Retour sur 2007 : le Renseignement et le processus d’analyse d’informations sur le nucléaire iranien

Au vu de la tension grandissante entre l’iran et les USA, il nous semble intéressant de rappeler certains faits survenus en 2007. Dans un article paru cette année là sur Contreinfo.info, que nous avons récemment reproduit, Daniel Ellsberg affirmait déjà dans son discours à l’American University qu’il était urgent de prévenir une attaque américaine contre l’Iran.

Daniel Ellsberg est l’homme qui a révélé à l’Amérique les Dossiers Secrets du Pentagone, durant la guerre du Vietnam. Trente cinq ans plus tard, inquiet des dérives autoritaires de l’exécutif, il appelle ses concitoyens à faire barrage à la coterie qui s’est saisie des leviers de l’État et qui s’apprête à nouveau à entrainer le pays dans une guerre catastrophique contre l’Iran. Quelques mois après l’interview d’Ellsberg, un communiqué rendu public le 3 décembre 2007 annonçait les conclusions sur les avancées du nucléaire iranien. Celles-ci émanaient de l’analyse des seize principales agences de Renseignement US. Nous reproduisons l’article du New York Times paru ce jour là. On y apprend que : " … le programme nucléaire militaire iranien destiné à transformer le matériau de base en bombe nucléaire a été abandonné en 2003". Autrement dit, le message des agences de Renseignement à l’adresse de l’Administration Bush était clair : Nous ne cautionnerons pas une attaque contre l’Iran sous le faux prétexte de son soi-disant programme nucléaire militaire.

Pourtant, selon le Centre Français de Recherche sur le Renseignement, le CF2R, le rapport émis par le Renseignement américain concernant l’Iran ne serait pas aussi objectif qu’il y parait. "Les exemples de manipulation des faits par les autorités américaines sont nombreux. En conséquence, plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant à l’effet recherché à travers la publication de ce NIE". Les NIE sont des documents d’estimation à partir d’informations détenues par le Renseignement. Revenant sur la façon dont les informations sont récoltées et le processus qui permet d’aboutir aux conclusions d’un NIE, le CF2R aboutit à un constat pour le moins consternant. Les jeux d’influence pervertiraient les résultats de ces estimations comme nous l’indique le document joint plus bas. Ceci est d’autant plus grave qu’il est question de nucléaire et d’un éventuel déclenchement offensif envers une nation qui ne cesse pourtant de clamer ses intentions pacifiques.

 
 


Selon les Etats-Unis, l’Iran en a terminé avec ses travaux sur les armes nucléaires 

par MARK MAZZETTI

Publié le 3 décembre 2007, New-York Times

Stephen J. Hadley, conseiller à la sécurité nationale a parlé du programme nucléaire iranien à la Maison Blanche.

WASHINGTON, le 3 déc. – Une nouvelle évaluation des services de renseignement américains conclut que l’Iran a arrêté son programme d’armements nucléaires en 2003, qui reste figé. Ceci vient contredire  une  affirmation, faite il y a deux ans, selon laquelle Téhéran travaillait sans relâche à la construction d’une bombe nucléaire.

Les conclusions de cette nouvelle évaluation semblent remodeler la dernière année de l’administration Bush ayant fait stopper le programme nucléaire de l’Iran, une pierre angulaire de sa politique étrangère.

L’évaluation, provenant des National Intelligence Estimate (NdT : les NIE (1) sont des évaluations officielles du renseignement national sur d’éventuels événements futurs émis par le gouvernement,) qui représente le consensus de 16 agences d’espionnage américaines, affirme que Téhéran maintient probablement ses options ouvertes pour la construction d’une arme, mais que les agences de renseignement "ne savent pas s’il a actuellement l’intention de développer des armes nucléaire. "

L’Iran continue à produire de l’uranium enrichi, un programme qui d’après le gouvernement de Téhéran est conçu à des fins civiles. Selon cette nouvelle estimation, le programme d’enrichissement pourraient encore fournir à l’Iran suffisamment de matières première pour produire une arme nucléaire au milieu de la prochaine décennie, un calendrier pour l’essentiel inchangé par rapport aux estimations précédentes.

Mais la nouvelle estimation déclare en "toute confiance" qu’un programme géré par l’armée iranienne, visant à transformer cette matière première en un armement nucléaire, a été stoppé depuis 2003, et affirme avec une grande confiance que l’arrêt "a été essentiellement effectué en réponse à la surveillance et la pression internationale croissantes. " 
 

L’estimation ne dit pas quand les agences de renseignement américaines ont su que le programme d’armements avait été arrêté, mais selon un communiqué publié par Donald Kerr, directeur principal du renseignement national, le document a été rendue publique "dès que l’on a compris que les capacités de l’Iran ont changé. "

Plutôt que de dépeindre l’Iran comme un (état) voyou, une nation irrationnelle déterminée à rejoindre le club des nations possédant la bombe, selon l’estimation "les décisions de l’Iran sont motivées par la rentabilité plutôt que la précipitation sur une arme qui ne tiendrait pas compte des coûts politiques, économiques et militaires. "L’administration a appelé à faire attention à la menace provenant de  l’Iran en début d’année, lorsque le président Bush avait suggéré en Octobre que l’Iran doté de l’arme nucléaire pourrait conduire à "la troisième guerre mondiale." Le vice-président Dick Cheney (2) a promis de "graves répercussions" si le gouvernement de Téhéran ne renonçait pas à son programme nucléaire.

Pourtant, tandis que les responsables diffusaient ces sinistres avertissements sur la menace iranienne, les analystes de la Central Intelligence Agency (3) concluaient en secret que les travaux sur les armes nucléaires de l’Iran étaient arrêtés depuis des années et que la pression internationale contre le régime islamique de Téhéran fonctionnait.

Le sénateur Harry Reid,(4)  leader de la majorité, a décrit l’évaluation comme "provocant directement certains discours alarmistes de cette administration sur la menace de l’Iran." Il a dit espérer que "l’administration ajuste sa rhétorique et sa politique», et a appelé à "un sursaut diplomatique indispensable pour répondre efficacement aux défis posés par l’Iran. "

Mais le conseiller de sécurité nationale, Stephen J. Hadley,  a rapidement émis un communiqué décrivant les NIE comme contenant des nouvelles positives plutôt que le reflet d’erreurs du renseignement.

"Cela confirme que nous avions raison d’être inquiets à propos de l’Iran qui cherche à développer des armes nucléaires", a dit M. Hadley. "Cela nous dit que nous avons fait des progrès pour tenter de faire en sorte que cela n’arrive pas. Mais l’intelligence nous dit aussi que le risque que l’Iran puisse acquérir l’arme nucléaire reste un problème très sérieux."

"L’estimation permet d’espérer que le problème peut être résolu diplomatiquement – sans l’usage de la force – comme a tenté de le faire l’administration." a dit M. Hadley.

Le nouveau rapport sort un peu plus de cinq ans après qu’un très imparfait NIE ait conclu que l’Irak possédait des programmes d’armes chimiques et biologiques et était déterminé à relancer son programme nucléaire – une estimation qui a conduit le  Congrès à autoriser une invasion militaire en Irak, bien que la plupart des conclusions du rapport se soit avérée fausse.

Les responsables du renseignement disent que le spectre de la NIE bâclée de 2002 planait sur leurs délibérations concernant l’évaluation de l’Iran, ce qui les a conduit à traiter le document avec une prudence particulière.

"Nous avons senti qu’il nous fallait débroussailler toutes les évaluations et les sources pour nous assurer que nous ne trompions pas", a déclaré un haut responsable du renseignement, parlant sous couvert de l’anonymat.

Traduction apetimedia pour ReOpenNews 


(1) Les NIE : les National Intelligences Estimate sont des documents d’estimation, décrivant les informations en possession des Services de renseignement sur de probables événements futurs. La publication régulière des NIE permet non seulement de résoudre d’éventuelles divergences de points de vue entre les Services de renseignement, mais également d’assigner un Intervalle de confiance aux avis principaux et d’évaluer les sources de chacun d’eux. Chaque NIE est revu et approuvé pour diffusion par le National Intelligence Board qui comprend le DNI, rattaché à la maison Blanche et d’autres hauts-dirigeants de la Communauté du Renseignement.

Les premiers NIE ont été rédigés en 1950 par l’Office of National Estimates, remplacé en 1973 par des National Intelligence Officers. En 1979, ce groupe d’experts devint le National Intelligence Council répondant au Directeur du renseignement national, chef de la Communauté du Renseignement. (source)

(2) Dick Cheney

(3) Central Intelligence Agency

(4) Harry Reid 


Selon une analyse du CF2R, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement, "les exemples de manipulation des faits par les autorités américaines sont nombreux. En conséquence plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant à l’effet recherché à travers la publication de ce NIE."

Le rapport du renseignement américain au sujet de l’Iran: aveu, erreur, ou manoeuvre?

par Eric Denécé et Alain Rodier

publié le 06-01-2008, CF2R

Le 3 décembre dernier, la Direction nationale du renseignement – DNI (1), organisme rattaché à la Maison-Blanche qui centralise les informations fournies par l’ensemble des agences américaines – a rendu public un rapport (National Intelligence Estimate/NIE) estimant que l’Iran avait suspendu son programme nucléaire militaire depuis l’automne 2003.

Ce document, rédigé à la mi 2007, affirme que l’Iran n’est pas une menace nucléaire dans l’immédiat et que le régime iranien est moins déterminé à développer des armes nucléaires que les Etats-Unis ne le pensaient depuis 2005. Il souligne toutefois que Téhéran continue à enrichir de l’uranium à des fins civiles et estime que si l’effort militaire iranien était relancé, le pays pourrait produire des ogives nucléaires entre 2010 et 2015.

Il s’agit là d’une volte-face radicale. Le précédent NIE sur le nucléaire iranien, rendu public en 2005, insistait sur la détermination de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. C’est sur ce rapport que le président Bush s’appuyait pour réclamer plus de sanctions et envisager l’emploi de la force contre Téhéran.

Un NIE est une synthèse de ce que les différentes agences de renseignement des Etats-Unis produisent sur un sujet d’intérêt majeur. Il est rédigé à la demande des autorités politiques ou des membres du Congrès. Il ne s’agit pas d’une analyse effectuée en commun. Le rapport est élaboré par les analystes de la DNI. Le texte circule ensuite dans les agences concernées afin de recueillir leurs commentaires. Ce processus prend nécessairement plusieurs mois. Parfois les services qui ont fourni des renseignements sur le sujet ne s’y reconnaissent pas.

Les renseignements à l’origine de ce NIE proviendraient essentiellement de l’interception de communications téléphoniques entre responsables militaires iraniens se plaignant de la décision d’arrêter le développement d’armes nucléaires. Ces écoutes auraient été recueillies par le GCHQ, le service d’écoutes britannique.

Il est de coutume dans le monde du renseignement d’attribuer aux interceptions des informations qui ont été en réalité obtenues par des sources humaines que l’on veut protéger. Il est légitime de penser à Ali Reza Asghari (2), le général des Pasdarans qui a fait défection en début d’année. Les informations qu’il a déjà donné ont permis de démanteler des cellules du Hezbollah(3) aux Etats-Unis et il semblait particulièrement au fait du programme nucléaire militaire de son pays.

Il importe de considérer avec une extrême prudence le contenu de ce rapport. En effet, depuis fin 2002, la politisation du renseignement américain sous la pression constante des autorités l’a conduit à présenter les faits selon des angles favorisant les objectifs politiques de la Maison-Blanche ou du Pentagone : création de l’Office of Special Plans(4), pour justifier la guerre en Irak ; séance mascarade de février 2003 à l’ONU où, malgré la présence de leur directeur, George Tenet (5), aux côtés de Colin Powell (6), les membres de la CIA étaient abasourdis par les assertions du secrétaire d’Etat ; révélation de la vraie fonction de Valérie Plame (7), officier de la CIA, pour déstabiliser son mari diplomate dont le rapport indiquait que l’Irak n’avait pas acquis d’uranium au Niger, etc. Les exemples de manipulation des faits par les autorités américaines sont nombreux. En conséquence plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant à l’effet recherché à travers la publication de ce NIE.

  • C’est vrai. Cette première hypothèse est à prendre en compte. Toutefois, cela signifie que le précédent NIE de 2005, qui affirmait que l’Iran poursuivait ses recherches nucléaires militaires, est erroné. Or il était rédigé à partir de renseignements reçus jusque fin 2004. Les analystes se seraient alors lourdement trompés. Dès lors, quel crédit accorder à leur rapport de décembre 2007.
  • C’est une erreur d’analyse. Les services de renseignement américains se trompent aujourd’hui en affirmant que le programme militaire est arrêté ; et le NIE de 2005 était exact. L’erreur fait partie intégrante du renseignement. Les Américains l’ont déjà montré à travers leur analyse erronée concernant la présence d’armes de destruction massive (ADM) en Irak, en 2002, qui fut à l’origine de la décision du président Bush de renverser Saddam Hussein.
  • C’est une intoxication iranienne.Les autorités de Téhéran se savent écoutées en permanence par les services d’interception américains, britanniques et israéliens. Ils auraient pu « monter » ces fausses discussions pour induire en erreur leurs adversaires, ou envoyer dans leur camp un faux transfuge. En 2002, les services iraniens s’étaient déjà livrés à une campagne d’intoxication : ils avaient contribué à renforcer la conviction de Washington quant à l’existence d’ADM, grâce à de fausses informations transmises via les opposants au régime de Bagdad. Leur but était double : se débarrasser de Saddam Hussein et attirer les Américains dans le piège irakien afin qu’ils n’aient plus la capacité militaire de s’en prendre à eux.
  • C’est un faux. L’Iran poursuit bien le développement de son nucléaire militaire, mais les Américains décident de faire marche arrière en sauvant la face. La stratégie de riposte mise en place par Téhéran en cas d’hostilités aurait ainsi fonctionné. Face aux conséquences catastrophiques pour l’équilibre du Moyen-Orient (frappes militaires sur les pays voisins, campagne de terrorisme mondial, soutien aux insurrections dans tout le Moyen-Orient – Liban, Gaza, Kurdistan, Irak, Afghanistan, etc. – élimination de l’opposition démocratique interne bloquant tout espoir de changement politique à terme, etc.), Washington abandonne l’option militaire.
  • C’est une désinformation américaine délibérée. L’Iran développe bien son nucléaire militaire, mais Washington veut conduire à Téhéran à relâcher sa vigilance avant de déclencher une opération militaire. Toutefois, une manœuvre aussi machiavélique semble peu vraisemblable de la part des Etats-Unis, même s’ils se moquent bien de berner aussi leurs alliés par une telle manœuvre.
  • C’est une manœuvre politique interne. A moins d’un an des présidentielles, celle-ci pourrait être pilotée par le Congrès ou par les successeurs putatifs du président Bush, afin de l’empêcher de déclencher un nouveau conflit dont il n’aurait pas à assumer les conséquences. Dans cette hypothèse, la publication de ce NIE serait un nouvel exemple de la politisation – ou de la manipulation – du renseignement américain.

En l’état actuel des choses, le NIE met un terme aux spéculations sur une prochaine intervention militaire américaine contre l’Iran, car celle-ci n’apparaît plus justifiée. C’est un camouflet infligé au président Bush et l’opposition démocrate s’appuie déjà sur ce rapport pour réclamer une nouvelle politique envers l’Iran. Nul doute que ce thème sera largement exploité dans la campagne présidentielle de 2008. 


(1) DNI : (Director of National Intelligence) Le Directeur du renseignement national est le responsable du gouvernement des Etats-Unis sous l’autorité et le contrôle directs du Président des États-Unis, créé par l’acte sur la réforme du renseignement et la prévention du terrorisme de 2004

(2) Le général Ali Reza Asghari : ancien vice ministre iranien de la Défense et haut responsable des Gardiens de la Révolution. Il aurait détenu de précieuses informations sur le nucléaire iranien. Un article de RFI évoque son enlèvement en 2007 par les services secrets.

(3) Le Hezbollah : mouvement politique chiite libanais fondé en juin 1982. Sa branche armée a été créée en même temps que le mouvement en réaction à l’invasion israélienne au Liban cette année là. Le mouvement est en partie financé par l’Iran.

(4) Office of Special Plans : le « Bureau des moyens spéciaux », Office of Special Plans ou OSP, actif de septembre 2002 à juin 2003, était une unité de renseignement du Département de la Défense des États-Unis, mise en place peu après les attentats du 11 septembre2001. Créé par Donald Rumsfeld et dirigé par Douglas Feith, pour fournir du renseignement aux hauts responsables de l’administration Bush. Contrairement aux autres services de renseignement américains, l’OSP était indépendant de l’Intelligence Community et de la Defense Intelligence Community, et était placé directement sous l’autorité du sous-secrétaire à la Défense William Luti. Sa mission officielle était de procurer à l’exécutif américain les renseignements que l’Intelligence Community se révélait incapable de trouver. L’OSP était composé d’une dizaine de personnes (analystes et conseillers politiques), qui ont eux-mêmes surnommés l’OSP « la Cabale ». Son directeur était depuis sa création Abram Shulsky. Ses travaux s’étaient focalisés sur l’Irak pendant le prélude au déclenchement des hostilités par l’administration Bush.Une unité similaire, sous le nom de « Directorat iranien » (Iranian Directorate), est supposée avoir été créé en 2006 afin de travailler avec le renseignement sur l’Iran. 

(5) George Tenet : directeur de la CIA de 1997 à 2004, il a publié un livre à charge contre Bush et Cheney "At the Center of the Storm: My Years at the CIA (Au coeur de la tempête, mes années à la CIA) ou comment l’administration Bush a manipulé l’opinion pour justifier la guerre contre l’Irak.

(6) Colin Powell : George W. Bush, 43e président des États-Unis, le nomme au poste de secrétaire d’État le 16 décembre 2000, le Sénat approuvant ce choix à l’unanimité. Le 5 février 2003, devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, il donne des preuves très controversées sur l’existence d’armes de destruction massive en Irak. Il exprimera deux ans plus tard son "amertume" : interrogé sur ABC, il explique que cette présentation, en grande partie fausse, fait "tache" dans sa carrière.Lors de la campagne électorale de 2004, il avertit de son souhait de ne pas continuer sa responsabilité au sein du Cabinet, il présente donc sa démission le 15 novembre 2004 au président George W. Bush après sa réélection. Il est alors remplacé au poste de secrétaire d’État par la conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice. Lors de la campagne électorale de 2008, 15 jours avant le vote, il décide finalement d’apporter son soutien au candidat démocrate Barack Obama.

(7) Valérie Plame : ancien agent de la CIA. Lire l’explication de  l’Affaire Plame-Wilson où le nucléaire irakien est concerné. Cete affaire est un scandale politiqueaméricain qui met en cause l’administration Bush. Elle implique trois journalistes américains, Matt Cooper, Judith Miller et Robert Novak. Elle secoue le monde journalistique aux États-Unis en 2005, car la Cour suprême des États-Unis a indirectement obligé des journalistes à violer le secret professionnel. 


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2 Responses to “Retour sur 2007 : le Renseignement et le processus d’analyse d’informations sur le nucléaire iranien”

  • « Les exemples de manipulation des faits par les autorités américaines sont nombreux. »

    Cette phrase est la seule phrase réellement intéressante du CF2R.

    Il faut bien comprendre que la manipulation est dans le discours dominant répété en boucle pour convaincre, la manipulation n’est pas dans l’information exceptionnelle que l’on s’empresse d’oublier car elle dérange.

    L’analyse des seize principales agences de Renseignement US est visiblement une information qui dérange et perturbe la stratégie guerrière des lobbies de l’armement.

    Voir aussi l’article « Pourquoi et comment les Etats-Unis cherchent à destabiliser l’Iran ? » de Paul Craig Roberts





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