Roberto Quaglia : Après 10 ans le public est vacciné, on peut dire la vérité sur le 11/9 à la télévision

Un journal télévisé de France3 qui évoque les doutes sur la thèse officielle du 11-Septembre, une émission italienne très suivie qui  reprend de longs extraits de Loose Change – An American Coup, d’autres exemples en Autriche ou ailleurs. Autant de "percées" apparentes du Mouvement dans les médias européens à l’occasion de ce 10e anniversaire. Mais au fait, pourquoi tout d’un coup ces grands médias relaient-ils les questions du Mouvement pour la vérité sur le 11/9 ?  Faut-il y voir un revirement de journalistes soudain conscients des aberrations de la version officielle et soucieux d’en informer le public ? L’écrivain italien Roberto Quaglia a une interprétation différente de ces soudaines "avancées" médiatiques, et nous explique pourquoi, selon lui, les doutes sur le 11/9 peuvent désormais être "distillés" à la télévision sans que cela ait le moindre effet sur la société. Il en profite aussi pour pousser un petit coup de gueule personnel. En effet, auteur en 2003 d’un livre sur le 11/9 "Il Mito dell’11 Settembre" qui ne sera publié que trois ans plus tard en 2006 et internationalisé en version anglaise seulement en… 2011 – sans parler d’une version française qui n’existe toujours pas - Roberto Quaglia analyse le conditionnement de masse dont nous sommes victimes depuis bien des années, et qui nous a fait accepter sans que cela nous révolte, des versions aussi invraisemblables et mal ficelées que celle des autorités américaines sur le 11 septembre 2001.

 

L’écrivain italien de Science-fiction
Roberto Quaglia

 


 

(Rappel) Extraits vidéos de l’émission sous-titrés en français
Montage de Massimo Mazzucco

11/9 : La télé publique italienne remet en cause… par ReOpen911

 

 

 


11 septembre 2011 : après 10 ans le public est vacciné et on peut dire la vérité à la télévision. De toute façon, dire la vérité ne sert plus à rien.

paru sur Roberto.info, le 9 septembre 2011

Traduit de l’italien par GV pour ReOpenNews

Le 25 août 2011, l’émission “La Storia siamo noi” de Giovanni Minoli fut le premier reportage journalistique sérieux de la télévision italienne sur la grande illusion des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Tonnerre d’applaudissements sur la Toile, hourras et cris de joie dans la blogosphère, Standing ovation du « peuple complotiste ». Mais le véritable scoop, finalement, ce n’est pas celui-là. Le vrai scoop, c’est que tout cela n’a servi à rien, et que même lorsque la RAI déclare lors d’une de ses émissions journalistiques que le 11-Septembre est de toute évidence une opération Made In USA, cela ne produit aucun effet concret dans la société civile et dans le paysage politique. Autrement dit, la vraie histoire du 11-Septembre a été réhabilitée, youpi, la vérité a triomphé, et tout ça pour que tout continue exactement comme avant ! Aucun homme politique ne renonce pour autant à réciter les discours imposés sur la lutte contre le terrorisme. Aucun journal télévisé ne cesse d’attribuer au mythologique Oussama Ben Laden, le Père Noël du Mal, la responsabilité des attentats.

En somme, maintenant que la vérité a été officialisée par "Maman RAI", nous pouvons poursuivre dans la joie et la bonne humeur et faire comme si de rien n’était. Bienvenue dans l’univers fascinant de la pensée contradictoire (« Double Thinking »).

Et pourtant, ça n’aurait pas dû se passer comme ça. Dans le manuel d’instructions sur l’utilisation de la démocratie, on trouve le chapitre envoûtant sur la liberté du journalisme d’investigation, capable de fouiller dans les saloperies commises par les politiques, de leur demander des comptes et de changer le monde en mieux. On ne compte plus les films hollywoodiens qui traitent régulièrement de ce thème. Dans ces films qui ont littéralement envahi notre imaginaire, chaque fois que la presse fait son devoir de dénonciation, les puissants qui ont fait quelque chose qu’ils n’auraient pas dû, en paient les conséquences au prix fort. Il existe un véritable filon de films dans lesquels les protagonistes « bons » fuient devant une horde de tueurs qui veulent les empêcher de communiquer à la presse des dossiers brûlants sur le « méchant » homme politique du moment. Et à la fin, évidemment, le Bien triomphe, le dossier parvient aux journaux qui le divulguent, et pour les méchants, cela signifie typiquement la fin, et parfois même dans d’horribles supplices. Voilà le mythe. La réalité est tout à fait différente.

Le mythe renforcé par la tradition du Prix Pulitzer et par l’exemplaire scandale du Watergate, ce mythe du journalisme qui grâce à une enquête courageuse, parvient à changer l’état des choses puisque c’est cela l’esprit de la démocratie, eh bien ce mythe n’est finalement d’une boîte de Pandore…vide ! Ouvrez-la, ouvrez grand la Boîte de Pandore, cher mythe… de toute façon, rien n’en sort, il ne se produit absolument rien.

Les journalistes farfouillent héroïquement dans les affaires louches et dévoilent ainsi des vérités gênantes, gagnent le Prix Pulitzer, et changent le monde seulement dans les films d’Hollywood. Dans la réalité, ils en perdraient plutôt leur poste. Comme les journalistes allemands Gerhard Wisnewski et Willy Bruner, auteurs en 2003 d’un remarquable documentaire de reportage dissident sur le 11-Septembre (en particulier sur le vol fantôme United Airlines 93, celui dont la légende veut qu’il se soit écrasé en Pennsylvanie suite à la révolte des passagers héroïques) diffusé par la télévision publique WRD. Le documentaire eut d’excellents taux d’audience, mais les journalistes furent par la suite expulsés de la télévision allemande, et n’y ont plus jamais retravaillé. Comme le journaliste allemand Oliver Janich, qui en 2010 écrivit pour l’hebdomadaire économique Focus-Money deux articles aussi imposants qu’objectifs sur les vraies coulisses du 11-Septembre. Lui aussi a perdu son travail.

Cela veut-il dire que la carrière de Giovanni Minoli est arrivée à son terminus. Je ne le pense pas, et j’expliquerai pourquoi un peu plus loin.

Alors comment est-il possible aujourd’hui de dire la vérité sur le 11-Septembre à la télé sans que cela ne produise aucun effet ? Cela vous étonne ?

Si cela vous étonne, c’est parce que vous n’avez pas bien en tête comme fonctionne le processus d’apprentissage du cerveau humain. Ni ceux qui règlent l’humeur sociale des masses. Mais ne vous en faites pas : les marionnettistes qui s’occupent des fils de l’information connaissent cela sur le bout des doigts !

Une information existe seulement lorsqu’elle est répétée d’innombrables fois. Si elle n’est diffusée qu’une seule fois, elle n’informe pas. Au contraire, paradoxalement, elle vaccine contre le contenu même de l’information. Elle laisse à ses destinataires la vague impression de savoir quelque chose à propos d’un sujet donné, ce qui à la longue supprime toute curiosité pour ce thème. L’illusion de  savoir est le pire ennemi du savoir. C’est l’illusion de savoir qui représente le mieux le Zeitgeist de notre époque.

En ce qui concerne l’humeur sociale des masses, l’astuce pour ne pas la perturber est d’habituer le public par touches successives, à petites doses, graduellement. Une bombe explose seulement si tout l’explosif qu’elle contient est mis à feu en même temps. Si au lieu de cela, on le fait brûler petit à petit, on se rend compte à la fin qu’il n’y a plus de bombe, qu’elle n’a jamais explosé, et qu’elle n’explosera plus.

C’est la raison pour laquelle lorsque la RAI finit par traiter sérieusement des événements du 11-Septembre, cela n’a aucun effet. Dix ans de radotage ont vacciné le public, et ont désamorcé la bombe. Inutile de vous dire que cela ne doit rien au hasard.

L’impact aurait été bien différent si l’enquête de Minoli était passée sur les ondes en 2003, quand les informations qu’elle contenait étaient encore toute fraîches. Entendons-nous bien, le monde ne se serait pas écroulé pour autant, mais cela aurait certainement créé quelques turbulences.

Quand en 2003, je publiai dans la revue Delos un des premiers articles sur ce thème en Italie « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le 11-Septembre sans jamais oser le demander », le sujet était vierge, et cela créa quelques remous. En quelques jours, des dizaines de milliers de personnes lurent mon article alors qu’habituellement, je bénéficiais seulement d’environ 2000 lecteurs, et l’article fut même cloné et recopié à l’envi sur le Web. Et quand, quelques mois plus tard, mon article fut publié à nouveau, cette fois en introduction du livre « Tutto quelle che sai é falso », l’impact fut encore plus grand : un tirage de plus de 70 000 exemplaires, chose jamais vue pour un éditeur microscopique, Nuovimondimedia. L’article annonçait aussi la sortie imminente de mon livre sur le sujet, mais Nuovimondimedia ne le publia jamais. En fait, à partir de ce moment-là, la petite maison d’édition subit des intimidations de la part des Américains lors d’un show populaire en direct à la télévision, et ô surprise, il se garda bien de publier mon livre (et d’ailleurs, il se garda bien aussi de me payer les droits d’auteur pour mon article ; avec un tirage de 70 000 exemplaires au prix de 23 euros l’unité -  soit un chiffre d’affaires qui dépasse le million et demi d’euros, zéro virgule zéro zéro de droits d’auteur touchés, ça ne fait quand même pas lourd ; sympathiques n’est-ce pas, ces « compagnons de lutte qui s’égarent » !)

Ainsi, au lieu d’être publié début 2004 au moment où il aurait pu générer quelques turbulences, mon livre « Il Mito dell’11 Settembre » le fut seulement en 2006, là aussi par un autre petit éditeur, Ponsinmor. Entre temps, le public italien avait déjà été vacciné sur le sujet. La télévision italienne traita bien du sujet pendant  un moment, mais de façon très superficielle et peu convaincante, quand ce n’était pas carrément sous forme de désinformation pure, alors que d’habiles désinformateurs (les fameux « debunkers ») s’en donnaient à cœur joie dans les Talk Show et sur le Web pour répandre des raisonnements simplistes basés sur des informations fausses ou déformées afin de démontrer que la "Vérité Revélée du Pentagone" était bien parole d’Évangile. Avec le corollaire que celui qui n’y croyait pas était vite taxé de « complotiste ». Nous avons désormais appris à connaître ce mot magique et superstitieux utilisé contre ceux qui ne croient pas aux histoires invraisemblables que l’on nous sert, un mot conçu pour discréditer quelqu’un sans avoir à se donner la peine d’expliquer le pourquoi du comment. Mais pourquoi donc y a-t-il autant de gens qui acceptent de se reconnaître dans l’étiquette de stupidité que renferme ce qualificatif ? Vous qui ne croyez pas au récit abracadabrant de la version officielle sur les événements du 11-Septembre, vous êtes simplement des sceptiques. Pourquoi vous laissez-vous traiter de « complotistes » ? Essayons de respecter le sens des mots en Italien (et en français – NdT). Si tu me racontes une histoire et que je n’y crois pas, je suis alors un sceptique. Pas un complotiste. Un simple sceptique. Tu ne parviens pas à me convaincre avec ton histoire ? C’est ton problème. Pourquoi t’en prendre à moi en me jetant à la figure des épitaphes insultantes ? Le problème vient de celui qui ne sait pas rendre ses histoires crédibles, pas de celui qui se fait ch… à les écouter.

L’enquête faite pour la RAI par Minoli sur le 11-Septembre marque probablement un moment-clef de cette époque moderne. Les Confiants et les naïfs se félicitent du journalisme de qualité retrouvé. Mais est-on bien sûr que tout ce qui brille est or ? Après tout, nous ne sommes pas dans le cas d’un journaliste qui aurait fait dans sa culotte pendant 10 ans à l’idée d’affronter comme il se doit cette patate chaude, et qui se réveillerait un beau matin en se disant «  allez, aujourd’hui , j’arrête de faire dans ma culotte », – et qui révèle d’un coup les vérités inavouables du 11-Septembre ! Dans le monde réel (pas dans celui de Disney ou d’Hollywood), il faut des consensus à haut niveau, dans les salons feutrés, pour que soit effectivement réalisée une émission comme celle de Minoli. Avez-vous entendu quelqu’un demander la tête de Minoli pour avoir eu cette audace ? Bien sûr que non. Avez-vous eu vent de plaintes de la part de l’Ambassade américaine ? Non plus ! Et pourtant, si ce qui est avancé dans l’émission était faux, il s’agit là d’un cas unique de diffamation contre les États-Unis d’Amérique. Comment diable se fait-il que tout le monde se taise et que personne ne proteste ? L’information importante c’est justement que le scoop de Minoli n’a pas défrayé la chronique, et surtout qu’elle n’a pas suscité de réactions parmi les puissants qui en Italie ont toujours soutenu la version officielle des faits, et en premier lieu, l’ambassade américaine. On note au contraire que l’initiative de Minoli n’est pas isolée. À l’occasion des 10 ans des attentats, le grand hebdomadaire L’Espresso fait aussi sa part, et sort, s’il vous plait, avec le film "Zéro " sur le 11-Septembre. Rien que ça ! Le grand silence pendant 10 ans, et tout d’un coup, tous ces journalistes audacieux ! Ou bien faut-il voir dans tout cela une action concertée à des fins qui restent à découvrir ? Ces jours-ci, la télévision publique autrichienne ORF2 a diffusé le documentaire 911 Mysteries, autre pierre angulaire du Mouvement pour la Vérité sur le 11-Septembre, centré sur l’analyse de la démolition contrôlée des Tours. J’ai moi-même reçu ces dernières heures des offres d’interviews de journaux pour lesquels jusqu’à hier, je n’existais pas.

Il se peut qu’un grand rite cathartique se prépare pour chasser les vrais(-faux) coupables des faits du 11-Septembre ? Après tout, la société « démocratique » occidentale ne peut pas survivre indéfiniment à cet abcès que constitue le 11-Septembre, et qui continue à croître, étant donné que de moins en moins de gens sont prêts à croire les bobards officiels. Les antibiotiques n’ont servi à rien. L’infection est désormais inarrêtable, et l’abcès est en croissance exponentielle. En 2003, nous étions quelques-uns à douter de la Vérité Révélée sur le 11-Septembre, mais nous sommes maintenant des centaines et des centaines de millions dans le monde. Seuls les « lents d’esprit » avalent  encore  la fable officielle, alors que les articles traitant du sujet et publiés on-line par les grands médias internationaux voient la partie « commentaires des lecteurs » véritablement infestée par des messages du genre « Bouhh, vous n’avez rien compris, allez vous cacher ! » La seule solution pourrait être de faire éclater l’abcès et de s’accorder un passage par le rite tribal consistant à faire sa fête au bouc-émissaire du moment. Même si le public est déjà amplement vacciné contre la « théorie du complot », en répétant le stimulus dans les journaux « de référence »,  il n’en faudrait pas beaucoup pour déplacer le troupeau sur la voix du « complotisme ». Même les pires « debunkers » arriveraient à clamer haut et fort, avec une hypocrisie sans bornes : «  ah, je vous l’avais bien dit que c’était un complot ! » C’est donc ça le plan ?

En fait, il y a peut-être une autre explication. Il est bien connu que les hautes sphères du pouvoir aux États-Unis se divisent en deux grandes factions, qui ne s’accordent pas toujours sur les politiques à suivre. Il s’agit d’une part des « néoconservateurs » ou « Néocons », et d’autre part des « Réalistes ». Les premiers sont les auteurs du fameux Project for a New American Century (PNAC), dans lequel en 2000, ils indiquaient souhaiter l’avènement d’un « nouveau Pearl Harbor ». Certains pensent qu’ils ne se sont pas contentés de le souhaiter. Les seconds sont moins dépendants d’une idéologie et plus pragmatiques en matière de politique. Zbigniew Brzezinski, un des ténors des Réalistes a prononcé en 2007 devant le Sénat américain un discours resté célèbre, dans lequel il mettait en garde contre la possibilité d’un attentat terroriste sous faux drapeau (False-Flag) – en pratique, un autoattentat – aux USA, pour créer le prétexte à une attaque contre l’Iran. Il s’agissait en fait d’un avertissement destiné à dissuader ceux qui s’apprêtaient de manière évidente à accomplir cette opération. Un nouvel événement encore plus grave, de type 11-Septembre, est dans l’air depuis maintenant plusieurs années.  Les Réalistes sont notoirement contre. Se pourrait-il que la réhabilitation des « théories du complot », initiée à la périphérie de l’empire américain (d’où elle peut faire seulement des dégâts limités), ait été lancée par le camp des Réalistes de la politique américaine dans le but de bloquer les nouveaux attentats que l’autre faction serait éventuellement en train de préparer ? Les enjeux sont énormes, étant donné que l’opinion la plus répandue est que le prochain 11-Septembre sera probablement de nature nucléaire. Le marketing sur le sujet a déjà rempli journaux papier et télé. Et même Hollywood a tout fait pour nous préparer à un tel événement, ainsi quand il surviendra, cela nous semblera évident, et non absurde.

Mais tout cela reste et demeure de la politique-fantaisie, des tentatives de raisonnements basées sur des informations bien trop incomplètes. Malgré tout, quelque chose me dit que dans un futur pas si lointain, rétrospectivement, tout deviendra plus clair.

En outre, pour les 10 ans du 11 Septembre 2001, j’annonce la sortie de l’édition anglaise de mon livre « Il Mito dell’11 settembre ». C’est une version mise à jour, avec plusieurs chapitres supplémentaires par rapport à la dernière édition italienne, qui ont été rajoutés pour inclure les nouveautés importantes apparues ces dernières années. En anglais il s’intitule « The Myth of September 11 »,  et le sous-titre est lui aussi différent de la version italienne «The Satanic Verses of  Western Democracy » (Les Versets sataniques de la démocratie occidentale). Le libre peut être acheté sur Amazon.com et il sort aussi en version ebook au prix imbattable de 4 euros environ.

Je rappelle que mon livre « Il Mito dell’11 Settembre » (plus de 600 pages) a été édité une première fois en 2006, puis une deuxième fois avec d’importants ajouts en 2007, est paru en roumain en 2009, et maintenant dans une version encore mise à jour en anglais en 2011.

Malgré cela, nombreux sont les sites italiens qui se targuent d’être des références dans la recherche de la vérité sur le 11-Septembre (avec quelques exceptions, évidemment), mais qui toutes ces années ont réussi à ne jamais mentionner l’existence de mon livre, pas même une fois (sauf dans les commentaires des visiteurs de ces sites, souvent par des lecteurs enthousiastes de mon livre). En cela, ils se sont comportés exactement comme les grands médias corrompus. Curieux, n’est-ce pas ? Fouillez vous-même ces sites, et vous verrez. Je ne les nomme pas, comme ça vous vous amuserez davantage à les découvrir par vous-mêmes.

Comme cadeau pour ce 10e anniversaire, je laisse donc au lecteur le soin de réfléchir sur ce que cela signifie et sur les éventuelles implications.

Penser à mal n’est pas pêché, mais…

Roberto Quaglia

Gênes, le 9 septembre 2011, sur Roberto.info

 

Traduit de l’italien par GV pour ReOpenNews (certains liens dans le texte ont été rajoutés par le Rédaction)


En lien avec cet article :

 


 

12 Responses to “Roberto Quaglia : Après 10 ans le public est vacciné, on peut dire la vérité sur le 11/9 à la télévision”

  • kidkodak

    Très original comme point de vue.
    J’apprécie beaucoup cet angle.
    Et évidemment nos grand manipulateurs de masses cachés dans l’ombre avaient tout prévu.
    C’est à se demander si les mouvements d’occupations actuels ne sont pas une autre façon de récupérer l’énergie de la lucidité pour la domestiquer à leur avantage encore une fois.
    Et cela même si parmi les occupants la grande majorité est sincère dans ses revendications.
    C’est plus fort que moi,les échanges du film Wag The Dog(Des Hommes d’Influence) me reviennent toujours en tête…

  • Gérard

    OK, le cerveau humain comporte des failles inhérentes à son propre fonctionnement
    OK, les masses sont manipulables et anesthésiées
    OK, les politiques sont sourds et muets
    OK, la presse est muselée
    OK, des puissants en profitent impunément

    Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
    On continue vers la décadence, ou on réagit ?

  • Eh bien je n’aime pas cet article.
    Il nous dit « la fête est finie, circulez, y a rien à voir »
    Il nous projette déjà dans le troisième temps de la Vérité selon Schopenhauer:
    « Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »
    Pas d’accord, et la vérité n’est pas encore une évidence pour tous, loin de là.
    Nous sommes encore dans le deuxième temps:
    « Ensuite, elle subit une forte opposition. »
    Si ce n’est pas dans le premier, celui du ridicule.
    Pas question de baisser les bras, et je ne peux pas croire que la révélation sera sans conséquence importante.
    A moins d’une forte dose de valium dans nos assiettes.
    A moins encore que d’autres événements bien plus dramatiques ne soient en cours de réalisation, qui ramèneraient celui-ci au niveau d’un spectacle de patronnage.

  • GBDC

    Et pour compléter, cette sentence a méditer de Guy Debord (qui n’a jamais été d’une telle actualité):
    « Dans le monde réellement inversé, le vrai est un moment du faux. »

  • Red Cloud

    Je suis sur que le livre de Quaglia est interessant. Mais pour son idee d’une dissemination de la contestation dans les medias de masse coordonnee par les « Realistes », a suivre…
    Il prend au moins la precaution de dire que c’est speculatif.
    A la fin de son article, je le trouve bien amer de ne pas etre (assez) reconnu comme un acteur du mouvement.

  • IKAR

    Analyse très pertinente, comme toujours. Mais quelle qu’en soit la cause, la vérité fait son chemin.
    Un parallèle me vient à l’esprit : Hier, des rassemblements ont eu lieu pour commémorer le cinquantenaire du massacre des algériens à Paris, le 17 octobre 1961. Cet événement a été totalement occulté pendant plusieurs décennies, la VO faisant état de 3 morts seulement. Ayant connaissance de cet épisose depuis longtemps, je n’aurai jamais osé imaginer qu’il puisse exister un jour des commémorations officielles … Même si, pour en revenir à R. Quaglia, cela ne mène nulle part … pour l’instant.

  • GeantVert

    Cette idée de « vaccination » par diffusion au goutte à goutte d’éléments de contestation ou de doute est en effet aussi originale que frustrante pour le Mouvement. Mais il faut bien reconnaitre que le journal de France3 n’a pas changé le cours des choses en France. Tout comme l’incroyable émission de Minoli en Italie. Quaglia propose son analyse de ce phénomène, et part du principe là aussi étonnant que ces « percées » ne sont pas le fait de qques journalistes courageux mais bien le fruit d’une démarche globale de désamorçage de la bombe que constituerait la révélation d’une complicité au coeur de l’appareil d’État américain, comme cela est avancé dans Loose Change – An American Coup (je ne prends pas parti là-dessus, chacun son opinion).

    La montée en puissance du scepticisme à propos du 11/9 est bien réelle, il suffit de constater qu’en France 58% des Français ont des doutes sur le V.O. (voir notre sondage) Pourant cela ne s’accompagne ni dune regain d’intérêt pour le 11/9 (ce n’est pas un sujet journalistique, voir le docu d’Olivier Taymans) ni d’une remise en cause du système, tout au plus assiste-t-on à une crise de confiance vis-à-is des autorités.
    L’espoir peut venir, comme le dit R.Quaglia, d’une lutte interne entre factions aux USA, qui dans leurs luttes d’influence, sont amenées à utiliser le 11/9 comme arme pour déstabiliser l’autre camp. Les révélations de Richard Clarke sur la CIA pourraient en être un épisode.

    –GV

  • Guit'z

    Comme le résume si bien Alain DORAL dans son excellent livre : Comprendre l’Empire, La gouvernance globale ou la révolte des nations… à moins que ce ne soit la gouvernance globale PAR la révolte des nations…

    Terrifiant !

    Super papier de Qaglia : comme d’habitude.

  • Shrykull

    Les gens ont d’autres préoccupations que le 11/9, tout simplement. Pour l’immense majorité, quand bien même le 11/9 serait un coup-monté, ils estiment avoir des problèmes bien plus urgents à régler que de ressasser un évènement vieux de dix ans et qu’ils ne peuvent de toute façon pas changer.

    Le temps fait son effet tout simplement : en 1945, tout le monde pensait que les bombes atomiques étaient un «mal nécessaire» qui a sauvé des millions de vies et n’avait pas d’effets sur la santé à long terme.
    Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire qu’elles n’étaient pas nécessaires pour gagner la guerre et que les autorités américaines de l’époque ont menti pendant des années sur les raisons et les effets de son utilisation.

    Pour le 11 septembre c’est pareil : les mensonges de l’administration Bush seront peu à peu reconnus, et deviendront un autre chapitre de l’histoire.

    Pardon pour cet apparent pessimiste mais je doute que la vérité éclate telle une bombe emportant tout le système avec elle désormais ; en cela cet article n’a pas totalement tort.

    Mais cela ne rend pas la recherche de la vérité inutile pour autant, et sans le mouvement pour la vérité, ces percées n’auraient sans doute jamais eu lieu.

  • baboune

    Bon,..

    On a pu constater que le reportage récent et appréciable de France 3 n’a rien changé.
    La grosse émission en Italie non plus.

    Mais ce sont des gouttes d’eau dans le grand océan de la propagande occidentale.

    Faire passer une idée comme vraie de nos jours, c’est en faire la UNE de tous les médias durant 4 jours.

    On est encore très loin de ça,… et donc pour moi rien n’est frustrant dans le peu de « révoltés » suscité par le reportage de France 3. Cela me semble compréhensible. Et je ne m’aventurerais pas dans une autre analyse.

  • Je ne suis pas d’accord avec vous:
    Si le peuple américain apprend que ses dirigeants, les Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz et j’en passe, une grande partie des militaires, et tous leurs média, leur ont menti, les yeux dans les yeux pendant des années, quand ils sont si obsédés par le mensonge, alors il y aura une véritable révolution.
    Comprendre que ces gens ont froidement assassiné quelques uns des leurs pourrait bouleverser leurs consciences et leurs certitudes de nantis.
    Il n’y a pas plus vindicatif qu’un naïf honnête qui comprend qu’on l’a trompé, volé, méprisé.
    Finie, la référence perpétuelle au drapeau américain, finie, la confiance dans le combat du bien contre le mal.
    Il pourrait en résulter une meilleure connaissance du problème musulman, une meilleure approche des autres, et un désir de vraie fraternité, peut-être de réparer.
    Mais peut-être suis-je moi-même un grand naïf…

  • Doume

    @GeantVert

    « La montée en puissance du scepticisme à propos du 11/9 est bien réelle, [...] Pourant cela ne s’accompagne ni dune regain d’intérêt pour le 11/9 [...] ni d’une remise en cause du système, tout au plus assiste-t-on à une crise de confiance vis-à-is des autorités. », dis-tu.

    Il y a quand même un autre effet : Les journaux ont de moins en moins de lecteurs. Je suppose qu’il y a des millions de gens en France, qui, comme moi ne cherchent plus vainement à s’informer dans les médias « main-stream ».

    Par exemple, en ce moment, sur le net, j’ai une info bien plus pluraliste sur ce qui se passe en Syrie que dans les journaux-radio-télés. Et franchement, ça ne m’incite pas à aller payer une non-info de la presse écrite.

    Et ça ne date pas du 11-9. c’est par la presse espagnole que nous avons appris que notre vallée très touristique des Pyrénées était vouée à être sacrifiée pour faire passer une voie-ferrée devant relier l’Espagne à la France. La presse locale, parfaitement au courant s’était bien gardée d’en souffler mot !

Trackbacks

  •  





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``