L’impact des nanotubes du 11/9 sur la santé

L’effondrement des Tours jumelles le 11 septembre 2001 a instantanément dégagé un gigantesque nuage de poussières des plus toxiques. Le cas est sans précédent, de par le nombre de personnes exposées, tout comme la quantité d’éléments polluants pulvérisés ce jour-là. Des particules à la structure cristalline éjectées dans l’air ont été inhalées par les citadins, les écoliers, et les sauveteurs piégés dans une nuée de nanotubes. A base de carbone et de nitrure de bore, elles sont la cause du lent développement de maladies graves. Depuis neuf ans, des experts de la santé suivent les victimes. Parmi les cas étudiés, le "registre des expositions" régulièrement mis à jour, révèle outre des cas invalidants de syndrome de stress post traumatique, le développement de cancers et de lésions pulmonaires sévères.

Le New Heaven Independent rapporte les propos tenus lors de la conférence sur les nanotechnologies qui s’est déroulée à la mi-juillet à Keystone dans le Colorado. Le "registre des expositions" à la poussière du 11/9 a été largement évoqué. Il pourrait bien servir d’exemple à de futures études sur les répercussions sanitaires des nanomatériaux sur les populations. 

En complément d’information, nous livrons quelques extraits traduits du rapport, extrêmement documenté, trop long pour être rapporté ici, qu’ont réalisé divers experts en médecine sur les cas de patients tombés gravement malades pour avoir inhalé des particules toxiques les 11 et 12 Septembre 2001. Nous joignons également une vidéo reprenant l’intervention du représentant des démocrates à la Chambre, A. Weiner, furieux que le projet de loi qui aurait accordé des soins gratuits aux héros du 11/9, ait été rejeté, ainsi qu’une vidéo, diffusée par LCP Assemblée Nationale, intitulée "Les sacrifiés du 11 Septembre".

   

 

En haut : structure d’un nanotube. Vue en 3D.

En bas : Octobre 2001 : les pompiers se déplacent à travers la fumée et le nuage de poussières à Ground Zero  (AP Photo/Stan Honda)

 


 

Le gouvernement fédéral étudie les répercussions des nanomatériaux sur la santé

Par Melissa Bailey | 26 Juillet 2010 New Heaven Independent
 

Keystone, Colorado – Après l’effondrement du World Trade Center le 11/9, la ville de New York a suivi les dizaines de milliers de personnes ayant inhalé la poussière toxique dispersée dans les rues de la ville.

Après 9 ans de surveillance de plus de 70.000 personnes ayant porté des secours et de passants, le ministère de la Santé de la ville a découvert de nouveaux cas d’asthme et de syndrome de stress post-traumatique liés à la pollution de l’air.

Les fonctionnaires fédéraux étudient ce système de suivi, nommé "le registre des expositions", comme un outil possible pour suivre la santé des intervenants exposés à des particules autres – celles qui sont manipulées à un niveau quasi-atomistique pour constituer les «nanomatériaux».

L’idée a été discutée lors d’une conférence sur les nanotechnologies organisée la semaine dernière à Keystone, Colorado par l’Institut national de la sécurité et la santé (NIOSH).

"On ne fera pas les mêmes erreurs"

L’industrie brûlante de la nanotechnologie implique le développement de super-produits à partir de minuscules particules ayant des propriétés étonnamment puissantes.

"Bien que les risques provoqués par les nanomatériaux soient inconnus, les preuves accumulées suggèrent que ceux-ci peuvent être dangereux," a déclaré Paul Schulte, directeur de l’éducation et de l’information de la division du NIOSH. Pour cette raison, l’organisme fédéral a tenu une conférence afin de discuter de ce que le gouvernement et l’industrie peuvent encore faire pour prévenir les problèmes de santé et de sécurité qui pourraient surgir.

Le registre des expositions, tel celui qui a émané des attentats du 11 septembre 2001, était  en tête de liste pour les prochaines étapes du suivi de l’industrie de la nanotechnologie.

Un registre d’exposition est "un système de collecte et de conservation d’informations sur les personnes connues ou suspectées d’exposition professionnelle ou environnementale à une substance dangereuse",  selon l’expression de Schulte.

Un registre est un outil, dit-il, "un moyen de détecter une défaillance de contrôle ou de prévention."

C’est une façon de dire : "Nous ne ferons pas les mêmes erreurs que nous avons faites avec d’autres technologies," a dit M. Schulte.

A titre d’exemple, il a évoqué l’amiante. Comme la nanotechnologie, l’industrie de l’amiante s’est rapidement développée. L’amiante a été saluée pour être  un matériau "miracle". Il y avait une "connaissance des risques potentiels pour la santé à laquelle il n’a jamais vraiment été donné suite." Les gens exposés à l’amiante ont fini avec le cancer et des lésions pulmonaires.

"Davantage d’actions préventives auraient pu sauver de nombreuses vies sur le long terme", a déclaré M. Schulte.

Une exposition "sans précédent"

Schulte, qui présidait la conférence, avait invité le Dr. Jim Cone, directeur médical du registre de la santé du World Trade Center, le World Trade Center Health Registry, afin qu’il explique de quelle façon le ministère de la Santé de New York a employé le registre d’exposition pour le suivi des survivants des attentats du 11/9.

Lorsque les tours jumelles se sont effondrées, dit-il, un vaste nuage de polluants atmosphériques a balayé Manhattan et une partie de Brooklyn. Le nuage se composait de kérosène en feu, de gaz issus de la combustion, ainsi que d’amiante, de gypse, de béton, de bois, de papier et de fibres minérales artificielles. L’envergure de l’impact sur la santé était inconnue.

C’est un événement sans précédent, et "la concentration de personnes exposées est également sans précédent," a-t-il dit.

Plus de 410.000 personnes ont été directement exposées à la catastrophe : plus de 91.000 personnes ayant effectué les secours et le nettoyage, 57.000 personnes qui vivaient au sud de Canal Street, 15.000 enfants et le personnel des écoles à proximité et plus de 360.000 personnes qui se trouvaient dans les tours jumelles, ou qui passaient par là au moment des attentats.

Le registre a été créé en 2002 avec un financement fédéral. Lors d’une première enquête réalisée en 2003-04, les chercheurs ont recueilli des données sur 71.427 personnes, dont plus de 3.000 enfants. Il y a eu une seconde enquête en 2006-08 sur 68 pour cent de ce nombre de personnes.

Les gens que suit l’enquête ont été invités à déclarer leur état de santé pré et post-catastrophe. Les responsables de la santé ont ajouté aux données les informations des registres de cancer et la base de données de l’hôpital d’Etat sur les autorisations de sortie.

Le registre fut une énorme entreprise, dit Cone. Tenir à jour l’information des contacts avec les gens était en soi un travail à plein temps.

Grâce au registre, les agents de santé ont constaté que de nouveaux problèmes de santé semblent avoir été déclenchés par la catastrophe. 12 pour cent des intervenants ont développé de nouveaux cas d’asthme. 23,8 pour cent ont développé un stress post-traumatique (SSPT) pour la première fois.

Le registre a servi à orienter les politiques et les interventions, telles qu’une proposition de traitement pour les employés atteints du SSPT, dit Cone.

Des nanotubes trouvés dans les poumons des employés

Incidemment, la ville de New York aurait peut-être créé par inadvertance l’un des premiers registres de nanomatériaux aux Etats-Unis.

Une étude récente a montré que la poussière de l’effondrement du World Trade Center contenait des nanomatériaux issus de la combustion. Des chercheurs de Mt. Sinai School of Medicine et du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center ont trouvé des nanotubes de carbone dans la poussière du 11/9 et dans les poumons des intervenants du 11/9 qui ont développé une maladie pulmonaire. La recherche animale a montré qu’inhalés par des souris, certains types de nanotubes de carbone provoquent des lésions pulmonaires.

Les auteurs déclarent que la présence de nanotubes dans la poussière et les poumons "était inattendue et nécessite une étude plus approfondie."

Cliquez ici pour lire l’étude sur les nanotubes du 11/9, publiée en avril dans la revue Environmental Health Perspectives. (ReOpenNews vous livre la traduction de quelques extraits plus bas)

Le public a débattu du bien-fondé de la création d’un registre des "nanoworkers" exposés. En raison de la grande variété des nanomatériaux, des risques inconnus, et parce qu’il est difficile d’en évaluer l’impact sur les employés exposés, certains à ce stade se sont interrogés sur l’utilité d’un tel registre.

Cone conclut son discours en encourageant ceux qui supervisent la nanotechnologie à suivre la voie de la ville de New York.

"Je vous félicite pour la prise en compte de registres," a-t-il dit à la foule des hygiénistes industriels, des représentants de la société des nanotechnologies et de la santé publique ainsi qu’aux organismes de surveillance.

"C’est l’opportunité unique de réaliser ceci de manière proactive tout en s’appuyant sur les leçons du passé," dit-il.

 

Traduction apetimedia pour ReOpenNews

 


 

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New York, N.Y. ( 14 Sept., 2001) — Un pompier émerge de la fumée et des décombres du World Trade Center. Les tours jumelles du centre ont été détruites le 11 Septembre par des attentats terroristes. / Photo Jim Watson

 


 

Rapport publié par Environmental Health Perspective

Extraits -

Note ReOpenNews : Divers corps de médecine ont étudié des cas d’intervenants ayant été exposés au nuage toxique le 11 et/ou le 12 septembre 2001. Cette étude fait l’objet d’un long rapport très documenté issu de l’Environmental Health Perspective, dont nous ne délivrons que quelques extraits choisis : ils nous permettent d’apprendre, sans rentrer dans les détails trop techniques ou scientifiques, quels types de matériaux ont été trouvés dans les poumons des patients et quelles maladies ils  ont  provoqué. Chaque corps de médecine dans son domaine d’expertise ayant diagnostiqué des symptômes identiques, parvient aux mêmes conclusions quant à la nature des matériaux trouvés. (Nous mettons en gras dans le texte la nature des matériaux découverts ainsi que les maladies détectées.)

Rapport de cas : les maladies respiratoires chez les intervenants  exposés à la poussière et à la fumée au World Trade Center
: Nanotubes de carbone dans les poumons des patients et dans les échantillons de poussière.

1 Département de pathologie, 2 Département de médecine préventive et communautaire, 3 Division de pneumologie et de médecine du sommeil, 4 Département de radiologie, 5 Service de Chirurgie Thoracique, Mount Sinai School of Medicine, New York, New York, Etats-Unis, 6 Ministère de pathologie, Centre du cancer Memorial Sloan-Kettering à New York, New York, Etats-Unis.

(…)

Présentation de cas : dans ce rapport, nous décrivons la pathologie clinique, et les résultats minéralogiques chez sept intervenants auparavant en bonne santé qui ont été exposés à la poussière du WTC, soit le 11 Septembre ou le 12 Septembre 2001, qui ont développé de graves troubles respiratoires ou  qui ont montré des résultats radiologiques inexpliqués et qui ont  subi une vidéo-thoracoscopie, des interventions chirurgicales, une biopsie pulmonaire au Mount Sinai Medical Center. Des échantillons de poussière du WTC ont également été examinés. (…) L’ histopathologie indique une pneumopathie interstitielle à la maladie des petites voies aériennes (…) L’analyse minéralogique des tissus a montré des quantités variables de feuilles d’aluminium et les silicates de magnésium, de l’amiante chrysotile, du phosphate de calcium et du sulfate de calcium. De petits éclats de verre contenant principalement de la silice et du magnésium ont également été trouvés. Les nanotubes de carbone (CNT) de différentes tailles et longueurs ont été relevés. Des CNT ont également été identifiés dans quatre des sept échantillons de poussière du WTC.

(…) rapport pathologique et les analyses minéralogiques de la biopsie de sept personnes qui auraient été en bonne santé avant l’exposition au World Trade Center qui ont développé des signes d’insuffisance respiratoire après l’exposition. Les résultats comprennent des signes pathologiques de la maladie pulmonaire interstitielle et la présence de minéraux, y compris l’aluminium et les silicates de magnésium, de l’amiante chrysotile, phosphate de calcium et de sulfate de calcium, de petits éclats de verre (la plupart contenant de la silice de magnésium), et les nanotubes de carbone de différentes tailles et longueurs. Ces résultats confirment une association signalés précédemment, l’exposition à la poussière du WTC et le développement de la maladie du poumon bronchique et interstitielle.

(…)
Le 11 Septembre 2001 (11/9), le sud de Manhattan et de Brooklyn a été englouti par un épais nuage de substances toxiques, de poussière irritante et de fumée générée par l’effondrement des Tours du World Trade Center (WTC) (Landrigan et al. 2004; Levin et al. 2002; Lioy et al. 2002). Ce nuage d’un mélange complexe de polluants, parmi lesquels les produits de combustion de 91.000 L de carburant d’avion, de matériaux de construction pulvérisés, de poussière de ciment, d’amiante, de fragments microscopiques de verre, de silice, de métaux lourds, et de nombreux éléments organiques.

(…)

Les effets néfastes sur la santé mis en évidence depuis le 11/9 chez les employés et les bénévoles impliqués dans le sauvetage, de secours et de nettoyage sur le site du WTC et à la décharge de Staten Island (le dépositaire d’épaves majeures) (Edelman et al. 2003; Herbert et al. 2006 ; Landrigan et al. 2004; Lioy et al. 2002; Prezant et al. 2002). Les effets sur la santé les plus fréquemment observés mettent en cause la partie supérieure et des voies respiratoires inférieures. Signes, symptômes et les résultats comprennent une toux persistante, essoufflement, respiration sifflante, asthme, sinusite, laryngite, et non irritant asthme, également appelée syndrome de dysfonction réactive des voies aériennes (RADS) (Herbert et al. 2006; Levin et al. 2002; Prezant et al. 2002). Des cas de pneumopathie interstitielle ont également été signalés, y compris la pneumonie éosinophile aiguë, pneumopathie granulomateuse, la sarcoïdose et la bronchiolite oblitérante (Izbicki et al. 2007; Mann et al. 2005; Rom et al. 2002; Safirstein et al. 2003).

(…)

Traduction apetimedia pour ReOpenNews

 


 

 Vidéo : Les sacrifiés du 11 septembre 2001

Les sacrifiés du 11 septembre 2001 (1 sur 4)
envoyé par darimon. – L’info internationale vidéo.

Reportage diffusé sept ans après le 11 septembre 2001, sur les 40.000 pompiers, secouristes et professionnels du bâtiment qui sont intervenus pendant 9 mois sur Ground Zero. Cette vidéo montre l’un des vrais scandales de la gestion post-attentats des pouvoirs publics américains (en plus des prétextes invoqués par l’administration Bush pour mettre la main sur l’Irak, pays producteur de pétrole).

 


Le représentant démocrate Weiner explose contre le GOP, le "Grand Old Party" (surnom du parti républicain), ennemi des fonds de santé pour les intervenants du 11/9

Par Brett Michael Dykes

Le représentant démocrate de New York, Anthony Weiner, est manifestement remonté et prêt à exploser. Dans une bataille perdue d’avance pour assurer le passage d’un projet de loi visant à financer les soins de santé et d’indemnisation pour les secouristes du 11/9 tombés malades, il s’est lancé dans une tirade contre le GOP qui s’oppose sans scrupules à la mesure.

La Chambre a rejeté par un vote le projet de loi qui aurait permis de verser 3,2 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour financer des soins de santé gratuits pour les sauveteurs et les nettoyeurs du 11/9 qui sont tombés malades à cause de la fumée toxique et des débris qu’ils ont inhalés sur le site du World Trade Center. Le projet de loi aurait également fourni 4,2 milliards de dollars de compensation pour la même durée. Cette législation proposait de payer les prestations en taxant les filiales étrangères qui font des affaires aux États-Unis.

Le leadership démocratique de la Chambre s’est servi d’une sombre manœuvre pour suspendre la loi avant examen du projet de loi (intitulé loi James Zadroga sur la santé et la compensation pour le 11/9). Les Démocrates auraient utilisé un subterfuge pour empêcher les républicains de la Chambre de répandre la mesure, par ailleurs populaire, par laquelle les démocrates demandaient des modifications partisanes excessives. Mais pour que le projet de loi puisse passer sous cette forme, il aurait fallu une majorité aux deux tiers. Le décompte final était de 255 voix pour (dont 12 républicains), et 159 contre (dont quatre démocrates).

Certains opposants du GOP l’on décrit comme une "caisse noire" de New York que le reste de l’Amérique serait contraint de financer par des augmentations d’impôt. En réponse à la défaite de la mesure, le maire de New York Michael Bloomberg a fulminé contre les deux ailes.

"La majorité écrasante des républicains a eu tort de voter contre le projet de loi, et il était erroné pour les démocrates de proposer le projet de loi en vertu de règles qui ont rendu son passage d’autant plus difficile," dit-il.

Greg Sargent du Washington Post l’a approuvé, citant l’incompétence démocratique et les chicaneries politiques des républicains comme étant les principales causes de la défaite. Sargent a écrit que les républicains tentent de "rendre le gouvernement inopérant pour réfuter la victoire des démocrates et  créer le sentiment que le gouvernement est brisé et qu’il a failli à sa tâche, et qu’il a fait en sorte que les démocrates portent le poids du blâme pour le dysfonctionnement du gouvernement". Il ajoute : "les démocrates doivent cesser de répondre superficiellement à l’opposition républicaine, et adapter leur réponse à la stratégie implicite du GOP."

Pendant ce temps, Weiner parle toujours; il sera sur Fox News vendredi matin pour fustiger ses collègues républicains lors d’un débat avec Peter King, représentant du GOP (parrain du projet de loi, et qui a durement critiqué la décision des  démocrates pour une majorité aux deux tiers).

«Vous savez, ce n’est pas quelque chose qui aurait dû être adopté en vitesse, ça se construit depuis neuf ans," a dit Weiner. "C’était faire la bonne chose, et nous aurions dû faire passer ce projet de loi massivement, sans aucune controverse. Mais malheureusement, le parti du « non » a encore touché le fond la nuit dernière."

La défaite du projet de loi signifie maintenant que les sauveteurs et les déblayeurs du 11/9 et leurs familles devront exercer un recours par l’intermédiaire du système judiciaire américain pour leurs frais médicaux.

paru sur YahooNews le 30 juin 2010

 


En lien avec l’article

  • 11 septembre : "l’Amérique a oublié ses pompiers" Guillaume Serina pour franceusamedia.com 2 février 2010.
  • Attentats du 11 Septembre : les bénévoles malades seront mieux indemnisés / hyperassur.com juin 2010.
  • Les morts cachés du 11 Septembre / Philippe Bonpolion pour rfi 11/09/2007.
  • 11 Septembre 2001 / Problèmes médicaux et environnementaux Wikipedia.

ReOpenNews

 

8 Responses to “L’impact des nanotubes du 11/9 sur la santé”

  • Grégory

    Mais ils viennent d’où, ces nanotubes ? Ca ne me semble pas le genre de chose qu’on trouve d’ordinaire dans des constructions, non ?

  • Grégory

    Petite recherche :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Carbon_nanotube#Potential_applications

    Apparemment, c’est à la fois un matériau très récent, très high tech, et pour lequel il n’y a pratiquement pas d’applications connues. Je me trompe où la nouvelle est potentiellement énorme ?

  • René M

    Je me suis posé exactement la même question que Gregory ?

    Les nanotubes de carbone ne sont pas, même encore de nos jours, très répandus dans les objets quotidiens au point de se retrouver en quantité décelable dans les poussières du WTC (il y a 9 ans de cela en plus)

    Alors ils viennent de quel système ou technologie ? Des ordinateurs , des écrans ? Jamais entendu dire.

    Alors de quoi, de où, Messieurs du NIST ou de la FEMA vous avez une idée ?

    A moins que Ali ben Laden et ses 19 voleurs, non je veux dire « volants » , enfin « aviateurs d’un jour  » en aient mis des poignées dans leurs poches (après les avoir fabriqués en secret dans les grottes de Tora Bora. Fortiche cette bande quand même !
    Explication simple qui bien sûr aurait pour immense avantage d’éviter d’enquêter sur la cause de cette présence de nanomachins

    Ou coup plus tordu… nouvelle manipulation désinformation à l’occasion des études sanitaires sur les maladies induites chez les sauveteurs pour semer la confusion.

    A tirer au clair donc, pour le mouvement pour la vérité, si nouveau smoking gun il y avait ?

  • Grégory

    Bon en fait avec un peu de recherche il apparait que la production de ces nanotubes est vraisemblablement une conséquence imprévue mais pas improbables des incendies.

  • Cocagnus

    Quelle honte pour les USA d’abandonner tous ceux qui ont oeuvré à déblayer ground zero. C’est un scandale de plus au compte de la loi du marché. Les dirigeants de ce grand pays n’ont aucun honneur. Leur attitude dédaigneuse illustre parfaitement ce que sont les tenants du pouvoir.

  • Fab

    D’un côté l’article dit en toute certitude que les nanotubes ont été produits par combustion et d’un autre que leur présence est inattendue

    On aurait ignoré si longtemps qu’on produit des nanotubes en faisant brûler de l’essence et en empilant du béton ?

    L’atmosphère doit être hautement saturé de ces déchets hightech depuis qu’on y fait voler des avions au point qu’on doive à présent compenser leurs émissions de carbone !

  • Zorg

    @Gregory :

    Il me semble très très improbable (pour pas dire impossible) que des nanotubes puissent être synthétisés naturellement au cours d’un incendie.

    Voir la discussion sur le forum (notamment le post 13) :
    http://forum.reopen911.info/p233037-aujourd-hui-12-35-23.html#p233037

    Affaire à suivre…

  • Fred

    Bonjour,

    Pour les curieux un hors-serie Science&Vie sur les nanotechnologies.

    Les nanotubes de carbone sont vraisemblablement présents en grande quantité dans les avions. Mais intégrés dans certains matériaux. Ils amènent des propriétés supplémentaires aux matériaux avec lequel ils sont mélangés.

    Cela augmente la résistance, l’élasticité et c’est super léger. Ça peux remplacer l’acier. On les utilisent entre autres dans les raquettes des tennismen.

    Les nanotubes ne se promène pas normalement à l’état brut (en poudre).
    Mais il est possible d’acheter des sacs étanches rempli de poudre de nanotubes. En l’état ça ne sert à rien, c’est destiné à être mélangé dans un milieu stérile et étanche.

    Mais si vous répandez le contenu dans l’atmosphère bonjours les problèmes pulmonaire.

    Soit dit en passant, la maladie professionnelle la plus répandue chez les artisans boulangers est le cancer des poumons dû à la farine de blé. C’est con la farine de blé, mais quand on en respire pendant 40 ans et bien ça tue aussi surement que l’amiante.

    Bonnes fêtes et bonne année 2011.

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