Questions à Bruno Fay, auteur du livre « Complocratie »

Le 24 février dernier, le journaliste indépendant Bruno Fay publiait le livre : "Complocratie : Enquête aux sources du nouveau conspirationnisme". Si le 11-Septembre n’est pas le sujet central du livre, M. Fay nous explique qu’il "cristallise ce nouveau conspirationnisme" dont il nous parle avec ses raisons (parfois d’État) et ses déraisons. Mais loin de voir uniquement dans la controverse du 11-Septembre des fous d’un côté et des vendus de l’autre, l’auteur tente d’apporter les bases d’un débat plus constructif et serein, pour ceux qui le souhaitent vraiment. Pour cela, il invite chaque camp au respect et à l’introspection sans faire de favoritisme, si ce n’est que celui accordé aux faits.

La tentative de Bruno Fay de contacter notre association lors de la préparation de son livre n’ayant pas eu d’issue heureuse, à nos regrets partagés, nous avons décidé de rectifier cela en lui proposant de répondre à quelques questions. Nous le remercions chaleureusement d’avoir accepté.

 

"Complocratie" écrit par Bruno Fay aux Editions du Moment 

 


 

Questions à Bruno Fay, auteur du livre "Complocratie"

 

1. En tant que journaliste, que pensez-vous du traitement médiatique sur le 11/9 ?

Je consacre justement un long chapitre dans mon livre au traitement médiatique des attentats du 11 septembre 2001 qui illustre, à mon sens, l’impossible débat entre « croyants » et « non croyants ». Depuis le passage de Thierry Meyssan en 2002 chez Ardisson jusqu’aux déclarations de Marion Cotillard dans une émission de Paris Première, en passant par les propos de Roland Dumas en décembre dernier, toutes les personnalités qui osent contester la version officielle du 11 Septembre sont disqualifiées, voire insultées séance tenante. Ceux qui remettent en question la version officielle des attentats sont, au mieux, considérés comme de doux dingues, au pire qualifiés d’extrémistes ou d’antisémites. Pour ne prendre que l’exemple de Roland Dumas, les réactions à son égard incarnent ce dialogue impossible autour du 11 Septembre. Qu’il ait raison ou qu’il ait tort de s’interroger sur la version officielle, peut-on vraiment qualifier de « théoricien du complot » quelqu’un qui revendique uniquement le droit de douter et qui suggère simplement la création d’une commission d’enquête internationale indépendante pour faire toute la lumière sur les attentats de 2001 ?

Les excès de Thierry Meyssan et de quelques autres ont sans doute beaucoup nuit à la sérénité du débat. Aujourd’hui, les médias n’osent plus parler du 11 Septembre de peur d’être aussitôt disqualifiés. Du coup, en refusant le débat, ils nourrissent malgré eux un climat de suspicion généralisée. Il existe de nombreuses théories autour du 11 Septembre, dont bon nombre d’entre elles sont totalement farfelues. La version officielle comporte elle aussi un bon nombre d’incohérences et de zones d’ombre. Le 27 juillet 2003, sur la chaîne de télévision NBC, le néoconservateur Paul Wolfowitz déclarait lui-même que « Les rapports des services de renseignement consacrés à la menace terroriste contiennent des informations opaques par nature ». C’est d’ailleurs un principe de bon sens qui peut aussi s’appliquer aux travaux de toute commission d’enquête officielle touchant des enjeux politiques et militaires. Et c’est même normal, ne serait-ce que pour éviter de diffuser des informations confidentielles touchant à la raison d’Etat. Plutôt que de s’attaquer aux personnes, d’un côté comme de l’autre, le meilleur moyen de s’approcher de la vérité serait que les médias acceptent de confronter sereinement les arguments des uns et des autres. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Au-delà du seul cas du 11 Septembre, cette nouvelle forme de conspirationnisme ordinaire qui gagne aujourd’hui toute les couches de la société se nourrit de ces non-dits et de cette absence de débat. Frédéric Taddéï et Eric Laurent, que j’ai longuement interrogés dans mon livre, en parlent tous les deux très bien.

 
Pour autant, les médias ne sont pas les seuls responsables de cette situation. Dans le cas du 11 Septembre, les responsabilités sont, je crois, partagées. De nombreux militants du mouvement pour la vérité sont aujourd’hui si méfiants qu’ils refusent tout contact avec les journalistes traditionnels. Il suffit de lire les commentaires de certains membres de ReOpen911 ou de NWO à mon égard pour mesurer le degré de suspicion… C’est une attitude qui ne contribue pas non plus à engager un débat serein. Le respect doit être réciproque. La grande majorité des personnes qui doutent de la version officielle ne sont pas des illuminés, tout comme la majorité des journalistes ne sont pas aux ordres de la Maison blanche. Il faut sortir des fantasmes.
 
2. En quoi a consisté votre enquête sur le 11/9 ?
 
Mon livre Complocratie ne porte pas seulement sur le 11 Septembre. Il s’agit d’une analyse plus globale sur les raisons qui poussent les citoyens à douter des versions officielles et à imaginer des complots, vrais ou faux (Grippe A, Karachi, Clearstream, etc.). Le 11 Septembre n’est qu’une illustration de ce phénomène que je qualifie de conspirationnisme ordinaire, sans connotation péjorative. L’ambition de mon livre n’était donc pas de mener une contre-enquête sur les attentats du 11 Septembre mais plutôt de dénoncer les amalgames lancés par les uns et les autres et d’engager ce débat impossible, sans préjugés. J’ai évidemment lu et vu beaucoup de choses sur les attentats du 11 Septembre avant d’écrire mon livre. Dont, bien sûr, le jeudi noir de l’information. J’ai également rencontré beaucoup de monde.
 
Sur le fond, dix ans après, les attentats du 11 Septembre relèvent désormais du débat d’experts. Une fois encore, on ne peut que regretter l’absence de débats contradictoires qui permettraient sans doute de trancher nombre de questions techniques de manière définitive. Dans mon enquête, je n’aborde pas tous les points avancés par les défenseurs de la théorie du complot intérieur. La tâche est tout simplement impossible, chaque réponse apportant sans fin son lot de nouvelles questions. En revanche, j’essaie de confronter les arguments des uns et des autres et de m’en tenir aux éléments factuels. Opposer les hypothèses me paraît un débat stérile où les croyances l’emporteront toujours sur la raison. Pour tendre vers la vérité, il faut s’en tenir aux éléments de preuves. C’est ce que j’ai essayé de faire en me concentrant surtout sur deux questions, sans doute les plus emblématiques de l’affrontement entre « croyants » et « non-croyants » : l’effondrement des tours jumelles et le vol United 93. J’ai aussi essayé d’apporter quelques éléments nouveaux sur le rôle du PNAC…
 
3. Pouvez-vous nous donner votre définition du conspirationnisme ? Est-ce que ce terme a une connotation péjorative pour vous ?
 
Dans Complocratie, je parle d’un conspirationnisme ordinaire. Et je dis même que nous sommes tous conspirationnistes d’une manière ou d’une autre en remettant de plus en plus en question la parole officielle. Que ce soit sur le 11 Septembre, la Grippe A, le changement climatique, le nucléaire, etc. Je ne mets donc rien de péjoratif derrière cette expression. Au contraire, j’explique que le conspirationnisme est légitime face aux mensonges et aux manipulations avérés que je révèle dans mon livre (Rainbow Warrior, Clearstream, Opus Dei, etc.). D’ailleurs, dans mon livre, lorsque je parle de ReOpen911, je prends toujours soin de parler des « militants du mouvement pour la vérité », justement pour éviter d’utiliser le terme "conspirationniste" qui a été à mon sens, comme je l’analyse, galvaudé.
  
4. Votre regard a-t-il évolué sur le sujet global que vous avez traité au cours de vos recherches, et si oui de quelle manière ?
 
Mon enquête a surtout renforcé mon sentiment qu’il est urgent de mettre un terme à certaines dérives de la société. Au nom de la raison d’Etat, les autorités se permettent de s’affranchir des règles les plus élémentaires en démocratie. Je ne crois pas qu’il faille aller vers une transparence totale. Un Etat ne peut pas tout dire, c’est bien normal. En revanche, je pense que nous sommes allés trop loin. Je ne pointe pas seulement le rôle des autorités politiques. Le monde économique baigne lui aussi dans les manipulations et les mensonges au quotidien. Il suffit de prendre l’exemple récent de l’accusation d’espionnage chez Renault pour mesurer à quel point nous baignons dans la manipulation de l’information. Dans Complocratie, j’évoque longuement, à travers des exemples précis et inédits, la montée en puissance de la guerre économique et des coups tordus.
 
5. A-t-il aussi évolué de la même manière quant au sujet du 11 Septembre ou est-ce un sujet à part ?
 
Le 11 septembre n’est pas un sujet à part. Il cristallise ce nouveau conspirationnisme qui se développe dans tous les domaines. J’écris que nous vivons en psychocratie. Mon entretien inédit avec le « patron » du groupe Bilderberg illustre cette situation. La plupart des décisions se prennent désormais en coulisses, à l’abri des regards, sans qu’il soit nécessaire aux décideurs de se réunir dans une cave avec des cagoules sur la tête. Il n’y a pas de maîtres du monde tapis dans l’ombre. Les sociétés secrètes et les réseaux d’influence existent depuis toujours. Les conspirationnistes ont tort de craindre l’instauration d’un nouvel ordre mondial. Nous y sommes déjà. Ce monde ne ressemble pas à ce qu’ils imaginent. Il n’existe pas de gouvernement mondial. Ce serait trop simple. La réalité est bien plus complexe. Nous vivons dans un monde qui nous file entre les doigts. Les repères disparaissent les uns après les autres. Il n’y a pas un pouvoir, mais des pouvoirs qui s’affrontent quotidiennement en s’affranchissant des règles démocratiques élémentaires. Les stratégies d’influence, les manipulations de l’information, le travail permanent des lobbies ou la guerre économique, plus forte que jamais, contribuent dangereusement à confondre fantasmes et réalité, démocratie et « psychocratie ».
 
6. Vous dénoncez les amalgames faits par certains journalistes entre le fait de douter de la version officielle sur les attentats du 11/9 et l’antisémitisme. Est ce que vous avez pu rencontrer certains d’entre eux pour avoir leur point de vue ?
 
On en revient à l’impossible débat. Tout le monde se méfie de tout le monde. Du coup, j’ai eu autant de mal à rencontrer des partisans du complot intérieur sur le 11 Septembre que de partisans de la version officielle. J’ai essuyé des refus de témoigner de part et d’autre : Jean-Marie Bigard ou Matthieu Kassovitz n’ont pas plus accepté de me rencontrer que Daniel Leconte, Guillaume Durand ou Thierry Ardisson. C’est dommage.
 
7. Que pensez-vous de la demande d’une nouvelle enquête soutenue par de nombreuses associations professionnelles ou citoyennes comme la nôtre ?
 
Les conclusions de la commission d’enquête officielle comportent de nombreuses zones d’ombre et certaines incohérences. Je pense en particulier à l’analyse du crash du vol UA93, que je développe longuement dans mon livre, qui donne des raisons de douter de la version officielle. Malheureusement, je doute qu’une nouvelle commission d’enquête permette d’y voir plus clair. Paul Wolfowitz reconnaît lui-même que « les rapports des services de renseignement consacrés à la menace terroriste contiennent des informations opaques par nature ». Dans mon livre, Michel Rocard ne dit d’ailleurs pas autre chose en évoquant la raison d’Etat. En d’autres termes, il y a des choses que les États ne peuvent pas dire. Aucune commission d’enquête n’est jamais objective.
 
8. Comment voyez-vous l’évolution du sujet dans les médias et la société, en particulier à l’approche du 10ème anniversaire des événements ?
 
Je crois que je réponds à cette question dans mon livre, en particulier dans le chapitre intitulé « L’impossible débat ». Les choses évoluent peu. Il est toujours aussi difficile d’organiser un débat serein sur la question et de sortir des anathèmes que se renvoie chaque camp.
 
9. Que souhaiteriez-vous à notre association ? Plutôt de voir un psy ou de continuer à chercher ?
 
Il est toujours sain de douter et de s’interroger. Il y a bien sûr des extrémistes dans chaque camp, des illuminés, mais ce n’est pas l’essentiel. En tant que journaliste, je ne peux que me réjouir que des citoyens décident de s’organiser pour mener l’enquête, que ce soit sur le 11 Septembre, sur les attentats de Karachi ou sur n’importe quel autre sujet. Ce qui manque aujourd’hui, c’est l’étape suivante, la confrontation des opinions et des travaux d’enquête respectifs. Je souhaite surtout à ReOpen911 de ne pas s’enfermer dans une opposition stérile et dans une méfiance systématique à l’égard des médias traditionnels. De même que je conseille aux journalistes traditionnels de sortir de leurs préjugés et de ne pas être aussi arrogants et méprisants à l’égard des mouvements citoyens comme le vôtre. Sur le 11 Septembre, les insultes fusent un peu trop rapidement, d’un côté comme de l’autre.
 
10. Que pensez-vous de l’association ReOpen911, de ses objectifs, son travail, son rôle ? Que pensez-vous de ses détracteurs et de leurs accusations ?
 
Je réponds là encore à cette question dans mon livre. Il est tout aussi idiot de stigmatiser par principe les citoyens qui ne croient pas à la version officielle, que d’affirmer détenir la vérité. J’ajouterai également qu’il est essentiel de s’en tenir aux éléments de preuves et d’éviter de formuler des hypothèses. Dire par exemple que certains éléments de la version officielle sont contestables est une chose. En conclure qu’il s’agit d’un « inside job » en est une autre.
 
 

 
Note de rédaction :

Présentation de l’éditeur

 
Dix ans après la tragédie du 11 Septembre, les théories du complot n’ont jamais fait autant recette. La pandémie de grippe A serait une invention des laboratoires pharmaceutiques et de l’OMS, les attentats contre le World Trade Center auraient été organisés par la Maison Blanche, les Illuminati oeuvreraient en secret pour établir un Nouvel Ordre mondial…
 
Si le mythe du grand complot juif ou franc-maçon persiste, des centaines de théories, dont le succès manifeste un conspirationnisme nouveau, presque ordinaire, touchent toutes les catégories de la population. Les mensonges au sommet, les barbouzeries, les affaires politico-financières donnent au citoyen des raisons de douter, de croire que la vérité est ailleurs.
 
Grâce à une longue enquête de terrain et de nombreux entretiens, Bruno Fay remonte aux sources de ce phénomène troublant. Ainsi, Michel Rocard lève le voile sur plusieurs scandales en les justifiant par la raison d’État. Des professionnels de la communication confirment qu ils manipulent l’information pour le compte d entreprises privées ou de partis politiques. Étienne Davignon, à la tête du groupe Bilderberg, accepte de parler pour la première fois de cette organisation puissante et mystérieuse nichée au coeur du pouvoir.
 
Alors, tous paranos ? Vivons-nous déjà en Complocratie ? Ce document passionnant aborde de front un enjeu vital pour nos sociétés.
 
Biographie de l’auteur
 
Bruno Fay, journaliste indépendant, est l’auteur de plusieurs enquêtes sur la corruption politique, l’influence des lobbies et les nouvelles technologies de surveillance. Il a signé en 2009, avec Stéphane Reynaud, un livre féroce sur les coulisses de l’économie à bas coût (No Low Cost, Editions du Moment).
 


En lien avec l’article :

Edito sur le blog de ReOpen911 :

Liens ReOpenNews :

 


 

23 Responses to “Questions à Bruno Fay, auteur du livre « Complocratie »”

  • Amen à tout ce que dit ce monsieur. J’espère sincèrement qu’il marque avec son livre (qui commence à me tenter) un tournant dans le débat publique pour qu’on puisse enfin mettre de côté ce débat absurde sur les « théoriciens du complot » pour qu’on puisse traiter le fond des questions qui fâchent sereinement – même si je pense tout de même que la part de cynisme dans ce qui se passe reste plus grande que ce qu’il veut bien admettre. Il suffit de se rappeller du plan Fer à Cheval (wikipedia pour ceux qui comme moi il y a peu découvrent…) pour comprendre que dès lors qu’il s’agit de guerre, on ne peut vraiment avoir aucune confiance dans nos gouvernements.

    Je regrette tout de même, évidemment, de ne pas voir la question que j’avais soumise dans les forums. Dès fois que Bruno Fay passe par ici et lise les commentaires, je les lui soumets, on ne sait jamais ;-)

    Ca donnait ça :

    « Je pense pour ma part que je la question des théories du complot est une diversion d’un problème plus grave et plus tragiquement simple. On attendait logiquement (et hors de tout parisianisme politique) de la démocratie emblématique étasunienne suite au 11 septembre une arrestation et un procès en bonne et due forme des coupables (pour faire triompher l’état de droit sur la terreur) et une sanction des responsables de l’échec sécuritaire (parce qu’en démocratie, les responsables rendent des comptes). Sans détailler le bilan à 10 ans, c’est un échec absolu sur ces deux attentes essentielles qu’ont accepté et acceptent encore sans broncher les médias dominant et les politiques de quasiment tous les bords. Ceci signe évidemment l’echec de deux entités essentielles au fonctionnement des démocraties et donc, et c’est de loin le plus douloureux, des démocraties elles-mêmes. De là je me suis demandé quelle ligne traçait BF entre conscience citoyenne (demander des comptes) et complotisme (commencer à se dire qu’il y a des raisons expliquant qu’on n’en rende pas) ? »

  • Sylvio

    Très bonne analyse que je partage entièrement.
    Nous avons un dégradé de positions plus ou moins extrémistes dans un sens ou dans l’autre. Comme si il y’avait une droite et une gauche du « conspirationnisme » comme il est désigné par M. Fay. ReOpen911 serait-il centriste à ce niveau ?

    Je ne vais pas parler de certains détracteurs caricaturaux de ReOpen911 qui nous voient comme un mouvement antisémite ou extrémiste. Pour tous ceux qui lisent ce blog, nul besoin de m’étendre sur ces « néo-maccartistes » qu’ils connaissent déjà trop.

    Je suis surtout tout à fait d’accord avec la réponse de M. Fay à la question N°5 et c’est ce qui fait sûrement toute la différence entre ReOpen911 et beaucoup d’autres mouvement « Anti-NWO » plus ou moins radicaux (français ou américain) qui voient pour certains d’une façon trop simpliste et caricaturale à mon gout la géopolitique mondiale (sans vouloir leur manquer de respect, c’est mon opinion c’est tout). En grossissant le trait, pour eux il y’a deux camps « pro-Nwo » et « Anti-Nwo » et un groupe de personnes obscures qui dirige le monde. Je pense effectivement que c’est énormément plus complexe et qu’il y’a de multiples « camps ». Je précise que je connais bien ces mouvements : j’ai eu de longues discussions (réunion, bar, téléphone, forum, etc) avec eux, je consulte certains blogs fréquemment car il est toujours bon de s’informer de manière très large et je les respecte (notez que je parle bien de mouvement plus ou moins radicaux du mouvement conspirationniste -comme désigné par M. Fay- et non de mouvements racistes, ne faisons pas d’amalgames).

    Cependant il est certain que nous baignons dans la manipulation de l’information (depuis sûrement l’aube de l’humanité) et qu’une majorité de groupes idéologiques souvent occidentaux (PNAC, Think-tank de gauche ou de droite, ultra-libéral ou non) voient trop les choses sous le même angle (sans que ce soit forcément voulu), sous un angle élitiste et occidental dirons nous. De ce fait, beaucoup imaginent que ce n’est pas sans hasard et qu’une entité est derrière tout ça et est au dessus de tout ces mouvement idéologiques et les chapeautent.

    Je suis loin de penser qu’il existe un tel groupe qui dirige le monde. Loin de penser également que c’est un hasard. Il s’agit effectivement de multiples entités qui ne se cachent pas pour la plupart et qui peuvent être bien différentes. Ces entités sont humaines mais ont toutes le point commun d’avoir plus de pouvoir, plus d’argent, plus de temps (car moins de soucis pour vivre ou survivre) et ont donc toutes le point commun d’être des hommes bien différentes des 99% des habitants de cette planète.

    C’est un effet de masse des personnes influentes qui ont aujourd’hui l’argent et le pouvoir. Pourquoi vont-elles souvent dans le même sens ? Car c’est une peur des élites dirigeantes d’être hors norme et de prendre des décisions trop progressistes, trop dérangeantes pour leurs confrères. C’est également leur voix : la manipulation quotidienne des esprits par les média qui fait que tout ces mouvements idéologiques et influents convergent au final souvent vers un fonctionnement du monde qui n’évolue pas et qui fait le jeu, par ce statu quo, de ceux qui ont le plus de pouvoirs et d’argents. Un groupe de personnes très nombreuses, très différentes, groupe qui est loin d’être dans l’ombre et obscure bien au contraire, ces gens là sont des fois bien décomplexé et on ne peut plus visible… Un groupe qui souvent place ses intérêts, ses relations et son ego bien au dessus de leurs idéaux qui peuvent être humaniste ou non…

    Avec le temps et l’avancée extraordinaire des moyen de communication et de transport, ses groupes idéologiques, dirigeants, se rapprochent les uns des autres et donc leur courant de pensée vont toujours dans le même sens, à force de consensus et de manipulations. De ce fait, on assiste au nouvel ordre mondial qui est la période dans laquelle on vit (ils en ont peur mais on y est déjà) : une évolution du monde qui fait que les frontières disparaissent que les lois vont toutes dans le même sens (ex: traité international => directive européenne => loi française), que des organisations internationales naissent tous les jours et chapeautent petit à petit les organisations nationales. Ce que les anti-nwo appellent à juste titre le mondialisme. Peut-on être contre ? Je pense que ce mondialisme est inévitable (il faudrait sinon fermer les frontière, couper les fibres optiques internationales) mais qu’il faut que les habitants de cette planète le contrôle de très prêt pour empêcher toute dérive et pour ne pas que ce mondialisme ne profite qu’à l’élite au détriment de trop nombreux habitants. Mon point de vue est que la société doit avoir un fonctionnement où l’habitant de cette planète quel qu’il soit doit avoir un moyen très important et inscrit dans une constitution (internationale de préférence) de contrôle de nos dirigeants quels que soit le domaine (politique, économique, judiciaire, médicaux, etc) afin que les hommes et femmes puissent suivre leurs moindres fait et geste en exagérant un peu car il faut partir du principe qu’on ne peut faire confiance à un humain qui a acquis trop de pouvoir et qui peut trop en profiter (conflit d’intérêt, corruption, etc). Une autre chose serait de ne pas mêler argent et pouvoir, ceux qui prennent ou proposent des décisions ne devraient le faire que par vocation, il ne devrait en ce sens par exemple ne pas plus être rémunérer qu’un instituteur ou qu’un agriculteur qui ont des métiers tout autant honorable. Ainsi on éviterait d’avoir des décisionnaires qui ont trop les dents qui rayent le plancher…
    C’est un vaste débat, mes réflexions sont un peu brouillon et difficiles à exprimer avec des mots. En tout cas, tout ceci n’est le fruit que de la nature humaine à mon sens.

    Sylvio, membre du conseil d’administration de ReOpen911

  • Hijack

    Je pense perso que justement, c’est à cause de ce genres de discours inutiles que l’on n’avance pas … tant qu’on ne bouscule pas les usages, comme ils l’ont fait le 11/09, on tournera en rond, on se mangera la queue et c’est le but recherché !

    Meyssan n’a fait aucun excès … il n’a fait que son boulot de journaliste d’investigation et au moins il a des opinions politiques qui tiennent la route, même si elles ne plaisent pas.

  • Sébastien

    Insupportable. Quel bla bla sans queue ni tête. Bref, nous sommes trop bêtes pour comprendre, c’est toujours trop compliqué, sauf pour les initiés hypra-modérés comme monsieur Fay.

    Quand je lis: « les excès de Thierry Messan », pas besoin de continuer à lire.

    Des débats qui ne mènent nulle part, sans moi. Si chacun est là juste pour vendre sa petite soupe tiède, je préfère autant TF1, ce sont des pros dans leur domaine eux au moins.

    Continuez de nager dans le vide de la complexité et de la neutralité atomique. Vous n’avez besoin de personne pour le faire, et encore moins d’argent.

    La population va (a déjà) avoir des problèmes beaucoup plus urgent à résoudre que ces questions philosophico-existentielles. Le conspirationisme, le 11 septembre…Quésaco?

  • Baboune

    Je vais faire court.

    Sur Agora Vox, un débat concernant ce livre a déjà eu lieu. Ici: http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/complocratie-un-pave-dans-la-mare-90787?debut_forums=200#forum2857314

    (A noter que le rédacteur de l’article a dû faire une pirouette assez extraordinaire, puisque je le soupçonne en fait de vouloir faire « boycotter » (son but ultime) le bouquin de Bruno Fay.)

    D’après ce que je lis ici, au travers des propos de Bruno Fay, ne me semble pas s’adresser aux habitués du site ReOpen. Parce que l’on a déjà été traités de tous les noms, les pires et les plus abominables. Et que ce serait aux médias dominants de se calmer un petit peu.

    Au regard de l’interview, le bouquin de Bruno Fay pourrait éventuellement faire comprendre aux « intégristes » de la VO (comme mon père qui est un pro guerre en Irak)… (oui, ça existe,…). Leur faire comprendre donc que les personnes s’interrogeant sur la VO ne sont pas que des doux dingues et des paranoïaques.

    Ce que nous, habitués du site, nous osons croire sur nous-mêmes.

    Dans la présentation du bouquin (j’imagine la présentation en 4eme de couverture ?), on lit ceci: « le mythe du grand complot juif ». Je tiens à rappeler que depuis 6 années que je viens sur ce site ou d’autres, je n’ai pas eu d’information palpable concernant un éventuel complot juif. Il est parfois fait référence au sionisme,… ce qui débouche sur une autre problématique. Ne même pas entrer en matière sur un Thierry Messan,… ben,… c’est bien la preuve que c’est impossible pour l’auteur et son public cible.

    En définitive, je ne crois donc pas être dans le dit public cible de sa production littéraire. Cela peut aider, très éventuellement, des gens comme mon père qui soutient la guerre en Irak, à considérer que les « complotsites », « les conspirationnistes » ou autres, sont aussi des êtres humains, qui mériteraient un poil de respect dans les médias dominants. Ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

    Puisse donc ce bouquin permettre à mon père d’arrêter de me prendre pour un doux dingue paranoïaque. Amen.

  • Quidam

    M. Fay semble très raisonnable, et je partage son analyse. Je trouve l’utilisation des termes « croyants » et « non croyant » très pertinente sur le sujet, car on voit bien, lorsqu’on suit le débat sur le 11 septembre, qu’il ne s’agit plus à un moment pour les contradicteurs d’être rationnels mais d’imposer leur foi (cela vaut tant pour les pro que pour les anti-VO).

    La preuve quand je vois par exemple les précédents commentaires nier les excès de Thierry Meyssan. Allons messieurs, la fin ne justifie pas les moyen. Thierry Meyssan fait passer ses idéaux, voire sa mégalomanie, avant la vérité, et nombre de ses « investigations » et affirmations n’ont pas de sources ni de preuves valables et dignes d’un journaliste.

    Je partage également la dénonciation de l’amalgame entre antisémitisme et contestation du 11 septembre, la référence en la matière étant sans conteste ConspiracyWatch.info.

    Bref, la voie prise par Mr Fay est peut-être la plus difficile, puisqu’il risque de s’attirer les foudres des deux camps… ce qui la rend plus respectable encore.

  • IKAR

    La lecture de l’interview de Bruno Fay me laisse un peu perplexe. Son discours semble de prime abord imprégné de sagesse et baigné par un esprit d’ouverture sain, mais on ne peut que constater l’écart entre ses réponses aux questions de reOpen et la présentation de son ouvrage, résumé accrocheur ou l’on balance du « conspirationnisme » à tout va.
    Le simple fait d’utiliser ce type de néologisme réducteur n’introduit pas une notion de sérénité dans le débat, qui en manque beaucoup, convenons – en.

    D’autre part, la technique consistant à se focaliser sur un ou deux points précis du 11/9 en refusant d’analyser l’ensemble des évennements remis en perspective est une méthode contestable, et ne permettra jamais une véritable recherche de la vérité. Hors, c’est ce que semble vouloir Bruno Fay d’après cette interview: Analyser le WTC et SURTOUT le vol 93. Et pourquoi pas le Pentagone ? L’auteur indique que c’est sur les 2 points pré cités que « se concentre l’affrontement entre croyant et non croyants » : cette affirmation me paraît erronée, et le fait d’écarter d’emblée le Pentagone semble bien étrange…

    Je précise que mon commentaire est lié à l’interview de reOpen et non au contenu du livre, que je n’ai pas encore lu.

  • gérard

    une petite analyse de texte de l’interview s’impose…
    je cite:
    « Je consacre justement un long chapitre dans mon livre au traitement médiatique des attentats du 11 septembre 2001 qui illustre, à mon sens, l’impossible débat entre « croyants » et « non croyants » »…..
    ….déjà cette introduction révèle bien la posture que je qualifierais de « jésuite » de cette personne:
    …. il utilise les termes de « croyants »…et de « non croyants »!
    …à partir de là, oserai-je dire: la « messe est dite »!
    …tous les faits, preuves, impossibilités, incohérences …etc…etc, évidentes de la version officielle sont balayés dès que le terme de « croyant » est utilisé!..on entre alors dans l’irrationnel…dans la psychopathie!
    et ce n’est pas fini:
     » Les stratégies d’influence, les manipulations de l’information, le travail permanent des lobbies ou la guerre économique, plus forte que jamais, contribuent dangereusement à confondre fantasmes et réalité, démocratie et « psychocratie ». »
    1) comprenne qui pourra « psychocratie »!…mais on est bien dans un néologisme (ou un barbarisme?) irrationnel!…ou serait-ce tout simplement….un terme de dérision?
    2) ce monsieur apparemment cite des choses réelles: « influences, manipulations, guerre économique »…etc
    ….donc, ces choses réelles nous pousseraient donc à fantasmer sur la réalité, mais quelle réalité?….. celle des « influences, manipulations ..etc »!…Cela existe donc bel et bien….mais faut pas aller trop loin…sinon c’est du domaine de la psychiatrie…de la psychocratie!!!!
    continuons:
    « Les conclusions de la commission d’enquête officielle comportent de nombreuses zones d’ombre et certaines incohérences »
    …. SEULEMENT….des « zones d’ombre »!
    …. SEULEMENT… »certaines incohérences »!!!
    …Y a-t-il besoin de commentaires?
    continuons:
    « Les excès de Thierry Meyssan et de quelques autres ont sans doute beaucoup nuit à la sérénité du débat »
    … »les excès de… », c’est une affirmation gratuite!…un postulat! et c’est qui « les autres »…David Ray Griffin… »on » cite Meyssan…mais jamais ce « distingué » philosophe des religions…comme c’est étrange!
    les défenseurs de version officielle n’ont jamais fait d’excès, ils ont simplement… enclenché des guerres!
    et encore:
    « Pour ne prendre que l’exemple de Roland Dumas, les réactions à son égard incarnent ce dialogue impossible autour du 11 Septembre. Qu’il ait raison ou qu’il ait tort de s’interroger sur la version officielle »
    …. »qu’il ait raison ou qu’il ait tort »
    …EN QUEL HONNEUR AURAIT-IL TORT DE S’INTERROGER SUR LE 11 SEPTEMBRE ?
    Et un autre petit chouia de DÉRISION :
    « La plupart des décisions se prennent désormais en coulisses, à l’abri des regards, sans qu’il soit nécessaire aux décideurs de se réunir dans une cave avec des cagoules sur la tête. »
    …Et des affirmations surréalistes:
    « Il est toujours aussi difficile d’organiser un débat serein sur la question et de sortir des anathèmes que se renvoie chaque camp. »… »des anathèmes que se renvoie CHAQUE CAMP »…encore une fois est-il nécessaire d’affirmer que les « anathèmes » ne fusent jamais pour l’essentiel, des « conspirationnistes »…
    …et encore:
    « Il y a bien sûr des extrémistes dans chaque camp, des illuminés »
    …J’arrête!
    je déteste en venir à ce type de langage, mais ce Monsieur appartient à une espèce totalement détestable:
    LES FAUX-CULS….
    En règle générale, le « faux-cul », ne se mouille pas!…donc, face à deux opinions diamétralement opposées, il les renvoie dos à dos, et de fait.. il favorise donc automatiquement la plus « raisonnable »!
    … le « faux-cul », magnanime, face à certaines évidences, fera quand même quelques concessions à l’autre… la « déraisonnable »….sait-on jamais!
    ….et en plus il peut vendre son bouquin aux aux deux camps…mais là je sens que je deviens médisant!

  • Guit'z

    M; Fay n’est ni raisonnable ni modéré… c’est un croyant implacable, qui ne fait qu’étayer sa croyance. et comme de bien entendu sa croyance est en tous points conforme au dogme.

    Or son postulat de base est, comme tous les journaleux de sa caste de porteparole du pognon, celui du système. Il en reprend l’inaugural tabou.

    Ce Monsieur reste dans les clous, qu’en bon technocrate bisounours de « l’info », il se contente de repeindre en gris-rose.

  • Grégory

    @ Sebastien

    « Quand je lis: « les excès de Thierry Messan », pas besoin de continuer à lire. »

    Qu’on soit bien clair : j’ai du respect pour Thierry Meyssan et je peux témoigner qu’il a souvent eu raison contre le courant. Aujourd’hui encore je suis ses analyses sur les évènements du Maghreb avec intérêt. Mais je ne trouve pas l’expression « les excès de Thierry Messan » choquante. Qu’a-t-il fait ? Il a porté une accusation extrème sans preuve absolue. Indépendamment de savoir s’il a eu raison ou tort, il faut bien reconnaitre que ça a crée des lignes de clivages très violentes – y compris à l’intérieur du Mouvement pour la Vérité. Il suffit de comparer à David Ray Griffin pour voir ce qu’est un discours sans excès, prudent.

    Meyssan fait de la prédiction, il en fait beaucoup, avec un certain succès mais aussi des erreurs. Et dans l’effort, il a une prédilection pour les informations qui boulversent la perception du lecteur. On peut donc dire, pour moi, qu’il est dans une forme d’excès, à condition de ne pas mélanger cette critique de forme avec la qualité du fond.

  • joeblow

    Ouais, il est bien gentil ce Bruno Fay à vouloir ménager la chèvre et le chou, mais j’aimerais juste qu’il m’explique comment le wtc7 fait plus de deux secondes de chute libre sans inside job. POINT FINAL.

  • alexov

    oui d’accord avec toi joeblow ! Arrêtons de tourner en rond, les histoires à dormir debout ça SUFFIT !!! LA vérité rien que la vérité dites je le jure !

  • Hijack

    @ Grégory,

    Les erreurs de Meyssan … j’aimerai bien les connaître en détail …

    Quand il a commencé à avoir certains doutes … il était ouvert à toutes options.
    Ses analyses politiques sont plus justes que jamais …

    Meyssan n’a jamais fait de prévisions !!! Il ne s’est jamais pris pour Mme Soleil …

  • Ah si pardon, il en a fait. Il a annoncé dès début 2002 que les USA iraient en Irak, ce qui lui a valu des moqueries à l’époque. Il a annoncé quand tout le monde disait que ça allait attaquer l’Iran que ça ne se ferait finalement pas. Il a eu là aussi raison. Il a annoncé qu’Obama serait le prochain président des USA quand Hilary était encore en tête des sondages.

    Mais il s’est aussi planté. Il a annoncé il y a deux trois ans que le plan US était à présent de laisser gagner Hamas et Hezbollah pour pouvoir faire la paix (selon l’axiome « on ne fait la paix qu’avec ses ennemis »), par exemple. Il n’en a rien été.

    En ce moment, il annonce qu’il y aura un débarquement US de l’africom en Lybie. On verra s’il a raison. Il y a des premiers signes en ce sens, en tous cas, malgré les dénégations outragées…

  • Gavrouchka

    La discours de Monsieur Faye ressemble à un robinet d’eau tiède. Il noie le poisson.

  • Effectivement, je pense que pour ce qui concerne les « convaincus » comme nous, il noie le poisson.

    Mais là où Grégory à raison, c’est qu’il ouvre un brèche dans le camp totalitaire des « observatoires du conspirationisme » et autres collaborateurs du NWO… Tendre la main à certain n’est peut-être pas si « stupide ».

    En effet, je crois que certains basculent doucement dans le « on ne nous dit pas tout !!! » (merci à leur idole artistique pourrie) mais ne veulent pas perdre la face (imaginez ce qu’ils vont devoir dépenser chez le psy quand la vérité sera faite!!!).

    Rudy, le zélé, n’a d’ailleurs pas encore traité ce sujet (lol, on peut lire en lui comme dans l’eau claire « Chazal »)… Il faut dire qu’il excelle lui aussi dans la noyade de macabés. Hélas, car c’est là-bas -sur « son » site de la droite extrême- que ce genre d’article devrait figurer pour une fois ! Par honnêteté intellectuelle mais c’est beaucoup lui demander (et à ses « actionnaires » aussi car je connais beaucoup les « observatoires » et autres « think thak »).

    Bref, effectivement, l’individu qui est interviewé ici n’apportera rien au 60%* qui considèrent que la V.O. est incomplète voir obsolète… ou pire mensongère ;)
    Mais bon, on accumule et on archive histoire d’être prêt le jour du jugement dernier ;)

    (*60% c’est mon pronostique pour le sondage à venir ! Qui dit mieux…? ou moins? )

  • doctorix

    bla bla bla…
    A vouloir jouer les Salomon, ce Monsieur montre surtout qu’il n’a pas de c….
    C’est le Christ qui disait « Je vomis les tièdes! ».
    Enfin, de deux choses l’une, ou bien c’est un inside job ou bien ce n’en est pas un.
    Inside Job qu’on ne peut assimiler à des dessous de la politique qui auraient le droit et le devoir de rester secrets, avec des motivations nobles que nous ne pourrions pas comprendre.
    C’est pourtant bien ce qu’il sous entend: oui, il faut faire un peu de lumière, mais pas trop, ça pourrait éblouir…
    Ça me rappelle l’autre crémeux sur France Inter qui nous racontait la chance qu’on avait d’avoir une presse libre.
    Mais moi qui me suis battu contre la vaccination H1N1, et qui dénonce maintenant les scandales de la vaccination en général, ainsi que des médicaments dangereux, les scandales liés à l’eau et Veolia qui corrompt tous azimuths aussi bien les élus que les syndicalistes, les problèmes liés à nos centrales nucléaires et leur maintenance aléatoire, ceux liés aux centaines de pesticides dont on arrose nos aliments, ceux liés aux OGM dont personne ne veut et qu’on nous impose pourtant, et je ne sais combien d’autres scandales, je sais bien que la presse est aux ordres.
    Pourquoi Bouygues, Lagardère, Rotschild et Dassault se seraient-ils précipités pour acheter ces entreprises hautement déficitaires si ce n’était pas pour les contenir et les dominer?
    Même si on lui laisse un petit air de liberté pour la vraisemblance, à condition de ne pas dépasser d’étroites limites, juste pour qu’un crétin lobotomisé puisse continuer à affirmer que la presse est libre.
    Les seules véritables informations nous viennent de la nouvelle presse, celle d’internet, Mediapart en tête.
    D’ailleurs les scandales révélés par Médiapart ne seraient jamais passés dans la grande presse autrement. Elle n’a fait que suivre en freinant des quatre fers.
    Pour résumer, à lire l’interview de ce monsieur, qui prétend qu’il est là pour modérer, je pense qu’il veut en réalité un enterrement de première classe et qu’on passe à autre chose.
    Son livre ne serait-il pas un livre de commande?

  • joeblow

    @ seb,
    Tout à fait d’accord avec toi, sauf que Kasimir dit: « un gloubiboulga »

  • pein87

    je pense que ce monsieur a compri que, peu importe les convictions que tu peux avoir sur cet attentat, cet évènement est tres difficile à lire quoi qu’il arrive . Il a compri qu’il n’y avait pas de vraie version officielle du 11/09/2001. Il y a des millions de version du 11 septembre, chacune d’entre elle ressentie par un être humain.
    Dans la réalité, 2 hommes côte à côte et qui regardent exactement la même chose doivent théoriquement vivre le même évènement. Mais si chacun d’eux devait raconter l’histoire qu’ils viennent de vivre, bah très vite, on y verrait 2 histoires opposés sur certains points. Croire ou non en Dieu suffit juste à diviser l’homme. Cette dimension divine peut déjà rentrer ou non dans les explications. Meme en justice, il arrive qu’on invoque la sainte bible pour prouver sa bonne foi et que le mensonge nest pas permi.
    Le vrai problème, c’est que l’homme ne sait pas décrire le réel car ses explications pour décrire une action se figent dans le temps et ne donnent qu’un aperçu de la vérité ( qui bien entendu reste à prouver ou qui peut être déformé), et le 11 septembre est une succession d’évènement. le fait juste d’invoquer la notion de théorie d’un évènement prouve que les gens ne sont pas d’accord en soi ( tu adhères ou tu adhères pas). la théorie est déjà loin de la réalité.
    Vivre un attentat à travers des vidéos ne prouve rien non plus, la caméra fait partie de l’histoire, mais elle ne raconte pas l’histoire ( elle n’est qu’un oeil ). L’image ne prend pas tjs en compte l’environnement. il faudrait au mieux le regarder à
    360 degrés avec des images qui se succèdent et qui n’échappent pas à notre perception.
    Pour être au plus proche de ce qui c’est passé vraiment, il faudrait revivre l’évenement de façon microscopique et seconde par seconde, et être d’accord sur tous les détails qu’on peut voir sur cet aperçu de la réalité.Moi je ne crois pas aux documents, ils peuvent être bien pire que le sabotage d’une image. De toutes les façons, toutes données ( images ou textes ) ne sont pas à disposition. Moi j’ai la conviction qu’il existe quelques hommes dans le monde qui sont pas loin de la vraie version officielle du 11 septembre.
    Le secret est la plus grande arme de l’homme. voilà a bientôt reopen

  • joeblow

    @pein87,

    Peux-tu répondre ã une qestion très facile? Vois-tu comme moi le wtc7 tomber pendant plus de 2 secondes ã la vitesse de la chute libre ? Oui ou non?

  • sebastien

    tout est fait depuis 9 ans pour que les médias ne parlent pas du 11 septembre, c’est une preuve absolue que la vo est grave critiquable.
    les explosifs du wtc et du wtc7 sont pourtant une preuve visuel, que personne ne peut contester après visionnage multiple.
    guerre d’afghanistan, d’irak, mercenariat, rumsfeld-cheney-wolfowitz promu. toutes les preuves d’un complot(inside job-coup d’état) sont sur la toile ou dans des livres, pourquoi on a pas le droit d’en parler à la radio ou a la téhé parce que la vo est une conspiration qui a réussi mais qui a échoué à convaincre le monde entier grâce à internet et à des gens qui ont perdu leur job pour la vérité ou se sont fait assassiner.

  • pein87

    ça ne change rien, admettons même que les USA soient responsable du 11 septembre 2001 devant les juridictions, quelle est la suite? même les preuves de reopen ne tiennent pas face à autant de pouvoirs en face et de spécialistes scientifiques et physiciens. La justice est dans le camp de ceux qui ont le plus de pouvoir, elle dépend bien trop de l’argent et n’est donc pas réélement neutre. l’Etat, lui ,agit en réseau ( justice médias et influence des peuples) et détient le contrôle sur l’évènement du 11 septembre. De +, les enjeux sur le pétrole dans le monde sont bien plus grands que la totale vérité à son peuple.
    La complexité de ces attentats va au dela même du commun des mortels. Ils sont trop bien illisible pour l’homme. tous les versions defendus par chacun peuvent etre addtionnable sur une plus grande echelle.
    A analyser juste les responsables du crime selon les sites, ce sont les musulmans? des juifs? des catholiques? la mafia? un Etat? la CIA etc etc? tout le monde se rejètent la faute et tout le monde dit que c’est l’autre.
    La vérité est introuvable. Mais religieusement, on peut ptre le lire de cette façon:
    C’est un acte humain guidé par des sentiments sombres et destiné à provoquer Dieu avec pour message: Dieu, tu m’a fait à ton image, regarde l’atrocité que je viens d’accomplir, si je suis ton enfant, et que tu es mon responsable, tu ne vaux pas mieux que moi! Voilà le véritable pouvoir du mal.
    plus de 3000 morts et bcp de milliers encore en irak et afghanistan.
    j’en pleure…
    L’homme ne peut pas résoudre les sentiments qu’il ressent et il est capable du meilleur comme du pire.
    Nous devons tout à Dieu, lui montrer que le bonheur existe aussi, que le respect l’amitié l’amour compte etc… montrons l’exemple aux génération futur, car nous écrivons l’histoire.
    faut avancer avec cette souffrance désormais du 11 septembre. L’humain souffre bcp dans sa vie mais il connait le bonheur aussi. a bientot

  • Aux quelques « optimistes » qui ont cru, à la lecture de cet article, que Bruno Fay était l’homme providentiel qui allait enfin présenter les « théoriciens du complot » autrement que comme des illuminés ou des ennemis de la civilisation, je recommande la lecture de cette interview qu’il a donnée au Nouvel Observateur, et dans laquelle il fait son coming-out (du moins si l’on considérait que l’interview qu’il avait déjà accordée à ReOpen ne suffisait pas à démontrer, à elle seule, la duplicité de son discours).

    Vous retrouverez dans les propos de ce « nouvel observateur » qui ressemble à s’y méprendre à bon nombre d’anciens intrigants, tous les clichés nauséabonds qui font l’ordinaire de la pseudo-analyse à laquelle se livrent régulièrement les membres de l’oligarchie en place.

    Sa démonstration est imparable: en bref, plus les autorités américaines nous mentiront ou manipuleront l’information, plus il faudra se méfier non pas de ces autorités (par essence inattaquables) mais de ceux qui, du fait même de ces mensonges et de ces manipulations, remettront en cause le bien-fondé de ces autorités (c’est-à-dire, naturellement, les conspirationnistes)…

    CQFD (Ce Qu’il Faudra Démonter)

    Un peu comme si on nous disait que plus l’armée américaine bombardera l’Afghanistan, plus il nous faudra nous méfier des journalistes qui y ont été envoyés pour couvrir les bombardements; ou comme si la grenouille de la fable était encouragée par son avocat à porter plainte contre le boeuf pour l’avoir incitée, du fait de sa corpulence, à vouloir se faire plus grosse que lui: c’est normal que nous vous mentions de plus en plus, puisque vous nous croyez de moins en moins…

    Dans le nouvel ordre mondial il y a, comme chez La Fontaine, des fables et des morales, mais la fable commence à être un peu grosse, et la morale, un peu maigre. Les minutes sont comptées qui nous séparent du jour où les journaux titreront, en cinq colonnes à la une: « La démocratie responsable de la montée du fascisme! »

    Nicole Bacharan nous a déjà fait le coup en osant répondre à un journaliste qui lui demandait si le gouvernement américain avait eu tort de mentir à propos des armes de destruction massive, que son seul tort consistait à s’être fait du tort à lui-même, dans la mesure où l’Amérique avait perdu de sa crédibilité quand la vérité, voulant sans doute se faire plus grosse que les bobards de Colin Powell, avait elle aussi fini par éclater.

    En somme, ce que nous disait Nicole Bacharan, c’est que les oligarques devraient être moins naïfs, qu’ils devraient savoir que le peuple est naturellement mauvais, qu’ils devraient savoir qu’il existe, un peu partout sur la planète, des pervers prêts à douter de leur bonne foi quand ils se révèlent être des escrocs, et que, sachant cela, ils devraient changer leur façon de mentir; « les Américains, avait-elle dit alors, auraient dû faire preuve de davantage de pédagogie » (comprenez: revoir leurs techniques de manipulation).

    Même la photo qui accompagne l’interview de Bruno Fay dans le Nouvel Observateur (la chute de la tour sud du WTC), ainsi que son titre (« Les théories du complot vont exploser »), sont au diapason de ce désormais coutumier retournement du réel: tout à coup, ce ne sont donc plus les tours qui ont explosé, mais les cerveaux qui menacent de le faire si l’on ne prend pas rapidement les dispositions qui s’imposent.

    Comment ne pas voir dans l’absolu cynisme de ces pratiques une tentative d’effacement de l’Histoire au profit de la propagation d’une peur de l’avenir ? J’irai même plus loin: comment ne pas y voir une incitation à penser que ce sont finalement les « complotistes » qui, à force de proférer des idées qui ne tiennent pas debout, sont en réalité responsables de l’effondrement des deux tours ?

    Quand le sage montre la lune, nous apprend le proverbe, l’imbécile regarde le doigt. Sans doute est-il temps d’ajouter que quand c’est l’imbécile qui montre la lune, son doigt s’expose, un jour ou l’autre, à être regardé par le sage.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/mort-de-ben-laden/20110502.OBS2237/mort-de-ben-laden-les-theories-du-complot-vont-exploser.html

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