N’importe qui peut être attaqué par un drone, n’importe où, n’importe quand



Un drone américain décolle de la base de Kandahar,
en Afghanistan, pour une mission d’appui aux troupes au sol

 


INTERVIEW "N’importe qui peut être attaqué par un drone, n’importe où, n’importe quand"

Interview de Stuart Casey Maslen, par Daniel Matias, parue dans le Courrier international, le 12 mars 2013

 

Spécialiste de la question des drones, Stuart Casey Maslen est directeur de recherches à l’Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève. Nous l’avons rencontré lors de son passage au Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), qui s’est tenu du 1er au 10 mars 2013 à Genève.

La principale justification du recours aux drones est-elle l’assurance d’une guerre plus propre (*)?

Stuart Casey Maslen : Ce n’est pas la principale, mais c’en est une. Dans le cas des Etats-Unis, ils défendent surtout l’idée de droit à l’autodéfense, au regard des événements du 11 septembre 2001, avec les moyens qui leur semblent les plus efficaces. Dans le même temps, on prétend, non sans raison, que les drones peuvent réduire le nombre de civils morts ou blessés car les caméras embarquées sur ces aéronefs permettent de voir les cibles jusqu’au dernier moment, de vérifier qu’il s’agit bien d’un objectif militaire légitime et qu’il n’y a pas de risque de dommages collatéraux excessifs.

Malgré tout, cela pose beaucoup de problèmes. Est-on vraiment dans une guerre mondiale contre le terrorisme, par exemple ? Il s’agit plutôt d’un slogan, à l’instar de la guerre contre la drogue, et non d’un concept reconnu par le droit international, slogan qui justifie tout sans aucune responsabilité. Et cette guerre n’a ni limite géographique ni limite temporelle. Qu’est-ce qui empêche donc que n’importe qui puisse être attaqué par un drone, n’importe où et n’importe quand ? On attend toujours une explication, une clarification par rapport au droit international non seulement en provenance des Etats-Unis mais aussi des deux autres Etats qui ont eu recours aux drones armés : la Grande-Bretagne (en Afghanistan) et Israël (à Gaza).

Qui est un civil ? Qui est un objectif militaire légitime ? Si quelqu’un combat dans un conflit militaire sur un champ de bataille, le droit international humanitaire n’interdit pas de l’abattre. Mais dès que l’on sort de ce cas de figure, ce sont les droits humains qui s’appliquent et qui restreignent de manière draconienne l’usage de la force létale. Il existe bien sûr des cas de nécessité immédiate de cet usage : si par exemple un kamikaze s’apprête à passer à l’acte, un policier peut l’abattre. Mais ce que l’on a pu découvrir dans un livre blanc confidentiel du ministère de la Justice sur les assassinats ciblés [dont des éléments ont été rendus publics par la chaîne NBC le 4 février], c’est la référence à la notion d’imminence, beaucoup plus floue et qui n’existe pas dans le droit international. Et ce document évoque uniquement le cas des citoyens étasuniens pouvant être abattus. Est-ce donc différent pour les étrangers qui constituent une menace ?

Tant que les Etats-Unis refusent toute transparence sur tous ces sujets, on ne peut se fonder que sur des rumeurs ou des fuites publiées par certains journaux comme The New York Times. Pour certains, cette politique ressemble à un programme d’assassinats, alors que l’assassinat est interdit par décret présidentiel depuis les années 1970. D’où la notion de "guerre globale" pour transformer un assassinat en un acte de guerre.

Les drones peuvent être utilisés dans un conflit armé ?

Une frappe de drone peut être considérée dans certains cas comme un acte au sein d’un conflit armé, mais, selon le droit international, il y a une présomption de statut de civil et non de combattant. Il faut donc que celui qui intervient militairement prouve que vous participez directement aux hostilités. Pourtant, la politique des Etats-Unis en la matière semble plutôt fondée sur la présomption de militant s’agissant des cibles potentielles. Ils ont donc inversé la charge de la preuve et parlent de Signature Strikes, des assassinats fondés sur de seuls "indices concordants". Prenons un exemple : vous êtes un groupe d’hommes entre 15 et 45 ans et vous voyagez dans un camion qui se dirige vers la frontière pakistanaise. Vous êtes alors un militant islamiste présumé. On est totalement en dehors des clous du droit international ! Même en temps de guerre.

Les drones seraient également source d’économies, selon leurs défenseurs…

Les drones coûtent entre quelques millions et 150 millions d’euros, pour les plus en pointe. C’est surtout un argument en termes d’économies de vies humaines : les pilotes ne sont plus exposés en première ligne et opèrent depuis des bases aériennes aux Etats-Unis. Le danger existe néanmoins, la preuve : les noms de famille sont masqués sur les tenues de ceux qui les dirigent car les autorités savent qu’ils sont une cible potentielle au regard du droit international. Si on me tire dessus, j’ai le droit de riposter et donc je peux le faire en territoire ennemi.

Quels sont les principaux problèmes provoqués par l’utilisation à grande échelle des drones ?

Même si, à court terme, l’utilisation des drones a été efficace pour éliminer des chefs d’Al-Qaida ou des talibans pakistanais, il faut se placer dans un contexte plus large. Quelle est donc la perception des Etats-Unis par les populations vivant sous la menace des frappes ? La réponse a été donnée par l’actuel secrétaire d’Etat John Kerry lors de son audience de confirmation devant le Congrès : "La politique étrangère américaine ne se résume pas à des frappes de drones et à des déploiements militaires." C’est une reconnaissance qu’il existe un grave problème de perception ! On ne peut pas garantir que ces frappes, en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie ou au Yémen, poussent les gens à rejoindre Al-Qaida, mais le lien est fait par l’administration étasunienne. Ce qui est sûr, c’est que l’image des Etats-Unis en pâtit grandement. Actuellement, un manuel de contre-terrorisme est en cours de rédaction, élaborant notamment un cadre juridique pour l’utilisation des drones. Selon certains journaux, ces règles ne s’appliqueraient pas à la CIA – à l’origine de la plupart des frappes de drones – pendant un an. C’est très inquiétant.

Un précédent existe : un trafiquant de drogue a tué des citoyens chinois en Chine avant de se réfugier au Vietnam. Pékin, qui vient de lancer ses propres drones armés, a réfléchi sérieusement à l’abattre en usant du précédent étasunien. Les Etats-Unis tuent des trafiquants de drogue en Afghanistan alors qu’il ne s’agit pas de combattants selon le droit international. On manque donc d’un cadre juridique alors que la prolifération des drones va devenir la règle. On l’a déjà vu avec le Hezbollah, qui a eu recours l’an dernier à un drone. Il est clair que cette technologie ne restera pas aux mains des Etats et il est tout aussi clair qu’elle ne sera pas limitée aux militaires. La police française, par exemple, pourra un jour l’utiliser avec des balles en caoutchouc ou du gaz lacrymogène. Il y a donc un flou juridique très dangereux.

Comment réagissent les institutions internationales par rapport à l’usage des drones armés ?

Human Rights Watch a publié un rapport en février qui évoque l’utilisation de drones armés par l’armée israélienne dans le conflit à Gaza de novembre 2012. Ils ont identifié des victimes civiles et attendent des explications de Tel-Aviv à ce sujet.

Au niveau des Nations unies, la discussion est enfin lancée après des années de silence. Le rapporteur spécial pour les droits de l’homme et le contre-terrorisme a annoncé en janvier qu’il ouvrait une enquête sur l’utilisation de drones et d’autres formes d’assassinat ciblé au regard du droit international. Son rapport sera rendu à l’Assemblée générale cet automne. On attend donc avec impatience de voir si c’est le début d’un processus de transparence, de justice, d’acceptation de l’idée que tout recours à ces engins doit être accompagné d’un respect du droit.

En Afghanistan, il y a une nette réduction du nombre de civils tués par l’Otan lors de bombardements aériens en concomitance avec une meilleure reconnaissance des erreurs en présentant des excuses et en versant des réparations. Les deux aspects sont indéniablement liés. On attend toujours que cela se fasse pour les drones.

Quelle est la position de Barack Obama sur le sujet ?

C’est difficile de le savoir même s’il a fini par reconnaître, lors de son récent discours sur l’état de l’Union le 13 février 2013, que les Etasuniens avaient besoin de plus de garanties que sa seule parole pour s’assurer de la légalité du programme. Ce qui est sûr, c’est qu’en 2010 le nombre de frappes par drones était plus élevé que pendant les années Bush (2001-2009). Depuis, la situation a changé. En 2010, il y avait une frappe tous les trois jours au Pakistan, deux ans plus tard, elles étaient trois fois moins fréquentes. Est-ce dû à la pression internationale ?

Néanmoins, la baisse au Pakistan est compensée par les frappes au Yémen. D’ailleurs, les Etats-Unis n’ont jamais reconnu leur utilisation des drones armés dans ce pays ! Et des Yéménites dénoncent régulièrement cette situation, à l’instar de l’écrivain Ibrahim Mothana, qui a publié une tribune dans The New York Times en juillet 2012, défendant l’idée que les drones étaient les meilleurs alliés d’Al-Qaida.

Quel est l’impact psychologique pour les populations concernées ?

Il est très important, selon tous ceux qui enquêtent sur la question. Le survol continuel de drones (armés ou de surveillance) au-dessus des gens ne laisse pas indemne, c’est évident. Il y aurait un sentiment de terreur et de peur continu. Vous avez peur de sortir de chez vous car vous ne savez pas quels sont les critères utilisés pour les frappes. C’est du pain bénit pour Al-Qaida qui peut recruter plus facilement, notamment au Yémen.

La France est-elle potentiellement un pays susceptible de bafouer le droit international en usant elle aussi de drones armés ?

Cette question s’inscrit dans l’idée de prolifération des drones. On sait que les Etats-Unis ont accepté d’armer les drones italiens et que la Chine et l’Iran possèdent des drones armés. Il y a deux semaines, l’Allemagne parlait ouvertement d’en acheter à son tour. Au même moment, le ministre de la Défense français a laissé entendre que ce serait également le cas pour la France. Pour l’instant, Paris a uniquement des drones de surveillance, actuellement en service au Mali selon toute vraisemblance.

Et qu’en est-il de l’éventuelle utilisation de robots armés dans les années à venir ?

C’est extrêmement préoccupant. Un ordinateur a du mal à distinguer entre une pomme et une orange… Alors comment vont-ils établir que vous êtes un terroriste ou un civil au Yémen, un pays où les armes prolifèrent ? Il y a trois fusils par personne au Yémen ! Ils ne sont pas tous terroristes ! Comment un robot peut-il déterminer le statut de combattant d’une personne sans une intervention humaine ? Déjà, des erreurs se produisent avec les drones qui pourtant possèdent des caméras… Sur ce point, les Etats-Unis ont été plus lucides. Ils ont dit : on ne peut pas utiliser de robots sans intervention humaine tant que les problèmes juridiques ne sont pas réglés. A mon avis, ils ne le seront jamais.

C’est donc une crainte légitime, mais le problème actuel, ce sont les drones, pas les robots. Près de 5 000 personnes ont été tuées par les drones depuis 2001**. D’ailleurs, des procès sont en cours aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Pakistan, pour reconnaître la responsabilité des Etats concernés dans la mort de civils.

** Plusieurs ONG indépendantes tentent depuis des années de comptabiliser le nombre de membres d’Al-Qaida et de civils tués dans les frappes de drones américains. La New American Foundation, à Washington, estime que le bilan se situe entre 1 963 et 3 293 personnes tuées, dont 261 à 305 civils. Une organisation britannique, le Bureau of Investigative Journalism, évoque un chiffre entre 3 072 et 4 756 personnes tuées, dont 556 à 1 128 civils, au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Selon le sénateur étasunien Lindsey Graham, les drones auraient tué 4 700 personnes dans le monde.

(A noter, la sortie prochaine du dernier ouvrage de Stuart Casey Maslen : Weapons under International Human Rights Law, aux éditions Cambridge University Press)


En lien avec cet article :


 

9 Responses to “N’importe qui peut être attaqué par un drone, n’importe où, n’importe quand”

  • kidkodak

    Ne reste plus qu’à décerner la Médaille de Bravoure pour les lanceurs de drones et de robots militaires…

    En bout de ligne,l’émergence des jeux vidéos de combat-extrême pour les jeunes générations depuis des années,a préparé le terrain à l’acceptation de l’application réelle de ces techniques militaires à travers le monde dans une société dont ces jeunes sont maintenant devenus adultes.

    Faut bien préparer le terrain avant de faire son jardin.

  • Pacifique

    voir également TéLéRAMA de cette semaine : 3 pages sur ces problèmes; article d\’Olivier Tesquet et mention du livre de Gérgoire Chamayou \ »Théorie du drone\ » (édition La Fabrique 368 p. 14€ );

    A voir un documentaire sur France5 Mardi 21 Mai 20 h 40, signé Jean-Martial Lefranc.

    ** Ce jour aux infos La France est en discussions pressantes avec les autorités américaines pour l\’achat \’urgent\’ de 2 drones ..pour surveillance; avec achats ultérieurs envisagés de 6 ou 7 engins (5 M €?). Notre pays veut combler son \ »retard\ » dans ce domaine !

  • Tixo

    L’utilisation massive des drones armés constitue une étape majeure vers la guerre permanente, non règlementée, ainsi que l’assassinat légal et impuni.

    Pas d’enquêtes, ni de procès ni de jugements.

    La peur de sortir de chez soi devient légitime puisque n’importe qui peut être abattu comme un animal dès qu’il met le pied dehors. De nombreux civils en Afghanistan, Pakistan, Yémen ont perdu la vie juste parce que de l’autre côté de l’écran ils semblaient suspects, ou non… Les pays européens acquièrent actuellement des flottes complètes de drones. Demain nous français, belges, italiens…. subiront le même traitement.

    C’est incroyable de voir comment agissent les pilotes de drones. Ils jouent à un jeu vidéo et tuent des gens qui ne sont pas habillés comme il faut ou ne sont pas au bon endroit au bon moment. Nous n’en sommes plus au stade de la bavure, mais bien de l’abattage d’êtres humains en toute impunité. Vous êtes morts juste parce que… parce quoi d’ailleurs?

    Les drones agissent de loin, donc vous passez de vie à charpie en un rien de temps sans avoir pu comprendre ce qui vous arrive.

    Il est clair que ce genre de possibilités est une aubaine pour les gouvernements qui se donnent le droit de vie ou de mort sur n’importe qui.

    Surement une excellente nouvelle pour les conformistes (dont Caroline Fourest et ses amis) qui rêvent de détruire toute personne qui ne porte pas leur idées. Demain vous serez morts sans l’avoir vu venir, juste parce que vous ne rentrez pas dans le cadre.

    Faites attention, vous êtes peut-être déjà sur la liste…

  • Phrygane

    http://www.legrandsoir.info/speculation-sur-la-mort-aux-etats-unis.html

    Spéculer sur la mort d’autrui est légal aux USA

    Tout comme offrir aux enfants des carabines roses ou bleues pour qu’ils fassent leurs premières expériences très tôt, au risque que l’un d’eux fasse « pan pan » sur sa petite sœur…

    Impossible de faire passer une loi imposant de vérifier, au moins, l’état mental, du client qui désire acheter un fusil d’assaut.
    Même après qu’un déséquilibré ait tué de nombreux enfants dans une école… avec une arme de guerre légalement acquise.

    L’Etat US s’arroge le droit de tuer, sans procès, des gens, un peu partout dans le monde, en causant de multiples morts collatérales. Ce qui alimente la haine contre mes USA et donc le terrorisme.
    Mais n’est-ce pas bon pour l’économie de la « guerre au terrorisme » ?

    Comment ne pas penser au dernier film de Stanley Kubrick : « Eyes wide shut », dans lequel le médecin, incarné par Tom Cruise, tourmenté par la jalousie envers une épouse incarnée par Nicole Kidman, se retrouve dans une somptueuse demeure, assistant bien malgré lui à une messe noire.

    Et ou l’on apprend que, sous les masques, sont présent de très hauts dirigeants de ce pays.

    Stanley Kubrick, metteur en scène engagé s’il en est, a-t-il choisi, pour son film testament, un scénario de pure fiction ?

  • kidkodak

    Phrygane: »L’Etat US s’arroge le droit de tuer, sans procès, des gens, un peu partout dans le monde, en causant de multiples morts collatérales.  »
    Un jour l’histoire va les rattraper et traverser pour de bon leurs puissants lobbys de protection et de désinformation.
    Le 11 septembre m’a permis de faire des recherches dans toutes les directions et j’ai découvert des choses que mon éducation m’aurait empêcher même d’ y penser une seconde!
    Je pense entre autre au projet MK-Ultra
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_MK-Ultra
    ou ces responsables américains se croyaient déjà permis d’expérimenter partout à travers le monde,des techniques dignes des nazis.Ce qui est hallucinant dans le cas du Dr Cameron,considéré comme expert médical,c’est qu’il était présent lors du procès de Nuremberg,pour plus tard être l’employé de la CIA oeuvrant au Québec,en charge du projet.
    http://books.google.ca/books?id=nyNzdqgJc6IC&pg=PT190&dq=Cameron+invit%C3%A9+au+proc%C3%A8s+de+Nuremberg&hl=fr&sa=X&ei=R6ebUb_WFbih4APfroGwDA&ved=0CDwQ6AEwAg
    Recherche sur la manipulation mentale
    http://www.dailymotion.com/video/xze4pi_projet-mk-ultra-recherche-sur-la-manipulation-mentale-menee-par-la-cia_webcam#.UZd8kMqoaN4
    Et en 2012 les avocats de Sirhan Sirhan sont maintenant convaincus que leur client était sous contrôle mental lors de l’assassinat de Robert Kennedy.
    http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/l-assassin-de-bob-kennedy-etait-107492

    S’il en coute $800,000 par détenu à Guantanamo,sans qu’il n’y ait de charges ou de verdicts de procès contre eux,ne nous leurrons pas,les E.U. y trouvent leur profit,mais lequel?
    Si le passé est garant de l’avenir,peut-être qu’Hitler avait raison de prédire que le troisième Reich durerait 1000 ans.
    En fait,il n’a que déménagé de pays.

  • kidkodak

    Justement Abby Martin laisse sortir quelques extraits de son entrevue avec Noam Chomsky,(au 2/3 de l’émission) au sujet de l’utilisation des drones par les E.U.
    L’entrevue intégrale sera diffusée demain.
    Breaking the Set, Abby Martin
    http://rt.com/shows/breaking-set-summary/boston-privacy-security-chomsky-576/

  • theodore

    En fait les drones type predator sont peu furtif peu rapides et extrêmement vulnérables. Ils suffit d’un avion léger un peu rapide type Monney ou racer et d’un fusil de chasse gros calibre (444) ou juste un cable acier remorqué pour envoyer 150 mm$ à la ferraille. Si des pays comme le Pakistan disposant d’une aviation de chasse conséquente ou le yement qui doit encore avoir quelques Mig opérationnels se contente de protester c’est que bien évidemment il sont complices.

  • https

    J’ai des problemes pour me connecter en HTTPS à votre site, c’est dommage que l’on ne puisse pas utiliser de connexion sécurisée pour y accéder.

  • Phrygane

    kidkodak,

    Il y a déjà longtemps que j’avais entendu parler du projet MK-Ultra.

    Mais c’était dans des revues un peu « marginales ».

    J’en ai eu la confirmation officielle (et ai pu découvrir bien d’autres horreurs) en lisant le livre :

    AU NON DE LA SCIENCE de Andrew Goliszek et Thierry Souccar, aux éditions Télémaque.

    C’est à gerber, mais très édifiant.

    Et pour revenir à mon allusion concernant le film de Kubrick, si d’aucuns disent qu’il n’y a pas de preuves de l’existence de « Dieu », il suffit de suivre l’actualité de tous les jours pour avoir la preuve de l’existence du « Diable ».

    Je précise que je ne suis pas croyant au sens religieux du terme.

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