Révélations de Franco Fracassi, réalisateur de ZÉRO, sur le financement du 11 Septembre

Franco Fracassi est le réalisateur du film "ZÉRO – Enquête sur le 11 Septembre", mais il est avant tout journaliste d’investigation après avoir été journaliste de guerre pendant plusieurs années. Il nous livre ici ses motivations, ses réflexions sur le 11 Septembre, et ses impressions sur la tournée française du film, qu’il accompagne depuis le début à Marseille le 13 mars dernier. Il nous livre aussi certains faits troublants relevés pendant son enquête sur le 11 Septembre qui a mené au film, mais qui n’ont pas pu y être insérés "par manque de place et pour en garder le rythme", explique-t-il. Parmi ces révélations : "La route de l’argent"…

Franco Fracassi

À noter que Franco Fracassi sera à Paris samedi 4 avril
pour une projection-débat au
Studio des Ursulines (Paris 5e) à 19h30

Tout le programme de la tournée de ZÉRO sur
http://zero.reopen911.info



Interview réalisée par Dante Ricci pour l’Agenda Stéphanois le 14/03/2009 à Aix-en-provence
 

Dante Ricci : Vous êtes journaliste de formation, quel est votre parcours ?

Franco Fracassi : J’ai longtemps travaillé, durant seize ans précisément, comme journaliste de guerre sur différents conflits internationaux. J’ai ensuite mené différentes investigations journalistiques, notamment sur la Russie, pays dans lequel j’ai vécu un temps. J’ai réalisé beaucoup de reportages sur ce pays. J’ai fait pas mal de reportages également sur la mafia, ses liens avec les services secrets…

D.R. : Des dossiers plutôt « chauds »…

F.F : Comme vous dites, oui. J’ai décidé ensuite de passer à la réalisation de films documentaires.

D.R: Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux attentats de New York ?

F.F : Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. Il y a quelque chose de l’ordre de la mission. Un peu comme un curé, si vous voyez… Le plus important pour un journaliste est de contribuer à la fabrication d’une conscience populaire honnête et sincère. Les journalistes ont le devoir de poser, toujours, des questions sur la vérité officielle qu’on leur livre. Ils doivent se poser ces questions et transmettre ensuite à l’opinion des faits précis. Or que s’est-il passé après les attentats du 11 Septembre ? Eh bien, tous les journalistes, tous ou presque, ont cessé de se poser ces questions. Ils ont accepté comme telle la thèse officielle, sans demander aucune preuve complémentaire. L’idée est bien de croire à quelque chose, à une vérité, mais à quelle vérité ? C’est ça la question ! Et sur quelle base…

D.R. : Quand vous est venue cette interrogation ?

F.F : J’ai toujours pensé, par expérience, que la vérité sur ce type de sujet n’est pas forcément celle que l’on veut bien nous dire. La vérité, par définition, n’est pas toujours fidèle aux apparences. Parfois, elle est un peu différente, parfois elle est même très différente. Sur les attentats de New York, tout m’est apparu affreusement simple, trop simple. Trois jours seulement après les attentats, trois jours seulement après le plus grand attentat de l’histoire, voilà qu’on nous livre cette vérité sur un plateau. Par expérience, je sais que ce n’est pas possible. Tous les amateurs de romans policiers savent que lorsqu’il y a un crime, et là il y a eu un énorme crime, il convient de chercher à qui profite le crime pour ensuite trouver le coupable. Un crime oui, mais pourquoi et pour qui ? Ben Laden a-t-il profité des attentats du 11 Septembre ? peut-être… mais il n’est certainement pas le seul ! Il y a eu d’autres personnes qui ont largement profité de ces attentats, celles-là mêmes qui, ensuite, se sont revendiquées comme victimes de ce crime…

D.R. : En France, se poser des questions sur le 11 Septembre, c’est interdit ! Est-ce la même chose en Italie, ton pays d’origine ?

F.F : Oui et non.

D.R. : En France, c’est « mal »…

F.F : En Italie, ce n’est pas « mal », non… La politique italienne est alignée sur la politique européenne de ce point de vue. De l’extrême gauche à l’extrême droite, tous les partis politiques italiens ont pourtant accepté cette thèse officielle. Les grands journaux et les médias aussi. Mais au même moment,de nombreux ouvrages sont sortis, édités par de grandes sociétés d’édition, de nombreux matériels ont été publiés avançant d’autres hypothèses.

D.R. : Il y a donc eu, en Italie, ce travail de contre-enquête…

F.F : Oui, pour la bonne et simple raison que nous y sommes habitués depuis « les années de plomb ». Durant les années 70, de nombreux attentats ont été perpétrés en Italie, des attentats qui ont fait des dizaines de morts, et on a constaté, avec le recul et l’expérience, que ces attentats n’avaient pas été forcément menés par ceux à qui on _ les médias et les politiques _ les avait attribués plus tôt. La manipulation politique et médiatique, en Italie, on connaît ça depuis quelques années… En Italie, on pense qu’il existe toujours une autre vérité que celle qui se situe derrière la version que l’État veut bien présenter. Après les attentats du 11 Septembre, de nombreuses émissions de télé ont évoqué ce sujet, et à chaque fois, elles réunissaient des millions de téléspectateurs. Les Italiens ont toujours été très intéressés par ce sujet.

D.R. : À New York vit une forte communauté italo-américaine, touchée en partie par les attentats, cela a-t-il influé sur les événements ?

F.F : Je ne crois pas, non, car les Italiens n’ont rien à faire des autres Italiens qui vivent ailleurs. Ce travail de contre-enquête vient surtout de notre histoire récente.

D.R. : À quel moment vous êtes-vous décidé à enquêter sur le 11 Septembre ?

F.F : En 2004.

D.R. : Avez-vous rencontré des soucis particuliers lors de vos enquêtes ?

F.F : Non, pas du tout. Les soucis sont intervenus lorsque nous terminions le film, nous n’avons en effet trouvé aucun distributeur pour s’occuper du film.

D.R. : Personne ne vous a mis en garde ?

F.F : Non.

D.R. : Vous avez dû lire le livre de Thierry Meyssan, L’Effroyable imposture

F.F : Oui. Le livre s’est beaucoup vendu en Italie, il sort actuellement en poche. Thierry Meyssan est très connu chez nous.

D.R. : En France, on l’a traité de « terroriste » !

F.F : Alors qu’en Italie, c’est quelqu’un de très respectable et de très connu. Pourquoi ?

D.R. : On l’a dit pro-Arabe, paranoïaque, avec la thèse du complot américano-sioniste…

F.F : Ah bon ?

D.R. : Thierry Meyssan avance ses propres thèses. Selon lui, ces attentats ont été imaginés et organisés par les néo-conservateurs américains au pouvoir, aidés par le complexe militaro-industriel et par les services secrets américains…

F.F : En ce qui nous concerne, nous n’avançons aucune thèse, et ce, pour différentes raisons. J’ai toujours pensé qu’un journaliste ne devait pas donner « sa propre version », son travail se limitant à livrer des faits, à retranscrire une réalité. Les faits, il doit les trouver en enquêtant. Quand tu produis un travail journalistique, tu dois être prêt à remettre en cause tes propres idées. Donc, il ne faut pas avoir d’idées préconçues avant.

D.R. : Vous avez lu son livre ?

F.F : Oui.

D.R. : Qu’en avez-vous pensé ?

F.F : Ce livre propose des choses intéressantes, mais j’ai l’impression qu’il « force » aussi d’autres choses, d’autres idées qui ont pris le dessus sur les premières analyses autour des Tours ou du Pentagone notamment. Ensuite, Thierry Meyssan mélange un peu tout. Quand tu as des arguments controversés aussi forts que ceux-là, moins tu prends de positions politiques ou idéologiques, mieux tu peux défendre ton travail. Je crois que Meyssan avait quelque chose à dire qui allait au-delà de son enquête journalistique.

D.R. : Mais il n’a jamais défendu l’idée d’être un journaliste, il a toujours dit « Voilà ma conviction » sur les faits…

F.F : Justement, d’après moi, ce que l’on pense n’est pas le plus important, car tout le monde pense des choses différentes. Jamais ce que l’on pense ne constitue une preuve, non ?

D.R. : Vous le rejoignez sur certains points. Visiblement, les tours ne se sont pas effondrées par la simple percussion des deux avions. Vous parlez d’explosions à la base des deux Tours…

F.F : Tout à fait, mais avant de l’affirmer, nous essayons de vérifier les preuves… Le film ne reconstitue que 5 % du travail d’investigation que nous avons mené. 95% de notre travail n’est pas montré dans le film. Nous avons mené un grand nombre d’entretiens pour vérifier ce que nous disons. Pour les tours en question, nous avons enquêté en vérifiant la version officielle. Nous avons rencontré un scientifique que l’on voit dans le film, qui a travaillé sur le rapport officiel publié par l’Administration américaine ensuite. Il nous a affirmé que le travail de la Commission était « faux » et qu’il avait été « manipulé ». Nous avons ensuite recherché des témoignages directs. Les témoignages sont importants dans l’élaboration de la vérité, parce que par définition, ces gens se trouvaient dans les tours… Les témoignages que nous relatons disent qu’ils ont vu d’autres choses dans les tours que ce que rapporte la version officielle… dont William Rodriguez [le portier principal de la tour nord qui sauva 200 personnes - Ndlr] qui a été désigné héros national par le gouvernement américain. Nous avons rencontré Steven Jones, un physicien reconnu qui a notamment élaboré la théorie de la fusion froide. Steven Jones s’est penché sur les tours et personne n’a écouté sa version des faits qui est très différente de la version officielle. Nous avons enquêté à Rome, dans un laboratoire qui mène des recherches sur la fission nucléaire. Nous avons rencontré des scientifiques internationaux qui étaient étrangers au 11 Septembre. Nous les avons interrogés sur le matériel officiel, les thèses validées par la Commission d’enquête officielle. Ils ont mené un vrai travail scientifique et nous ont livré ensuite leur interprétation, voilà les faits que nous livrons.

D.R. : Vous maintenez donc que des explosifs ont été placés sur la base des deux tours jumelles ?

F.F : Oui…

Sur l’attaque du Pentagone, vous rejoignez la thèse de Thierry Meyssan selon laquelle jamais aucun Boeing ne s’y est écrasé…

F.F : Oui. Sur les vidéos qu’a transmises le Pentagone, on ne voit aucune trace de débris d’avions… On ne voit rien. Mais nous sommes allés plus loin, nous avons enquêté sur le système de défense propre au Pentagone, qui a été pris au dépourvu ce jour-là, nous avons enquêté aussi, et on ne le voit pas dans le film, auprès de Barbara Honegger, une journaliste réputée aux États-Unis, c’est elle qui a mis à jour le scandale de l’Irangate notamment. Barbara Honegger travaille actuellement pour le Pentagone justement. Elle est responsable de la communication du Pentagone. Eh bien, Barbara Honegger a pu rencontrer, dans le cadre de son nouveau poste, tous les intervenants du Pentagone et elle a eu accès à tous les documents internes de la maison. Elle a eu accès à la propre enquête que le Pentagone a mandatée en interne sur cette attaque. Qu’a dit Barbara Honegger suite à son propre travail d’investigation ? Elle a dit que tout le monde s’est posé les mauvaises questions au sujet de l’attaque du Pentagone, car l’important n’était pas de savoir ce qui était tombé sur le Pentagone, un avion de chasse, un missile ou un Boeing, mais bien de comprendre ce qui s’était passé à l’intérieur même du Pentagone, ce qui n’est pas la même chose. Dans l’enceinte même du Pentagone, on le voit très bien sur toutes les vues aériennes du bâtiment, on voit qu’il y a cinq anneaux constitutifs en partant du centre du Pentagone. La « chose » qui a percuté le Pentagone a donc détruit les trois premiers anneaux, le 5ème, le 4ème, et le 3ème. Or, la plupart de ceux qui sont morts au Pentagone durant l’attaque ont été tués dans le premier anneau du Pentagone, ce qui n’avait rien à voir avec l’attaque.

D.R. : De quoi sont-ils morts alors ?

F.F : Toutes les horloges internes du Pentagone se sont arrêtées précisément à 9 h 32. Les horloges internes s’arrêtent automatiquement en cas d’explosion. Or l’impact sur le Pentagone est arrivé à 9 h 37, donc 5 minutes après. Tous les témoignages de gens qui se trouvaient alors à l’intérieur de l’ édifice ont ensuite relaté une odeur de cordite. Ce sont des témoignages concordants. La cordite est un matériel important qui intervient dans la fabrication des bombes. Et on retrouve chez certains témoins l’utilisation du terme « bombe » pour relater les faits. Les rapports internes du Pentagone parlent d’une bombe, mais pas le rapport officiel de la commission d’enquête.

D.R. : Sur les vidéos, on voit nettement Donald Rumsfeld, patron du Pentagone, faire « le brancardier »…

F.F : Eh oui (rires)… Car à ce moment précis, tout le monde ignore ce qui se passe dans le ciel, Rumsfled devait s’occuper de la défense du pays et on le voit aider à transporter les blessés… C’est ahurissant. Il aurait dû se trouver à un poste de commandement, et non devant le Pentagone à transporter les blessés. Brancardier, ce n’est pas son métier, si ?

D.R. : La thèse officielle parle de l’écrasement d’un Boeing d’une ligne régulière. Si ce Boeing ne s’est pas écrasé sur le Pentagone, qu’est-il devenu avec ses passagers ?

F.F : Je l’ignore. Cependant, jamais personne n’a vu les corps des passagers, même pas les familles des victimes. Les familles ont su qu’il s’agissait de leurs parents grâce aux tests ADN, mais à aucun moment ils n’ont eu accès aux corps des victimes. Les corps ont été reconnus grâce aux empreintes ADN, mais personne ne les a vus.

D.R. : Cet avion a bien existé ?

F.F : Oui, tout à fait. Les passagers ont bien pris cet avion. Qu’est-il devenu ? Je n’ai pas de réponse. Où est-il passé ? Sont-ils morts ? Ou vivants ?

D.R. : Vous parliez du système de défense du Pentagone, en théorie, aucun avion ne peut franchir une ligne invisible située autour du Pentagone…

F.F : Aucun avion ne peut transpercer cette ligne sauf si on l’autorise à passer…

D.R. : Vous ne parlez pas du 4ème avion qui s’est écrasé quelque part…

F.F : Non. Nous avons enquêté sur cet avion, mais il nous apparaissait compliqué d’intégrer de manière simple et lisible le scénario de ce 4ème avion. On s’aperçoit que le film fonctionne sans ce 4ème avion et qu’il dure déjà 1 h et 45 minutes…

D.R. : Vous parlez ensuite des terroristes. Vous affirmez que sur les 19 terroristes morts et présentés par le gouvernement américain, 6 sont encore vivants et vivent toujours au Proche-Orient…

F.F : Oui (rires).

D.R. : Si, officiellement, ils sont morts, ils ne peuvent pas être vivants !

F.F : (rires)…C’est vrai. Nous les avons retrouvés nous aussi, mais ils ont refusé de témoigner. On comprend pourquoi…

D.R. : Vous les avez rencontrés personnellement?

F.F : Ce qui est sûr, c’est qu’ils existent et qu’ils sont bien vivants. Nous en avons rencontré un précisément. Et cette personne, nous pouvons en témoigner, elle vit toujours. Les cinq autres ont été retrouvés par différents médias locaux qui ont témoigné de leur existence. On ne les a pas rencontrés, mais ils existent. C’est un fait.

D.R. : Visiblement, ces terroristes étaient connus et surveillés par les services secrets américains ?

F.F : Et en plus, ils faisaient tout pour ne pas se cacher… Si vous devez prendre un avion en otage, vous essayez d’être discret, non ? (rires). Leur comportement est pour le moins étrange. On a comme l’impression que ces gens-là ont tout fait pour se rendre visibles aux yeux du plus grand nombre, comme pour, a posteriori, justifier de leur existence. Comme s’il fallait que le public sache qu’ils ont réellement existé. Comme si leur existence entrait dans le cadre d’une histoire… C’est notre hypothèse.

D.R. : Al-Qaïda, d’après vous, n’a jamais existé en tant que telle. Cette organisation est la création des services secrets américains et anglais…

F.F : Beaucoup de gens croient en Al-Qaïda, ce n’est plus une fiction actuellement, c’est évident, mais l’organisation terroriste, celle dont nous parlent les médias, n’a jamais existé. C’est autre chose. Dans chaque pays, on trouve des mouvements terroristes. Chaque organisation travaille de son propre côté. Ensuite, elles revendiquent leur appartenance à Al-Qaïda, c’est un peu comme une franchise…

D.R. : Une sorte de « Benetton » du terrorisme ?

F.F : C’est un peu ça, oui. Il y a Al-Qaïda et tous les groupuscules qui se trouvent dans différents pays. Ces groupuscules se revendiquent ensuite d’Al-Qaïda, mais l’organisation terroriste en tant que telle n’existait pas.

D.R. : Ben Laden existe-t-il vraiment ?

F.F : (rires)…Oui, je peux dire qu’il existe, lui. Mais est-ce qu’il est encore vivant, ça, je l’ignore.

D.R. : Dans le film, vous dites qu’on ne le retrouvera jamais…

F.F : Tant que le mythe existe, on a des raisons de le combattre, oui. Reconnaissez que la façon dont lui et le Mollah Omar ont fui d’Afghanistan est plutôt comique, non ? Il aurait fui sur un cheval blanc et le Mollah Omar sur une mobylette… (rires).

D.R. : On sait que les services secrets français ont envoyé des messages d’avertissement, à l’été 2001, à leurs confrères américains. Un journaliste français, J. Dasquier [NdR: il s'agit de Guillaume Dasquié], a été placé en garde à vue pour avoir révélé cette information.

F.F : Tous les services secrets étrangers ont averti leurs confrères américains. Savez-vous même que les services secrets de l’Azerbaïdjan ont averti la CIA ? On se croirait dans le film Borat (rires…). Tout le monde savait qu’il y avait ce risque d’attentat, curieusement, sauf les services secrets américains.

D.R. : Combien de temps vous a pris la réalisation de cette enquête ?

F.F : Deux ans et demi.

D.R. : Qui a financé le film ?

F.F : Le film a coûté précisément 650.000 euros. Le film a été produit par une petite société indépendante que nous avons montée avec mon associé. Nous avons lancé une souscription en Italie qui a regroupé plus de 2000 personnes et donateurs. C’est grâce à cette souscription que nous avons pu financer le film. Le film leur appartient aussi. Tout cela est très contractuel.

D.R. : Vous utilisez Dario Fo comme narrateur principal…

F.F : Il est Prix Nobel de Littérature, quand même ! C’est une figure incontournable de la scène culturelle européenne et mondiale. Dario Fo est connu dans le monde entier. C’est pourquoi nous avons pensé immédiatement à lui, d’autant qu’il parvient à être très didactique, il met beaucoup de fougue dans ce qu’il dit. Il a beaucoup de talent… C’est un homme de théâtre très respecté.

D.R. : Que s’est-il passé lorsque vous avez recherché des distributeurs ?

F.F : Personne n’a voulu distribuer le film ! En Italie, nous avons démarché tout le monde, toutes les sociétés de distribution, du coup, nous avons dû créer notre propre société de distribution.

D.R. : Pourquoi personne n’a-t-il été intéressé ?

F.F : On nous a dit qu’on avait bien travaillé, mais… le sujet visiblement était trop brûlant… Curieusement, la société [Piemme – Ndlr] qui a acheté les droits de distribution en DVD en Italie est une société qui appartient au groupe Berlusconi. Alors que tous les médias du groupe Berlusconi nous ont attaqués lorsque le film est sorti… Paradoxal, non ? D’un côté, il nous attaque, de l’autre il vend le DVD…(rires), c’est incroyable, non ? Nous avons fait une émission sur La Cinq, une chaîne du groupe Berlusconi… mais il n’a pas voulu la diffuser… Allez comprendre (rires)…

D.R. : Votre film a été diffusé lors du Festival du cinéma de Rome ?

F.F : En 2007, oui. Notre film a été celui qui a accueilli le plus grand nombre de spectateurs ! En deux jours de vente de billets seulement, il a été complet. Trois autres projections ont été ajoutées pour accueillir toutes les demandes du public… La presse italienne nous a commentés, comme toutes les télévisions. Ensuite, le film a été présenté dans d’autres festivals d’Amérique latine, il a toujours été très bien accueilli.

D.R. : Et en France ?

F.F : Aucune grande société n’a voulu le distribuer. Du coup, la distribution est assurée par l’association Reopen911. Le tabou est plus grand ici, j’ai l’impression. La plus grande diffusion a été assurée en Russie et dans l’ensemble des anciens pays soviétiques. Puis au Moyen-Orient. On a même retransmis le film sur la première chaîne russe, la diffusion a fait tout de même 35 millions de spectateurs, un record pour cette chaîne ! Ensuite, ils ont vendu le DVD à des centaines de milliers d’exemplaires ! Dans le monde arabe, Al Jazeera l’a diffusé sur son antenne, le film a recueilli plus de 10 millions de téléspectateurs…

D.R. : Et aux États-Unis ?

F.F : (rires)…Le film est sorti en salle uniquement à San Francisco ! (rires). Le DVD est vendu uniquement à San Francisco, c’est comme ça. Il faut savoir aussi que iTunes a acquis les droits de sa diffusion Internet aux États-Unis.

D.R. : La France reste-t-elle imperméable aux thèses contestataires ?

F.F : Je ne sais pas pourquoi, parce qu’habituellement les journalistes français travaillent très bien.

D.R. : Au fond, personnellement, quelle est votre thèse, sachant que dans le film vous ne présentez aucune thèse?

F.F : À qui profite le crime? Ça, tout le monde s’en est rendu compte…

D.R. : Le complexe militaro-industriel américain?

F.F : Pas uniquement. Je ne pense pas que le 11 Septembre ait été organisé exclusivement par une organisation américaine ni par l’Administration américaine… Il y a beaucoup de gens et de sociétés dans le monde qui ont profité du 11 Septembre. Ce sont eux qui ont organisé ces événements. Ces gens et ces sociétés se trouvent en Amérique, bien sûr, mais aussi en Arabie Saoudite, en Angleterre, au Pakistan… Il ne s’agit pas précisément des pays, mais des intérêts privés, financiers, industriels, militaires ou économiques, agissant dans tous ces pays.

D.R. : Vous rejetez l’idée que le 11 Septembre serait une organisation des services secrets américains ?

F.F : Oui, pour moi ça ne tient pas, c’est autre chose. Probablement, il y a au sein des services secrets américains des gens qui ont participé à tout cela, oui. Dans l’Administration américaine, des gens ont certainement participé à cela, il y a aussi dans les milieux militaires américains, au Pentagone, des gens qui y ont participé, mais aussi dans d’autres services étrangers. Il faut savoir que l’argent ayant financé les attentats provient directement du gouvernement de l’Arabie Saoudite. Ils ont payé 10 milliards de dollars pour cela. Nous avons la preuve, nous avons les chèques, les traces bancaires, qui confirment tout ceci.

D.R. : Vous parlez de l’implication directe du gouvernement saoudien ?

F.F : Oui.

D.R. : À qui a-t-il versé cet argent ?

F.F : C’est là où les circuits se compliquent. On a retrouvé l’argent à la Bank of New York, mais il est bloqué par un procureur américain [Ndlr: Robert M. Morgenthau]. Ensuite, le maire de l’époque, Rudy Giuliani, intervient directement pour faire débloquer l’argent qui part vers l’Europe, on le retrouve sur le compte d’un citoyen allemand qui réside en Suisse, qui a un passé de nazi et qui s’est, depuis, converti à la religion musulmane, il possède même une banque en Italie. Vous voyez, tout devient complexe. Cet individu récupère l’argent saoudien en provenance de New York, puis le redistribue en partie en Bosnie, qui, à l’époque, est encore en conflit, et au Kosovo pour soutenir les mouvements de résistance islamiques. Une partie de cet argent va également en Afrique pour inonder d’autres mouvements terroristes. Enfin, une autre partie de cet argent retourne aux États-Unis, à Houston exactement, là où l’on retrouve la société Enron, qui sera au centre d’un énorme scandale financier. C’est de différents comptes bancaires d’Enron que provient l’argent qui est ensuite utilisé par les terroristes sur le sol américain [1] !

D.R. : Vous avez les preuves de ce que vous avancez ?

F.F : Nous avons la trace du passage de cet argent et des différents chèques émis, oui. Ce n’est pas une thèse, ce sont des faits prouvés.

D.R. : Des intérêts internationaux seraient donc au centre de cette manipulation. Mais concrètement, comment tout ceci se met-il en place ?

F.F : Des plans ont été concrètement rédigés et validés par ces gens depuis le milieu des années 90.

D.R. : Thierry Meyssan parle, lui, d’un complot strictement américain pour mettre la main sur le pétrole…

F.F : Ce n’est pas faux non plus. Mais ce n’est qu’une partie de l’ensemble. Pour comprendre toute la portée du 11 Septembre, il faut avoir une analyse globale. Le 11 Septembre n’est pas un événement strictement américain. C’est un événement mondial dont les répercussions sont internationales. Depuis le siècle dernier, on a eu seulement deux événements de portée mondiale et globale. Le G8 de Gênes, en juillet 2001, et le 11 Septembre en 2001. Ce sont deux choses complètement différentes, mais elles vont exactement dans le même sens. Elles contribuent à la même logique. Avec le 11 Septembre, on aboutit à une économie de guerre, au monde du terrorisme. {Avec] le G8 à Gênes, on aboutit à la fin du mouvement anti-globalisation. À Gênes, on a complètement ouvert les portes au marché et aux multinationales. Les multinationales n’ont plus aucune limite et elles parviennent à imposer leur propre idée du marché. Les deux événements sont liés puisqu’ils aboutissent finalement à la crise mondiale que l’on constate aujourd’hui.

D.R. : Cette crise n’est-elle pas, au fond, une bonne nouvelle pour repartir de zéro justement !

F.F : (rires)…Le monde ne fonctionne pas comme ça…

D.R. : Ça bouge au niveau des paradis fiscaux par exemple…

F.F : Le monde est plus compliqué que ça, je crois…

D.R. : Votre thèse nous amène à penser qu’à un moment donné, des gens issus de l’Administration américaine acceptent l’idée de sacrifier 3000 personnes sur leur propre sol…

F.F : Et d’après vous, qu’est-ce qui s’est passé à Pearl Harbor ? Où est le problème ? À Pearl Harbor, c’étaient des Japonais, à New York, ce sont des Arabes… tout simplement. Si vous passez une annonce dans un journal quelconque « recherche volontaires pour tuer 3000 personnes contre des milliards de dollars et le pouvoir mondial absolu »… Pensez-vous que vous ne trouverez personne pour répondre favorablement à votre annonce ? Il faut faire tomber nos propres tabous. Beaucoup de gens n’ont rien à faire du décès de 3000 personnes ! Plus de 5000 soldats américains sont morts en Irak ! Des centaines de milliers d’Irakiens sont morts ! Des dizaines de milliers de soldats américains sont morts au Vietnam ! Qui s’en soucie? Jusqu’à preuve du contraire, aucun parent de la famille Bush n’est mort en Irak… À partir du moment où aucune personne proche de ces gens n’est tuée sur place, ils n’en ont rien à faire !

D.R. : Votre objectif aujourd’hui ?

F.F : Nous voulons, avec ce film, ouvrir la pensée des gens, apprendre à recommencer à penser librement sans barrières. Les médias ont arrêté de penser sur le 11 Septembre et ils ont entraîné avec eux l’ensemble de la population. Il faut donner des clés, des éléments précis et réels, pour que les gens se remettent à réfléchir. Chaque personne est différente, chacun peut avoir son libre arbitre par rapport à notre film, c’est normal, mais il ne faut plus s’arrêter de penser. Pour cela, il faut des éléments concrets, des preuves. Ce film apporte des éléments. En ce qui nous concerne, nous travaillons sur un sujet qui est la conséquence du 11 Septembre.

D.R. : Quel sujet ?

F.F : Nous travaillons sur Al-Qaïda. Nous menons une enquête sur le mouvement de Ben Laden. Nous espérons avoir les moyens financiers pour mener à bien cette enquête.

D.R. : L’association ReOpen911 milite pour une réouverture de l’enquête sur les attentats de New York. Qu’en pensez-vous ?

F.F : J’aimerais qu’il y ait une enquête honnête et indépendante, mais, au fond de moi, je doute qu’il y en ait une un jour… Je crois que la vérité serait si terrible à assumer qu’elle pourrait détruire nos propres sociétés. La crise actuelle ne serait rien comparée au traumatisme que causerait cette vérité. Car elle remettrait en cause notre modèle de société. La vérité serait terrible, je crois. D’un côté, je redoute le moment où l’opinion publique apprendra cette vérité, d’un autre côté, il faut qu’elle sorte ne serait-ce que pour les victimes, puisque nous sommes tous les victimes du 11 Septembre. Je suis une victime du 11 Septembre, vous êtes une victime aussi… (rires)

D.R. : Terrifiant, non ?
 


 
Notes:

[1] Les archives des procédures judiciaires de l’Etat américain contre ENRON seront détruites le 11 septembre 2001 dans l’effondrement du WTC7 à 17H26

30 Responses to “Révélations de Franco Fracassi, réalisateur de ZÉRO, sur le financement du 11 Septembre”

  • Ce documentaire est vraiment excellent, je le recomande il est vrais qu’il manque certains points mais il apporte également une vision nouvelle a certains faits deja connus…

  • Phoebus

    « Question : Vous rejetez l’idée que le 11-Septembre serait une organisation des services secrets américains ?
    « Réponse : Oui, pour moi ça ne tient pas, c’est autre chose. »
    Quand bien même d’autres qu’eux (Saoudiens, Israéliens…) seraient impliqués, ce qui paraît hautement vraisemblable, il n’en demeure pas moins que, cette opération ayant eu lieu sur le territoire américain, qui que ce soit qui l’ait voulue, préparée, commanditée et accomplie ne pouvait pas se passer de la complicité active d’Américains au plus haut niveau. Et son succès n’a reposé que sur le fait que les services secrets américains y ont apporté une aide active à tous les stades (avant, pendant et après).
    C’est aussi au gouvernement américain que ce crime a le plus profité. Et quelle autre puissance militaro-industrielle avait les moyens et la logistique nécessaires à la réussite d’une telle opération ?

  • Magnifique interview ! Comme Base2Données, on ne peut que recommander Zero à toutes et à tous. A organiser des projections privées ou publiques. A bon entendeur…

  • HorusSpirit

    Citation ::

    «  » F.F : Ce qui est sûr, c’est qu’ils existent et qu’ils sont bien vivants. Nous en avons rencontré un précisément. Et cette personne, nous pouvons en témoigner, elle vit toujours. Les cinq autres ont été retrouvés par différents médias locaux qui ont témoigné de leur existence. On ne les a pas rencontrés, mais ils existent. C’est un fait. «  »

    Hallucinant !!!

  • Pole

    Que de préjugés sur les Français !
    Exemple :
    « F.F : Je ne sais pas pourquoi, parce qu’habituellement les journalistes français travaillent très bien. »

  • désabusé

    bref

    on tourne en rond…

    mais ça c´est assez juste pour le livre de Meyssan

    F.F : Ce livre propose des choses intéressantes, mais j’ai l’impression qu’il « force » aussi d’autres choses, d’autres idées qui ont pris le dessus sur les premières analyses autour des Tours ou du Pentagone notamment. Ensuite, Thierry Meyssan mélange un peu tout. Quand tu as des arguments controversés aussi forts que ceux-là, moins tu prends de positions politiques ou idéologiques, mieux tu peux défendre ton travail. Je crois que Meyssan avait quelque chose à dire qui allait au-delà de son enquête journalistique.

  • robin

    Je reste sur mon interrogation : comment un journaliste pas très connu fait-il pour lever des secrets bancaires que même des juges chevronnés ont bien du mal à percer

  • Loïc

    ‘jour tlm,

    il y une question que j’aimerais poser à Franco Fracassi, une parmi d’autres, celle que pose ici Barbara Honegger:

    « This Army financial management/audit area is part of, or contiguous to, the Army personnel offices, which was one of two main west section offices heavily destroyed in the Pentagon attack, the other being the Naval Command Center. The day before 9/11, September 10, Secretary of Defense Rumsfeld held a press conference at which he acknowledged that the Pentagon was “missing”—could not account for and needed to “find”—$2.3 Trillion dollars (other reports said $2.6 Trillion). Were the auditors who could “follow the money,” and the computers whose data could help them do it, intentionally targeted? »
    source:
    http://physics911.net/pdf/honegger.pdf

    Pour ce qui concerne maintenant l’importance de cette interview, elle est primordiale: c’est un tel saut qualitatif qu’on est en droit d’en attendre plus qu’une simple ReOpenNews…
    De mon modeste point de vue, et à moins que ma mémoire ne défaille, c’est sans précédent d’entendre quelqu’un dire que son équipe et lui ont des traces bancaires, des copies de chèques, bref des éléments recevables pénalement qui concernent la plus grande manipulation qu’il nous a été donné de vivre!

    Avez-vous jamais rien entendu de tel?

    Amicalement,

  • sam2000

    “Question : Vous rejetez l’idée que le 11-Septembre serait une organisation des services secrets américains ?
    “Réponse : Oui, pour moi ça ne tient pas, c’est autre chose.”

    franchement là, il me déçoit!
    preuve : le WTC7.
    parmi les locataires se trouvent justement le FBI et la CIA.

    sachant que le WTC7 a fait l’objet d’une demolition controlée avec explosifs.
    sachant qu’il faille des jours pour poser ces explosifs partout y compris sous les bureaux du FBI et la CIA.

    ce monsieur nous dit que les poseurs des explosifs ont reussi a utiliser perseuses et marteaux piqueurs sans que les services secrets n’aientt une participation active.

    alors là , je suis sur le cul!

  • Kropotkine

    « Il faut savoir que l’argent ayant financé les attentats provient directement du gouvernement de l’Arabie Saoudite. Ils ont payé 10 milliards de dollars pour cela. Nous avons la preuve, nous avons les chèques, les traces bancaires, qui confirment tout ceci.(…)Nous avons la trace … des différents chèques émis, oui. Ce n’est pas une thèse, ce sont des faits prouvés »

    Je suppose que monsieur Fracassi publiera un article complet présentant ces preuves (photocopies des chèques authentifiés à l’appui).
    Qu’il nous donnera aussi le nom de cet ancien nazi suisse converti à l’islam impliqué dans l’opération.
    Et surtout qu’il dénoncera, preuves en mains, ces multinationales qui auraient tiré profit du 11/09/2001. Je trouve étrange qu’il n’ait pas traité de ce point dans le chapitre sur le WTC 7 de Zéro. Si Enron est impliqué, à quelque niveau que ce soit, dans les attentats alors la destruction des locaux de la SEC par l’implosion du WTC 7 méritait d’être traité dans le film. Au moins Zéro nous aurait apporté des éléments nouveaux sur le 11/09/2001.
    Ne trouvez-vous pas étrange que Fracassi n’ait pas incorporé ces éléments, simplement par réflexe corporatiste (n’est-il pas journaliste ? le jugement de ses pairs lui est à ce point égal qu’il ne réserve pas 5 minutes de son documentaire à des infos exclusives obtenues après une enquête de plusieurs années. Vous trouvez cela crédible ?)

    Je jugeais Zéro comme un bon film sur le 11/09. Mais après cet entretien et les propos de Chiesa sur TV7 reprenant à son compte la thèse centrale de la commission d’enquête sur la culpabilité de KCM…

    Profitez de la prochaine projection de Zero pour approfondir le sujet avec l’auteur.

    A mes yeux, cet entretien est dommageable à la crédibilité du film, purement et simplement.

  • bluerider

    Loïc + Robin = à vérifier d’urgence, à creuser encore avec Fracassi, oui c’est vrai pourquoi lui et pas des journalistes comme Robert Fisk ou Seymour Hersh… sujet trop sensible va-t-on me répondre… alors interroger Fracassi sur cet aspect de ses découvertes: leur diffusion, leur vérification, pourquoi personne ne les prends dans la presse plus officielle etc… ensuite, re-publier en une, pas ici !

  • Starmount

    Oui, ce film a un succès mérité ! Les témoignages du contrôleur aérien et du recruteur d’ambasade à Djeddah sont extras et ‘définitifs’ !! voyez aussi les témoignages de ces pilotes à ‘dizaines de milliers d’heures de vol’ ! tous anciens pilotes des Forces US; le pompon étant le micro-film de la caméra de parking du Pentagone…! Mais ‘ils’ se sont moqué du monde avec une grossièreté sans borne; certitude -aveuglée- d’une impunité ??! le 4° appareil aura subi le même sort que celui du P. : détournement et réduction en miettes (Boeing & humains..); même pas de missile ! Et personne ne s’est bq ému de ces appareils sans identification qui tournaient aux alentours ? Ils n’ont jamais le nez en l’air, ni interpelés par de ‘l’inhabituel’ nos amis Américains ??
    Il reste qu’une nouvelle « gorge profonde  » pourrait se manifester depuis l’intérieure de l’organisation criminelle, avec suffisamment d’arguments pour être écoutée et prise au sérieux..Quels que soient les conséquences elles seront toujours préférables à ce que cette super escroquerie restye impunie au yeux du monde entier. Qui pleurera sur Cheney ou Wolfovitz qui écoperaient de quelques centaines d’années de prison..ou ‘ la chaise ‘ ?! Et curieusement G. Bush serait innocenté même après enquête très approfondie !!
    On n’a très peu parlé de ces missiles ‘de-croisière-et-à-têtes-nucléaires’ qui étaient sortis de leur hangar et montés dans des bombardiers stratégiques sans les bonnes signatures d’autorisations…C’était en Sept. 2007 (?..) Les sanctions n’ont peut-être pas remonté toute la chaîne de commandement necessaire !…

    Pour le film ZERO, les prestations des deux comédiens italiens renforcent le propos plutôt qu’elles ne l’affaiblisent ! Dario Fo est excellent et bien didactique .

    rien n’empèche que chaque citoyen motivé contre ce mensonge cardinal du 9/11 fasse son possible pour déniaiser son entourage , voire des responsables politiques ou militaires français; un député ou sénateur, un commandant de Gendarmerie : ça compte !

  • Autopsie-d'une-sous-France

    @ Sam2000

    Attention à la terminologie.

    Fracassi n’a jamais dit que les services secrets n’y avaient pas participé, il dit tout simplement qu’ils ne sont pas les commanditaires. En clair, ils sont le bras, le cerveau est ailleurs.

    @ désabusé (et @ Fracassi)

    Meyssan a publié son ouvrage début 2002. Au regard de la complexité de l’affaire et de la difficulté de se procurer des informations « chaudes », s’il avait écrit un récit relatant une vérité parfaite sans aucune remise en question, sans aucun changement d’avis, Meyssan serait Dieu.

  • Loïc

    ‘jour tlm,

    @ sam2000

    Fracassi ne dit pas cela:

    « Pas uniquement. Je ne pense pas que le 11 Septembre ait été organisé exclusivement par une organisation américaine ni par l’Administration américaine… »

    « Probablement, il y a au sein des services secrets américains des gens qui ont participé à tout cela, oui. Dans l’Administration américaine, des gens ont certainement participé à cela, il y a aussi dans les milieux militaires américains, au Pentagone, des gens qui y ont participé, mais aussi dans d’autres services étrangers. »

    @ Kropotkine

    Vous avez bien raison. Il faut approfondir cela. Il ne faut écarter aucune explication quant à savoir pourquoi cela n’apparaît pas dans le film. L’explication donnée ne suffit pas – et sûrement qu’il faut la compléter. Mais l’interview de la personne qui a copié les chèques est prête. Je crois bien cependant que le visage est flouté, et ce serait plutôt pour cette raison qu’elle n’apparaît pas dans le film. A vérifier…
    Franchement, dans le film, pas dans le film… ce sont des pièces dont il faut évaluer l’authenticité, il s’agit bien d’autre chose que d’un problème d’écriture filmique.

    Plus de réponses ce soir aux Ursulines!

    Et au contraire, cela augmente la crédibilité du documentaire: ne s’y trouvent que des éléments pouvant être revérifiés, ne s’y trouvent que des personnes témoignant à visage découvert: votre raisonnement est tout faux!
    Qu’auriez-vous dit si les plus grandes révélations se trouvaient y être faites par un témoin au visage flouté?

    C’est aussi pour cette raison que Shanksville est écarté. C’est une concession à l’exhaustivité mais pas à la rigueur de la démarche.

    Franco Fracassi répète depuis trois semaines que lui et son équipe ont ces preuves. Il faut lui poser des questions, mais aussi voir ce qu’il en est s’il s’agit de preuves recevables. Pourquoi l’aurait-il affirmé devant des centaines de personnes? Devant plusieurs journalistes?

    Pourquoi Chiesa ne suit pas? La question lui a déjà été posée…
    A-t-il cherché à montrer ces pièces à des juges? Aucun juge n’en veut!

    Amicalement,

  • georges

    La banque serait la Permindex ou BCI ou bien et finalement feu la BCCI.

  • Arturo

    @Kropotkine: je ne suis pas d’accord avec vous.
    Les paradoxes sont très importants concernant l’Arabie Saoudite.
    Mickael Moore a été le premier à montrer la forte amitié des Bush avec les saoudiens (Moore applaudis par la presse à l’époque). Ces faits ont été repris par Eric Laurent. De nombreux terroristes du 11/9 sont saoudiens officiellement.
    Depuis l’invasion du Koweit par l’Irak, les grands pays pétroliers faiblement peuplés ont de sérieuses raisons d’être sur leur garde vis à vis de l’Irak et indirectement l’Iran ainsi que tous les mouvements révolutionnaires arabes (Gazaouis palestiniens).

    Pour le reste, Fracassi n’exclut rien sur la possible implication « intérieure » (inside job). Le financement est un point central, le plus important pour retrouver les commanditaires ou simplement complices.

    La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite :
    http://www.voltairenet.org/article158933.html

    Jamais un journaliste français ne reprendra ces informations et pour cause, elles sont fracassantes. Dommage pour l’enquête sur la vraie vérité.

  • looping

    Je pense qu’ils sous entend les Majors, car qui d’autre, à par eux et le gouvernement, pourraient avoir le pouvoir sur les administrations !!! Il ne l’a pas dit ouvertement, mais il y a des sous entendus : je crois qu’il essaie de rester prudent … normal !

  • Loïc

    ‘jour tlm

    Pour celles et ceux qui veulent reprendre des éléments qui semblent se rapporter à « la Route de l’argent », voir:

    J. (?) P. Heidner (?), THE SEPTEMBER 11 COMMISSION REPORT, Revised December 2008
    http://www.scribd.com/doc/9423598/September-11-Commission-Report-Revised-December-008
    p. 257 et sq.
    « Bankers (Dr. Alfred Hartmann and Bruce Rappaport) and lawyers (Willard Zucker and Kenneth Bialkin) involved in financing this illegal trade and laundering money through Swiss accounts to be the same individuals who manage funds for the Bin Laden
    and Mahfouz families, and having corporate pilots for SICO (Saudi Investment Company) being trained at Huffman Aviation along with known 9/11 hijackers. »

    Dans un autre papier, dont il dit clairement être l’auteur, et comme dans celui juste mentionné, Heidner avance que « non seulement les bâtiments ont été les cibles, mais que ce sont les bureaux touchés dans chacun de ces bâtiments qui ont été visés. » (p. 1), notamment les sociétés Cantor Fitzgerald et EuroBrokers qui devaient recouvrir des titres liés au financement du terrorisme émis en 1991. Les informations ont disparu dans les bureaux du WTC. Les agents chargés d’enquêter sur ces titres sont morts dans l’explosion au Pentagone, pour être précis 39 des 40 employés de l’Office of Naval Intelligence. (p. 2).
    http://www.scribd.com/doc/9442970/Collateral-Damage-US-Covert-Operations-and-the-Terrorist-Attacks-on-September-11-200128062008
    (l’intérêt de ce papier est discuté sur le forum!)

    Aussi, la question de Barbara Honegger est-elle peut-être rhétorique (voir post plus haut).

    Les informations relatives à « la Route de l’argent » paraissent être connues. Le fait que Franco Fracassi et son équipe aient rencontré une personne (ancien avocat d’Enron) qui sous couvert de l’anonymat a accepté de passer les pièces qu’elle a photocopiées est par contre d’une nature nouvelle.

    En effet, dans Collateral Damage… Heidner dit en conclusion que son papier  » is based on hearsay evidence, and as a result, proves nothing. »

    Ce n’est pas le cas ici, avec ce qui constitue des preuves, qui comportent des noms!

  • Loïc

    ‘jour!

    @ Kropotkine

    « Mais après cet entretien et les propos de Chiesa sur TV7 reprenant à son compte la thèse centrale de la commission d’enquête sur la culpabilité de KCM… »
    Chiesa n’est pas très clair, dans cet extrait, mais vous l’entendez à moitié:
    http://www.tv7.com/index.php?id_video=3234&id_fiche=3081
    Il dit ensuite:
    « maintenant on a une autre vérité » pour opposer la « vérité » selon laquelle OBL est le responsable et la « vérité » selon laquelle KCM est le responsable.
    Croyez-vous Chiesa stupide pour croire qu’il reprend à son compte la thèse du Rapport officiel?
    Dans cet extrait, le présentateur explique ce que le film démontre, que rien ne va dans la version officielle.
    Chiesa critiquerait le propre film qu’il est venu défendre?
    Il serait doublement stupide.
    Hum.

  • Sébastien

    Si avec tout çà, certaines personnes ne croient pas au grand complot mondial, ce sont vraiement des….illuminées!!!

    Je me suis toujours dit que si Dieu existe et qu’il descend un jour sur Terre, personne ne voudrait le croire. L’être humain est ainsi fait…

  • josema

    CALMONS NOUS, à force d’essayer de comprendre l’horreur qui nous est imposée, les commentaires vont bon train,,,,,,, je suis encore sous le choc, PAS VOUS? j’envie les gens comme Fracassi qui travaillent au service de la vérité, mais ils existent que parce qu’il y a des gens sur terre qui se croient prédateurs; l’argent est le moteur de tout cela? la haine le carburant. LA TERRE EST LA DEMEURE D’UN DEMON , ce qui est incompréhensible est de se savoir de la même espèce. L’ETRE HUMAIN.!!!..

  • Loïc

    ‘jour!

    La conclusion contradictoire de Fracassi est discutée ici:

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=DUF20090405&articleId=13069

    La phrase de Fracassi a fait parler, y compris dans l’association. Mais ferait-il cette enquête s’il ne cherchait pas la vérité A TOUT PRIX?

    Fracassi montre simultanément que la confrérie de criminels et de businessmen derrière le 11 Septembre fait plier les gouvernements, que ce système nous tient, nous chauffe et nourrit ET que le mensonge est inacceptable.
    C’est comme ça que je comprends ces mots, qui sont étonnants.

  • Mythocrate
  • AC

    oui Mythocrate, video de LLP en ré©action à un débat avec Fracassi,

    Le besoin d’apporter la critique aux propos de Fracassi se comprend et est toujours intéressante,

    Par contre, LLP prend dès le départ ces projections-débats pour des réunions de truthers convaincus ,

    alors qu’en fait ce n’est aps du tout le cas : ReOpen911 (voir les objectifs de l’association) se donne beaucoup de mal à organiser ces projections , non pas pour se retrouver au final entre truthers acharnés et convaincus, mais tout au contraire pour s’adresser le plus possible à des personnes non initiés, qui n’ont jamais entendu parler du 11/9.

    Informer, ouvrir les yeux de ceux , et ils sont encore la majorité écrasante dans ce pays, qui dorment encore bercés par les discours d’état.

    Se réveiller sur ce sujet reste un choc, même en 2009 , c’est en pensant prioritairement à ces personnes que les débats peuvent parfois être recadrés et peuvent donner l’impression d’être moins libres que s’il s’agissait d’une assemblée de Libres Penseurs à l’avant garde de toute contestation…

  • OUF

    Petit délire:

    Pourquoil n’existe-t-il pas un milliardaire truher fou pour reconstruire les mêmes tours en plein désert et pour y balançer les mêmes avions pour voir si ça s’effondre en 10 secondes après 1h d’incendie?

    Tout ça biensur devant les caméras du monde entier…enfin, ça ferait un bon film hollywoodien qui pourrait d’ailleurs cartonné…euuh, on appelle Spielberg, James Cameron ou Oliver Stone ?

  • OUF

    Aucun des trois ! Ils seraient capables de caler des images subliminales de l’effondrement sur fond de désert ces cons là !

  • Loïc

    ‘jour tlm,
    « A $50,000 check drawn on the 1995 funds was written to Fayyaz Ahmed, one of the 911 hijackers. »
    Voilà qui doit être tout près, non?
    http://portland.indymedia.org/en/2005/08/323696.shtml

  • Loïc

    ‘jour!

    Ces informations, Fracassi n’est pas le premier à les mettre à jour. Ce sont exactement les mêmes dont parle Madsen ici:
    http://www.pej.org/html/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3159&mode=thread&order=0&thold=0

    Le chèque:

    « On Sept. 28, 1995, a $50,000 check drawn on those funds was cashed by Fayyaz Ahmed, identified as one of the 911 hijackers aboard United Flight 175 that crashed into the South Tower of the World Trade Center. WMR [Wayne Madsen Report] has now obtained the SWIFT documents from that funds transfer, which identifies Treatment Services of the Southwest Corporation of Houston, the account name for the account (account number 2664055561) on which the $50,000 check to Ahmed was drawn. »

    Le transfert des 10 milliards d’Arabie Saoudite à Enron…

    « including 1996 $10 billion [en français = 10 milliards $ ] Saudi transfer to the Enron account »

    … passant par un curieux intermédiaire:

    « The mysterious Geneva-based money mover described in the article below is also reported to be a longtime supporter of both Islamist radical movements and neo-Nazi organizations. »

    Voilà, pour finir, ce qui sera la dernière de trop nombreuses interventions!

  • PanacheDom

    Franco Fracassi est un manipulateur! Faites attention, le mouvement Reopen911 a été infiltré !! Je suis très sérieux, ce gars qui a fait ce film est là pour déstabiliser ceux qui cherchent la vérité sur les attentas du 11 septembre.. RENSEIGNEZ-VOUS.

  • PanacheDom

    voyez la vidéo de LLP envoyé par MYTHOCRATE ci-dessus.

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