« La théorie du complot » expliquée par une psychiatre

Chacun d’entre vous, qu’il soit militant ou sympathisant à la cause de ReOpen911 (c’est-à-dire la réouverture d’une enquête indépendante sur le 11 Septembre), s’est vu accusé un jour ou l’autre de "conspirationniste" ou "théoricien du complot". La psychiatre Liliane Bourdin tente de montrer comment le thème de la "théorie du complot" est utilisé pour décrédibiliser toute recherche sur l’intentionnalité des dirigeants dans leurs prises de position. Recherche qui, selon elle, devrait être ouverte, sans présupposé préalable : ni angélisme naïf, ni diabolisation systématique. Pour le professeur, les citoyens sont tellement inondés d’images, de formules, et de discours visant à leur faire croire à la bonne volonté de ceux qui ont le pouvoir, que se positionner en soulignant, non seulement la discordance entre les discours et les actes, mais encore plus, les intentions réelles cachées sous les discours, se heurte à une opposition frontale, même de la part des victimes du système. La théorie du complot, toute comme l’invocation de la mondialisation, semble alors les étendards que l’on déploie pour justifier un interdit de penser.

 

 



La théorie du complot

Est-ce qu’on peut encore faire l’hypothèse de décisions politiques dont les buts réels ne sont pas ceux qui sont affichés, et qui ont été décidées loin en amont de leur annonce médiatique ? Gouverner, c’est prévoir. Garder le pouvoir, demande du travail. Pourquoi nos gouvernants se passeraient-ils d’une réflexion anticipatrice, et nous décriraient-ils réellement leurs intentions ? Supposer que cela existe traduirait-il vraiment un positionnement erroné qui nous ferait voir du complot partout ?


La théorie du complot est une rumeur.

Je ne veux pas dire qu’il n’existe pas de complots : il y a toujours eu des personnages de l’Histoire qui se sont unis dans l’ombre pour parvenir à avoir un pouvoir sur les événements à l’insu d’autrui. Et je ne vois aucun élément permettant d’affirmer que notre époque, qui ne brille pas par un sens moral exacerbé, ni par un sens du bien commun particulièrement partagé par les dirigeants de nos pays soi-disant civilisés, soit indemne de ce phénomène. Lequel phénomène est aussi ancien que l’histoire de la domination d’un groupe par un mammifère gagnant sa place à coup de griffes ou de cornes, justifiant par là la tentative de putsch d’autres mammifères moins chanceux.

Donc, il est très possible, et pour moi certain qu’il existe des complots. J’emploie ce terme au pluriel. Et au sens large. Alors que, dans la formule de titre, celle que l’on entend dès que l’on suppose une volonté délibérée d’arriver à des fins que la dispersion et le caractère limité des actions dissimulent mal, on parle DU complot. L’emploi du singulier va ridiculiser celui qui évoque une intentionnalité cachée.

La rumeur, c’est qu’il existerait une théorie unique du complot. C’est, en quelque sorte, une rumeur, parce que c’est la répétition d’une affirmation fausse devenant vraie aux yeux du plus grand nombre du simple fait de la répétition. Cette rumeur suggère, non qu’il existe un complot, mais qu’il existe des paranoïaques, ou de doux dingues, partageant le fantasme infondé que les puissants se concertent pour prendre des décisions visant à asservir les populations et à les maintenir dans un état de passivité garante de la stabilité du pouvoir en place.

La rumeur est simple, c’est ce qui lui donne son efficacité « Oh, toi, tu crois à la théorie du complot ! »

C’est assez subtil : accuser l’autre, voire l’accuser de ce que l’on fait soi-même, est une tactique perverse très classique. Tout occupée à tenter de se disculper, la cible de l’attaque n’a plus autant d’énergie pour confronter le pervers à son éventuelle culpabilité. De plus, les manœuvres perverses ou simplement manipulatrices, ne vont pas mettre en exergue l’action de l’autre, mais son être : « Vous dites cela parce que vous êtes un idéaliste éloigné de toute réalité », « Vous réagissez comme cela parce que vous êtes une femme, vous avez vos "nerfs" », « Il faut vraiment être naïf, pour dire des choses pareilles ! » Ce n’est pas l’énoncé qui est critiqué, mais l’énonciateur.

Je considère que l’évocation presque systématique de cette fantasmatique théorie, en réponse à quiconque tente d’avoir une vision générale éventuellement critique de l’évolution en cours de nos sociétés, et de l’ensemble des décisions politiques prises, participe de tous ces phénomènes. Et que cela se propage comme une rumeur.

Paradoxalement, le fait que la formule évoque un seul complot, infériorise l’interlocuteur (qui n’a en général pas parlé de complot, et encore moins, d’un seul complot) en le faisant passer pour un naïf. C’est plutôt fort, comme manipulation : qu’une tentative de compréhension lucide, au-delà de la soupe informative qui nous est servie, soit qualifiée d’une façon qui la taxe de naïveté, me semble relever d’un degré assez élevé de rouerie. Celle-ci ne concerne pas ceux qui propagent la rumeur, mais ceux qui l’initialisent, si tant est qu’ils existent.

De plus, ramener toute hypothèse à la même qualification, disqualifie la réflexion menée. Rien à en dire, rien à en penser : « C’est la "théorie du complot" ». Sous-entendu : « C’est donc faux ».

Celui qui est ainsi interrompu dans son élan réflexif ne trouve pas toujours la parade.

Je suggérerais, pour ceux qui sont confrontés à ça, de renvoyer la balle, comme le conseillent les auteurs ayant travaillé sur la manipulation. Par exemple « Qui parle de complot ? », « Vous avez un argument à opposer à mon hypothèse et qui l’infirme ? » « Et pourquoi pas, cela n’a jamais existé, les complots ? » Peu importe le choix que l’on fait dans sa réponse, le but, c’est de ne pas se laisser empêcher de penser ni de dire. Le moyen, c’est d’interroger la remarque de l’autre, de la disqualifier de la même façon manipulatrice, ou de l’ignorer. Bref, de ne pas y répondre.

J’ai pris l’exemple de cette phrase souvent entendue, mais je pense que l’on peut en trouver d’autres : « Allons, il faut être pragmatique », « C’est la mondialisation, c’est irrémédiable, on ne peut rien y changer, on peut juste s’adapter », « C’est de l’utopie, et on a vu où cela menait, l’utopie… », etc.

Cette élaboration m’est venue quand j’ai constaté, entre autres, que des gens intelligents me renvoyaient cette formule lorsque je formulais des hypothèses, en constatant que la succession des décisions prises au niveau de l’Éducation nationale et ce, depuis de nombreuses années, a abouti, non à une amélioration des résultats au niveau de la culture des élèves, de leur capacité à réfléchir et à penser d’une façon créative, à savoir faire des analyses et des synthèses, et apprendre des choses complexes, mais, au contraire, à une diminution des compétences dans tous ces domaines. Il a fallu du temps pour parvenir à ce résultat qui contribue à rendre la jeunesse beaucoup moins contestataire qu’elle ne le fut (ce n’est pas le seul paramètre, j’en suis bien consciente !)

Mais, pour le coup, je trouve très naïf de penser que cette évolution soit le seul fruit du hasard, comme je trouve étonnant que les mesures en cours concernant les enfants ne dessillent pas les yeux de ceux qui balaient si facilement l’idée d’une décision politique déterminée à l’origine de ces décisions. Sans parler d’un complot, le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ne voit pas de signes d’une volonté d’amener le plus grand nombre d’élèves vers l’excellence, et d’aider au maximum ceux qui ont des difficultés. Le livre de Liliane Lurçat, publié en 1998, La Destruction de l’enseignement élémentaire et ses penseurs, analysait déjà ces phénomènes, répétition de ce qui s’est produit aux États-Unis avec un décalage de quelques années.

On peut appliquer ma remarque à d’autres domaines, je ne les détaillerai pas. Je souhaitais juste continuer ma propre réflexion sur ces mécanismes qui éteignent facilement les discussions, affadissent les débats, et nous conduisent, si l’on n’y prend garde, vers la pensée unique.
 

Par Liliane Bourdin pour Agoravox, le 29 août 2008

 


 

9 Responses to “« La théorie du complot » expliquée par une psychiatre”

  • IKAR

    C’est on ne peut plus vrai. Je vous renvoie en complément vers deux extraits de l’ouvrage « les nouveaux mots du pouvoir », dictionnaire établi sous la direction de Pascal Durand. A l’article : « complot (théorie du …) rédigé par le sociologue Alain Accardo, on peut lire :
     » A vrai dire, on n’entendrait pas souvent parler de « théorie du complot » si l’allégation de recourir à ce genre de pseudo- explication n’était devenue, dans le débat public, un moyen facile pour tenter de discréditer la thèse de l’adversaire. Pour être précis, disons que le plus souvent ce sont les analyses critiques de l’ordre établi qui sont accusées de ressortir à ladite « théorie du complot », ce qui revient à dire qu’elles n’ont aucun fondement objectif et qu’elles ne sont inspirées que par une vision partiale de la réalité, obsessionnelle et paranoiaque… » « …Dès lors qu’on entreprend d’analyser le fonctionnement d’un champ social, d’une institution, d’un collectif (par exemple la banque, la presse, le patronat, la classe dirigeante, etc…), on est sûr de voir se dresser des « spécialistes » qui se mettent à ricaner: « Encore la théorie du complot ! ».
    La position de l’auteur, pourtant très modérée sur l’ensemble de l’article, apporte néanmoins confirmation du partage de ce sentiment de censure permanente ressenti dès que s’exprime une pensée non conventionnelle .

  • Gavrouchka

    Je vous conseille la lecture d’un petit libre d’Arthur Schoppenhauer, « L’art d’avoir toujours raison ». La lecture en est assez facile et le propos pas vraiment philosophique. Le vieil Arthur voyait toute controverse comme une lutte dont l’enjeu, presque vital, est d’apparaître comme ayant raison. Dés lors, l’honnêteté intellectuelle et la bonne foi n’y ont pas leur place.

    Arthur énumère un certain nombre de stratagèmes qu’il classe en deux catégories : « ad rem » (concernant le message) et « ad hominem » (concernant le messager). L’accusation de conspirationnisme entre indiscutablement dans la seconde. Sont même mentionnées les diffamations pures et simples, dites stratagèmes « ad personnam » (on pense aux accusations de négationnisme ou d’insulte à la mémoire des victimes). Ce type d’attaque n’est donc pas propre à notre époque,

    Toutefois, le philosophe ne se réjouit pas de cet état de choses. Il se contente de le constater. Il ne nie pas que la vérité existe et considère qu’elle est approchable à travers une succession de débats.Si une opinion devient particulièrement inconfortable à soutenir, elle disparaîtra faute de combattants (ça, c’est mon interprétation).

    Gavrouchka

  • Morpheus

    Excellent article qui fait d’autant plus plaisir à lire qu’il va dans le même sens que l’article que j’avais rédigé sur mon blog à ce sujet, et que je vous copie/colle ci-dessous.

    Je suis conspirationniste !

    Qu’est-ce qu’un « conspirationniste » ? Ne cherchez pas au dictionnaire, le terme ne s’y trouve pas (encore). Il s’agit d’un néologisme péjoratif construit à partir du terme « conspiration ».

    Une conspiration (synonymes : conjuration, complot, cabale), c’est :

    1. Un accord secret entre plusieurs personnes en vue de renverser le pouvoir établi ou ses représentants.

    2. Une entente secrète entre plusieurs personnes ou choses personnifiées, soit :

    a) contre quelqu’un ou quelque chose.

    b) en vue de renverser un ordre (qu’il soit représenté par une personne ou un savoir, une valeur).

    3. Une série d’actions secrètes entreprises au profit de quelqu’un ou quelque chose, soit :

    a) réunion(s), action(s) commune(s), hostile ou non, de forces conjuguées en vue d’un même effet.

    b) entente secrète ou tacite entre plusieurs personnes pour étouffer un fait, les opinions ou les droits de quelqu’un = conspiration du silence.

    Le terme « conspirationniste » a été créé dans le but de désigner de façon péjorative toute personne qui, par ses écrits, ses paroles ou ses actes, propage des idées, des informations, des documents, des analyses, … de nature à contredire une version officielle d’un fait historique ou d’actualité, et tendant à démontrer qu’il y a soit conspiration du silence cachant la vérité à la population, soit conspiration plus élaborée en vue de miner et contourner le système démocratique et gruger la population.

    Un « conspirationniste » serait, dans le meilleur des cas, un doux rêveur idéaliste victime de théories du complot fumeuses, et dans le pire des cas, un paranoïaque délirant qui voit des conspirations partout et est manipulé par des groupuscules anarchistes ou d’extrême droite (ou gauche). En général, un conspirationniste serait en proie à des délires et une psyché déviante, et soit stupide, soit intelligent mais manquant cruellement de discernement et de bon sens. En d’autres termes : affubler quelqu’un du sobriquet de « conspirationniste », c’est le discréditer et discréditer son discours, son raisonnement et ses thèses. « On ne discute pas avec un conspirationniste ! ».

    On a vu en d’autres temps pareille démarche : on appelait de telles personnes des « hérétiques ». Les hérétiques pouvaient être jugé par un tribunal extraordinaire, un tribunal d’exception dont les enquêtes à charge étaient menées par un inquisiteur. Les condamnations étaient la mort, soit par pendaison, soit par noyade, soit sur le bûcher (afin de « purifier l’âme de l’hérétique »…), avec néanmoins possibilité de s’amender et reconnaître la fausseté de ses paroles et/ou actes, c’est-à-dire abjurer. Les « preuves » de son hérésie ne pouvaient être validées QUE si l’incriminé avait avoué, et si et seulement si ces aveux avaient été obtenu par la question, c’est-à-dire sous la torture …

    Oh, certes, de nos jours, on n’exécutera pas physiquement un conspirationniste (quoi que…) comme on aurait par le passé exécuté un hérétique, non. Cela ne passerait plus auprès de l’opinion publique. La méthode est plus « soft », en apparence. Au lieu de s’en prendre physiquement à un conspirationniste, on se contentera d’un harcèlement moral. Pour se faire, on veillera à appliquer avec art les techniques de dialectique éristique élaborées par Schopenhauer, et plus particulièrement, on visera à discréditer la personne, en évitant surtout de rentrer dans le débat des faits et arguments avancés par le conspirationniste : il ne faut pas lui permettre d’élaborer ses thèses ni exprimer ses arguments, au contraire. Le but est de couper court à toute discussion, car les thèses officielles sont seules valables, et il est inacceptable de les remettre en cause. Entrer dans le débat, c’est déjà permettre une remise en cause … Inacceptable !

    On se contentera donc de discréditer et jeter publiquement l’opprobre sur le conspirationniste, sur la personne, de le stigmatiser, et de la même façon, d’empêcher le quidam de s’intéresser au sujet même abordé par le conspirationniste, au risque d’être lui-même conspué et mis au ban de la bonne société.

    (…)

    La plupart semblent oublier – ou escamoter – le fait que nous sommes (en principe) en démocratie, et qui plus est dans des pays ayant signé la charte des droits de l’homme, qui permet à quiconque d’exprimer ses idées, quelles qu’elles soient. En démocratie, (en principe), le débat d’idées contradictoires est encouragé, et est moteur de la pluralité et garant de la liberté. On y consacre (en principe) la « libre expression ». Il est par conséquent curieux que dans certains cas, on pratique pareille sorte de techniques malhonnêtes et contraires à tous les principes par ailleurs revendiqués par ceux-là même qui dans leurs actes et leurs idées, pratiquent tout le contraire, en étouffant les débats et en stigmatisant les personnes et les idées politiquement incorrectes.

    Voilà pourquoi je me revendique aujourd’hui conspirationniste, faisant partie de ces personnes qui étudient l’histoire et l’actualité sous un autre angle, et osent mettre le nez où personne ne souhaite le mettre, parce que ça sent la merde ! Ces personnes qui refusent de croire sans vérifier tout ce qu’on dit et tout ce qu’on écrit dans les médias mainstream, parfaitement conscient que les techniques de propagande et de manipulation des masses n’ont jamais été aussi répandues et banalisées. Parce que cela fait peur et cela dérange. Parce que la démarche est effectivement difficile, mettant à l’épreuve les qualités de discernement et de bon sens, mais demandant aussi du courage et de la ténacité.

  • Shrykull

    Rien de nouveau dans tout ça mais l’article met, disons, des mots sur mes pensées, ce qui est utile pour les personnes comme moi peu douées dans l’art du discours… je sais maintenant ce que je peux répondre si on je commence à aborder un sujet comme le 11/9 et qu’on m’interrompt d’un «c’est pas une théorie du complot ça ?» : «Si tu veux, peu importe. Je disais donc…»

    Quelque chose dans ce genre. :þ C’est pour ça que suis à l’écoute de tout interlocuteur, et ne recours jamais à l’insulte ou au mépris, même quand je trouve l’argumentaire adverse ridicule. Aussi je regrette que pas mal de personnes dans le mouvement pour la vérité adoptent parfois un ton tout aussi agressif que leurs opposants lorsqu’ils sont face à un partisan de la VO.

    Enfin, du moment qu’on ne se met pas à traiter les pro-VO d’«officialistes»… même si la tentation est parfois grande =D

  • abachell

    Article et contributions qui suivent parfaitement intelligentes et utiles. Je pensais justement ce matin en allant au boulot que c’était quand même gonflé de la part des « croyants » de dénigrer les sceptiques avec cette méthode perverse. Et je me demandais s’il existait des outils théoriques pour les contrecarrer de façon rigoureuse… merci de m’avoir fourni ces outils ! :-)

  • « Donc, il est très possible, et pour moi certain qu’il existe des complots…. »

    Ainsi … Il n’y a pas de théorie du complot.

    Il y a une guerre contre le peuple !

    Faut-il des théories et des analyses pour le constater ?

  • Coquerel

    Si vous voulez écouter un ‘dénégateur’ à l’oeuvre vous pouvez aller -facilement- sur franceculture.com et à la rubrique ‘émissions’ vous allez vers « les nouveaux chemins de la connaissance » animée par ce M. philosophe Raphaël ENTHOVEN. Cette semaine est consacrée à la rumeur, justement ! L’émission d’hier était assez révoltante (pas la qualité de l’universitaire invité !); et vendredi il reçoit Pierre-André TAGUIEFF assez connu pour être -lui aussi- un forcené « anti complotiste ». C’est dingue ce qu’ils aggravent leur cas

  • Kermit54

    Bonjour à tous
    Je vie ce cas « presque » tous les jours et ma réponse est toujours la même et UNIQUE : être partisan pour la coercition des peuples aujourd’hui , c’est risquer lorsque la vérité sera établi d’avoir été un colabo, et ça voyez vous je ne le souhaite pas ! Ni pour moi ,Ni pour ma descendance ! Alors je m’interroge…

    Pascal Bertin

  • Julie

    Ici, non seulement nous avons a faire a la theorie du complot mais en plus, il y aurait une theorie du complot…sur la theorie du complot!

    J’adhere a la libertee d’expression, mais etre pris aux serieux n’est pas un droit fondamental, donc il n’y a pas d’injustice si les adeptes de la theorie du complot soit aussi marginalises socialement (a juste titre d’ailleur dans une societe evolue car il faut combattre ce type d’individu qui a donner suite a tellement d’horreur dans l’histoire de l’humanite)

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