11 septembre 2001, quelle est la question ?
S’intéresser aux événements du 11-Septembre amène invariablement à devoir absorber une quantité incroyable d’informations complexes, entremêlées, parfois contradictoires, qui soulèvent toujours plus d’interrogations, de doutes, de points en suspens. Au-delà de l’extrême simplicité apparente de la version officielle, 19 fanatiques musulmans emmenés par leur chef ben Laden, et déjouant toutes les défenses des USA pour réussir à précipiter des avions détournés contre le WTC et le Pentagone, la réalité des faits est autrement plus compliquée. Mais au fait, quelle est véritablement la question à laquelle le Mouvement pour le vérité sur le 11/9 et tous ceux qui tentent d’y participer doivent s’attacher à répondre ? Voici une analyse intéressante parue cette semaine sur AgoraVox.
Devant les ruines de Ground Zero
11 septembre 2001, quelle est la question ?
par Duplo, sur AgoraVox, le 9 fév. 2011
Quelle est la question et sur quoi doit-on se fonder pour y répondre ? Ce n’est pas la même chose de demander "qui est responsable de ces attentats ?" que de poser la question "doit-il y avoir une enquête criminelle ou non ?". Ce sont deux démarches radicalement différentes ayant en commun d’être infamantes pour le gouvernement US.
La première question exige donc d’apporter des preuves. Démontrer une responsabilité dans ces attentats est une tâche sisyphéenne ; les détracteurs et les défenseurs de la "version officielle" le savent bien. Les auteurs de ces attentats, quels qu’ils soient le savaient bien également. Pour que les faits rapportés soient décisifs ils doivent être validés dans le cadre d’une enquête à la fois officielle et indépendante de ses commanditaires. Elle seule peut solliciter les experts sur tous les scénarii crédibles et elle seule pourrait trouver et protéger suffisamment de témoins. Il y a donc une limite logique à cette question. On ne peut démontrer la nécessité de l’enquête tout en se substituant à celle ci. Je ne critique pas bien sûr l’énorme et courageux travail qui a été accompli par les "truthers", tout au contraire, il n’y a pas d’autres choix face au blackout imposé par les médias, mais il me semble qu’il faut dissocier davantage la demande d’enquête, de l’enquête elle même.
La question, "doit-il y avoir une enquête ?", de par le lourd soupçon qu’elle exprime, exige de démontrer qu’elle se pose, c’est-à-dire qu’il existe un scénario alternatif crédible. Pour cela le citoyen ne doit disposer que de sa faculté de réfléchir à partir d’un minimum de faits non contestés tels que la chronologie, le choix des cibles etc.. ainsi que de la version selon laquelle ce sont bien des avions civils qui ont percuté les tours et le Pentagone, lesquelles s’étant effondrées d’elles mêmes. Ce sera le rôle de l’enquête d’aller au-delà avec les moyens dont elle pourra disposer.
Comment démontrer la nécessité de cette enquête dans ce cadre restreint ?
Je me permets de vous soumettre l’ébauche de cette démonstration (déjà postée sur ce site en partie dans un commentaire il y a quelques temps). Disons que c’est une autre manière d’aborder la question.
Quelles sont les conditions nécessaires et suffisantes pour qu’un scénario alternatif soit crédible ?
Enonçons ces trois conditions :
A/ Le mobile : qu’il existe un second suspect avec un mobile suffisant compte tenu des risques d’une telle opération et de sa criminalité.
B/ L’alibi : qu’il existe au moins un scénario dans lequel ce suspect ait eu la possibilité logistique de réaliser cette opération tout en préservant une confidentialité suffisante dans le contexte créé par l’évènement.
C/ Les pièces à convictions : qu’il existe des faits qui en eux même ne prouvent rien mais qui pointent vers ce second suspect ; des faits dont la réalité n’est remise en cause par personne.
Si ces trois conditions sont remplies, j’estime que l’on a démontré la nécessité d’une enquête criminelle (et non simplement technique) et donc démontré le devoir pour chaque journaliste qui traite de cette question de soutenir cette demande d’enquête.
Voici un scénario qui répond à ces trois exigences :
Désignons par la lettre X le second suspect, soit le cas d’un complot interne. X est celui qui a donné son aval à l’opération. Dans le cas qui nous occupe X appartient nécessairement à l’administration américaine. On imagine mal qu’une telle opération puisse être réalisée sans l’aval d’un membre au moins du gouvernement.
Il faut donc démontrer que :
A/ Le mobile : que X ait un raison suffisante pour entreprendre une opération aussi risquée et aussi meurtrière.
B/ L’alibi : Qu’il avait la possibilité de le réaliser sans que cela se sache.
C/ Les pièces à convictions : que certains éléments, s’ils ne prouvent rien, pointent plutôt dans sa direction.
Le mobile.
Pour évaluer la crédibilité du mobile il faut mettre en rapport d’un coté la situation des Etats Unis à la fin des années 90 et de l’autre le nombre de victimes que X pouvait envisager lorsque le projet lui a été présenté.
Le premier terme de ce rapport est assez connu, je n’y reviendrai pas en détail, n’étant pas spécialiste des questions géostratégiques. Il n’est pas besoin de démontrer la volonté américaine de conserver et d’étendre leur suprématie, elle est nécessaire à leur économie et leur sécurité. Cette volonté a été formulée clairement et publiée par des personnalités au pouvoir. Face à l’émergence de la Chine comme menace pour leur leadership mondial, entretenir une guerre permanente dans la région du Proche-Orient permettrait peut être aux Etats unis de circonscrire la zone d’influence de la Chine et de la Russie.
Depuis des décennies la première puissance du monde est dépendante sur le plan énergétique de pays producteurs qui lui sont culturellement hostiles. Jusqu’à la fin des années 90, le commerce du gaz et du pétrole pouvait se dérouler pacifiquement. Maintenant ces pays producteurs ont le choix de commercer avec la Chine et l’Inde et seront certainement tenter de le faire ne serait-ce que pour maintenir leur cohésion sociale. Parallèlement à cela la production de gaz et de pétrole menace de se restreindre, malgré la découverte de nouveaux gisements, la production du Moyen Orient reste l’enjeu décisif. Un conflit majeur sur le plan énergétique (et plus généralement sur celui des ressources naturelles) se dessinait dès la fin des années 90. Comment penser que la première puissance militaire du monde ne souhaite pas sécuriser son approvisionnement en étant présente militairement sur les lieux de production ? Comment être présent en permanence sur des lieux étrangers sans une raison militaire, une guerre "défensive" et un alibi politique ? Comment faire accepter cette stratégie au peuple américain ? Comment lutter contre une résistance à ce projet sans modifier les lois afin de restreindre l’opposition ? Et sans répondre aux exigences du complexe militaro-industriel ? On pourrait allonger la liste, tout cela est bien connu mais pour autant est-ce un mobile suffisant aux yeux d’un homme d’état pour faire mourir des milliers d’américains en plein New York ?
Pour examiner le second terme du rapport concernant le nombre de victimes possibles, il faut tout d’abord réaliser que :
L’HYPOTHESE DE LAISSER FAIRE CE TYPE D’ATTENTAT SUR LE SOL AMERICAIN ETAIT IMPOSSIBLE.
Ce point est à mes yeux la clé de la décision. Beaucoup de ceux qui réfutent l’idée d’un complot interne acceptent de façon plus ou moins claire l’idée qu’au moins certains membres de la CIA savaient ce qui se préparait et peut-être aussi quelques membres du gouvernement. Le "laisser faire" est plus ou moins toléré dans la presse (à vrai dire c’est aussi une stratégie de défense : dans la mesure où cette hypothèse ne remet pas en question la culpabilité islamique, beaucoup estiment qu’il n’est pas utile de déstabiliser le monde médiatique occidental pour ce crime "passif").
Il y avait une menace latente d’attentat et puis celle du groupe mené par Mohammad ATTA. [Hors raisonnement. On peut imaginer qu'une enquête criminelle examinerait de plus près la possibilité que cette menace fut elle même à l'instigation de certains membres de la CIA. X ayant l'obligation de fabriquer un coupable dans le scénario que l'on examine]. Le point important est qu’en aucun cas X ne pouvait laisser l’équipe de Mohammad Atta mener son projet à terme. X pouvait faire surveiller le groupe d’Atta mais il ne pouvait contrôler le déroulement précis des faits. Or, laisser des Boeing percuter les tours du WTC en plein New York à n’importe quelle heure de la journée était impensable. Ces tours étaient occupées par en moyenne 50 000 personnes dès la fin de matinée, dont sans doute des personnalités importantes. Comment être sûr du déroulement des faits ? Comment empêcher ces avions de frapper les tours à, disons, 4h pm, et à hauteur du 20ème étage par exemple ? Dans cette hypothèse, il eut été impossible d’évacuer rapidement les occupants des tours. Cisaillées à cette hauteur, les tours se seraient effondrées en basculant comme des quilles sur le coté causant encore d’autres destruction désastreuses aux alentours. C’est quoi 10, 20, 30000 victimes ? Plus ? Une ville dévastée en moins d’une demi heure sans doute (la cause n’étant pas l’incendie mais le poids de 100 étages et le cisaillement près de la base. De même pour le Pentagone : X pouvait-il laisser un Boeing percuter l’édifice n’importe où, du coté des bureaux de Donald Rumsfeld ? Pour X l’alternative était en réalité la suivante. Empêcher par tous les moyens cet attentat meurtrier sur le sol américain ou prendre la main et se substituer à l’équipe d’Atta afin de contrôler le déroulement des opérations. Dans ce second cas, X limite le nombre des victimes et au lieu d’envoyer un message de totale vulnérabilité à ses ennemis (et d’encourager d’autres attentats), X envoie au contraire un message fort : "Cette plaie, nous pouvons nous l’infliger nous même dans le seul but de vous atteindre". Il n’était pas possible ni souhaitable de laisser cet attentat se perpétuer librement d’autant que celui ci avait de fortes chances d’échouer. Je rappelle que ceci n’est qu’un raisonnement qui vise à inclure une évaluation possible pour X du rapport entre mobile et nombre de victimes.
Si on ne prend pas en considération l’hypothèse d’une démolition contrôlée (qui reste à démontrer) on peut inclure dans ce scénario la possibilité que X ne prévoyait pas un effondrement aussi rapide des tours, celles-ci étant conçues pour résister à ce type de collision. On ne peut donc exclure que X n’ait n’envisagé que quelques centaines de morts ou même moins (les passagers et les occupants des étages concernés), c’est peut-être le nombre de victimes que ceux qui ont pensé cette opération en amont pouvait proposer (honnêtement ou non) à X. En prenant la main et en détournant quatre avions (préparés), il était alors possible de prévoir une évacuation complète dans la journée des occupants présents dans les tours et de n’envisager qu’un minimum de victimes. Les pompiers deviendraient ainsi les premiers "soldats" face à l’attaque concertée d’un pays étranger. Quel moment choisir ? A quelle hauteur frapper les tours ? La nuit, l’attentat n’aurait pas été crédible et en pleine journée il était désastreux. Il fallait que cela ait lieu le matin quand les tours n’étaient pas encore remplies et assez proche du sommet pour qu’elles ne risquent pas de basculer après l’impact. Difficile de dire le nombre de victimes qui a pu être avancé, quelques centaines, c’est beaucoup mais c’est le moins de morts possible dès lors qu’est admise la nécessité de cet attentat. Si maintenant on rapproche ce cas à l’énormité du mobile stratégique, l’avenir des Etats Unis, on peut considérer que dans ce scénario le mobile de X est suffisamment crédible.
[Hors raisonnement. Si on se place dans l'éventualité d'une démolition contrôlée, on peut conjecturer qu'un effondrement spectaculaire pouvait être programmé en fin de journée (comme pour le WTC7) sous prétexte d'incendie. L'image de cet effondrement même à vide aurait suffisamment frappé les esprits. Dans ce cas on constate que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. On sait que les conversations des pompiers étaient écoutées. Or, sur les enregistrements (rendus publiques) on apprend que les pompiers arrivés sur place envisageaient de pouvoir éteindre l'incendie (voir enregistrements sur site reopen911) dans la tour sud. X s'est donc trouvé devant l'alternative suivante : attendre l'évacuation totale des tours comme prévu, avec le risque de ne pouvoir les faire s'effondrer si l'incendie est totalement maitrisé (et peut-être de laisser découvrir les explosifs) ou bien précipiter la chute sans attendre. La tour Sud s'est effondrée 15 minutes après la déclaration du pompier. Pour comprendre la décision de X il faut l'imaginer dans le contexte de cette journée historique et de cette opération insensée. Qu'en est-il du bien et du mal dans le feu de l'action ?]
L’alibi.
On n’a pas à démontrer que X pouvait installer des explosifs dans les tours mais seulement qu’il était possible de téléguider des Boeing. Les Boeing concernés avaient tous la possibilité d’être pilotés à distance Cela pouvait se faire par satellite mais, en sollicitant moins de moyens, cela pouvait se faire à l’aide de balises placées dans les cibles et bien sûr une préparation des avions et des vols. Il est difficile je le reconnais d’évaluer la faisabilité de ce détournement, de même que la réduction du nombre de passagers mais il me semble tout aussi difficile de démontrer que ce fut impossible (et que quelques terroristes armés de cutters aient pu y parvenir).
Concernant la confidentialité, on peut faire trois remarques :
Primo un tel détournement ne nécessite pas de concevoir un vaste complot au niveau national mais seulement une équipe restreinte de personnes ayant l’habitude de ce type d’opérations. La CIA dispose de ce genre de "service", un service de renseignement n’est pas une maison de verre.
Secundo, une confidentialité totale n’était pas nécessaire. Si on regarde la situation actuelle et tout le travail accompli concernant ces attentats on voit que pour autant rien ne bouge ou presque. Nous vivons une nouvelle forme de totalitarisme dans laquelle chacun est libre de poser des questions mais où chacun est libre de ne pas y répondre. Ce n’est pas un problème d’être soupçonné, tout au contraire cela peut être perçu plus ou moins consciemment comme une force nécessaire et inavouable, une complicité collective, promesse de soumissions futures. Pour cette opération il fallait seulement s’assurer que rien ne puisse être prouvé. C’est tout.
Enfin tertio, il faut se rappeler qu’en 2001 les enquêtes sur Internet, la possibilité d’archiver des données et les vidéos, de même que leur audience était encore largement sous estimée. L’information concernant ce type d’évènement se limitait aux "informations", ce que l’on appelait "les actualités". L’oubli viendrait très vite dans l’opinion, surtout dans un pays blessé qui se retrouve en guerre, sous forte pression patriotique. C’est cela qui a été anticipé.
La confidentialité compte tenu des trois remarques pouvait être envisagée comme suffisante.
Les pièces à conviction.
Ce point a été largement développé mais il me semble que dans le cadre d’une demande d’enquête, il faut se limiter aux faits qui ne souffrent aucune discussion. On peut citer par exemple le taux de réussite de ces terroristes armés de cutters, la lenteur de réaction du Norad, le timing hallucinant face au Pentagone, la trajectoire insensée du Vol 77 compte tenu de la modeste expérience de son pilote, le témoignage de Norman Mineta, le délit d’initiés pour lequel une enquête a été demandée officiellement sans parvenir à aucune conclusion. Ces faits sont avérés, s’il ne prouvent rien en eux mêmes, ils pointent plutôt en direction de X que de Ben Laden. Ce ne sont que des pièces à convictions mais c’est seulement ce qui est requis.
Ma conclusion est donc que les trois conditions sont satisfaites sans faire intervenir nécessairement des spéculations telles que la démolition contrôlée des tours (même si une avalanches d’indices pointent dans cette direction), un missile (improbable) sur le Pentagone etc… Il existe un second suspect, son mobile peut-être considéré comme crédible, il avait la possibilité de mener cette opération sans que l’on puisse l’accuser et certains faits avérés pointent en sa direction. L’enquête s’impose donc. Par conséquent tous les journalistes qui font obstacle à l’ouverture d’une enquête criminelle d’une manière ou d’une autre, seront complices de ce crime si celui-ci venait à être démontré.
En lien avec cet article :
Lisez les Points-clefs du 11-septembre sur notre site Web ReOpen911 ou visionnez nos vidéos essentielles.
L’argument relevé dans le chapeau de l’article mérite une attention particulière.
En effet, la trop grande simplicité de la Version Officielle est son talon d’Achille. Dans un monde dont on nous rabâche l’incessante complexité croissante pour mieux nous laisser ainsi dans l’ignorance la plus totale, l’existence de cette anomalie saute aux yeux.
Ce besoin permanent de simplification permanente des informations pour mieux les faire s’imprimer dans les esprits, formatés par les médias, et sensibles uniquement aux divertissements de plus en plus aliénants, est révélateur de la dissimulation grandissante de la réalité sous une virtualité sans cesse omniprésente.
Très convaincant.
Par ailleurs les interprétations avancées dans cette démonstration sont intéressantes. De temps en temps sortir du bois pour proposer un scénario peut effectivement nous aider à faire passer le message
Cela me fait très plaisir que vous vous intéressiez à cette façon simple d’aborder la question et cela me flatte parce que j’admire votre engagement et le travail difficile que vous accomplissez. Le fait est que le dossier est complexe et souvent trop complexe pour le commun des mortels. Il est très difficile, à moins de se plonger comme certains d’entre vous l’ont fait dans les questions techniques, d’évaluer le validité d’une expertise. Par conséquent il y a le risque de l’argument d’autorité et de la querelle d’experts. Pas évident dans ces conditions de convaincre des gens, des humains, journalistes, intellectuels de déterrer pareille momie sur la place publique.
Anecdote:
C’est en discutant inlassablement avec mon frère (très américain de conviction) que j’en suis arrivé, après des années d’âpres disputes, à trouver une manière juste de lui parler et de lui faire reconnaître du bout des lèvres: « Ok, j’admets que l’enquête s’impose mais tu te trompes quant à ses conclusions ».
Mon frère est de formation scientifique, mais il n’est pas architecte, il n’est pas ingénieur ni spécialiste en aéronautique par conséquent il ne pouvait pas (pas plus que moi!) évaluer techniquement la validité d’une affirmation ou la plausibilité d’une hypothèse. Il refusait l’usage d’arguments d’autorité et je ne pouvais lui donner tort. Plus j’accumulais des arguments plus il se repliait sur une position de « bon sens », me mettant en accusation. Lui était l’innocent et moi le coupable.
Mais au fond sa défense ne s’articulait que sur deux arguments, autant psychologiques que rationnels:
1 Quel gouvernement de pays démocratique (je m’abstenais de relativiser le mot) pouvait commettre un crime aussi odieux, contre ses propres concitoyens, pour des motifs fussent ils vitaux pour le pays?
2 Comment une telle opération aurait pu être menée sans prendre le risque démesuré d’une faille dans la confidentialité et ses conséquences désastreuses?
Ce sont ces deux arguments qui font barrage dans l’opinion (tous les autres en découlent) et c’est derrière cet épouvantail que les journalistes et intellectuels espère protéger le calme de leur situation. Ils sont « innocents ». On est coupable de formuler un soupçon apparemment insensé et infamant.
Comment faire sauter ce barrage sans faire appel à des arguments qui prêtent infailliblement à la polémique?
Dans la partie que je jouais avec mon frère, j’ai changé de stratégie. Plutôt que de consolider sans cesse ma défense avec des faits, j’ai attaqué le cœur de la sienne avec des arguments uniquement logiques. C’est l’objet de mon article. A l’arrache je l’ai finalement obligé à répondre positivement à la question « Doit il y avoir une enquête oui ou merde? ».
Je sais bien que pour vous qui batailler depuis des années pour l’obtenir (ainsi que pour moi) la question ne se pose pas vu l’épaisseur du dossier. Je crois que si un jour une enquête révèle la vérité, tout le monde se demandera comment ils ont pu croire à cette version « officielle » qui est un tissu d’absurdités et d’invraisemblances. La vérité était là sous leur yeux, il se demanderont comment ils ont fait pour ne pas la voir, pour ne pas l’entendre, le jour même!!
Mais en attendant une partie d’échecs se joue et dans ce jeu la psychologie joue une rôle aussi décisif que la tactique. Aux échecs on dit pièce touchée pièce jouée. C’est une manière honnête de jouer dans les média: il y a ce qu’un citoyen à le droit de affirmer compte tenu de ses connaissances et puis ses convictions personnelles qu’il doit présenter comme telles. De mon point de vue il faut rester concentré sur la question « doit il y avoir enquête ou non? » ne la dissociant de l’accumulation de pièces à conviction qui comme leurs nom l’indiquent ne forgent que des convictions personnelles (en notre âme et conscience). Ugh! ..ok je freine ..:-))
oups! mes doigts ont fourché « ….EN la dissociant de l’accumulation de pièces à conviction qui comme LEUR nom l’indique ne forgent que des convictions personnelles (en notre âme et conscience).
Merci Duplo, pour votre analyse.
J’en garde deja en tete certains points.
Par exemple, que chacun ait le droit de poser des questions et que personne ne se sente oblige d’repondre.
Aussi, la complicite collective, « promesse de soumissions futures », c’est ca, merci de l’avoir formule, c’est ce qui se passe avec les medias, soumis.
Et enfin votre conclusion remarquable a laquelle j’adhere sans partage, s’il s’avere que ce coupable X est demasque, alors en effet il y aura une accusation a lancer contre les journalistes.
Il y a deja un probleme peut-etre plus grand dans cette eventualite de la culpabilite de X de la complicite des gouvernements, d’une faute qui releverait de la haute trahison, c’est aussi simple.
@ Duplo,
Je partage votre propos pour l’aspect psychologique du sujet, les deux questions qu’il soulève font obstacle à poursuivre cette interrogation insensée, dans le cerveau du citoyen confiant dans ses institutions.
Cependant nous vivons dans un monde qui a besoin du « rationalisme scientifique » pour fonder ses décisions politiques. La science est manipulée pour cette necessité majeure. Les enquêtes « scientifiques » du NIST n’ont pas échappés à cette manipulation.
A ce titre je suis convaincu que c’est par le débat technique sur l’effondrement organisé des tours que le dossier émergera, car contrairement à ce que vous affirmez, c’est sur cet aspect du dossier que les preuves sont aujourd’hui établies. Cela ne reste pas à démontrer, cela est démontré.
J’en conviens, ce débat est une controverse de spécialistes, beaucoup plus avancée aux Etats Unis qu’en France et assez difficilement accessible au grand public.
Il manque un bon documentaire de vulgarisation et de synthèse de cette controverse.
En 2010, tous les mois, ce sont trente architectes ou ingénieurs qui ont rejoint les rangs de l’association http://www.ae911truth.org/ qui en compte aujourd’hui plus de 1400.
C’est grâce àu travail de ces spécialistes, au côté des familles de victimes, que des journalistes de Fox ont été « retournés » en notre faveur.
Si des journalistes farouchement anti truth movement ont révisés leurs convictions profondes c’est en écoutant les arguments techniques développés,
Je ne connais pas de mouvement de l’ ampleur de celui de A&E for 911 truth , qui se mobilise en faveur de la théorie du NIST dans le milieu des spécialistes…
Ceux qui affirment que le « monde scientifique » se serait prononcé en majorité pour la thèse oficielle prennent leurs désirs pour des réalités qui n’en sont pas.
Si votre analyse est pertinente pour un débat familial, elle ne sera pas suffisante pour obtenir une réouverture d’enquête,
Les sciences physiques n’ont pas besoin de la psychologie pour décrire le réel.
Si la famille est composée de scientifiques, votre approche ne sera probablement pas la plus adaptée.
L’essentiel reste d’en parler, quelle que soit la méthode…
11 Septembre 2001 Quelle est LA question ?
Pour ma part c’est vers cette question unique que j’oriente mes interlocuteurs.
Fallait il rajouter de l’énergie pour obtenir ce que l’on observe au WTC 1, 2 et 7 ?
Bjr à tous …
Faut-il qu’il y ait enquête ?! Les faits … 2976 morts, sans comptez les sauveteurs qui meurent en ce moment de maladies respiratoires, 3 immeuble du complexe du WTC qui s’effondrent quasiment au même moment, dont 2 tours qui représentèrent le symbole de la ville de N-Y … et l’attaque du pentagone … personne ne peut contester cela ! Et rien que cela exige de savoir comment cela a pu se produire et d’exiger une enquête criminelle autre que les bobards de comptoir des journaleux !
-x-
Qui ? Un groupe de terroriste sur-entrainé, financé par un pays ennemi Iran, Irak, Corée du Nord ou je ne sais? Un complot ourdi par la CIA sur son propre territoire contre ses propre citoyens ? Une attaque des Russes ? Comment se fait-il que l’on affirme d’un coté la surprise de l’attaque et de l’attentat (si surprise il y a) et qu’on ne déclenche pas la 3è guerre mondiale et que des missiles inter-continentaux ne partent pas en direction de la russie ? …
Le mobile ? Faire tomber 2 tours … mouais mais pourquoi pas la Statue de la Liberté ou l’immeuble de l\’O.N.U. ou même sans un symbole précis crasher l’avion au milieu de N-Y ou Washington D-C pourquoi des immeuble précis … et les 2 tours Nord puis Sud ?! Et pourquoi un attentat de cette ampleur, coordonnées avec plusieurs avions détournés quand les attentats islamistes se sont toujours produit à la bombinette a clou sans coordination massive et de façon plutôt « artisanale » … Ne trouve t-on pas là dans les attentats de Londres, Madrid et N-Y la signature d’un groupe terroriste d’une autre dimension … quasi militaire ? Le groupe à Benny qui vit dans des grottes high-tech… ou autre ?
Les pièces à conviction : revoir la chronologie de Thompson, incontestable…
Et finalement, presque 10 ans après les attentats avoir vu qu’il a fallu plusieurs années à l’ouverture d’une enquête officielle et qu’encore une fois une partie de l’administration US a tout fait pour la retarder et qu’après coup on apprend que cette commission n’a pas examiné tous les faits et que certaines pressions se sont faites et que des mensonges ou censures ont été produits –
Quelle ne doit pas être l’interrogation d\’un citoyen éclairé ? Et que peut-il faire pour son propre avis ? Car au final on ne sait toujours pas !!!
Alors merci re-open pour le job de rassembler bon nombres des élément du dossier ici même !
Concernant la confidentialité, sans être spécialiste de stratégie militaire, on peut imaginer qu’il existe des techniques d’organisation connues permettant de contourner ce problème. Car ce qu’il faut au fond pour la garantir, est un groupe réduit de personnes ayant une connaissance globale du projet (le principe d’une pyramide pour les amateurs de symboles ;-) .
Je vois plutôt la « conspiration » du 11 septembre comme une compilations d’actes et d’intérêts indépendants, qui vont sur une échelle de la complicité inconsciente, en passant par la complicité passive, pour aller jusqu’à la complicité active. Chaque complice, à son niveau du puzzle, a un degré de conscience différent, et des mobiles différents des autres acteurs.
Pour le reste, il y a plusieurs moyens de garantir une confidentialité collective :
- l’autorité hiérarchique (dans un groupe militaire, chacun obéit au groupe. Qui par exemple est capable de dire pourquoi en Egypte actuellement l’armée va basculer pour ou contre Moubarak ? Quelle entité se cache derrière le terme « armée » ? Pourquoi les soldats obéissent-ils à leurs généraux au lieu de s’allier au peuple ?).
- l’argent : La confidentialité s’achète. C’est à mon avis le fil conducteur dans cette affaire. Le 11 septembre a du mobiliser des sommes colossales, que l’on doit pouvoir tracer.
- la menace. Pour que les langues se délient, il faut pouvoir accorder aux témoins une protection sans faille, et pour cela il faut de larges moyens.
@quidam : Concernant la confidentialité, il est également évident que toute personne ayant participé au complot ne fera pas la folie de dénoncer ses complices, sans risquer de se dénoncer elle même.
bonjour a tous,
je cherche des informations sans les trouver, mais j’ai peut-être mal cherché, sur stanley hilton et de ce qu’il en ait, actuellement, de la plainte qu’il voulait déposer contre ce bon vieux george W.
Si quelqu’un a des liens, en français de préfèrence,à fournir, merci d’avance.
Je pense que la démarche de cet article et le débat purement scientifique sont deux démarches complémentaires. L’aspect psychologique ne peut être ignoré à cause du phénomène de dissonance cognitive : une personne ayant une idée bien ancrée ne changera pas d’avis si facilement même si on lui donne des preuves « scientifiques » que son idée est fausse.
Elle se réfugiera le plus souvent soit sur son incompétence en la matière soit sur une « absurdité » présupposée à partir d’une exagération (« tu crois vraiment que ce complot impliquant des millions de personnes à travers le monde et des mégatonnes d’explosifs est possible sans qu’on le sache ? ») pour ne pas regarder les arguments adverses.
Il y a donc des fois ou une pluie d’arguments, même imparables, est inopérante. Il faut alors prendre les choses sous un autre angle : faire se demander à la personne ce qui justifie de sa part un tel refus de toute explication alternative. C’est ce que fait très bien l’auteur de l’article.
L’hypothèse-compromis du laisser-faire est effectivement assez confortable, elle permet d’admettre que, oui, il y a peut-être une autre explication, sans pour autant remettre en cause les bases de l’idée bien ancrée. Cette étape intermédiaire est sans doute pernicieuse mais elle peut aussi être un moyen de contourner la dissonance.
La démarche que j’adopte avec mes proches, c’est d’afficher cette position intermédiaire (même si je suis convaincu d’une implication directe en réalité) pour amener le doute sans trop bousculer l’interlocuteur. Avec un peu de chance, en partant des informations que je lui ai donné, il se renseignera plus avant et glissera peu à peu du côté des « convaincus ». Quand j’affiche directement la position « le gouvernement est impliqué directement, tout l’indique », inutile de dire que ça marche moins bien.
C’est un peu comme ça que ma position a évolué sur le réchauffement climatique : au début j’étais persuadé que l’homme en était seul responsable (film d’Al Gore à l’appui) et ceux qui le niaient fermement m’apparaissaient comme des méchants qui refusaient d’admettre la réalité. Ce n’est qu’en lisant des articles à la position plus nuancée que mon avis a commencé à évoluer progressivement vers celui des méchants irréalistes.
@f6
ben …..Oui et non.. ou alors oui certes mais :-))
Disons que je considère le travail technique des truthers comme un élément préparatoire au dossier. Il fallait de toute façon commencer par là. Je l’ai rappelé et salué dans mon article mais je crains qu’il ne suffise pas à nous faire franchir le Rubicon. Comme le fait Skrykull, il faut aussi trouver d’autres angles d’attaque. Pour vous en convaincre, adressez vous aux scientifiques qui essaient de publier leurs travaux. Demandez leur le chemin qu’ils doivent accomplir pour se faire accepter par la communauté. Ces pauvres créatures doivent remonter le courant jusqu’à la source comme des saumons, pour obtenir enfin la validation de leurs pairs: c’est le « problème » des referees (anonymes) et des conflits d’intérêts masqués; et encore ce n’est qu’une étape. Que pensez vous du débat sur le climat? Tout le monde est-il de bonne foi? Aucune psychologie en science?
A ce stade on peut comprendre qu’il y a un paradoxe que je signale dans mon article: c’est un peu Achille et la tortue. Allons nous invoquer la convergence d’une suite infinie vers un résultat fini pour résoudre le problème? :-) Quelle est la lisibilité des travaux de Richard Gage par exemple dans la société? Le lien intime entre idée rationnelle et émotion est passionnant à quelque échelle où on le pose.
Le débat familial dans lequel vous voudriez cantonner mon propos est un débat social. L’élément de réflexion que je propose ne prétend pas définir LA stratégie. Il a simplement ceci de singulier de ne s’appuyer que sur un minimum de faits. Ce n’est que l’ébauche d’un raisonnement théorique. Il est parfaitement réfutable par tout le monde mais dans un face à face il oblige une réponse positive s’il n’est pas réfuté. On ne peut trouver refuge dans la contestation des faits ou dans la sotte et ravageuse socio-psychologie en vogue dans les média. c’est sans doute un peu naïf mais en tout cas c’est cette position ce que je recherche.
D’ailleurs je crois savoir qu’en science on ne fait pas parler les faits par eux mêmes. On établit entre eux et nous des protocoles, on repousse quelque chose comme l’inductionnisme. Les faits une fois détectés ne sont là que pour valider ou non une théorie c’est à dire un raisonnement sur le possible. L’un ne va pas sans l’autre. Je ne crois pas que Newton est attendu qu’une pomme lui tombe sur la tête (comme certains attendent une révélation de Wikileaks), pour envisager une loi sur l’attraction universelle.
Mais bon tout cela étant dit, je prie pour que vous ayez raison en f6 et même au delà et que l’on puisse passer en « force », c’est à dire par des arguments si forts qui ne laissent aucune place au brouhaha de l’alternative. Parce que de nos jours peu de personnes s’aventurent à raisonner librement; ils suivent des chemins tout tracés, jonchés de preuves et de faits mirobolants comme des enfants dans une forêt enchantée.
Merci en tout cas pour votre réponse. Ainsi qu’à tous (cela étant dit j’ai un boulot …:-))
Article intéressant, Duplo. Quelques critiques et suggestions.
D’abord un argument pro vo intéressant : X pouvait il sacrifier près de 3000 personnes dans les attentats ?
A mon avis, la réponse tient dans les explosions dans les sous-sols des twin towers environ 1/4 h avant la première attaque. Ces explosions étaient destinées à faire réagir le personnel de sécurité et à provoquer l’évacuation des tours.
Il s’est passé exactement la même chose lors de l’attentat contre le Rainbow Warrior. Une petite explosion, incapable de couler le bateau, mais destinée à le faire évacuer, et la vraie explosion qui l’a coulé, 10 mn plus tard. On le sait, un photographe est revenu sur place entre les deux explosions et a été tué…
Revoir les témoignages, très surprenants, des agents de sécurité dans les tours qui ont vu, AVANT les attaques, des personnes remonter des sous-sol grièvement brûlées ! Relire la descriptiond des dégâts dans le lobby (niveau sol) des tours par ces explosions AVANT les attaques…
Et à mon avis, cela n’a pas fonctionné : pour des raisons que j’iignore, on n’a pas fait évacuer les tours. Même après les frappes aériennes, les hauts parleurs dans les étages ont recommandé aux occupants de rester où ils étaient !
Pour rester sur le sujet des twin towers et du building 7, je pense que l’on trouve assez de preuves telles que présence d’explosifs utilisés en démolition contrôlée, images montrant des poutrelles métalliques coupées à 45° (technique des démolisseurs), descente verticale des bâtiments alors que, pour le premier qui s’est effondré, la frappe aérienne était sur un angle du bâtiment, et pour le building 7 il n’y avait RIEN qui pouvait provoquer son effondrement « propre » entre ses quatre façades. Pour la seconde tour qui s’est effondrée, j’ai immédiatement compris en voyant les images à la télé qu’on avait dynamité le noyau central, puisque les antennes télé ont commencé leur chute verticalement avant les façades externes.
Revenons au Pentagone, sujet sur lequel j’ai plus travaillé. Attention lorsque vous dites que la trajectoire du vol 77 n’était pas à la portée de Hani Hanjour. Le début de cette trajectoire, à savoir l’arrivée de l’avion sur Washington correspond, au contraire, tout à fait à ce qu’un pilote maladroit aurait fait. rappelez vous qu’il volait face au soleil levant, à 9h du matin. A 3000 m d’altitude vous ne pouvez pas vous repérer au sol à travers le pare brise : vous n’y voyez tout simplement rien à cause du soleil et de plus le sol est toujours masqué dans de la brume et de la pollution. Par contre, il a du réaliser qu’il était trop loin et trop haut en regardant par le coté du cockpit et en reconnaissant un endroit où il avait vécu plusieurs mois, au voisinage de Baylleys crossroads. Et là, il n’avait plus qu’une chose à faire, perdre de l’altitude et revenir en arrière avec un virage d’environ 360° en spirale. C’est ce qu’a fait l’avion, et j’ai calculé (voir mon site) que ce virage n’avait rien d’une acrobatie. Juste un peu désagréable pour les passagers, et je vous jure que j’aurais été capable de le faire si j’avais été aux commandes. Méfiez vous de « Pilots for the truth », cette organisation est noyautée et la plupart des informations qui en émanent sont de la désinfo pure et due.
Par contre, le vol au ras des immeubles au dessus de Columbia Pike, puis la manoeuvre d’évitement de l’hotel Sheraton à Gauche, de l’antenne du VDOT à droite, et enfin la plongée sur le Pentagone en virage à gauche en faisant passer le bout de l’aile gauche au ras de Washington Blvd (l’antenne d’un SUV a été cassée par l’avion) est quelque chose d’absolument ahurissant. Idem pour l’impact à l’intersection exacte du sol et du mur extérieur du Pentagone. Et si on ajoute que c’est derrière ce mur que se trouvaient des analystes financiers enquêtant sur des détournements de fonds colossaux dans les budgets militaires…
Mais la difficulté de tout ça (réflexions sur la trajectoire) ne prouve rien. A chaque crash aérien, on ne se prive pas de dire que « 10 m plus haut, ça passait » ou encore « quel hasard extraordinaire que l’avion frappe justement là… ».
Revenons sur les coincidences. Le 11 septembre avait lieu un (ou même plusieurs) exercice(s) sur le thème du détournement d’avions. C’est précisément ce qui a empêché l’interception des deux premiers avions (New York), car aussi bien à la FAA qu’au Norad on se croyait dans le scenario de l’exercice. Au Pentagone, c’est manifestement Cheney qui a bloqué la riposte : rappelez vous le témoignage de Mineta devant la commission d’enquête. Enfin pour le vol 93, il est à peu près certain que les autorités (FAA, Norad, voire un échelon plus bas) ont réagi et ont ordonné de descendre l’avion, ce qui a été fait avec un missile tiré par un F16 de la patrouille des « Happy Hoolygans ».
La question que vous devriez vous poser est : comment se fait il que les autorités Américaines aient choisi pour leur exercice le même jour que Mohamed Atta et son équipe pour leur attaque. Coincidence, n’est ce pas… mais analysez un peu les rapports entre Zacharias Moussaoui et Nick Berg, relisez les minutes des interrogatoires de Moussaoui lors de son procès… Revoyez le voyage bizarre de Nick Berg en Irak, et sa prétendue exécution (égorgé) par des « islamistes » dont l’un portait une alliance à la main gauche : tous les arabes du coin ont ri de ce bidonnage ! Et pourquoi aurait on retiré Moussaoui du circuit, et lui seul ? Tout simplement pour éviter qu’il ne lache le morceau ou révèle d’une manière ou d’une autre que l’équipe était sur écoute !
Vous n’avez pas trop creusé non plus les faits que les pirates ont embarqués dans des aéroports dont les contrôles de sécurité étaient effectués par une société Israelienne. Ni que de faux « arabes » aient bruyamment manifesté leur joie à New York à la vue des attentats, se soient fait repérer par des voisins qui ont donné le n° de leur van à la police, laquelle les a arrêtés quelques minutes plus tard et a constaté qu’il s’agissait d’agents du Mossad travaillant sous couvert de la société « Urban Moving ». Les dits agents provocateurs ont d’ailleurs été exfilltrés peu après vers Israel et les bureaux d’Urban Moving abandonnés. Vous pourriez aussi reprendre l’information donnée par le journal Haretz, selon laquelle deux employés de la société israélienne Odigo ont été prévenus par SMS de ne pas se rendre dans les twin towers le jour de l’attaque. Peut être aussi pourriez vous poser des questions sur le fait que des contrats visant à munir des avions de ligne de dispositifs de prise de contrôle à distance en cas de piratage avaient été passés à la fin des années 1990 avec une société dirigée par un certain M. Dov Zakheim, lequel en plus d’avoir la qualité de rabin est un citoyen à la fois Etats-Uniens et Israelien. Et bien sur vous pourriez vous poser des questions sur le fait que M. Larry Silverstein, ami personnel de M. Benjamin Netanyahu, premier ministre Israelien, outre le fait qu’il a doublé la valeur assurée des tours avant le 11 septembre alors que truffés d’amiante ces bâtiments ne valaient virtuellement plus rien, s’est en outre laissé aller à un lapsus pour dire que le batiment 7 avait été « pulled », ce qui signifie clairement démoli. On pourrait aussi s’intéresser au fait que le nombre de sociétés susceptibles de démolir des immeubles de grandes hauteur comme à Ground Zero se compte sur les doigts d’une seule main, sur la planète, et que là où on pouvait mener les investigations, on a bien constaté qu’aucune d’entre elles n’avait matériellement pu intervenir, sauf… une société Israelienne pour laquelle aucune information n’a pu être obtenue. J’arrête là, on va m’accuser d’antisémitisme !
Le 11 septembre, ce n’est pas seulement la VO et quelques théories conspirationnistes simplistes, mais :
1 – Une opération à plusieurs niveaux, comme des poupées russes, le nombre d’initiés diminuant au fur et à mesure qu’on rentre dans les niveaux imbriqués.
2 – Une opération qui a profité aussi bien à Al Quaida pour se propulser comme seul « résistant » face aux Etats Unis et à Israel aux yeux des opinions publiques arabes, qu’aux neocons qui ont ainsi manipulé l’administration Bush pour provoquer les invasions en Irak et Afghanistan.
3 – L’opération « hijack the hijackers », conçue en Israel, avec la perspective de provoquer une guerre par « proxy » interposé à leur profit, en vue notamment de détruire la puissance militaire de Saddam Hussein.
Alors vous voudriez qu’il y ait une enquête indépendante sur le 11 septembre ? Alors qu’Obama a décidé de prolonger la présence des troupes Américaines en Irak et en Afghanistan ? Et vous pensez que les médias pourraient soutenir une telle demande , que ce soit aux Etats Unis ou en France ? Allons, vous ne revez pas un peu ?
Pour comprendre les obstacles qui bloquent le questionnement que suscitent les attentats du 11 septembre, il faut comprendre les conséquences qu’ engendrerait la mise en avant du moindre doute.
Ne nous mentons pas .Remettre en cause la théorie officielle du 11 septembre amènerait inéluctablement à démontrer la responsabilité du gouvernement américain. Et c’est là que le le déni prend tout son sens. Comment des pays sous pression permanente des USA et qui ont fait le choix de l’atlantisme pourraient se permettre une accusation qui remettrait en cause l’ensemble des rapports de forces entre nations ?
Un pays qui rentrerait dans ce qui peut s’apparenter à une dissidence serait de fait mis au banc des accusés , ostracisé , avec toute les mesures de rétorsions qui en découlerait .
Dès lors , inconsciemment ou pas , c’est le refus du non-alignement qui est à l’oeuvre, bien plus que l’idée qu’un gouvernement puisse assassiner ses propres citoyens.
La crise profonde que traverse le capitalisme libéral engendre chez les occidentaux atlantistes une acceptation des moyens les plus immoraux et violents pour faire perdurer ce qui reste de la puissance américiane . Plus le système se fissure, plus les peurs renforcent l’avidité de certains contre les autres . La morale, la vérité, le pacifisme , les prétendues valeurs humanistes ne font pas le poids face à la préservation du niveau de vie et le contrôle des matières premières qui viennent à manquer. Pire , les droits de l’homme servent même à justifier les guerres de contrôle et la mise sous tutelle de régions entières .
C’est donc bien les questions et la prise de conscience qu’engendrerait la recherche de la vérité qui sont niées et qui explique l’omerta sur les attentats du 11 septembre.
L’occident est malade et refuse le diagnostique quitte à risquer l’implosion .
A mesure que les Etats Unis plongent dans la crise , des voix se lèvent, en Amérique du sud , au Moyen Orient, en Russie ,en Asie.
En ces temps troubles, vouloir la vérité revient à devoir choisir son camp . La ploutocratie ou une réorganisation majeure des sociétés dites modernes.
Revisiter le « protocole » serait une solution, surtout si l’on compare la situation avec ce conte de H. C. Andersen qui fait penser à l’acceptation générale de la fable du 11/9. Voici le résumé de ce conte pour ceux qui ne le connaitraient pas :
« Le roi est nu » ou « Les habits neufs de l’empereur »
Un empereur se plaisait à parader richement vêtu devant son peuple au point d’en négliger les affaires du royaume.
Un jour, deux tisserands se présentèrent à la cours. Ils prétendaient savoir tisser une belle étoffe, qui une fois confectionnée, avait le pouvoir de devenir invisible aux yeux de ceux qui ne méritaient pas leur poste ou à d’autres imbéciles. L’empereur passa commande aux tailleurs, persuadé qu’il pourrait ainsi déceler ses ennemis et les idiots dans son entourage.
Quelques jours plus tard, l’empereur, impatient, vint voir l’avancement du tissage de l’étoffe. Mais il ne vit rien, car d’étoffe, il n’y avait point. Troublé, mais craignant de passer pour un sot, il ne parla à quiconque de sa déconvenue.
Le souverain envoya alors plusieurs de ses ministres inspecter la confection de son habit. Ils n’en virent pas plus que lui, et eux non plus n’osèrent l’avouer car tout le royaume parlait déjà de cette étoffe extraordinaire.
Un peu plus tard, les tisserands annoncèrent que l’habit était prêt. Ils se présentèrent au roi pour l’en vêtir. Encore une fois, le souverain ne vit pas plus d’étoffe que de vêtement et ne souffla mot; et nu, il passa l’habit invisible. Ses ministres se confondirent en compliments devant la nouvelle tenue à l’étoffe incomparable qu’ils se disaient voir les uns aux autres.
Ainsi « vêtu », suivi de son aréopage, le souverain se présenta au peuple admiratif de son nouvel habit.
Dans la foule, un petit garçon s’écria : « le roi est nu ! » Le peuple, pris de stupeur face à l’évidence, finit par lui donner raison. Le souverain s’aperçut de sa nudité, mais craignant d’être pris pour un sot, poursuivit sa parade.
@jpdesm : Argumentation globalement bien construite, sauf sur un point : Pour mettre en cause « Pilots for truth », il est indispensable d’apporter des éléments probants pour être crédible.
Pour le reste, c’est une hypothèse parmi tant d’autres …
@ikar
Certains des porte paroles de Pilots for the truth ont prétendu successivement :
- Que des pilotes ayant un faible nombre d’heures de vol (deux cents environ pour Atta et les autres si ma mémoire est bonne) ne pouvaient pas piloter des avions de ligne. Certes je les vois mal les faire atterir ou les piloter en IFR, mais déconnecter un pilote automatique et voler en VFR par beau temps… désolé mais cela me semble possible et a été confirmé par des pilotes pro. Le plus dur a sans doute été de déconnecter le transpondeur, mais il faudrait se garder de prendre Atta et les autres pour des idiots : s’ils ont appris à le faire ils pouvaient très bien répeter le 11/9.
- Qu’il était impossible à des pilotes peu expérimentés de viser les twin towers et de s’y crasher. Démenti par de nombreux professionnels qui pensent au contraire que viser un bâtiment de grande ampleur verticale et s’y crasher est techniquement facile puisqu’il n’y a qu’un axe à contrôler. Pour le Pentagone, c’est bien plus dur en effet de viser un point précis latéralement (si ça a bien été fait puisque l’avion a fini en virage) et de percuter au niveau exact du sol.
- Que le virage 360° effectué par le vol 77 pour perdre de l’altitude aurait entrainé une accélération telle que l’appareil se serait brisé. Démenti aussi bien par moi (calcul) que par d’autres pilotes.
- Que le vol 77 passant au dessus de Washington Blvd à plein gaz aurait soufflé tous les véhicules qui s’y trouvaient pour les propulser par dessus la barrière de sécurité. Et de prendre pour exemple un véhicule de service poussé et renversé par le souffle d’un 747 au point fixe sur un tarmac. J’ai démontré (voir mon site) que les conditions étaient complètement différentes et non comparables, et que l’effet de souffle tel que mentionné par certains témoins survolés par cet avion était cohérent.
- Que le vol 77 n’aurait jamais pu s’approcher du sol devant le Pentagone, à cause de l’effet de sol. Une affirmation totalement gratuite – et je dirais même ridicule – de la part d’un pilote car il est bien évident qu’il n’a jamais essayé d’approcher le sol à 800 km/h sous 10° de pente. J’ai l’intime conviction qu’effet de sol ou pas, personne n’en reviendrait vivant.
- Que les données de la boite noire étaient incohérentes, et cela en s’appuyant sur l’altitude barométrique au lieu du radar altimétrique, ou sans comprendre qu’il manquait le dernier bloc de données à cause d’un checksum non rempli pour cause de crash.
J’en oublie… Cela fait des années que je lis les productions de MM Balsamo, Wittenberg et quelques autres qui sont tout simplement la preuve qu’ils sont soit des idiots incompétents soit des désinformateurs patentés. Je penche pour la seconde hypothèse. Maintenant que Pilots for the truth compte des membres honnêtes et compétents, je n’en doute pas, mais j’aimerais lire plus souvent leurs commentaires.
apetimedia et son étoffe d’invisibilité :
C’est une belle métaphore ! la seule différence avec le conte, c’est que c’est Reopen qui croit à l’invisibilité de l’étoffe !!!