Publication de 5 nouveaux points de Consensus : indices sismiques, explosions aux Tours Jumelles et curieux appels téléphoniques


"Pics" sismiques enregistrés le 11 septembre 2001


Publication de 5 nouveaux points de Consensus

Le 11 septembre 2013 sur le site du Consensus911

Traduction ReOpen911

Les 22 membres du Comité du 9/11 Consensus ont conduit trois cycles de relecture – durant lesquels chacun ne connait pas l’opinion des autres (méthode Delphi) -, et sont arrivés à dégager 5 nouveaux points de consensus réfutant la version officielle du 11-Septembre, dont voici la liste :

Cela porte à 37 le nombre total de Points de Consensus.

Voici le premier de ces 5 nouveaux points.


Des indices sismiques révélateurs d’importantes explosions dans le sous-sol des Tours Jumelles

Introduction

Des signaux sismiques ont été détectés par les stations sismologiques dans l’État de New York et quatre autres États voisins au moment où les tours Nord et Sud du World Trade Center étaient frappées par les avions et au moment où elles se sont effondrées. Des chercheurs de l’Observatoire Doherty-Earth Observatory (LDEO) de l’Université de Colombia ont publié des analyses des données sismiques concernant le WTC en se basant sur les données brutes provenant de la station d’enregistrement de Palisades, New York. L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) et l’Institut national des standards et de la technologie (NIST) se sont appuyés sur l’analyse du LDEO dans leurs publications sur les événements du World Trade Center [1]. Le rapport de la Commission sur le 11/9 cite également l’analyse du LDEO, bien qu’il ne confirme pas l’analyse du LDEO [2] sur les horaires des impacts d’avion, et base ses conclusions sur les données des radars au sol plutôt que sur celles des ondes sismiques.

Des analyses indépendantes ont cependant remis en cause les conclusions du LDEO, et par conséquent aussi celles de la FEMA et du NIST. Ces analyses indépendantes contestent également les conclusions de la Commission sur le 11/9.

La version officielle

Les ondes sismiques ont été créées par les impacts des avions contre les Tours Jumelles ainsi que par leur effondrement ultérieur [3]. Les magnitudes du choc des impacts des avions contre les Tours Sud et Nord ont été respectivement de 0,7 et 0,9. L’effondrement de la Tour Sud a causé un choc d’une magnitude de 2,1 ; celui de la Tour Nord, de 2,3 [4]. Les signaux sismiques ont été utilisés pour déterminer l’heure précise des impacts et des effondrements. [5]

Les éléments les plus probants

Les résultats des recherches indépendantes contredisent les conclusions du LDEO (Lamont Doherty-Earth Observatory) qui veulent que les ondes aient été créées par les impacts d’avion et les effondrements consécutifs.

En 2006, les ingénieurs Craig Furlong and Gordon Ross ont démontré que les impacts des avions n’avaient pas pu créer les signaux sismiques que leur avait attribués le LDEO, car ils avaient eu lieu plusieurs secondes avant l’horaire des impacts tel que spécifié par la Commission sur le 11/9, et qui se basait sur l’horloge des radars.

Les événements sismiques doivent par conséquent avoir eu des sources d’une nature différente. Le meilleur candidat (et probablement le seul plausible) pour ces sources est de toute évidence des explosions dans les sous-sols des Tours Jumelles, une hypothèse confirmée par de nombreux indices physiques et des témoignages. [6]

En parallèle de ce Point de consensus qui porte uniquement sur les éléments sismiques, la plupart des indices physiques et des témoignages sont documentés dans le Point TT-8 « Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices physiques et les témoignages ». [7]

La conclusion de Furlong et de Gross – selon laquelle les indices ne concordent pas avec le récit officiel (dans aucune de ses variantes) – a été renforcée en 2012 par un géophysicien français, le Dr. André Rousseau, qui a réanalysé les données sur les ondes sismiques [8]. Rousseau a conclu que les rapports du LDEO présentaient au moins trois erreurs significatives :

  • Les horaires des impacts d’avion tels que donnés par les radars ne correspondent pas à ceux des événements qui ont généré les signaux sismiques (comme indiqué par les données) ;
  • L’absence d’explication concernant les raisons pour lesquelles, bien que les deux tours aient été détruites pratiquement de la même façon, les données affichent d’importantes différences entre elles en termes d’énergie libérée ;
  • Les fréquences des ondes sont beaucoup trop basses pour avoir été causées par des impacts d’avion et des effondrements de bâtiment (alors qu’elles correspondent tout à fait à celles d’explosions souterraines, comme cela est expliqué et documenté dans le Point TT-8). 

L’horaire des événements à la source des signaux : le LDEO a publié en 2001 un rapport donnant les horaires auxquels quatre trains d’onde ont débuté [9]. Le laboratoire a corrélé ces horaires avec ceux des impacts des avions et ceux des effondrements. Les chercheurs du LDEO ont déclaré qu’ils ont déduit ces horaires par calcul à partir de l’heure à laquelle ces signaux ont été reçus par la station de Palisades. Cependant, le Rapport de la Commission sur le 11/9 a publié des horaires très différents pour les impacts, basés sur les données des radars situés au sol qui ont suivi l’approche des avions et leur impact contre les tours. La différence est plus importante pour la Tour Nord (celle frappée en premier) : Rousseau, tout comme Furlong et Ross, a mis en évidence le fait que les horaires basés sur les radars, étant en retard d’environ 15 secondes par rapport à celui qui peut raisonnablement être déduit des données de Palisades, ne confirment pas la corrélation des ondes sismiques avec les impacts d’avion. [10]

La magnitude des événements : « Il est étrange que des événements identiques se produisant au même endroit, » explique Rousseau, « génèrent des signaux sismiques de magnitudes différentes » [11]. Cette divergence apparaît à la fois pour les impacts des avions et pour l’effondrement des bâtiments. En ce qui concerne les deux signaux attribués aux impacts par le LDEO, leur magnitude est différente (0,9 pour la Tour Nord, et 0,7 pour la Tour Sud) [12], malgré la ressemblance des deux crashs d’avion dans deux immeubles virtuellement identiques. Les signaux attribués aux effondrements des Tours Jumelles affichent eux aussi des différences significatives (magnitude de 2,1 pour la Tour Sud, et de 2,3 pour la Tour Nord), et ce, encore une fois, malgré la similarité des deux événements qui ont vu deux bâtiments pratiquement identiques se désintégrer. Même si la différence entre 2,1 et 2,3 peut sembler mineure, le mode de calcul (logarithmique) qui mesure les événements sismiques implique qu’un choc dont la magnitude est de 2,3 libère deux fois plus d’énergie que celui dont la magnitude est de 2,1 et que donc, la différence est trop grande pour être simplement le fruit d’une erreur. [13] Rousseau conclut que les ondes sismiques ont dû être créées par quelque chose d’autre (ce qui, au vu des éléments énoncés dans le Point TT-8, mène à l’utilisation d’explosifs). [14]

La fréquence des ondes : les fréquences des ondes générées par les impacts d’avion, explique Rousseau, sont en général bien plus élevées – l’ordre de grandeur va de 1 à 2 – que celles qui ont, selon le LDEO, été créées par les impacts des deux avions contre les Tours Nord et Sud. En effet, les fréquences d’ondes générées par un impact d’avion typique vont en gros de 10 à 100 Hertz (Hz), tandis que celles que le LDEO attribue aux deux frappes d’avion contre le WTC sont seulement de l’ordre d’1 Hz. Par conséquent, l’idée que les ondes sismiques en question ont été générées par les impacts des avions est hautement improbable. De plus, le spectre de fréquences de l’équipement d’enregistrement utilisé à Palisades était seulement de 0,6 à 5 Hz, ce qui le rendait inopérant pour détecter les ondes générées par un impact d’avion typique. [15]

Conclusion

Les divergences listées ci-dessus indiquent que les conclusions du LDEO sur la nature des événements qui ont généré les signaux enregistrés à Palisades ne peuvent pas être correctes. Chose encore plus remarquable, les données du radar au sol, dont l’horloge est extrêmement précise, indiquent que la Tour Nord a été frappée 15 secondes après l’activité sismique enregistrée à Palisades, et que le LDEO a attribuée à un impact d’avion. Ce même radar montre également que la Tour Sud a été frappée après l’activité sismique qu’on a attribué à un tel impact. Cette activité sismique a donc été générée par autre chose que les crashs des avions contre les deux tours.

Les éléments fournis par Rousseau, tout comme ceux de Furlong et Ross, permettent de conclure que les signaux attribués par le récit officiel aux impacts des deux avions ont été créés par autre chose – qui, comme le suggèrent les éléments documentés dans le Point TT-8, consiste en des chocs de nature explosive qui se sont produits à la base des deux bâtiments. De plus, Rousseau démontre que le détail des trains d’ondes est caractéristique de telles explosions, et non pas d’impacts d’avion ou d’effondrements d’immeubles.

 

Références

[1] World Trade Center Building Performance Study: Data Collection, Preliminary Observations, and Recommendations (FEMA, 2002: 1-10); William Pitts, et al., Federal Building and Fire Safety Investigation on the World Trade Center Disaster: Visual Evidence, Damage Estimates, and Timeline Analysis (NIST NCSTAR 1-5A, 22-23).

[2] Rapport de la Commission sur le 11/9, note 168, p.461.

[3] « [Nous] avons enregistré de nombreux signaux sismiques provenant des impacts d’avion et des effondrements des deux tours du World Trade Center (WTC)… Les effondrements des 2 tours du WTC ont généré de grandes ondes sismiques, observées dans 5 États et jusqu’à 428 km de distance… Celui du Bâtiment 7 à 17h20mn23 EDT a [lui aussi] été enregistré… Les deux signaux les plus importants proviennent de l’effondrement des Tours Nord et Sud. » Won-Young Kim et al., “Seismic Waves Generated by Aircraft Impacts and Building Collapses at World Trade Center, New York City,” EOS, Transactions American Geophysical Union, 20 novembre 2001 (82/47): 565, 570-71

[4] “Pour les effondrements 1 et 2, les valeurs de ML (Local Magnitude) déterminées à partir des composantes E-W sont de 2,1 et 2,3… Une énergie sismique de ML 0,7 et de 0,9 a été générée par les impacts. » (ibid)

[5] « Les chercheurs du Lamont-Doherty Earth Observatory… ont pu déterminer les horaires exacts des impacts des avions et des effondrements des tours en utilisant les signaux enregistrés par plusieurs stations sismographiques dans la région Nord-Est des États-Unis,” Won-Young Kim et Gerald R. Baum, “Seismic Observations during September 11, 2001 Terrorist Attack,” Maryland Geological Survey Earth Science Information Center Publications.

[6] Craig T. Furlong et Gordon Ross, “Seismic Proof – 9/11 Was An Inside Job“ (Version mise à jour No 2).

[7] Point TT-8 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices matériels et les témoignages.

[8] André Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?” Journal of 9/11 Studies, vol. 34, novembre 2012. Cet article publié dans une revue à comité de lecture n’a été remis en cause par personne dans la presse académique.

[9] Kim et al., “Seismic Waves Generated by Aircraft Impacts and Building Collapses at World Trade Center, New York City.” Ce rapport traite également de l’effondrement du Bâtiment 7, mais c’est hors sujet ici.

[10] Le problème des « différences » entre les heures de début des signaux sismiques et les horaires auxquels les deux avions de sont écrasés contre les Tours Jumelles, en particulier pour la Tour Nord, est certainement un point-clef qui est emblématique de l’ensemble des contradictions de la version officielle du 11 septembre 2001, comme cela a déjà été souligné par Furlong et Ross en 2006.. Rousseau écrit à ce propos : “il y a un hiatus de 15 secondes entre l’heure plausible de l’origine de l’onde de Rayleigh et l’heure – postérieure – de la percussion du WTC1 par l’avion, basée sur les données des radars au sol… Une différence semblable existe également pour les données des ondes sismiques et l’impact de l’avion contre le WTC2. » Rousseau, Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?”. Une version antérieure, mais très similaire a été publiée par ReOpen911 ici.

[11] Rousseau, Abstract, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?”

[12] Comme indiqué par la magnitude des ondes.

[13] Un choc d’une magnitude de 2,1 libère 89 MJ (méga joules), tandis qu’un événement d’une magnitude de 2,3 libère 178 MJ. Ces valeurs équivalent à respectivement 21 et 42 kg de TNT. Chacun peut vérifier ceci sur n’importe quel calculateur d’énergie libérée par magnitudes : (http://www.convertalot.com/earthquake_power__calculator.html).

[14] Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?

[15] “Trois minutes de données continues dont le début affiché est à 09:36:30 EDT (13:36:30 UTC). Les données ont été échantillonnées 40 fois/sec et la bande passante filtrée entre 0,6 et 5 Hz. Kim and Baum, “Seismic Observations during September 11, 2001, Terrorist Attack”; Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?

 


 

3 Responses to “Publication de 5 nouveaux points de Consensus : indices sismiques, explosions aux Tours Jumelles et curieux appels téléphoniques”

  • tour 7

    une question qui m’a déjà travaillé à ce sujet :
    y a-t-il des signaux sismiques correspondant à la chute de la tour n°7?
    une démolition contrôlée ne crée pas de signal sismique?
    si oui, pas d’avion pour la justifier dans ce cas

  • ano
  • SYA

    Étonnant ce reportage ano.

    D’un côté il met le projecteur sur des points et des personnes habituellement ignorés par les médias (soyons sérieux aucune des « révélations » de cette émission n’est récente), admet que parmi les leaders de la contestation se trouvent des proches de victimes, admet que ces personnes ont fait le boulot qui aurait du revenir aux journalistes, admet la présence de scientifiques parmi les contestataires et leur donne la parole le tout sans les diaboliser, et fait preuve d’une certaine capacité d’analyse en relevant quelques unes des bizarreries autour du caractère inédit et paradoxal de la chute du WTC7, ou du manque d’accès aux données sur les WTC1&2.

    Et de l’autre il s’arrête volontairement à mis chemin car cette capacité d’analyse s’avère au final arbitraire. Le reportage ne recherche aucun gratte-ciel ayant survécu à un incendie de plus de 3 heures pour servir de contre-exemple alors qu’ils existent. Il évoque la chute libre du WTC7 sans n’en tirer aucune implication ; idem avec le fait que les ruines du WTC ait continué à brûler durant des mois. De même, il cite les défaillances de radio et la coupure d’eau sans enquêter sur les causes.
    Pas de mention des pompiers témoins d’explosions dont les témoignages ont été enregistrés ou pris en direct, des observations de métal en fusion, des relevés satellitaires de température des ruines, des poutres éjectées dans les bâtiments avoisinants (que la compression des sols évoquée dans le reportage pour les « squibs » n’aurait pas suffi à expliquer), du fait qu’un effondrement ne peut pas réduire une telle proportion de la structure en poussières (cf. tremblements de terre), du fait que le NIST n’a pas réussi à produire une simulation de la chute du WTC7 concordante avec la réalité, ou même du simple fait qu’une tour supporte le poids de ses étages supérieurs à longueur d’année.
    Or il n’est pas crédible qu’un reportage d’un tel calibre, très bien informé sur certains sujets, qui a réussi à dénicher des intervenants de premier ordre (idem pour les doubleurs – bravo le choix du légiste des Experts Las Vegas pour expliquer avec autorité la mort du WTC7) ait pu rater tous ces éléments involontairement, encore moins après avoir rencontré Michael Donly, Tony Szamboti et… Richard Gage, qui les connaissent parfaitement pour représenter AE911 et qui avance précisément ces arguments.
    Par ailleurs, en voyant les images de coulisses (tournage du spot RememberBuilding7.org, réception d’Obama pour les familles et les malades du 11/9) et l’intervention de Thomas Kean j’en viens à me demander s’il s’agit vraiment d’un reportage de journalistes français (qui auront alors réussi à être partout où il fallait) et pas plutôt d’une commande de la Maison Blanche qui aura laissé le soin à chaque pays de rajouter sa propre introduction.

    Le reportage espère-t-il convaincre en affirmant avoir trouvé la solution à un problème sur lequel buttent les 1400 professionnels qu’il mentionne l’instant qui précède ?

    Au final le reportage avance la théorie que la ville de New York a réussi à bloquer des enquêteurs du gouvernement pour protéger sa responsabilité dans un défaut d’ignifugation qui aurait normalement permis de retarder de 2 heures un effondrement de toutes façons inévitable car selon l’expert en incendies n’importe quel bâtiment est menacé au delà de 3 heures y compris quand il est occupé par le maire, la SEC et la CIA.

    Et en fin de compte je suis partagé entre 2 hypothèses quant au but réel de ce reportage :
    - Étouffer la chute du WTC7 ne suffit plus et les autorités essaient maintenant de limiter les dégâts du fiasco du NIST en lui trouvant des soutiens extérieurs sans attirer l’attention sur le NIST lui-même.
    Ou bien,
    - Un premier pas vers la vérité, en préparant l’opinion étape par étape.

    Et j’ai tendance à pencher pour la deuxième.
    Honnêtement cette émission sème tellement d’informations qui sabordent sa propre théorie que c’est à croire qu’elle le fait exprès et que ces informations sont le vrai message. Message emballé de façon politiquement correcte, c’est à dire diffusé en filigrane puis démenti, mais diffusé quand même.

    Dans les deux cas c’est donc une très bonne émission car malgré les quelques mensonges il y a énormément de choses vraies qui sont portées à l’attention du public français comme jamais auparavant à un tel niveau. Gageons que ce reportage ait établi un précédent qui ne reste pas sans suite, et que des émissions futures pourront construire là-dessus pour aller plus loin.

    Merci ano. :)

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