Une théorie scientifique de la chute du WTC7

On reproche souvent au Mouvement pour la vérité sur le 11/9 de ne pas avoir de théorie cohérente capable d’expliquer ce qui s’est produit le 11 septembre 2001, et cela permet aux défenseurs de la version officielle de considérer qu’ils n’ont pas à répondre aux invraisemblances, et parfois aux miracles auxquels font appel les explications scientifiques avancées par les différents organismes gouvernementaux (FEMA, NIST). Pourtant, comme le dit cet article du ForeignPolicyJournal, une théorie n’est valide scientifiquement qu’à la condition qu’elle explique l’ensemble des phénomènes observés, et qu’elle puisse être reproduite par d’autres. Autant de critères qui ne s’appliquent pas à la théorie du National Institute of Standards & Technology concernant la  destruction "par le feu uniquement" de la 3e tour du WTC, le fameux "bâtiment 7". Et cette théorie ne convainc d’ailleurs pas les 1450 Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11/9. Or il existe une autre explication, scientifique, cohérente, prenant en compte l’ensemble des faits observés, et qui fut reproduite bien des fois lors de la destruction d’immeubles…

 

(Photo: http://911research.wtc7.net)

 


Une théorie scientifique de la chute du WTC7

par Michael Fullerton(*) pour le ForeignPolicyJournal, le 14 février 2011

Traduction Jacques pour ReOpenNews

Cette année marque le 10e anniversaire du désastre du 11 septembre 2001. Durant ces 10 années, des questions scientifiques extrêmement importantes sont non seulement restées sans réponse, mais,bien plus, ont été ridiculisées comme étant absurdes. Nous devons une explication scientifique valide aux 3 000 victimes, aux secouristes qui continuent de mourir régulièrement, aux soldats, et aussi aux Afghans et aux Irakiens tués ou blessés dans cette terrifiante « guerre sans fin contre la terreur » . Les sceptiques de la version officielle du 11-Septembre ont été critiqués pour n’avoir jamais proposé de théorie alternative. Dans ce but, le présent article énonce une théorie scientifique sur un point important de ces événements : la chute du bâtiment 7.
 
Le 11 septembre 2001, un troisième bâtiment s’est effondré. Ce bâtiment, c’était le "numéro 7" du World Trade Center (WTC7), d’une surface équivalente à celle d’un terrain de football américain et haut de 47 étages. L’Institut national des normes et de la technologie (National Institute of Standards and Technology, NIST) a été chargé de fournir une explication officielle à cet effondrement. Sa théorie est détaillée dans le rapport intitulé "Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7"1. Nombreux sont ceux pensent, à tort, que la théorie du NIST est scientifiquement valide. Pour qu’une théorie soit valide scientifiquement, il faut que ce soit la plus simple permettant d’expliquer toutes les données disponibles2. Cet article va montrer que la théorie du NIST est extrêmement complexe et ne fournit pas d’explication satisfaisante à des observations importantes.

Un élément central de la chute du WTC7 tient au fait qu’il s’est effondré en chute libre pendant au moins 2,25 seconds3. Un bâtiment s’effondrant en chute libre implique qu’aucune structure portante n’est là pour freiner sa chute. La théorie du NIST ne fournit aucune explication à ce fait étonnant. Cependant, selon sa théorie, ces 2,25 secondes de chute libre sont le résultat du flambage et de la rupture quasi-simultanée des 58 colonnes périphériques et de la plupart de 25 colonnes centrales, et ce, sur huit étages. La seule justification apportée par le NIST tient en un modèle informatique. Le modèle peut éventuellement expliquer le flambage de certaines colonnes, mais ne montre certainement pas la période de chute libre. Ainsi, la théorie du  NIST ne fournit pas d’éléments scientifiques concernant la chute libre. Autrement dit, la théorie du NIST ne peut expliquer des données empiriques de première importance.

Une autre caractéristique d’une théorie scientifique porte sur la reproductibilité des expériences par des tiers. D’autres scientifiques doivent pouvoir effectuer les mêmes expériences et obtenir les mêmes résultats. Malheureusement, les données sur lesquelles est basé le modèle informatique du NIST ne sont pas disponibles pour des chercheurs indépendants. Elles ne sont pas disponibles parce que le NIST refuse de les leur fournir. Il a déclaré que diffuser ces données « pourrait mettre en danger la sécurité publique »4. Ne pouvant être vérifié, ce modèle doit être accepté sur la seule bonne foi. Ce modèle n’est pas basé sur la science, mais sur une croyance. Nous pouvons affirmer catégoriquement que la théorie du NIST – n’expliquant pas des faits fondamentaux de l’incident du WTC7 et laissant de côté d’autres faits importants non reproduits à ce jour – n’est en rien scientifique. Au mieux, on peut parler de "pseudoscience" basée sur une croyance. Etant donné que cette théorie n’est pas valide scientifiquement, les scientifiques compétents et consciencieux doivent la rejeter au profit d’une théorie réellement scientifique.

La meilleure alternative à cette théorie est celle dite de la "démolition contrôlée". Elle suppose que des sources d’énergie supplémentaires, autres que le feu et la gravité, ont été utilisées pour démolir le WTC7. Les hypothèses les plus sérieuses mentionnent  des sources d’énergie comme des engins explosifs ou incendiaires. [Par exemple] une charge creuse peut découper une colonne portante en acier5. Si toutes les colonnes portantes du WTC7 ont été minées à l’aide de charges creuses déclenchées au bon moment et sur huit étages, cela permet de supprimer la résistance des autres colonnes et d’obtenir ainsi une chute libre de 2,25 secondes. Et donc, contrairement à la théorie du NIST, la théorie de la démolition contrôlée permet d’expliquer tous les faits observés : la rapidité de la première phase d’effondrement, la chute pratiquement symétrique sur sa base, le fléchissement des extrémités du bâtiment vers son centre, minimisant les dégâts aux autres bâtiments, le tangage en fin de chute vers le sud en direction de zones de moindre valeur immobilière et la période de chute libre.

Il reste néanmoins des points non résolus par ces théories de la démolition contrôlée à l’aide d’explosifs. Par exemple, même s’il y a des éléments de preuve de détonations dans les enregistrements audios et vidéos6, il manque les éclairs et les « booms » typiques d’une démolition contrôlée. Mais ceux-ci peuvent être fortement réduits, par exemple par des tapis de dynamitage7. Des méthodes non conventionnelles ont pu être utilisées. Des expériences récentes conduites par l’ingénieur Jonathan Cole ont montré que des quantités relativement réduites de thermate – de la thermite mélangée à du soufre – pouvaient trancher une poutre portante verticale exactement comme une charge creuse, mais en générant beaucoup moins de bruit8. Ces expériences ont aussi montré que la thermate pouvait facilement affaiblir des poutres et couper des boulons. Notons que, lors d’une démolition contrôlée, la structure du bâtiment doit être affaiblie le plus possible pour limiter le recours aux explosifs à haute énergie. Et de la nano-thermite a été trouvée dans la poussière du WTC9.

La conclusion à la fois inéluctable et dérangeante est que la meilleure théorie scientifique disponible pour expliquer l’effondrement du WTC7 est celle de la démolition contrôlée à l’aide d’explosifs. Cette conclusion démontre indubitablement qu’une étude scientifique approfondie du 11 Septembre doit être menée. A ce jour, cela n’a pas été fait. J’appelle tous les scientifiques et les personnes rationnelles à soutenir l’association « Scientifiques pour la vérité sur le 11 Septembre » et [à accompagner] sa demande d’une enquête scientifique non biaisée sur la tragédie du 11-Septembre.

Michael Fullerton

ForeignPolicyJournal, le 14 février 2011

 

Notes de l’auteur :

  1. NIST NCSTAR 1A, Final Report of the Collapse of Building 7 http://wtc.nist.gov/NCSTAR1/PDF/NCSTAR%201A.pdf
  2. Dictionnaire Merriam-Webster: La théorie dans la science http://www.merriam-webster.com/dictionary/occam%27s%20razor
  3. Le NIST admet la chute libre du WTC7 http://www.youtube.com/watch?v=Ii49BaRDp_A
  4. Le NIST refuse l’accès aux données http://911blogger.com/news/2010-07-12/nist-denies-access-wtc-collapse-data
  5. Comparaison d’une explosion d’une charge creuse compare à l’explosion au WTC http://www.mefeedia.com/watch/30834556
  6. http://www.youtube.com/watch?v=ERhoNYj9_fg
  7. Y. Kasai. The International Union of Testing and Research Laboratories for Materials and Structures. Demolition and reuse of concrete and masonry http://books.google.ca/books?id=Q3wOAAAAQAAJ
  8. Expériences sur le 11 Septembre : le grand débat http://www.youtube.com/watch?v=5d5iIoCiI8g
  9. Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, Bradley R. Larsen, “Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe,” The Open Chemical Physics Journal. Volume 2, 2009, pp. 7-31. Available from: http://www.bentham-open.org/pages/content.php?TOCPJ/2009/00000002/00000001/7TOCPJ.SGM [Note du 24 février 2011 : le document a disparu sans explications du site Web Bentham.org. Nous avons sauvegardé le fichier PDF ici]

Traduction Jacques pour ReOpenNews


Note ReOpenNews :

(*) Michael Fullerton est développeur chez CyberMatrix. Diplômé en 1995 d’un BSC en psychologie et en informatique à l’université de Calgary. Il a rejoint les "Scientifiques pour la vérité sur le 11/9"

 


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8 Responses to “Une théorie scientifique de la chute du WTC7”

  • Francois

    BOnjour.
    Petite reflexion sur votre image :
    on y voit clairement que les grues sont deja entrées en action et on déblayé la route sur la gauche des débris…
    Cette route etait donc surement couverte des débris du WTC7 ( et du WTC 2 p e aussi).
    Cela peut faire croire que l\’effondrement \ »sur sa base\ » n\’etait pas aussi réduit que cela, meme si, dans le cas des démolitions controlées, l\’immeuble s\’étale tout de meme toujours un peu sur un coté.

    Francois

  • GeantVert

    @François,
    Possible, mais ce qui est frappant sur cette photo, c’est à quel point les angles des autres immeubles alentours sont absolument indemnes, l’angle aigu du batiment en haut de la photo, meme chose pour celui en bas, et l’arrondi à droite. A croire qu’ils n’ont pas été touchés par la chute du WTC7 pourtant plus haut qu’eux (voir par exemple sur http://farm6.static.flickr.com/5259/5493879311_1b2f1b76a0_z_d.jpg sa situation par rapport à certains immeubles autour)
    Cdlt

    –GV

  • f6

    Le NIST a reconnu le fait mais ne l’explique pas,
    Il ne faut pas s’en étonner, aucune autre explication rationnelle que celle de la suppression des colonnes ne permet d’apporter une réponse à l’observation des 2,25s de chute libre.
    Chute libre = 0 résistance de la structure = suppression intentionnelle de la structure.
    Expliquer l’observation impose de conclure à la démolition contrôlée. Le NIST n’était pas missionné pour expliquer les faits observés, mais pour protéger la version oficielle.
    Rien d’étonnant à leur silence.
    (Les ingénieurs ayant travaillés sur le dossier ont interdiction d’en débattre en public…)
    Le NIST a tenté de « dissoudre » la chute libre dans une séquence plus longue de 5, 4 s, ça leur a permis d’affirmer dans un premier temps que il n’y avait pas eu chute libre, car selon les déclarations des ingénieurs du NIST, il est bien connu que pour un effondrement gravitationnel la chute libre est physiquement impossible.
    Malheureusement pour arriver à ce résultat, ils ont été obligés de frauder, cette fraude a été démontrée par David Chandler professeur de physique.

    http://www.reopen911.info/videos/zoom-avant-les-aspects-techniques-et-scientifiques/page/2.html

    http://www.reopen911.info/video/l-effondrement-du-wtc7-en-chute-libre-est-desormais-officiel-2-2.html

    Newton se retourne dans sa tombe, ceux qui connaissent ces faits rejoignent le truth movement. Ces preuves sont de solides arguments pour une nouvelle enquête.

  • René M

    Eh oui, la rationalité est du coté de la contestation.

    N’en déplaise aux croyants irrationnels de la version officielle, laquelle est appuyée sur des pseudos-théories et les études bidonnées du NIST et autre FEMA ) Une nouvelle enquête s’impose donc inéluctablement
    Car depuis bientôt dix ans le cours du monde est basé sur ces manipulations de la réalité.

    Amis abusés, il est encore temps d’ouvrir les yeux.

    Même si le réveil est douloureux il vaut mieux que la persistance dans l’irrationnel.

  • René M

    Et dans un ordre d’idée tout différent.

    En ces temps de « printemps arabe » et de bouleversement général, ne trouvez vous pas un peu étrange que le sieur ben Laden reste totalement silencieux !
    Lui qui s’est pourtant manifesté plusieurs fois (nous dit-on) par quelques bandes sonores ou vidéos(vraies ou fausses allez savoir) arrivant à point pour accompagner un fait ou l’autre dans l’actualité,

    Eh bien là…. il n’aurait rien à dire, il n’en penserait rien. Ça devrait pourtant le questionner dans un sens ou l’autre, non ?

    Ce silence en dit long ! je trouve.

  • Quant on pense qu’au début le NIST avait émis l’hypothèse que les tours jumelles ,une fois fragilisées, avaient pu céder à cause du vent on a maintenant conscience qu’ils ne sont pas très sérieux.

    Je viens d’adresser ce courrier à Mr NABE (via la société Topplers).

    Je vous ai attentivement écouté sur les plateaux Télé et il se trouverait – à lire Bruno Fay – que vous seriez à nouveau invité chez Taddéi autour du 11-septembre.

    J’avais pris connaissance ici ou là de vos arguments anti-conspis fouineurs.
    Ainsi vous n’êtes toujours pas sidéré par l’Effroyable Implosion Courte du WTC. Veuillez alors peut-être lire, SVP, les pages 133-134 de mon propre samizdat, et vous apprendrez qu’il n’est pas surprenant que ces théories proviennent des Américains eux-mêmes – en connaissez-vous d’ailleurs beaucoup personnellement – car ce sont leurs experts, bien au fait des bâtons qu’on leur a mis dans les roues (débris évacués précipitamment, plans des tours cachés durant des moi…), et bien au fait des caractéristiques de l’acier des tours, plus solide que les normes en vigueur, résistant à une température intérieure de 800-900°C, et ne s’élevant pas lui-même à plus de 350-360°C en cas d’incendie généré autour – et sans mousse ignifuge protectrice autour.

    Ces experts – Bill Manning, Kevin Ryan, des membres de l’ASCE – avaient fait part de leurs troubles dès la fin 2001 et le début de 2002, signe de leur courage. Et certains d’entre eux furent mis à pied en raison de celà. Le respect qu’on devrait leur témoigner et la prise en compte de leurs conclusions scientifiques mériteraient une approche plus rationnelle de la question de votre part.

    Bonne et agréable lecture
    Sachash (mon pseudo sur le forum de Taddéi, etc.)

  • Souhaitons que Taddéi qui serait prêt à réinviter Thierry Meyssan, puisse organiser un plateau mémorable !

  • wolf

    j’étudie actuellement en dut génie civil, ayant une certaine connaissance des bâtiments , le flambement simultané de 58 colonnes perifs + quelque unes des centrales , me parait presque impossible , cela signifierai que la soixantaine de poteaux (colonnes) en béton armées qui sont dimensionné avec des coef de secu de 1.5 à 3, aurait tous d’énormes défauts ! deplus même lorsqu’il y a flambement , la chute de la structure est ralenti ,ne serai se que durant la période de flambement. Au contraire lorsqu’on réalise un foudroiement , on détruit en une fraction de seconde les éléments porteurs , du moin on éclate le béton et on écartèle les acier avec un explosif style TNT ou cemtex, ducoup toute résistance est réduite à zéro quasi instantanément. donc l’histoire officielle j’y croit pas trop !

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