Seymour Hersh : les médias américains sont « lamentables »

 


Seymour Hersh en 2004, à Washington – Institute for Policy Studies/CC


Seymour Hersh : les médias américains sont "lamentables"

Par Seymour Hersh pour The Guardian, le 27 septembre 2013

Traduit par Le Courrier International


Le lauréat du prix Pulitzer explique comment sauver le journalisme. La presse devrait "virer 90 % des rédacteurs et promouvoir ceux qui sont incontrôlables".
 

Seymour Hersh a des idées radicales pour sauver le journalisme. Il faut fermer les rédactions de NBC et ABC, licencier 90 % des rédacteurs de la presse écrite et revenir à la mission fondamentale du journaliste qui doit, soutient-il, défendre un point de vue extérieur.

Il en faut peu pour qu’il s’enflamme. Hersh, le journaliste d’investigation qui hante les présidents américains depuis les années 1960, a même un temps été décrit par le Parti républicain comme "ce qui se rapproche le plus d’un terroriste dans le journalisme américain".

Le caractère timoré de ses collègues l’exaspère, de même que leur incapacité à remettre en question la Maison-Blanche et à se faire les messagers de la vérité, aussi impopulaire soit-elle.

Et ne lui parlez pas du New York Times qui, dit-il, passe "beaucoup plus de temps à apporter de l’eau au moulin d’Obama que je ne l’en aurais cru capable". Ni de la mort d’Oussama Ben Laden. "Rien n’a été fait sur cette affaire, c’est un énorme mensonge, il n’y a pas un seul mot de vrai", déclare-t-il à propos du raid épique des Navy SEALs en 2011.

"Le gouvernement Obama ment de façon systématique"

Hersh travaille sur un livre qui traite de la sécurité nationale, et il y consacre un chapitre à la mort de Ben Laden. Il affirme qu’un rapport remis il y a peu par une commission pakistanaise "indépendante" ne tient pas la route. "Les Pakistanais publient un rapport, ne me lancez pas là-dessus. Disons les choses comme ça, les Américains ont joué un rôle considérable dans sa rédaction. Ce rapport, c’est de la merde," lâche-t-il en laissant entendre que son prochain livre contiendra des révélations.

Le gouvernement Obama ment de façon systématique, soutient-il, et pourtant aucun des titans des médias américains, que ce soit les chaînes de télévision ou les grands journaux, n’ose le défier. "C’est lamentable, ils sont plus qu’obséquieux, ils ont peur de s’attaquer à ce type [Obama]", grince-t-il dans un entretien accordé à The Guardian.

"Il fut un temps où, quand on se trouvait dans une situation où il se passait quelque chose de grave, que le président et ses sbires avaient la haute main sur le récit des événements, on pouvait être à peu près sûr qu’ils [les médias] feraient tout leur possible pour raconter les faits. Plus maintenant. Maintenant, ils profitent de choses comme ça pour voir comment faire réélire le président."

Il n’est même pas sûr que les révélations récentes sur l’étendue et la sophistication du système de surveillance de la National Security Agency (NSA) auront un impact durable. Il reconnaît qu’Edward Snowden, le lanceur d’alerte de la NSA, a "bouleversé la nature même du débat" sur la surveillance. Il ajoute que d’autres journalistes et lui avaient écrit sur cette question, mais Snowden a joué un rôle essentiel en fournissant des preuves circonstanciées. Malgré tout, il doute que ces révélations entraînent un changement de politique de la part des autorités américaines.

"Duncan Campbell [journaliste d'investigation britannique qui a dévoilé l'"affaire du zircon" dans les années 1980], James Bamford [journaliste américain], Julian Assange, The New Yorker, moi, nous avons tous écrit sur l’idée qu’il y a une surveillance constante, mais lui [Snowden], il a fourni des documents et ça a bouleversé la nature même du débat ; maintenant, c’est une réalité", poursuit Hersh.

"Le monde est plus que jamais dirigé par des abrutis finis"

"Mais je ne sais pas si ça changera quoi que ce soit à long terme, le président répétera toujours ‘Al-Qaida ! Al-Qaida !’ devant les électeurs et les deux tiers d’entre eux continueront à être favorables à ce genre de surveillance complètement stupide", poursuit-il.

Invité vedette des cours d’été de la City University de Londres sur le journalisme d’investigation, Seymour Hersh est au centre de toutes les attentions. A 76 ans, le vieux briscard ne se ménage pas et raconte anecdote sur anecdote, se rappelant du journalisme de son temps et de la révélation du massacre de My Lai [au cours duquel 400 Vietnamiens ont été exterminés, en avril 1968, par une unité de l’armée américaine], expliquant comment il a obtenu les photos des sévices sur les prisonniers irakiens d’Abou Ghraib et ce qu’il pense d’Edward Snowden.

Malgré ses inquiétudes sur le manque d’audace des journalistes aujourd’hui, le métier lui semble encore offrir quelque espoir de rédemption. "J’ai une vision un peu heuristique du journalisme. Je pense que nous pouvons être une source d’espoir parce que le monde est plus que jamais dirigé par des abrutis finis. Non pas que le journalisme soit toujours fantastique, il ne l’est pas, mais au moins nous offrons une porte de sortie, un peu d’intégrité."

Watergate, Cambodge, Abou Ghraib

L’histoire de sa découverte du massacre de My Lai est un hymne à la ténacité et au journalisme de terrain de la vieille école. Cela se passait en 1969. Hersh venait d’être tuyauté sur un chef de section de 26 ans, William Calley, accusé de plusieurs meurtres par l’armée.

Au lieu de décrocher son téléphone pour parler à un attaché de presse, Hersh prit sa voiture et partit à la recherche du jeune soldat sur la base de Fort Benning, en Géorgie, où Calley était censé être détenu. Il alla frapper à toutes les portes du vaste complexe, n’hésitant pas à faire de l’esbroufe et à taper du poing sur la table en criant : "Sergent, je veux voir Calley maintenant !"

Ses efforts finirent par payer avec la publication de son premier article dans le St Louis Post-Despatch, qui était alors diffusé dans tout le pays, et lui valut un prix Pulitzer. "J’ai écrit cinq articles. J’ai demandé 100 dollars pour le premier. The New York Times (NYT) m’a payé 5 000 dollars pour le dernier."

Embauché par le NYT pour suivre le scandale du Watergate, Hersh finit par traquer Nixon au sujet du Cambodge. Près de trente ans plus tard, il faisait de nouveau les gros titres de la presse mondiale avec la révélation des abus commis sur des détenus irakiens dans la prison d’Abou Ghraib.

"Notre travail, c’est de découvrir la vérité par nous-mêmes"

Son message à l’attention des étudiants en journalisme est clair : ne comptez ni les heures, ni les kilomètres. Il savait ce qui se passait à Abou Ghraib cinq mois avant de pouvoir écrire à ce sujet. Il avait été informé par un officier de haut rang de l’armée irakienne qui avait risqué sa vie pour sortir de Bagdad et le rencontrer à Damas. C’est ainsi qu’il avait appris que des prisonniers écrivaient à leurs familles pour leur demander de venir les tuer après qu’ils eurent été "souillés".

"J’ai passé cinq mois à chercher un document parce que, sans preuve, il n’y a rien, l’histoire ne tient pas", explique-t-il.

Puis, Hersh revient sur le président Barack Obama. Il avait déjà dit que la confiance des lecteurs dans la capacité de la presse américaine à remettre en question l’action du gouvernement s’était effondrée après le 11 septembre 2001. Il est toutefois convaincu que Barack Obama est pire que George W. Bush.

"Y a-t-il eu un vrai bilan de la gestion d’Obama ? lance-t-il. A-t-il mis fin à une seule guerre ? Qui se soucie de ce qui se passe en Irak ? Est-ce qu’il parle vraiment d’envahir la Syrie ? Nous ne sommes pas brillants dans les 80 guerres où nous sommes impliqués, alors pourquoi diable veut-il nous entraîner dans un nouveau conflit ? Que font [les journalistes] ?"

A en croire Hersh, le journalisme d’investigation aux Etats-Unis se meurt pour plusieurs raisons : crise de confiance, manque de moyens et idées fausses quant aux implications du métier.

"Trop de journalistes courent après les prix, ils ne pensent qu’au Pulitzer, ajoute-t-il. C’est un journalisme formaté, il suffit de choisir une cible – je ne veux minimiser personne, ceux qui font ce travail y mettent toute leur énergie –, du genre : les passages à niveau sont-ils dangereux ? Des choses comme ça. C’est un vrai problème, même s’il y en a d’autres."

"Par exemple, poursuit-il, comment se fait-il qu’[Obama] arrive à faire passer son programme de drones sans être inquiété ? Il s’agit quand même de tuer des gens. Comment est-ce qu’il le justifie ? Sur quels renseignements se fonde-t-il ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise politique ? Pourquoi les journaux citent-ils constamment les deux ou trois groupes qui contrôlent les tueries par les drones ? Pourquoi ne faisons-nous pas notre travail ?"

"Notre travail, c’est de découvrir la vérité par nous-mêmes, et pas de dire : ‘Voilà, il y a un débat’, reprend-il. Notre travail, c’est d’aller au-delà du débat, de déterminer qui a tort et qui raison sur telle ou telle question. Cela n’arrive plus assez souvent. C’est coûteux, cela prend du temps et oblige à prendre des risques. Il y a encore des journalistes d’investigation, en particulier au NYT, mais ils passent de plus en plus leur temps à servir la soupe au président. Je n’aurais jamais cru qu’on en serait arrivé là. A croire qu’il faut à tout prix se faire bien voir."

"La République est en danger"

D’une certaine façon, il estime qu’il était plus facile d’écrire sur le gouvernement George Bush. "Dans les années Bush, j’ai le sentiment qu’il était bien plus facile d’être critique qu’aujourd’hui, souligne-t-il. C’est devenu bien plus difficile sous Obama."

Quand on lui demande quelle est la solution, Hersh n’y va pas par quatre chemins : la plupart des journalistes sont pusillanimes et doivent être virés.

"Je vais vous dire quelle est la solution, il faut se débarrasser de 90 % des journalistes actuels et promouvoir des gens qu’on ne puisse pas contrôler. J’ai observé ça au NYT, dans une rédaction ceux qui sont promus sont plus ouverts à la direction, à ce que veut la rédaction en chef, et les fauteurs de troubles n’obtiennent pas de promotion. Il faut promouvoir de meilleurs éléments, qui vous regardent droit dans les yeux et vous disent : ‘Cause toujours, tu m’intéresses’."

Il ne comprend pas non plus pourquoi The Washington Post n’a pas voulu parler des fichiers Snowden jusqu’à ce qu’il apprenne que The Guardian était sur le point de publier un article à ce sujet.

Si Hersh était à la tête des médias américains, sa politique de la terre brûlée ne s’arrêterait pas aux journaux.

"Je fermerais les journaux télévisés et on repartirait de zéro, lance-t-il. Du passé faisons table rase ! Les majors, les NBC, les ABC, n’aimeront pas ça – il faudrait faire quelque chose de neuf, qui énerve les gens, revenir à notre vraie mission."

Ces derniers temps, Hersh a mis son activité de journaliste entre parenthèses pour se consacrer à un livre dont la lecture devrait irriter à la fois Bush et Obama.

"La République est en danger, nous mentons sur tout, le mensonge est devenu la règle", déplore-t-il. Si seulement les journalistes pouvaient se réveiller.

Publié le 28 septembre

L’article a été mis à jour le 1er octobre 2013 sur le site du Guardian. Le texte original indique que Hersh avait vendu un récit au sujet sur massacre de My Lai au New York Times pour 5 000$ alors qu’il s’agissait en réalité du Times londonien. Hersh a signalé qu’il n’était nullement en train de laisser penser qu’Oussama Ben Laden n’a pas été tué au Pakistan, comme cela fut rapporté, sous l’autorité du président : Il a dit que c’est ensuite que le mensonge a débuté. Enfin, l’interview a eu lieu en juillet 2013.


 

18 Responses to “Seymour Hersh : les médias américains sont « lamentables »”

  • Sébastien

    Les journalistes ont toujours été du côté du pouvoir. Ce n’est pas parce que quelques rares « courageux » ont jeté en pâture quelques têtes faites pour tomber que l’exercice et la structure de celui-ci en a été ébranlé, fût-ce quelques jours. C’est même la condition sine qua non pour que rien ne change dans les grandes lignes.
    Quant aux politiques qui mentent, c’est l’alpha et l’oméga pour être élu. Donc bon, on peut essayer de changer la nature humaine. Certains s’y emploient d’ailleurs en haut lieu, pour leurs intérêts.
    Où est la sortie?

  • Zorg

    Peu après les attentats du 11 septembre, Seymour Hersh avait interviewé plusieurs enquêteurs :

    « Many of the investigators believe that some of the initial clues that were uncovered about the terrorists’ identities and preparations, such as flight manuals, were meant to be found. A former high-level intelligence official told me, « Whatever trail was left was left deliberately—for the F.B.I. to chase. »” (Newyorker du 8 octobre 2001)
    http://web.archive.org/web/20061205013405/http:/www.newyorker.com/fact/content/articles/011008fa_FACT?011008fa_FACT

    Ainsi, Seymour Hersh reçut les confidences de plusieurs enquêteurs qui lui avaient dit que les preuves découvertes avaient été déposées à dessein, afin que l’enquête ne se fasse que dans cette direction…

    Pas un média français n’a repris cette info capitale.

  • Léa

    @ Zorg
    Bravo pour ton lien. (Il fallait le dénicher !)

    Vraiment très intéressant, d’autant plus que chronologiquement il est très antérieur (1er Octobre 2001) aux toutes premières salves de Thierry Meyssan lui-même, pourtant grand initiateur des futurs mouvements des sceptiques et truthers.

    « Pas un média français n’a repris cette info capitale »
    Je transforme cette phrase en : « Pas un média français ne reprendra jamais cette info capitale », car bien sûr elle ne va pas dans le sens de la VO, laquelle a été « validée » par les médias américains. C’est ainsi que les mensonges se mordent la queue en boucle depuis déjà 12 ans. Les premiers qui mentent, et les deuxièmes qui y font référence.

    Tout ça en décalage complet avec la réalité, et les faits.
    Massimo Mazzucco >> Président ! ;-)

  • Chloé

    Quand la presse payante tire à boulets rouges sur la presse gratuite :
    http://www.liberation.fr/sciences/2013/10/04/bevues-scientifiques-en-libre-acces_937158

    Cependant je suis tout à fait persuadé qu’on obtiendrait le même résultat en inversant les arroseurs et les arrosés.

    Vous en voulez la preuve ? Sciences et Vie publie les réflexions de Jérôme Quirant (un mec « VO » qui réfléchit tout seul), mais pas celles de http://www.ae911truth.org (2000 architectes et scientifiques + 17000 autres qui les soutiennent très vivement).

  • Louise

    traduction en français de l’article :

    Le journaliste Seymour Hersh : Pourquoi les médias ne posent-ils jamais aucune question à Obama ? (The Guardian)

    Ne lui parlez même pas du New York Times qui, d’après lui, dépense « tellement plus de temps à servir les intérêts d’Obama que je n’aurais jamais pu l’imaginer » – ou de la mort d’Oussama Ben Laden. « Rien n’a été fait à propos de cette histoire, c’est un gros mensonge, pas un seul mot n’est vrai », dit-il à propos du raid des US Navy Seals en 2011.

    http://www.legrandsoir.info/le-journaliste-seymour-hersh-pourquoi-les-medias-ne-posent-ils-jamais-aucune-question-a-obama.html

  • Louise

    Annals of National Security
    What Went Wrong
    The C.I.A. and the failure of American intelligence.
    by Seymour M. Hersh October 8, 2001

    http://www.newyorker.com/archive/2001/10/08/011008fa_FACT

  • kidkodak

    Accusations graves sur le site de TruthSeeker(en anglais),le 11 septembre serait la continuité de l’opération Gladio.La Stratégie de la Tension.
    http://www.youtube.com/watch?v=9_4MGV8zN_Q

  • Phrygane

    Louise,

    Merci pour cette traduction.

    Réflexions très pertinentes. Entre autres celle –ci :

    « J’ai cette espèce de vision heuristique du journalisme, nous offrons potentiellement un peu d’espoir parce que le monde est plus que jamais dirigé par de véritables nigauds… Pas que le journalisme soit toujours merveilleux, ce n’est pas le cas, mais au moins nous proposons une sorte d’alternative, une certaine intégrité. »

    Pour dire que si on peut déplorer que la presse ne fasse pas son boulot, la logique des choses n’en poursuit pas moins son court : les « nigauds » ont tout investi dans la conquête du monde par la force et ont ruiné l’Amérique dans des guerres régulièrement perdues.

    Si la paix en Europe a été érigée par les perdants de la dernière guerre (France, Belgique Hollande en 40, Allemagne Italie en 45), les vainqueurs (USA, GB et URSS) ont continué la guerre (froide) pour savoir qui pourrait se rêver en « roi du monde ».

    Et cela continue…

    La présence de la dissuasion nucléaire fait que les dégâts seront, avant tout, financiers, mais pas moins terribles.
    Voir ci-dessous l’excellente analyse d’Attali.

    http://blogs.lexpress.fr/attali/2013/02/11/les-etats-unis-sont-en-faillite/

    La vérité au sujet du 9/11 ne viendra pas, probablement, d’une presse aux ordres.
    Mais cette même presse US tait également la présence de ce gouffre qui s’ouvre sous les pas de l’économie américaine.

    C’est inévitable : un jour ou le suivant, les Américains (et le monde à leur suite) vont devoir, sur les ruines de l’absurde ultra-libérisation d’un (bon) système désigner les coupables.

    De la ruine financière pour commencer, et de ce qui a permis de déclencher ces guerres ensuite…

  • paul vetran

    « Les médias américains sont lamentables » …
    Manifestement, Seymour Hersh ne connait pas les médias français. Mais on aurait tort de lui en vouloir de cette ignorance.
    Sy Hersh est l’un des rare journaliste honnête de la presse « mainstream » (avec Robert Fisk)

  • Marcel Chapoutier

    Les médias européens tout aussi lamentables et désinformants…

    Sinon dans un autre registre j’ai été frappé par l’étrange coïncidence des 11/09/ 1973 et 2001, l’un étant un coup d’état fomenté par la CIA avec des militaires chiliens et l’autre ce qui apparait pour moi un coup d’état mondial ultra-libéral.
    Je ne pense pas que cela soit fortuit, je pense même que c’est un message plein de cynisme et d’ironie adressé à ceux douteraient du bien fondé de cet événement…

  • infos

    En belgique, au prétexte toujours de lutter contre le terrorisme et autre danger, la vie privée est maintenant interdite, toutes les communications sont enregistrées :

    http://www.eteignezvotreordinateur.com/fin-lanonymat-les-internautes-belges/

    http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/article_body.pl?language=fr&pub_date=2013-10-08&numac=2013011510&caller=summary

  • Phrygane

    Un premier « test » en Belgique ?

    Qui pourrait être étendu, par l’intermédiaire des lois européennes ?

    Vivement l’implosion de la « démocratie ultra-libérale »…

  • Phrygane

    Deux avis différents sur la situation économique des USA;
    le second pourrait-être rassurant si l’on oubliait que cette agence de notation, comme les deux autres, a, naguère, noté AAA les « subprimes » qui ont presque ruiné l’Europe.

    http://protection-rendements.fr/2013/06/28/etats-unis-faillite/

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/10/08/97002-20131008FILWWW00357-faillite-usa-peu-probable-moody-s.php

  • @Phrygane
    Quand le dollar vaudra un cent, la dette sera bien plus facile à régler.
    La nôtre aussi, puisqu’on est alignés, parait-il.
    Je me souviens du bon vieux temps ou le franc perdait 10% chaque année… Ce qui m’a permis d’acheter.
    Lourds au début, les remboursements chutaient ensuite à vue d’oeil.
    L’euro fort, ce n’est pas un cadeau pour les petits, mais c’en est juste un pour les gros.
    Propos d’un total ignare en économie. Mais il me semble que la chute des monnaies ne déservirait que les grosses fortunes.
    D’ailleurs, je crois qu’on va pouvoir le vérifier bientôt.

  • Phrygane

    Doctorix,

    Nous sommes tous des ignares en Economie, principalement parce que celle-ci utilise, à dessein, un jargon incompréhensible.

    Un économiste (peut-être repenti) a dit, un jour, en substance : »Si les gens comprenaient comment se fabrique la monnaie, il y aurait une révolution avant demain matin… »

    Bien sûr, que la baisse du dollar diminue aussi la valeur de la dette US.
    Le HIC, c’est qu’elle diminue également les énormes réserves en dollars accumulées par les Etats qui prêtent à l’économie US : la Chine en tête, et à ceux qui lui vendent son pétrole (dont le cours est obligatoirement libellé en dollars.

    Vont-ils accepter longtemps (comme le dit Attali, voir lien dans un précédent message) que les USA dévaluent, certes leur dette, mais aussi leurs avoirs ?

    Alors qu’une alternative, TRES STABLE, existe : l’Euro.

    Que la Chine décide d’arbitrer ses dollars contre de l’Euro pour mettre ses économies à l’abri de cette inflation voulue et le château de cartes s’effondre… (Attali toujours)

    Restent deux solutions pour les USA :

    - soit faire exploser l’Euro pour rester maître du jeu monétaire et imposer, plus que jamais, le dollar comme étant « notre monnaie et votre problème ».

    Une première tentative vient d’échouer mais est-ce la dernière ?

    -soit la guerre avec la Chine ?

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-fmi-de-dsk-etait-pret-au-94494

  • ano

    La fin de l’anonymat sur Facebook

    http://www.eteignezvotreordinateur.com/fin-lanonymat-facebook/

    « La série noire continue avec la disparition de la possibilité de cacher son profil de tout le monde…

    Dans un communiqué publié hier sur la Newsroom de Facebook, Michael Richter nous annonce le déploiement d’une nouvelle mise à jour incluant la disparition d’une option loin d’être anodine: la désactivation de l’indexation de votre profil dans le moteur de recherche interne de Facebook, Graph Search. … »

  • kidkodak

    Seymour Hersh : les médias américains sont « lamentables »

    Une nouvelle qui n’est pas abordée par nos médias est celle de la disparition d’ogives nucléaires aux E.U. qui aurait servi par la suite de menace envers la Caroline du Nord et les E.U. si la Syrie et ensuite l’Iran n’étaient pas attaquées tel que prévu par les E.U.
    Une opération sous fausse bannière qui aurait été nettement supérieure à celle des attentats du 11 septembre.
    Il y aurait un lien aux 2 retraits récents d’officiers de haut niveau en charge du nucléaire dont Michael Carey,major-général.
    La raison du retrait de ce dernier est soit disant sa consommation d’alcool mais dans l’entrevue(en anglais) on parle plutôt d’un candidat potentiellement enclin à devenir lanceur d’alerte.
    D’ailleurs il n’avait pas hésité à décrire les menaces nucléaires comme étant aussi des armes politiques.
    Si cela se confirme, le plan du PNAC serait toujours bien selle et le 11 septembre 2001 une date correspondant au  »crime parfait »donc renouvelable.
    À approfondir…

    Missing Nuke Investigation: Special Report
    http://www.youtube.com/watch?v=HnYX4WlqfJg#t=929

    Did The People Stop A Nuclear False Flag?
    http://www.youtube.com/watch?v=AF29nSax8Ps

  • René M

    Suite à ce que signale Kidkodack j’ai recherché et bien sûr trouvé le site whatdoesitmean qui parle aussi de cette affaire ici :

    http://www.whatdoesitmean.com/index1714.htm

    La réputation de ce site étant toutefois douteuse, tout au moins mélangeant le vrai parfois, et le faux assez souvent, j’ai eu l’idée de chercher confirmation dans les suivis et localisations des séismes puisque le site dit que le missile supposé devoir exploser en baie de Charleston dans le cadre d’un false flag aurait été dévié pour aboutir et eploser au large à 1000 kms des cotes de Caroline du sud (insubordination d’officiers de haut rang ? ?)
    J’ai donc trouvé ceci : un tableau des séismes ds le monde pour octobre 2013 :
    http://volcanodiscovery.com/earthquakes/archive/2013-oct.html?no_cache=1
    Dans le tableau cherchez donc en descendant le 8 octobre la ligne « Off the east coast of the United States » La date, le lieu, et la Magnitude correspondent aux dires du site whatdoesitmean
    Remarquez aussi dessous les post d’internautes témoignant de ressenti de secousses que certains d’ailleurs qualifient de Strange, Brief ou Quick . Cela tendrait à montrer une différence avec les ondes sismiques plus longues et progressives d’un vrai tremblement de terre.
    Enfin pour visualiser le point sur une carte,essayez le lien ci dessous
    http://www.emsc-csem.org/Earthquake/earthquake.php?id=338021#map
    Mais je ne suis pas sûr qu’il fonctionne directement(si fonctionne pas mais que vous avez les vignettes de mappemondes cliquez sur la vignette ; Interactive Map View :
    http://www.emsc-csem.org/Earthquake/earthquake.php?id=338021#map
    Affaire à suivre peut être ?

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