 2009)
  57. Tom Sutcliffe, "Last Night’s Television: By The People: The Election of Barack Obama, Sat, BBC2; Conspiracy Files: Osama Bin Laden – Dead or Alive?, Sun, BBC2," The Independent, January 11, 2010
  58. Beth Lamontagne Hall, "NH group cites need for new 9/11 probe," New Hampshire Union Leader, February 1, 2010
     

 


En lien avec cet article :

Outre les nombreux articles publiés sur ce site, on notera les résultats spectaculaires de la campagne "Building What ?" aux USA. A voir aussi nos nombreuses vidéos traitant du sujet du 11/9 dans les médias, sur DailyMotion : www.dailymotion.com/ReOpen911


 





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