Analyse Média 911 : Shanksville, Pennsylvanie

Analyse Media 911 est un site sur le 11 Septembre rédigé par un journaliste canadien. Il se veut "d’abord et avant tout une référence fiable et aisément accessible pour quiconque désire s’informer sur les nombreux points méconnus, anomalies et faits entourant les attaques terroristes du 11 septembre 2001". Résultat d’une "recherche personnelle, basée sur deux années complètes d’analyse de sources médiatiques crédibles et vérifiables", cet "ouvrage" constitue une très excellente synthèse des informations disponibles sur le sujet.

Après vous avoir proposé dans une précédente news la note personnelle de l’auteur, c’est avec l’aimable autorisation de ce dernier que nous allons reproduire dans les semaines qui suivent quelques-uns des chapitres de son ouvrage. Nous commençons par celui consacré au mystérieux "crash" à Shanksville.
 


Rappelons tout d’abord la version officielle des événements entourant le vol 93. Après que leur avion commercial ait été détourné par quatre terroristes, quelques passagers décidèrent d’unir leurs forces pour s’en prendre aux pirates de l’air, selon le gouvernement américain. Une escarmouche serait ensuite survenue dans la cabine de pilotage du Boeing, provocant la perte de contrôle de l’avion, suivie de son écrasement dans un champ de Pennsylvanie.

Mais puisqu’il est parfois nécessaire d’observer certaines choses de nos propres yeux, il est fortement suggéré de prendre un instant pour examiner les images capturées dès les premiers instants suivant l’écrasement du vol United Airlines 93.

Mais où est donc passé l’avion ? N’en reste-t-il aucun débris ? Est-il possible que ces experts à genoux et affairés à scruter le sol sur la dernière photo soient en train de se poser la même question, à savoir comment un Boeing 757 peut avoir été pulvérisé de la sorte ?

Comparons ces images avec celles d’autres exemples d’écrasements d’avions.

Il est intéressant d’apprendre que des débris du vol 93 furent retrouvés aussi loin qu’à huit milles (près de 13 kilomètres) du site d’écrasement de Shanksville, en Pennsylvanie. À ce sujet, voici un extrait d’article de CNN paru le 13 septembre 2001.

« [...] Entre-temps, les enquêteurs ont affirmé avoir retrouvé des débris à au moins huit milles du site d’écrasement.

Un deuxième champ de débris de l’avion fut découvert aux environs du Lac Indian à plus ou moins trois milles du lieu d’écrasement. Certains débris se trouvaient dans le lac et d’autres en périphérie.

Des débris supplémentaires furent retrouvés à New Baltimore, à quelque huit milles du site d’écrasement. [...]» D4

À en juger par une photo prise dans les minutes suivant le présumé écrasement du vol 93, ce nuage de fumée grisâtre causé par l’explosion trahit-il la présence de vents suffisamment puissants pour avoir pu transporter plusieurs morceaux d’avion sur une distance allant jusqu’à 13 kilomètres ?

Nous apprenons d’ailleurs dans ce même article de CNN que les vents soufflaient alors à une vitesse de neufs noeuds (16 kilomètres à l’heure). Considérons également que les débris retrouvés à la distance la plus éloignée du site d’écrasement furent localisés à New Baltimore, qui est située au sud-est de Shanksville, directement enlignée sur la trajectoire du Vol 93, alors qu’un second champ de débris situé au lac Indian se trouve quant à lui à cinq kilomètres au nord-est de Shanksville.

Est-il logique de retrouver des débris si vastement dispersés suite à un écrasement au sol, lors d’une journée de faibles vents, alors qu’on ne peut apercevoir aucune pièce d’avion sur les lieux de l’impact ? Les photos suivantes fournissent des exemples du type de débris qui furent découverts hors du site d’écrasement.

De tels débris apparaissent-ils susceptibles d’être transportés par de faibles vents sur plusieurs kilomètres ?

L’ensemble de ces éléments ne pourrait-il pas plutôt pointer vers une explosion du Boeing 757 en plein ciel ? Évitons de tirer des conclusions hâtives et examinons un extrait d’article tiré du Pittsburgh Post-Gazette, édition du 13 septembre 2001.

« [...] Retrouver l’enregistreur de données de vol a été jusqu’ici le principal intérêt des investigateurs, alors qu’ils ont élargi la zone de recherches aujourd’hui après la découverte de débris supplémentaires, incluant ce qui semblait être des restes humains, à des milles du point d’impact dans une mine de charbon asséchée.

Des résidants et des travailleurs d’entreprises à l’extérieur de Shanksville, dans le comté de Somerset, ont signalé la découverte de vêtements, de livres, de documents ainsi que ce qui semblait être des restes humains. Certains résidants affirment avoir retrouvé suffisamment d’objets pour remplir des sacs qu’ils remettront aux investigateurs. D’autres ont rapporté avoir vu ce qui semblait être des débris de l’écrasement flotter sur le lac Indian, situé à près de six milles de la scène d’écrasement.

Des travailleurs à la Marina du lac Indian ont affirmé avoir aperçu un nuage de débris semblables à des confettis tomber sur le lac et les fermes environnantes quelques minutes après avoir entendu l’explosion signalant l’écrasement à 10h06 mardi. [...] » W178

Une minute… des restes humains à des milles du site d’écrasement ?

Examinons ensuite en rafale la réaction de plusieurs témoins oculaires. Voyons d’abord la première impression de Jon Meyer, de la chaîne WJAC-TV, filiale de NBC basée en Pennsylvanie. L’extrait suivant est tiré du livre ‘Running toward danger: Stories behind the breaking news of September 11th’.

« J’ai pu me rendre jusqu’au bord du cratère. [...] Tout ce que j’ai vu, c’est un cratère rempli de petits morceaux d’avion carbonisés. Rien qui suggérait même que c’était l’avion. [...] Il n’y avait pas de valises, pas de pièces d’avion identifiables, pas de restes humains. Le cratère faisait environ 30 à 35 pieds de profondeur. » W213

Voyons aussi la réaction de Scott Spangler, un photographe local.

« Je croyais que je n’étais pas au bon endroit. Je cherchais une aile ou la queue [de l’avion]. Il n’y avait rien. Seulement que ce trou. [...] J’ai tenté de repérer quelque chose qui ressemblerait à la queue, à une aile, à un avion, à du métal. Il n’y avait rien. » W213

De son côté, que constata Mark Stahl, un citoyen de Somerset, Pennsylvanie, qui se rendit lui aussi sur place ?

« Il y a un cratère creusé dans le sol, l’avion s’est à toutes fins pratiques désintégré. Il ne reste rien d’autre que des arbres brûlés. » W214

Ron Delano habitait quant à lui à environ deux milles du lieu d’écrasement. Il s’y est précipité.

« S’ils ne nous avaient pas dit qu’un avion s’y était écrasé, nous ne l’aurions pas su. On aurait dit qu’il s’était désintégré après l’impact. » W215

Gabrielle DeRose, de la chaîne KDKA-TV affiliée à CBC et basée à Pittsburgh, Pennsylvanie, eut elle aussi une réaction similaire.

« C’était très dérangeant de penser que tout s’était simplement désintégré [...]. Il n’y avait pas de gros morceaux d’avion, pas de restes humains, pas de bagages. » W216

Observons aussi ce que rapportait Fox News lors de leur couverture télévisée en direct le 11 septembre 2001.

« Journaliste : ‘Je suis en compagnie de Chris Chaniky, un photographe de Pittsburgh affililié à Fox. Il se trouvait sur les lieux il y a quelques minutes à peine et, Chris, j’ai vu les images. Il semble qu’il n’y a rien à cet endroit à l’exception d’un trou dans le sol.’

Chris Chaniki : ‘Essentiellement, c’est exact. La seule chose qu’on pouvait voir de notre point de vue était un gros trou dans le sol et quelques arbres cassés. On pouvait voir des gens travailler, qui marchaient dans le secteur. Mais d’où nous étions, il ne restait pas grand chose.’

Journaliste : ‘Absolument aucun gros morceau de débris ?’

Chris Chaniki : ‘Non. Il n’y avait rien, rien qui pouvait indiquer qu’un avion s’est écrasé là.’

Journaliste : ‘De la fumée, du feu ?’

Chris Chaniki : ‘Rien. C’était complètement calme. C’était en fait très tranquille. Il ne se passait rien là-bas. Pas de fumée, pas de feu, seulement quelques personnes qui se promenaient. Ils semblaient faire partie du personnel de la NTSB [National Transportation Security Board], ils se promenaient et examinaient des morceaux.’ [...]

Journaliste : ‘Que pouviez-vous apercevoir sur le sol, quoi que ce soit, autre que de la poussière et de la cendre ?’

Chris Chaniki : ‘On ne pouvait rien voir. Seulement que de la poussière, des cendres et des gens qui se promenaient.’ [...] W217

Ajoutons ensuite à cela l’existence de témoins oculaires qui ont affirmé avoir « aperçu des flammes dans le ciel avant l’impact ». Voici un extrait d’article de la chaîne PBS paru le 13 septembre 2001.

« [...] Les investigateurs ont débuté leur analyse du site d’écrasement, à la recherche de quelconques pièces d’avion qui pourraient expliquer pourquoi celui-ci s’est écrasé. Jusqu’ici, ils ont retrouvé l’enregistreur de données de vol [l’une des deux boîtes noires] et une partie des moteurs du Boeing 757. Les responsables affirment que le plus gros morceau de débris n’est que de la grosseur d’un porte-documents.

La police de Pennsylvanie a déclaré que des débris de l’écrasement avaient été retrouvés à environ huit milles de distance dans un secteur résidentiel où les médias locaux ont cité des résidants ayant aperçu des flammes dans le ciel avant l’impact.

Les investigateurs étaient réticents à spéculer si la présence de débris à deux endroits différents indiquait une explosion avant un écrasement au sol. [...]» D7

Citons également un article du Philadelphia Daily News, daté du 15 novembre 2001, qui tâtait le pouls de la petite communauté deux mois après les attaques.

« Ernie Stuhl est le maire de cette minuscule municipalité agricole [Shanksville] qui fut brutalement placée sur la carte psychologique de l’Amérique au matin du 11 septembre, lorsque le vol 93 d’United Airlines s’est écrasé de plein fouet à la lisière d’une terre défrichée à quelques milles à l’extérieur du village. [...]

Et lorsque vous demandez à Stuhl sa théorie sur ce qui a causé l’écrasement de l’avion ce matin-là, il vous racontera la théorie la plus commune – qu’une bataille dans la cabine de pilotage entre les pirates de l’air et des passagers héroïques et costauds a provoqué la perte de contrôle du Boeing 757. [...]

Mais cherchez à obtenir plus de détails de la part du maire, et il ajoutera quelque chose d’étonnant.

˝Je connais deux personnes – je ne donnerai pas de noms – qui ont entendu un missile˝, affirme Stuhl. ˝Ils habitent tous les deux tout près, en deça de quelques centaines de verges. L’un de ces types a servi au Vietnam, et il dit qu’il les a entendus, et il en a entendu un [missile] cette journée-là.˝ Le maire ajoute que selon ce qu’il sait à propos du matin en question, des avions chasseurs militaires de type F-16 se trouvaient ˝très, très proches˝.

Si le maire de Shanksville semble encore indécis sur la cause de l’écrasement du vol 93 il y a deux mois, il est loin d’être le seul. Alors que le choc initial du 11 septembre se dissipe, l’écrasement à quelque 80 milles à l’Est de Pittsburgh, et ce qui l’a causé, commence à émerger comme étant le plus grand mystère de la pire attaque terroriste de l’histoire des États-Unis.

Personne n’a entièrement expliqué pourquoi l’avion s’est écrasé, ou ce qui s’est exactement produit pendant l’intervalle de huit minutes entre la fin des appels depuis les cellulaires sur l’avion jusqu’au moment de l’écrasement.

Et le FBI, qui a pris le contrôle de l’enquête des mains de la National Transportation Safety Board [NTSB], refuse de rendre publiques les données d’aucune des ˝boîtes noires˝ si importantes, soit l’enregistreur de voix de la cabine de pilotage et l’enregistreur de données de vol. [...]

Rendez-vous à Shanksville et sur les terrains agricoles environnants où les gens ont réellement vu ou entendu l’avion de ligne s’engouffrer à environ 10h06 ce matin-là et il y a une quantité de personnes – incluant des témoins – qui pensent également que le vol 93 a été abattu, ou qui, à tout le moins, n’écartent pas cette hypothèse. [...]

Plusieurs personnes du secteur de Shanksville, dont certaines furent interviewées par le Daily News, ont vu un petit jet non identifié les survolant à haute vitesse très peu de temps après l’écrasement du vol 93. Plusieurs jours plus tard, les autorités ont affirmé qu’elles croyaient que l’appareil était un Falcon 20, un jet privé qui se dirigeait vers Johnstown, non loin de là, à qui on avait demandé de descendre et d’observer le site d’écrasement. Cependant, les responsables n’ont jamais identifié le pilote, pas plus qu’expliqué pourquoi celui-ci se trouvait toujours en vol environ 30 minutes après que le gouvernement ait ordonné à tous les avions de se poser à l’aéroport le plus près.

Alors que le FBI ainsi que d’autres autorités ont affirmé que l’avion avait été presque entièrement désintégré par l’impact à environ 500 milles à l’heure, ils ont également déclaré qu’un moteur – ou au moins une section de 1000 livres de l’un d’eux – a été retrouvée à ˝une distance considérable˝ du cratère. Stuhl, le maire de Shanksville, affirme qu’il fut trouvé dans les bois tout juste à l’Ouest du site.

Dès le premier jour, le gouvernement a fourni des comptes rendus contradictoires à propos des allées et venues précises de trois F-16 de la Garde Nationale Aérienne du Dakota du Nord, attitrés à la défense aérienne nationale et assignés à la base de Langley de l’Air Force, en Virginie, et déployés au plus fort des attaques. [...]

Alors, où se trouvaient les défenses aériennes des États-Unis à 10h du matin – 72 minutes après que le premier avion ait percuté le World Trade Center, et environ une demie-heure après que les contrôleurs aériens et les États-Unis aient commencé à suspecter que le vol 93 avait été dérouté ? [...]

La majorité des américains sont plutôt confortables avec la conclusion qu’un combat entre les passagers et les terroristes a causé l’écrasement du vol 93. Roxanne Sullivan, qui habite à l’extrémité de Skyline Drive à Shanksville et qui a collaboré à ériger et maintenir l’un des monuments commémoratifs, dit qu’elle n’a absolument aucun doute sur ce qui s’est produit. Comment le sait-elle ?

˝Juste ici˝, dit-elle en se frappant sur le coeur.

Tous ses voisins ne sont pas aussi convaincus.

˝Je crois qu’il a été abattu en plein vol˝, dit Dennis Mock, qui n’est pas un témoin visuel mais qui est celui habitant le plus près du site d’écrasement du côté Ouest. ˝C’est ce que les gens du coin pensent.˝ [...]» W74

Même son de cloche du côté de la station de télévision WTAE-TV, de Pittsburgh, qui rapportait que des débris avaient été retrouvés au lac Indian et qu’au moins quatre témoins qui se trouvaient sur les lieux de l’écrasement en deça de cinq minutes affirmaient avoir vu un autre avion dans le ciel. Celui-ci serait demeuré à cet endroit pendant une minute ou deux et serait ensuite reparti, et ne portait aucune référence ou indications, ni civile, ni militaire (W75).

Notons ensuite cet article de l’Associated Press (AP) daté du 13 septembre 2001, qui rapportait que

«[...] les contrôleurs du centre régional de Nashua (New Hampshire) ont appris par des discussions avec d’autres contrôleurs aériens qu’un chasseur F-16 est demeuré en poursuite à courte distance avec un autre avion de ligne commercial sous le joug des terroristes jusqu’à ce qu’il ne s’écrase en Pennsylvanie, selon l’employé.

Quoique les contrôleurs ne disposent pas des détails complets sur la poursuite du Boeing 757 par l’Air Force, ils ont appris que ce F-16 avait effectué des virages de 360 degrés pour demeurer à proximité de l’avion commercial, a affirmé l’employé.

˝Il doit avoir tout vu˝, a dit l’employé à propos du pilote de F-16 pourchassant le vol United 93 près de Pittsburgh. [...]» D5

À ce stade-ci, il devient approprié de s’intéresser aux cas du Colonel Alan Scott et du Major Général Larry Arnold. Ceux-ci modifièrent leur témoignage devant la commission d’enquête en 2004 et prétendirent n’avoir pris connaissance du vol 93 qu’après qu’il se soit écrasé en Pennsylvanie. Les deux hommes avaient pourtant initialement déclaré avoir ordonné le déploiement d’avions chasseurs à 9h24 en réponse au vol United Airlines 93. Voici un extrait tiré d’un reportage spécial paru dans l’édition de Vanity Fair du 2 août 2006.

« [...] Au cours de l’interrogatoire qui suivit, le Commissaire Richard Ben-Veniste ne chercha pas à savoir pourquoi les militaires ne réagirent pas mieux, mais mit plutôt l’accent à savoir pourquoi l’histoire qu’avaient racontée le Major Général Arnold et le Colonel Scott était si fausse, particulièrement par rapport au vol fantôme American 11, lequel les officiers n’avaient jamais mentionné, ainsi qu’au sujet du vol United 93, qu’ils prétendaient avoir suivi.

[...] ˝J’ai fait partie du gouvernement et je sais ce qu’est la manipulation d’informations˝, affirme (John) Farmer Jr., conseiller doyen de la Commission. L’histoire des militaires était ˝d’un ordre tout à fait différent de la manipulation d’informations. Ce n’était tout simplement pas vrai.˝ Farmer ajoute ne pas comprendre pourquoi les militaires ont senti le besoin de modifier les faits. [...]» V3

Est-il possible que leur première déclaration ait été véridique, qu’ils aient réellement ordonné l’envoi de chasseurs à la poursuite du vol 93 ? Et que c’eût été l’un de ces F-16 qui fut aperçu dans le ciel du comté de Somerset, au-dessus de Shanksville ? Serait-il probable que les militaires aient par la suite modifié leur version de l’histoire pour dissimuler certains faits gênants ?

Mais évitons de nous perdre en conjectures, car les hypothèses deviennent rapidement nombreuses en terrain aussi vague. Toutefois, à la lumière de toutes ces informations, il apparaît incertain qu’une simple prise de bec dans la cabine de pilotage ait été à l’origine du drame, tel que les autorités le prétendent.

Par ailleurs, il serait difficile d’analyser le volet du vol United Airlines 93 en passant sous silence la présumée conversation téléphonique placée depuis l’un des Airphones de l’avion par Mark Bingham, l’un des passagers qui fut présenté comme étant l’un des héros américains dans les jours suivant le 11 Septembre pour avoir personnellement combattu les terroristes et provoqué l’écrasement du Boeing dans lequel il se trouvait.

Selon la version officielle, le dernier appel que celui-ci aurait placé quelques instants avant de se rebeller s’avère particulièrement étrange. En effet, malgré que Bingham appelait sa propre mère, ce joueur de rugby de six pieds et quatre pouces entama la conversation de manière étonnamment impersonnelle en utilisant son nom complet. « Maman, c’est Mark Bingham. », lui aurait-il dit (D1).

Signalons également que le nombre de passagers à bord du vol 93 était particulièrement bas ce matin-là. Malgré une capacité de 200 occupants, seulement 38 passagers y prirent place. Les trois autres vols impliqués dans les attentats furent d’ailleurs eux aussi anormalement peu chargés. À ce sujet, voici ce que rapportait CNN le 20 septembre 2001.

« Les chiffres peuvent sembler hors de proportion, heureusement. Ainsi, la question persiste à savoir pourquoi le nombre de passagers des quatre avions détournés dans le ciel des États-Unis est décrit par les responsables de l’industrie comme étant ‘très, très bas’. [...]» W65

Le vol American Airlines 11 ne comptait que 81 passagers à son bord malgré une capacité de 181 personnes. Le vol United Airlines 175 pouvait accueillir autant de passagers mais n’en reçut quant à lui que 56. Puis, le vol American Airlines 77 ne contenait seulement que 58 passagers malgré sa capacité de 200 occupants (W153).

Le taux d’occupation des quatre avions représentait donc en moyenne environ 30 % de leur capacité seulement.

Mais revenons plus particulièrement sur le vol 93. Mentionnons qu’un décalage inexpliqué de trois minutes entre l’heure citée par le gouvernement comme étant la fin des discussions enregistrées dans la cabine de pilotage, récupérées via la boîte noire du Boeing, et le moment de l’impact enregistré par les séismographes demeure à ce jour un mystère. Voici un extrait du Philadelphia Daily News daté du 16 septembre 2002.

« [...] Plusieurs éminents sismologues s’entendent pour dire que le vol 93 s’est écrasé le 11 septembre dernier à 10:06:05 du matin, à une ou deux secondes près. Les membres de la famille qui furent autorisés à entendre les enregistrements provenant de la cabine de pilotage à Princeton, N.J., au printemps dernier, furent informés que ceux-ci prirent fin quelques secondes après 10:03.

Le FBI et diverses agences ont refusé des requêtes répétées pour expliquer ce décalage. [...]» D8

L’article poursuivait en expliquant que les enregistrements des discussions dans la cabine de pilotage sont conservés dans la boîte noire sous forme de séquence en boucle d’une durée de trente minutes, recueillant du fait même les dernières paroles des pilotes avant un éventuel impact. On y apprenait également de quelle manière le gouvernement permit enfin aux familles des victimes d’entendre cet enregistrement.

« [...] Au printemps dernier, alors que la saga de la rébellion des passagers du vol 93 devenait largement connue, plusieurs membres des familles de l’écrasement firent une demande inhabituelle : ils désiraient entendre l’enregistrement en question. Le FBI refusa d’abord froidement leur requête.

˝Alors que nous compatissons avec les familles en deuil, nous ne croyons pas que l’horreur captée par les enregistrements de la cabine de pilotage puisse les consoler d’aucune façon˝, affirmait l’assistant directeur du FBI John Collingwood en décembre dernier. Mais sous la pression constante, le Bureau révisa sa position et accepta de tenir une rencontre extraordinaire en avril à l’hôtel Princeton Marriott.

Aucun des membres de la famille des victimes interviewés pour cette histoire ne se rappelle avoir reçu une explication quelconque pour la divergence entre les temps des enregistrements et le réel écrasement à 10:06. [...]» D8

Que pourrait donc signifier ce décalage de trois minutes entre la fin des enregistrements des communications du vol 93 et les vibrations au sol captées par les sismologues ?

Histoire de rendre cette histoire encore plus nébuleuse, terminons ce volet en citant un élément particulièrement étonnant. Au matin du 11 septembre, la station télévisée WCPO, basée à Cincinnati, diffusait à 11h43 la version préliminaire d’un article de l’Associated Press sur son site web. L’article en question fut toutefois rapidement retiré sous prétexte qu’il comportait des ˝faits inexacts˝. En voici la version originale.

« Un Boeing 767 en provenance de Boston a dû effectuer un atterrissage d’urgence mardi à l’aéroport international de Cleveland Hopkins suite à des inquiétudes qu’une bombe aurait pu se trouver à bord, a dit le maire Michael R. White.

White a ajouté que l’avion avait été placé dans un endroit sécuritaire de l’aéroport, puis évacué.

[Le transporteur] United a identifié l’avion comme étant le Vol 93. [...]» D6
 

 


Références : http://analysemedia911.blogspot.com/2008/11/rfrences.html

D1 – The final moments of Flight 93 (MSNBC Newsweek – 22 septembre 2001)
D4 – Black box from Pennsylvania crash found (CNN – 13 septembre 2001)
D5 – FAA employee: hijacked jets almost collided en route (Associated Press – 13 septembre 2001)
D6 – Plane lands in Cleveland; Bomb feared aboard (WCPO 9News, Associated Press – 11 septembre 2001)
D7 – The investigation of Flight 93 (PBS – 13 septembre 2001)
D8 – Three-minute discrepancy in tape (Philadelphia Daily News – 16 septembre 2002)
V3 – 9/11 Live: The NORAD tapes (Vanity Fair – 2 août 2006)
W65 – Numbers suggest terrorists targeted flights (CNN – 20 septembre 2001)
W74 – We know it crashed, but not why (Philadelphia Daily News – 15 novembre 2001)
W153 – Four flights info – Courses, passengers, departure (Washington Post)
W178 – Investigators locate ‘black box’ from Flight 93; widen search area in Somerset crash (Pittsburgh Post-Gazette – 13 septembre 2001)
W213 – Running Toward Danger : Stories behind the breaking news of September 11th (Newseum – Septembre 2002)
W214 – Hijacked passenger called 911 on cell phone (Associated Press – 11 septembre 2001)
W215 – Homes, neighbors rattled by crash (Pittsburgh Tribune-Review – 12 septembre 2001)
W216 – Women journalists at Ground Zero: Covering crisis (Suzanne Huffman/Judith L. Sylvester – Septembre 2002)
W217 – Couverture en direct – Vol 93 (Fox News – 11 septembre 2001)


 

17 Responses to “Analyse Média 911 : Shanksville, Pennsylvanie”

  • Outsider

    Donc, il reste 2 hypothèses :
    - soit les militaires ont usé de missiles et détruit l’appareil en vol
    - soit il y avait une bombe à bord qui a explosé.

    Dans les 2 cas : pourquoi voudraient ils nous cacher la vérité ?

  • sympathisant

    @ Outsider

    Pourquoi le seul avion qui n’a rien percuté aurait-il été doté d’une bombe ?

    Il a été évidemment abattu, et nous pataugeons dans la semoule en cherchant plus loin. Le plan n’était manifestement pas parfait mais il était suffisamment musclé pour créer l’illusion et avoir l’impact qu’on sait.

  • freelancer

    vraiment plus je regarde les preuves, plus je me dis, que ceux qui ont fomentés le 9/11, se sont littéralement foirés, je pése mes mots car ils ne sont vraiment pas malin, en tout cas bon boulot des photographes et le courage des témoins…

  • yann66

    Dans tous les cas il fallait que les 4 avions soient totalement détruits, qu’il n’en reste rien, qu’ils ne soient plus identifiables… si ce dernier avion avait un objectif à atteindre ce devait être obligatoirement un batiment préparé à l’avance… peut être qu’il aurait fallut chercher de ce côté là, quels étaient les batiments « gouvernementaux » en cours de travaux le jour du 11 Septembre…

  • Peut on savoir que était la cible propable de ce vol, quel cible représentant les Etats Unis les terroristes avaient-ils choisis ?

  • Je ne résiste pas à vous présenter un extrait de la charte de l’antenne de France 2: « http://charte.francetv.fr/ », je vous demande de prêter attention au dernier paragraphe que je cite en extrait, visiblement cette charte n’est pas respectée du tout quand on voit comment les informations sur le 11 Septembre qui ont été diffusées sont les point de vue officiels, sans aucune considération pour la vérité.

    « 2.3.2. Terrorisme et prises d’otages

    Face à un acte de terrorisme, il doit être tenu compte du fait que les auteurs de ces actes tentent souvent de se servir des médias comme d’une caisse de résonance. Toutefois, il ne peut y avoir d’interdit ou de censure : on ne peut pas taire une information ou cacher une image du fait de l’idée que l’on se ferait des conséquences de sa diffusion. En effet, si une information est avérée, prise au sérieux, aucun principe ne peut interdire sa diffusion.

    Cependant, l’exercice de cette liberté impose un devoir accru de rigueur et d’honnêteté. Le travail journalistique ne doit pas s’arrêter à la diffusion mais se prolonger par l’explication et le décryptage des situations ; il s’agit également d’exercer une vigilance particulière quant aux risques de désinformation et de manipulation. « 

  • Peut etre que le Vol 93 était destiné au WTC7 apres tout on connait l’effondrement de celui ci on peut dire que ce batiment a été préparé. Quoi qu’il en soit j’espère que la coalition politique pour la verité sur le 11 Septembre réussira a faire pression sur l’administration Obama et que cette enquete soit réouverte une bonne fois pour toute

  • Desk

    Il y a eu des déclarations contradictoires au sujet de ces conversations. Or pour fabriquer ou reproduire ces voix, il aurait fallu savoir quels étaient les passagers effectivement dans l’avion et enregistrer leurs voix. S’il faut préserver l’histoire des héros du vol 93 par d’évidents mensonges, il faut préserver les conversations (ou les fabriquer si elles étaient impossibles) pour ne pas avoir à fournir les boites noires. Le faible nombre de passagers permet qu’une telle opération puisse être réalisée à toute vitesse.
    Enfin que signifie que la TV de cincinnati rapporte que le maire de cleveland a dit qu’un boeing -le vol93 selon United- s’est posé dans son aéroport alors que cela fait deux heures qu’il s’est prétendument crashé : personne ne peut prouver que celui qui s’est crashé ou a été explosé était le vol 93 ? Si oui, il y a deux vols 93 : l’un avec 38 passagers, l’autre avec 0 cadavre… Si vous faites partir deux avions presque en même temps : l’un vide avec le transpondeur du vol 93, l’autre (vrai vol 93) ac des passagers. Ils volent l’un au dessus de l’autre jusqu’aux environs de shanksville ou l’avion vide s’écrase ou est explosé et l’autre va vers cleveland : on enregistre la voix des passagers par leurs dépositions car ils croient qu’une bombe était dans l’avion puis on les tue.
    Objectifs :
    s’assurer la présence de héros comme dans les films
    éviter de filer la moindre boite noire grace à des enregistrements à la place
    donner une cible à abattre aux avions de chasse qui réussissent à revenir à temps (s’il y avait un F16) pour qu’ils n’interceptent pas les autres et faire croire au pilote que l’histoire racontée vise à soulager le public.

  • blakesnake

    @ Desk

    Non, ta théorie plante sur un point.

    Il fallait que les appels aient lieu avant l’heure du « crash ». Par contre j’ai bien une idée si je suis ton schéma:

    On se procure la liste des réservations, on met ces gens sur écoute afin d’analyser leur voix.

    Ils prennent l’avion et se font shooter.

    Au moins pas besoin d’un 2ème avion, puisqu’ils meurent dans le premier…

    Si on fait des recherches, il y a des chances que les « appels » identifiés comme ceux des passagers viennent de passagers ayant réservé leur vol au moins plusieurs jours à l’avance.

  • TOVMASSIAN

    Moi l’hypothèse de la bombe ou du missile me chagrine quand même un peu, j’ai du mal à m’imaginer qu’un B757 puisse être transformé en confétis. Forcément si l’avion avait explosé, des segments importants du fuselage ou des ailes seraient retombés au sol. Pour s’en convaincre il suffit d’étudier le cas du vol 800 de la TWA. Même si le 747 a explosé, on a réussi à reconstituer des pans entier de la carlingue. J’ai du mal à croir qu’il y avait un avion à Shanksville.

  • remi

    Pourquoi s’étonner qu’un avion se dématérialise ?
    C déjà arrivé !!!
    Tenez , rien que le même jour on a recensé 3 autres cas de dématérialisation !
    Arrêtez un peu !
    La bagarre dans le cokpit a secoue’ l’avion qui a perdu petit à petit des morceaux … A la fin , il ne restait presque plus rien tellement les gars gigotaient dans la carlingue … Du coup sur le lieu du crash plus rien ! et tout dispersé . et pi c tout .

  • Olive

    @ remi j’aime assez ta vision des choses mais pour ma part je me demande si le cerveau du 11 septembre ce ne serait pas Noel F., ex boss de airbus, qui a voulu se débarasser de 4 boeing pour vendre des A 320. Moi je te le dis: 911 est une opération marketing. Et Forgeard a été viré parce que ça n’a pas fait décoller les ventes.

  • Bachellier

    Quand on regarde les photos et à entendre les premiers témoins, il n’y a pas eu de crash d’avion, c’est une certitude. Quelque chose à créé un trou… peut-etre un missile ? ça reste à prouver.

    Pas de crash d’avion veut dire : ou sont passés les passagers du vol 93 ? puisqu’ils semblent que des familles réclament les corps et qu’il est impossible que tout ce monde soit dans la confidence du montage.

    L’élimination des passagers et la façon dont cela a été fait est quelque chose d’inimaginable, bien plus que tout le reste !

    Et on peut dire la même chose sur le vol du Pentagone… puisqu’a l’évidence également aucun avion ne l’a percuté.

  • araminta

    Il n’y a jamais eu d’avion qui s’est écrasé à Shanksville, la preuve est dans le trou qui se veut être un cratère de crash et qui ne contient rien qui ressemble à un morceau d’avion.
    Le vol 93 s’est posé avec ses passagers et l’ensemble a été évacué discrètement.
    Un commando a déposé les débris qu’il fallait, il n’y en a que pour quelques kilos, afin de faire croire au crash. Qui d’ailleurs avant les événements va surveiller un camion militaire dans la nature?
    Plutôt que de chercher des explications complexes, il faut aller au plus simple. L’idée des instigateurs était principalement de mélanger les pistes et de faire croire à des attaques multiples.
    Mais si on supprime l’avion du Pentagone, on admet la pose préalable d’explosif dans les tours, pourquoi voulez-vous qu’il y ait un avion qui se soit écrasé à Shanksville ?

  • Sambkf

    Je vous propose ce que j’ai pu trouver en cherchant des informations sur le dernier passage qui officie de conclusion ouverte

    « « Un Boeing 767 en provenance de Boston a dû effectuer un atterrissage d’urgence mardi à l’aéroport international de Cleveland Hopkins suite à des inquiétudes qu’une bombe aurait pu se trouver à bord, a dit le maire Michael R. White.

    White a ajouté que l’avion avait été placé dans un endroit sécuritaire de l’aéroport, puis évacué.

    [Le transporteur] United a identifié l’avion comme étant le Vol 93. […]» D6
     »

    En cherchant, je suis tombé sur un article produit par 911myths :
    http://www.911myths.com/html/93_landed_in_cleveland.html

    revenvoyant après ici

    http://www.freetimes.com/stories/14/20/plan-911-from-cyberspace

    La conclusion se veut plutôt dirigée vers la thèse du crash. Il y est apporté des fait intéressants non considérés dans cet article-ci présenté par Reopen à propo de l’atterissage du vol 93 d’UA sur l’aéroport de Hopkins. Il s’agirait en fait, d’après ce que j’en ai compris, d’une confusion avec le vol Delta flight 1989 qui a précédé l’atterissage d’un avion militaire. Le mystérieux « Flight X », il s’agissait d’un avion militaire équipé pour des expérences en microgravité qui effectuait un vol parabolique. Il aurait été forcé de se posé dufait de l’interdiction de vol déclarée peut avant suite aux attentats.

    Voici le passage en question :
    « > A plane landed in Cleveland at 10:10 a.m.

    > Delta 1989 landed here at 10:45 a.m., and its 69 passengers and nine crew members were loaded onto buses and taken to Federal Aviation Administration headquarters at Hopkins.

    > At 11:15 a.m., 200 passengers from the other plane were taken to NASA Glenn, whose employees had already evacuated, to be interviewed by FBI agents. (While United 93 is known to have carried 37 passengers and seven crew members, conspiracy theorists are quick to point out that if the passengers and crew of all four flights that crashed on 9/11 had been consolidated at some secret location, the number would be right about 200.) »

    Cela explique l’origine de la dépêche d’AP (confusion du reporteur qui a transmis l’info à AP) mais pas l’apparente incohérence entre les caractérisques du site du crash ainsi que celles des débris et de leurs localisations. De même pour l’appel et la concordance des temps.

    La question reste ouvertes

  • Stealthy75

    Décidément,vous n’avez vraiment rien compris tous autant que vous êtes…





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