Consensus911 : Nouveaux Points sur les contradictions et invraisemblances dans les emplois du temps officiels des dirigeants US le matin du 11/9

Le groupe de travail du Consensus911 mis en place par David Ray Griffin et Elizabeth Woodworth continue son élaboration de "Points de Consensus" et nous propose de nouvelles questions sur la journée du 11/9, qui soulignent de façon stupéfiante l’incohérence de la version gouvernementale américaine. En effet, l’un des faits les plus remarquables concernant la narration des événements de cette journée du 11/9, est que les récits officiels des activités des six plus hauts responsables militaires et politiques dont le rôle était central le 11 septembre 2001 sont contredits par des faits vérifiables qui suggèrent que chacun de ces récits est faux, ou à tout le moins, fort douteux. Or les rôles joués et postes occupés par ces six personnalités ce jour-là les mettaient dans des positions pouvant affecter l’issue des événements de façon cruciale.

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Point MC-Intro : Point global sur les chefs militaires et politiques le 11/9

Source : Consensus911.org/fr, le 4 septembre 2012

(Note de l’Éditeur : Les références appuyant ce point global se trouvent dans les pages de chacun des points résumés ici)

Le Président George W. Bush (Points MC-1, MC-2)

Le matin du 11/9, le président George W. Bush rendait visite à une école élémentaire de Sarasota en Floride. Lorsqu’il est apparu que les pirates de l’air visaient des cibles à « haute valeur représentative », le chef du Secret Service a tout de même permis au président Bush de rester dans l’école encore 30 minutes, et de s’adresser à la nation à la télévision, permettant ainsi à tous de savoir que le président s’y trouvait toujours.

Le Secret service est chargé de protéger le président. L’une des questions toujours sans réponse, écrivait le St. Petersburg Times, est « Pourquoi le Secret service n’a pas immédiatement transféré Bush en lieu sûr ? » Le comité des familles de victimes du 11/9 a posé la question ainsi : « Pourquoi le président Bush a-t-il été autorisé par le Secret service à rester à l’école élémentaire de Sarasota ? »

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a vaguement dit que « le Secret service nous a expliqué qu’il était impatient de mettre le Président Bush en lieu sûr, mais n’a pas jugé impératif qu’il se précipite hors de la classe. »

Cette enfreinte aux protocoles suggère – sans le prouver – que le Secret service, à un certain niveau, savait que le président n’était pas en danger.

De plus, la Maison Blanche, durant la semaine du premier anniversaire des attentats, a décrit de façon erronée la visite de Bush dans cette école, et a dû se corriger après qu’une vidéo de l’événement ait émergé.

Le Vice-président Dick Cheney (Points MC-3 et MC-4)

D’après la Commission sur le 11-Septembre, le vice-président Dick Cheney n’est entré dans le PEOC (Presidential Emergency Operations Center) – où il a pris en main la riposte gouvernementale aux attentats – « que juste avant 10 h, » et donc après l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, un certain nombre de témoins – dont le secrétaire aux Transports Norman Mineta, le photographe de la Maison Blanche David Bohrer, et Dick Cheney lui-même (lors de l’émission Meet the Press) – ont rapporté que Cheney était dans le PEOC avant l’attaque du Pentagone. Le témoignage le plus important reste celui de Norman Mineta, selon lequel Cheney avait répondu à la question d’un jeune officier qui demandait, alors que l’avion approchait du Pentagone : « Les ordres tiennent-ils toujours ? » La réponse de Cheney comme quoi ces ordres tenaient toujours est beaucoup plus compréhensible si l’on considère qu’ils correspondaient à un ordre donné aux avions de chasse de « rester au sol » (stand-down order).

Le secrétaire d’État Donald Rumsfeld (Point MC-5)

D’après le secrétaire d’État Donald Rumsfeld et le rapport de la Commission sur le 11/9, Rumsfeld se trouvait dans son bureau et ne savait rien des attentats jusqu’au moment où il a senti l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, dans son livre Against all Enemies paru en 2004, plusieurs mois après la publication du Rapport de la Commission sur le 11/9, le coordinateur du contreterrorisme, Richard Clarke a expliqué que Rumsfeld se trouvait dans le Centre de surveillance vidéo situé dans le Centre de support de la direction au Pentagone, quelques minutes après le 2e attentat contre le WTC, et ce, jusqu’à celui contre le Pentagone. Robert Andrews, adjoint de l’assistant du secrétaire à la Défense, a déclaré quant à lui que juste après le 2e attentat contre les Tours, Rumsfeld a traversé le hall du Centre de support de la direction pour rejoindre Clarke au Centre de surveillance vidéo.

Il semble donc que les récits fournis par le secrétaire à la Défense et la Commission sur le 11/9 soient faux.

Le Général Myers, agissant en tant que Chef d’État-major inter-armes (Point MC-6)

D’après le Rapport de la Commission sur le 11/9 et Richard Myers, agissant en tant que Chef d’État-major interarmes, Myers se trouvait à Capitol Hill pendant les attentats, et n’est par revenu au Pentagone jusqu’à ce que celui-ci soit frappé. Ce récit est contredit par de nombreux témoins :

Dans le livre Against all Enemies publié en 2004 par le coordinateur du contreterrorisme Richard Clarke, il est écrit que Myers, accompagné du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, s’est rendu au centre de surveillance vidéo aux environs de 9 h 10 du matin – juste après la seconde frappe contre le WTC (9 h 03) – ce qui signifie que Myers ne pouvait pas être à Capitole Hill à cette heure-là.
Thomas White, le ministre des Armées a indiqué que Myers assistait à un petit-déjeuner de travail avec Rumsfeld entre 8 h et 8 h 46 (heure de la frappe du 1er avion contre le WTC)

Dans le livre paru en 2009 du Général Hugh Shelton, que Myers remplaçât ce matin-là, on peut lire que Myers était au Pentagone lorsque l’avion l’a percuté.

Par conséquent, il semble que le récit donné par Myers et par la Commission sur le 11/9 soit faux.

Le Général Hugh Shelton, Chef d’état-major interarmes (Point MC-7)

Le général Hugh Shelton, chef d’état-major interarmes, a expliqué que le matin du 11-Septembre, il se trouvait à bord d’un avion – nommé le Speckled Trout – en route pour l’Europe. Lorsqu’il apprit la nouvelle de l’attentat contre le Pentagone, il a demandé à l’équipage de faire demi-tour et de revenir au Pentagone. D’après Shelton, ils furent presque immédiatement autorisés à rentrer aux USA, et atterrirent sur la Base Andrews de l’US Air Force aux environs de midi, avant de rejoindre le Pentagone peu après.

Pourtant, le fait que l’avion de Shelton soit revenu au Pentagone peu avant midi est démenti par plusieurs faits :

  • Le navigateur de l’avion Speckled Trout aurait déclaré que l’avion, n’ayant pas reçu rapidement l’autorisation [de revenir], a dû effectuer des boucles d’attente au-dessus du Groenland (pendant 2 heures) puis d’autres au-dessus du Canada.
  • La trajectoire du vol indique que le Spreckled Out n’a atterri à la base d’Andrews qu’à 16 h 40.
  • Un assistant militaire voyageant avec Shelton a indiqué qu’ils se sont rendus de la Base d’Andrews au Pentagone en voiture « tard dans l’après-midi. »
  • Le général Myers a déclaré que Shelton était arrivé au Pentagone à 17 h 40, et qu’il revenait d’un vol annulé vers l’Europe. »

Le Général de brigade Montague Winfield (Point MC-8)

Pendant deux ans, on a supposé – et cela a été rapporté à la télévision – que le général de brigade Montague Winfield, le directeur adjoint des Opérations au Centre national de commandement militaire (NMCC) était à son poste le matin du 11-Septembre.

Mais en juillet 2003, la Commission sur le 11/9 a appris qu’entre 8 h 30 et environ 10 h ce matin-là, Winfield avait été remplacé – à sa propre demande, justifiant qu’il devait assister à une réunion sur l’évaluation des Officiers de l’Air Force – par le Capitaine de la Navy, Charles Joseph « Joe » Leidig, qui était depuis [seulement] deux mois l’adjoint au Centre de commandement des Opérations, et avait passé sa qualification en août pour pouvoir substituer Winfield le cas échéant.

Mais ce récit soulève plusieurs questions gênantes, dont celles-ci :

  • Pourquoi le Général de brigade Winfield s’est-il présenté lui-même lors d’émissions sur CNN ou ABC en 2002, comme ayant été le directeur adjoint aux Opérations le 11 septembre 2001 ?
  • Pourquoi le Général de brigade Winfield n’a-t-il pas été rappelé au NMCC après la 2e frappe contre le WTC (qui montrait clairement que l’Amérique était attaquée).
  • Pourquoi le Général Richard Myers, qui agissait en tant que Chef d’état-major [le 11/9], dans ses mémoires parues en 2009, décrit Winfield, a-t-il décrit Winfield comme l’officier de garde en charge du NMCC le matin du 11-Septembre ?

Ces questions toujours sans réponse suggèrent que l’affirmation selon laquelle Leidig et non Winfield aurait été au poste de responsable des opérations du NMCC pendant les attentats du 11/9 est fausse – même si dans ce cas, l’on ne comprend pas très bien pourquoi le Pentagone et la Commission sur le 11/9 ont fait cette déclaration.

Conclusions

Ces six récits sont de nature différente : deux concernent des personnes – Bush et Shelton – qui étaient en déplacement, tandis que les quatre autres concernent des hommes qui étaient à Washington. Mais les six ont deux choses en commun :

  • Ces six hommes avaient des positions depuis lesquelles ils pouvaient influencer le déroulement des attentats du 11/9,
  • La Commission sur le 11/9 a fourni pour chacun d’eux des récits qui sont contredits par un nombre considérable d’éléments.

Ces six récits montrent par conséquent une chose remarquable : qu’il est évident que la Commission sur le 11/9 a fourni des récits mensongers des actions de six hauts responsables occupant des postes qui leur permettaient d’influencer le déroulement des attentats du 11/9.

Ces éléments stupéfiants montrent clairement la nécessité d’une nouvelle enquête sur le rôle de chacun des membres-clefs du gouvernement et de l’armée le 11 septembre 2001.

 

Consultez les autres Points de Consensus sur le site www.consensus911.org/fr traduit par ReOpen911

 


 

7 Responses to “Consensus911 : Nouveaux Points sur les contradictions et invraisemblances dans les emplois du temps officiels des dirigeants US le matin du 11/9”

  • RAFFIN

    Vous faites un excellent travail et à mon avis c’est important pour l’avenir. En ce qui concerne Bush (cf. points MC1 et MC2), pourquoi ne pas tenter d’exploiter ici l’interview de Bush intervenu je crois environ un mois après le 11 septembre dans lequel il a affirmé avoir lui même vu sur un écran de télé le 1er avion frapper la première tour du WTC avant d’entrer dans la salle de classe (cf. nous savons que c’est impossible sauf si…). Cet interview est en effet assez troublant et je crois qu’on ne peut pas en lire la transcription sans éprouver un malaise. D’autres acteurs importants pour la vérité sur le 11 septembre ont déjà évoqué ce point.
    Bien cordialement à toute l’équipe

  • Eksmaqina

    D’accord avec le premier commentateur, Reopen 911 fait un travail formidable d’information pour le public francophone.
    Et en effet tout cela est riche de promesses pour la réouverture de l’enquête dont on doit espérer qu’elle ne tardera pas trop.
    Et en tous cas, plus il y aura de personnes pour s’informer et réfléchir sincèrement aux failles innombrables dans le mensonge officiel sur ces évènements, plus sera proche cette réouverture, et plus sera proche le surgissement de la vérité.

  • seb

    A 8h24, Atta dit « we have some planes », annonçant qu’il y a plusieurs avions détournés. Après le 1er crash, 25 minutes plus tard, les services secrets ne sont pas au courant que c’est un détournement !? Il faut attendre le 2ème crash, et encore Bush n’est pas inquiet, il est capable d’établir la connexion entre ce crash et les alarmes reçues en aout 2001.
    Ce jour là, ils ont tous joué le role de la surprise et ils ont défendu cette thèse de la surprise. Aujourd’hui on sait que c’est un mensonge.

  • Personne

    Les preuves que les attentats du 11 septembre 2011 sont un immense coup monté, ne manquent pas. Reopen911 a fait un très beau travail. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure pour faire émerger la vérité, qu’elle soit reconnue et dite publiquement et que nos élus cessent de se TAIRE sur ce sujet, toujours aussi brulant. Notre avenir en dépend. Jamais, un évènement de cette ampleur et de cette importance historique, n’a été si bien documenté. Films, enregistrements, témoignages directs et autres, prouvent tous la fausseté de la « VO ». On dispose de suffisamment d’éléments.
    Il faut sortir de la petite boite « complotiste », « négationiste », « révisioniste », « antisémite » avec l’étiquette rouge dans laquelle nous ont enfermé les médias aux ordres.
    Les preuves sont là, il faut les faire reconnaître de grée ou de force.

    * Je voudrais porter l’attention sur un point qui me paraît d’importance puisqu’il peut constituer une preuve de plus par l’évidence: Toute la séquence « GW.Bush à l’école élémentaire de Sarasota a dû être filmée. D’où provient son discours à la Nation, qu’il lit sur un pupitre: « Notre Pays a été attaqué… » ?
    Il est parfaitement construit et tous les mots ont été bien pesés. Cela n’a rien à voir avec quelque chose d’improvisé. Il a été murement réfléchi et fait parti du programme. D’où sort-il? De sa poche?
    Ou bien est-ce un officiel qui le lui apporte, rédigé par un spécialiste du genre, qui fait parti de la suite Présidentielle? Ce point pour moi est important et il manque dans les films qui nous ont été communiqués par reopen sur ce sujet.
    Ce film complet existe surement, ce hiatus m’intrigue, reopen peut-il nous renseigner sur ce moment d’un grand intérêt?

  • krik

    bonjour
    pouvez vous me donner des informations concernant les 87 cameras qui surveillaient le pentagone le jour de « l’attaque »
    merci

  • Hemi

    Good job.
    Merci Krik pour ta question au sujet des cameras de surveillance du pentagone.
    On aimerait bien avoir une réponse sur ce sujet.

  • Gourmel Michel

    Comment se fait-il qu’un général se fasse remplacer par un simple capitaine comme directeur adjoint des Opérations au Centre national de commandement militaire (NMCC). N’y avait-il aucun autre officier supérieur : aucun major («général US » à une seule étoile), aucun colonel, aucun lieutenant colonel, aucun commandant à ce moment là au Centre national de commandement militaire, pour avoir recours à un simple officier subalterne ? ? ? ! ! ! Était-ce un officier spécilement préparé à l’évènement ?

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