ASIA TIMES (2/2) : Délits d’initiés du 11-Septembre… les faits mis à nu

Suite et fin de l’article sur les délits d’initiés autour du 11-Septembre paru récemment dans le journal Asia Times. Une deuxième partie où l’on retrouve des noms connus, comme celui de Wirt Walker III, un cousin de George Walker Bush, ou de Louis Freeh, ex-directeur du FBI, ou encore de Jerome Hauer, responsable le 11 septembre 2001 de l’Office of Emergency Management, le Bureau de gestion des urgences de la ville de New York. On y trouve aussi le nom de sociétés comme Stratesec (spécialisée dans la sécurité, et en charge du WTC), Convar (récupération de données sur disques durs endommagés), ou encore Kroll Associates… Si l’on a jamais étudié le sujet, cela peut paraitre surprenant dans un article sur des soupçons de délits d’initiés le 11-Septembre, et pourtant…

En réalité, les délits d’initiés autour du 11/9 – qui ne sont pas prouvés, il faudrait un acte de justice pour cela -, mais sur lesquels s’accordent des historiens, des spécialistes de la Finance, et des chercheurs du 11/9, sont la preuve que les détails comme la date, l’heure et le lieu précis des attentats terroristes de Manhattan et du Pentagone étaient connus à l’avance par certains milieux. Mais le plus grave est que ces "milieux" ont été capables par la suite de se protéger des enquêtes de la Securities and Exchange Commission (SEC), du FBI, de la Commission sur le 11/9, et encore pire, des grands médias occidentaux, et ce, depuis plus de 10 ans ! Alors, qui sont-ils ? Qui a fait des millions de dollars de profits sur le dos des victimes du 11/9 et des guerres qui s’en sont suivies ? Qui se cache derrière les très probables délits d’initiés du 11-Septembre ?

Qui se cache derrière les transactions frauduleuses survenues avant,
pendant et après le 11-Septembre ?

 


Une enquête exclusive d’ASIA TIMES (2/2)
Délits d’initiés du 11/9… les faits mis à nu
 

Par Lars Schall(*), Asia Times, le 21 mars 2012

Traduction GV pour ReOpenNews

* * * Retrouvez la 1ère partie ici * * *

J’ai reparlé de ce sujet des transactions sur les options liées au 11/9 avec le Dr. Daniel Ganser (Les armées secrètes de l’OTAN), et lui ai demandé cette fois ce qu’il pensait de l’importance de ces options de vente (Put Options) achetées juste avant les attentats du 11 septembre 2001.

Daniele Ganser : C’est un point très important. Cela démontre qu’il y a eu des délits d’initiés sur les marchés boursiers internationaux avant le 11-Septembre. Et plus spécifiquement, par l’achat de Put Options, c’est-à-dire des spéculations sur la baisse du cours de certaines actions. Parmi les actions affectées, on trouve celles d’United Airlines et d’American Airlines, les deux compagnies aériennes impliquées dans les attentats.

Un de mes collègues, Marc Chesney, professeur à l’Institut bancaire de l’Université de Zurich, a étudié ces Put Options. Il faut tout d’abord vérifier s’il s’agissait d’une spéculation au niveau international misant sur une période plus difficile pour l’industrie de l’aviation, et si de tels achats de Put Options ont aussi concerné les autres compagnies comme Singapore Airlines, Lufthansa, ou Swiss Air.

Ce ne fut pas le cas.

Des achats très importants de Put Options ont été faits uniquement pour les deux compagnies aériennes concernées par les attentats. Ensuite, il faut examiner le ratio de Put Options par rapport à celui des Call Options et voir si ces dernières ont également fait l’objet d’achats de même importance, ce qui constituerait un pari sur la hausse des cours des actions.

Ce ne fut pas le cas non plus. Les achats significatifs de Put Options n’ont concerné que United Airlines et American Airlines.

Enfin, il faut creuser encore afin de savoir qui a acheté ces Put Options, car ce serait l’auteur des délits d’initiés qui a fait plusieurs millions de dollars de profits le 11-Septembre. La plupart des gens ignorent que certains ont gagné énormément d’argent grâce aux attentats du 11/9. La Security and Exchange Commission (SEC) [le gendarme américain de la Bourse – NdT] ne publie pas les informations sur l’identité des acheteurs de Put Options, car il est possible de les acheter de façon anonyme. Il est curieux que ces informations ne soient pas rendues publiques.

Ce dont nous disposons, c’est le Rapport de la Commission sur le 11/9, où il est écrit qu’il y a bien eu des délits d’initiés, mais que la piste ne permet pas de remonter au leader d’al-Qaïda, Oussama Ben Laden, ce qui signifie qu’il est très improbable que Ben Laden soit l’auteur de ces transactions illicites.

Question : Si on s’est tient là, qu’est-ce que cela veut dire ?

Daniele Ganser : Cela veut dire que l’enquête sur les attaques terroristes est incomplète, et s’arrête toujours dès qu’un élément entre en contradiction avec la théorie [officielle] de l’« attaque-surprise », on n’est jamais allé creuser au-delà. Tout s’est passé comme si l’on avait voulu ne voir qu’un côté de l’histoire, et donc l’enquête est à sens unique. Mais cela ne s’applique pas seulement aux Put Options.31

Il est intéressant de noter que dans sa réponse, Daniele Ganser explique que des informations importantes n’ont pas été publiées, mais cela n’est que la moitié de la vérité. Pourquoi ? La réponse est à la fois simple et curieuse : David Callahan, l’éditeur du magazine US Smart CEO, a posé une question à la SEC à propos des Put Options achetées avant le 11-Septembre, dans le cadre d’une requête FOIA (loi américaine sur la liberté de l’information). La SEC a répondu à Callahan le 23 décembre 2009, sous la référence « 09 07659-FOIA » :

Cette lettre est une réponse à votre demande d’accès aux preuves documentaires (ou à leurs copies) mentionnées dans la note de base de page 130 du chapitre 5 du Rapport de la Commission sur le 11-Septembre… Nous avons appris que les documents pouvant correspondre ont été détruits.32

Par conséquent, nous ne saurons jamais exactement comment la SEC et la Commission sur le 11/9 en sont arrivées aux conclusions que l’on trouve dans leurs rapports finaux concernant les opérations sur les Put Options, puisque les documents correspondants, non seulement n’ont pas été sauvegardés, mais ont même été détruits, et ce, malgré les accords existant entre la SEC et les Archives nationales des États-Unis, par lesquels la SEC s’engage à conserver tous les enregistrements pendant au moins 25 ans.33

Dans le Rapport de la Commission sur le 11/9, la note de bas de page 130 du chapitre 5 à propos des supposés délits d’initiés comporte le passage suivant :

Des allégations ayant fait l’objet d’une large publicité au sujet de délits d’initiés avant le 11/9 reposent généralement sur des informations concernant une activité boursière inhabituelle avant le 11/9 portant sur des actions dont le cours à plongé suite aux attentats. Certaines activités inhabituelles ont effectivement eu lieu, mais chacune de ces transactions s’est révélée parfaitement inoffensive. Par exemple, le volume des Put Options – des investissements qui rapportent uniquement lorsque le cours d’une action chute – sur UAL, la maison mère d’United Airlines, a considérablement augmenté le 6 septembre, et sur American Airlines le 10 septembre – des opérations très douteuses en effet.

Mais une enquête plus poussée a révélé que ces transactions n’avaient aucun lien avec le 11/9. Un seul investisseur institutionnel sans aucun lien concevable avec al-Qaïda, a acheté 95% des Put Options sur UAL le 6 septembre, dans le cadre d’une stratégie boursière qui incluait également l’achat de 115 000 actions d’American Airlines le 10 septembre. De la même façon, la plupart des transactions suspectes sur American Airlines le 10 septembre font suite à une lettre d’information d’une société boursière américaine, faxée à ses souscripteurs le dimanche 9 septembre, qui recommandait ces opérations.

Ces exemples sont représentatifs du type de preuves examinées lors de l’enquête. La SEC et le FBI, aidés par d’autres agences et sociétés boursières, ont consacré d’énormes ressources pour enquêter sur cette affaire, y compris en collaborant avec de nombreux gouvernements étrangers. Ces enquêtes ont permis d’établir que les soupçons initiaux étaient sans fondements. [Interview de Joseph Cella (16 septembre 2003; 7 mai 2004; 10-11 mai 2004); Briefing du FBI (5 août 2003); mémo de la SEC, envoyé par la Division de l’application des lois au Président de la SEC et aux Commissaires : "Pre-September 11, 2001 Trading Review," 15 mai 2002, Interview de Ken Breen (23 avril 2004); Interview d’Ed G. (3 février 2004).

L’écrivain Mark H. Gaffney a fait ce commentaire à propos de « l'innocuité » de ces transactions :

Notez que… la commission ne dit absolument rien dans sa note de bas de page à propos des 36 autres sociétés identifiées par la SEC dans son enquête sur les possibles délits d’initiés. Qu’en est-il de l’augmentation soudaine des achats de Call Options sur Raytheon, par exemple, ou du pic sur les Put Options de Morgan Stanley, qui avait ses bureaux dans le World Trade Center 2 ? Le rapport de la Commission ne fournit pas un mot d’explication là-dessus. Nous devons en conclure que la vérité se cache entre les lignes du Rapport qui évite soigneusement de parler de la plus grosse part des délits d’initiés [autour du 11/9].

De fait, si les transactions étaient réellement « inoffensives », comme le dit le Rapport, alors pourquoi la SEC a-t-elle muselé les lanceurs d’alertes potentiels (Whistleblowers) dans son enquête ? La réponse la plus probable est que tellement d’acteurs de Wall Street étaient impliqués que la SEC ne pouvait pas risquer l’ouverture d’un procès public, de peur de voir « l’impensable » être exposé devant tous. Cela expliquerait pourquoi la SEC a limité le flot d’information à ceux qui avaient « besoin de savoir », ce qui signifie évidemment que très peu de personnes à la SEC avaient une vision globale de cette affaire.

Cela expliquerait également pourquoi la SEC n’a finalement donné aucun nom. Tout cela fait penser à rien de moins qu’une activité criminelle à Wall Street dans les jours et les heures précédant le 11/9. La SEC était comme le chirurgien qui ouvre un patient sur la table d’opération pour enlever une tumeur, mais qui referme tout après avoir découvert que le cancer s’est propagé en métastases dans tout le corps.

Au tout début de l’enquête, sans doute avant que ses responsables n’aient vraiment conscience des implications, la SEC avait demandé au FBI d’examiner deux transactions suspectes. Nous le savons grâce à un mémorandum de la Commission sur le 11/9 déclassifié en mai 2009, qui résume les propos échangés au cours d’une réunion en août 2003, au cours de laquelle les agents du FBI ont informé la Commission au sujet de l’affaire des délits d’initiés. Le document indique que la SEC a fourni les informations sur les transactions douteuses au FBI le 21 septembre 2001, à peine 10 jours après les attentats.

Bien que pour les deux transactions examinées, les noms aient été censurés dans les documents déclassifiés, nous savons grâce au travail de Kevin Ryan de qui il s’agissait pour un au moins de ces cas. L’identité de l’opérateur suspect est très étonnante et aurait dû faire la « une » de tous les journaux, au niveau mondial. Kevin Ryan a pu remplir les blancs parce que, fort heureusement, le service de censure a laissé suffisamment de détails dans le document pour remonter à l’identité du suspect, qui n’est autre que Wirt Walker III (ci-dessus, à gauche), un lointain cousin du président de l’époque George Walker Bush.

Plusieurs jours avant le 11/9, Walker et sa femme Sally on acheté 56 000 actions de la société Stratesec, une des compagnies en charge de la sécurité au World Trade Center jusqu’au jour des attentats. Notons aussi ce fait remarquable, que Stratesec était aussi chargée de la sécurité à l’aéroport international de Dulles, d’où le vol 77 a décollé le 11/9, et aussi pour United Airlines, qui possédait deux des trois avions prétendument détournés ce jour-là. A cette époque, Walker était directeur de la Stratesec. De façon curieuse, le frère de G.W.Bush, Marvin Bush, figurait aussi parmi les directeurs.

L’investissement de Walker lui a rapporté la coquette somme de 50 000 dollars en quelques jours. Étant donné les liens entre le World Trade Center et la famille Bush, la SEC aurait dû demander au FBI de lancer une vaste enquête. Pourtant, de façon assez incroyable, dans ce qui reste un exemple de malfaisance criminelle, le FBI a conclu que, puisque Walker n’avait aucun lien avec le terrorisme… il n’y avait pas de raison de continuer l’enquête. » Le FBI n’a procédé à aucun interrogatoire.34

Pour les besoins de cet article, j’ai demandé à Kevin Ryan via email s’il pouvait m’envoyer un lien pour son « superbe travail de détective ». Ryan, qui fait à mon humble avis partie de la dizaine de personnes dans le monde que l’on doit prendre au sérieux concernant le 11/9, m’a répondu :

Vous faites allusion à mon article : « Evidence for Informed Trading on the Attacks of September 11[ Voir ici pour la traduction en français par ReOpen911 - NdT]. Voici les deux références que je cite, et qui sont pertinentes avec ce que vous décrivez : le mémorandum de la Commission intitulé "FBI Briefing on Trading" préparé par Doug Greenburg, le 18 aout 2003.22

Le mémo de la Commission sur le 11/9 qui résume l’investigation faite par le FBI fait référence aux opérateurs (Traders) impliqués dans les achats sur Stratesec. D’après les références dans le document, nous pouvons déduire que deux personnes portaient le même nom de famille et étaient parents par alliance. Cela correspond à la description de Wirt et Sally Walker, qui étaient connus pour détenir des actions de Stratesec. De plus, l’un deux (Wirt) occupait un poste de directeur dans la société, mais aussi dans une compagnie de l’Oklahoma cotée en bourse, Aviation General), et était président d’une société d’investissement à Washington DC (Kuwam Corp). Vous trouverez ici deux autres articles récents sur Stratesec et ses opérateurs. [Voir ici et ici]

Le cours de l’action Stratesec, dois-je le préciser, est passé de 0,75 dollar par action le 11 septembre 2001, à 1,49 dollar lorsque les marchés ont rouvert le 17 septembre. En tant que compagnie prestataire de sécurité basée sur la technologie pour de grands groupes ou des bâtiments gouvernementaux, Statesec a bénéficié du fort accroissement de la demande en matière de sécurité après le 11/9.

Ce que Ryan m’a écrit à propos d’une autre société sur laquelle il a fait des recherches est également d’une grande importance : il s’agit de Viisage Corp, une autre compagnie « high-tech ».

Kevin Ryan : Fin 2005, George Tenet est passé directeur de Viisage, qui figurait dans la liste de la SEC pour son enquête, mais n’a jamais été inquiétée. Viisage était dirigée par Roger LaPenta, précédemment chez Lockheed.

Sept mois après, en 2006, le directeur du FBI, Louis Freeh [ci-contre - NdT], a rejoint lui aussi la direction de Viisage. On pourrait se dire que, lorsqu’à la fois le directeur de la CIA (le 11/9) et celui du FBI (de 1993 à juin 2001) rejoignent une compagnie suspectée de délit d’initiés autour du 11/9, il pourrait être intéressant [pour le FBI] de revenir sur la façon dont la SEC a traité le cas de cette société. Mais ce ne fut pas le cas. En 2009, [le Prince saoudien] « Bandar Bush » a embauché Louis Freeh comme son principal avocat.

Louis Freeh est aujourd’hui le syndic de faillite de MF Global, une société soupçonnée de manipuler les marchés. Et à propos de son client, l’ex-ambassadeur saoudien, le Prince Bandar, je dois ajouter que nous savons maintenant qu’il a financé indirectement, à travers sa femme, deux des supposés pirates de l’air du 11/9, Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi [voir ci-dessous).35

Mais revenons à l’histoire de la destruction des enregistrements. Le 7 septembre, ce ne sont pas seulement des vies humaines, des avions et des bâtiments qui ont été détruits à New York, mais aussi les données contenues dans des ordinateurs et dans des archives. Par exemple, plusieurs agences fédérales occupaient le Bâtiment 7 du WTC, dont la Securities Exchange Commission, aux étages 11 à 13.

Ces données ainsi que d’autres sources, auraient pu fournir des informations sur les supposés délits d’initiés (même s’il est très étonnant qu’aucune sauvegarde n’ait été stockée ailleurs, indépendamment de ces ordinateurs locaux). En fait, des sociétés spécialisées dans ces techniques [de récupération de données] ont été commissionnées pour récupérer les disques durs endommagés qui avaient été collectés parmi les décombres et la poussière de Ground Zero.

L’une de ces compagnies était le groupe anglais Convar, et plus précisément leur centre de récupération situé dans la ville allemande de Pirmasens. Erik Kirschbaum de l’agence Reuters a rapporté en décembre 2001 que Convar avait réussi à restaurer les informations de 32 ordinateurs, qui confirmaient « les soupçons de transactions illégales le 11-Septembre. »

« Il semble que des informations d’initiés au sujet des attentats ont été utilisées pour lancer des transactions financières et envoyer des autorisations dans l’espoir qu’au milieu de tout ce chaos, les criminels auraient, à tout le moins, une bonne longueur d’avance, » a déclaré le directeur de Convar, Peter Henschel. »36 Convar avait reçu ces commandes assez onéreuses – selon le rapport de Kirschbaun, certaines sociétés ont payé entre 20 000 et 30 000 dollars par disque dur récupéré – en particulier de la part de sociétés de cartes de crédit, car « nous avons observé une brusque augmentation du nombre de transactions utilisant des cartes de crédit passant par certains ordinateurs du WTC juste avant que les avions ne frappent les Tours Jumelles. Cela pourrait constituer une entreprise criminelle – mais alors comment ont-ils obtenu leurs informations ? Ou bien est-ce juste une coïncidence que 100 millions de dollars aient transité par ces ordinateurs au moment du désastre ? »37

Les compagnies pour lesquelles Convar a travaillé ont collaboré avec le FBI. Si les données ont été reconstituées, elles auraient dû être communiquées au FBI, et celui-ci, muni de son statut d’enquêteur, aurait dû diligenter de nouvelles recherches sur la base de ces données afin de savoir qui avait effectué ces transactions. À l’époque, Henschel était optimiste et pensait que l’identité des auteurs de ces opérations serait dévoilée.

Richard Wagner, un employé de Convar, a dit à Kirschbaum que « des transferts illégaux pour plus de 100 millions de dollars ont pu être opérés immédiatement avant et pendant le désastre. "Il semble que certaines personnes aient su à l’avance l’heure approximative du crash de l’avion et aient pu passer des ordres de mouvements pour des montants dépassant 100 millions de dollars," a-t-il déclaré. "Ils pensaient que les enregistrements de leurs transactions ne pourraient pas être récupérés une fois que les serveurs auraient été détruits." »38

La remarque de Wagner selon laquelle il y aurait eu des « opérations financières illégales juste avant et pendant la catastrophe du WTC » rejoint les observations de Michael Ruppert dans son livre : « Franchir le Rubicon ».

Ruppert a été contacté par un employé de la Deutsche Bank qui a survécu au désastre en quittant le WTC après le crash du 2e avion.

D’après cet employé, environ 5 minutes avant l’attentat, la totalité du système informatique de la Deutsche Bank a été piratée par quelque chose d’externe que personne dans le bureau ne connaissait, et tous les fichiers ont été téléchargés à la vitesse de la lumière vers une destination inconnue. L’employé, effrayé pour sa sécurité, a perdu beaucoup de ses amis le 11-Septembre, et était parfaitement au courant du rôle joué par la filiale de la Deutsche Bank, Alex Brown, dans les délits d’initiés.39

J’étais curieux et voulu en savoir plus sur Convar au sujet de leur travail de récupération des données des disques durs du World Trade Center (WTC), et aussi sur les déclarations faites par Peter Henschel et Richard Wagner. J’ai donc contacté par écrit l’agence qui représente Convar pour les relations presse. Mais sa réponse fut la suivante :

En raison de contraintes de temps, nous ne pouvons pas vous fournir les informations demandées, ni vous mettre en contact avec aucun interlocuteur pour discuter de ce sujet au nom de notre client.

J’ai également écrit à Kroll OnTrack, un très intéressant concurrent de Convar. La société Ontrack Data Recovery, qui possède aussi des bureaux en Allemagne, a été rachetée par Kroll Inc en 2002 – « une des plus puissantes sociétés US spécialisées dans la sécurité et les enquêtes privées, qui possède une longue expérience en matière de protection des officiels US, y compris celle du Président. Cela requiert des relations étroites avec le Secret Service. »40

Au moment des attentats du 11/9, un certain Jerome Hauer (ci-contre) était l’un des principaux directeurs de Kroll Inc. Il s’était occupé auparavant de l’installation du Centre de gestion de crise pour le maire de New York City, alors qu’il était directeur du Bureau de gestion des urgences (Office of Emergency Management, ou OEM), qui occupait le 23e étage du Bâtiment 7 du World Trade Center. Jerome Hauer est celui qui a nommé John O’Neill au poste de responsable de la sécurité du Word Trade Center, et qui a passé la soirée avec John O’Neill la veille du 11/9 à New York, avant que celui-ci ne perde la vie dans le WTC au cours des attentats. Hauer a très vraisemblablement été impliqué dans les exercices Tripod II, l’exercice militaire qui se déroulait [le 11/9] dans le port de New York City.41

Tout cela m’a poussé à m’intéresser de près à ces aspects, et plus précisément à voir si Ontrack ou Kroll Ontrack avaient été sollicitées en 2001 ou après, pour récupérer les données des disques durs des ordinateurs du WTC. La réponse que j’ai reçue de KrollOntrack est la suivante :

Kroll Ontrack n’était pas présent sur site pour la récupération des donnés – les disques durs dans les Tours Jumelles ont été totalement détruits et « vaporisés ». Toutefois, la société Kroll a participé à l’époque à des enquêtes légales concernant des ordinateurs, et s’est occupé d’appareils dans les bâtiments avoisinant le WTC.

Ces deux requêtes ne m’ont finalement rien appris de nouveau. La seule question qui en ressort est : pourquoi Kroll Ontrack m’a-t-elle envoyé une réponse dont il est évident que le contenu ne colle pas avec les faits ? Après tout, j’avais bien spécifié dans ma demande que Convar avait reçu la commande pour récupérer les disques endommagés au World Trade Center (?)

J’ai renvoyé une nouvelle demande, en joignant un lien vers l’article d’Erik Kirschbaum paru dans Reuters ainsi que d’autres documents vidéo sur Convar, qui montraient que certains des disques du WTC n’avaient pas été entièrement « détruits ou vaporisés. » J’ai formulé ainsi ma question à Kroll Ontrack : « Votre réponse ne semble pas correspondre aux faits, lorsque vous parlez de disques "complètement détruits ou vaporisés". Vous en tenez-vous réellement à cette version ? »

Kroll Ontrack est revenue vers moi en m’écrivant que leur précédente réponse ne constituait pas « une déclaration, mais une opinion. »

Je trouve [finalement] quelque utilité à cette réponse, car elle correspond à la connaissance qu’en a le public en général, et cela peut facilement être réfuté en mettant en avant le travail de Convar.

L’un des documents vidéo que je mentionnais dans mon deuxième email à Kroll Ontrack provient du journal télévisé allemand Heute-Journal du 11 mars 2001 sur ZDF, et l’autre vient du documentaire hollandais « Zembla » diffusé le 10 septembre 2006.


100 millions de $ transférés depuis le WTC le… par ReOpen911

 

Le reportage de la ZDF montre que Convar a reçu les disques du WTC envoyés par le département américain de la Défense, et qu’en mars 2002, la société avait réussi à récupérer plus de 400 disques durs. Il est aussi mentionné que les sociétés privées qui avaient passé commande pour cette prestation ont payé entre 25 000 et 50 000 dollars par disque. Dans le documentaire « Zembla », Convar s’en tient à sa position telle qu’elle avait été rapportée par Erik Kirschbaum en 2001.

Évidemment, autour du 11-Septembre, il n’y a pas eu seulement les délits d’initiés sur les Put Options. Il existe des preuves que des transactions financières illégales faites par cartes de crédit pour un montant de plus de 100 millions de dollars ont été effacées des ordinateurs du WTC.

Ces opérations ont été lancées juste avant et pendant la catastrophe du WTC. On ne sait toujours pas ce que le FBI a fait des informations récupérées par Convar. Sans doute pas grand-chose, vu le mémorandum rédigé par la Commission sur le 11/9 et qui a été rendu public en mai 2009.

La Commission sur le 11/9 a interrogé le FBI au sujet de l’utilisation de cartes de crédit dans des affaires d’initiés. Sur la base des informations que lui a fournies le FBI, la Commission a conclu que de telles activités délictueuses n’avaient pas eu lieu, car « les agents interrogés disent ne pas avoir connaissance de l’histoire des disques durs récupérés ou de leur contenu, » et déclarent surtout que « tout ce qui se trouvait au WTC a été réduit à l’état de poussière, ce qui rend très peu probable l’hypothèse que des disques durs en aient réchappé. »42

Pourtant, les travaux de Convar prouvent exactement le contraire.

Mais il y a pire. D’après le documentaire Zembla, le FBI a été impliqué directement dans le projet de récupération des données par Convar. Ajoutons que le reportage de Heute-Journal montrait que Convar travaillait sur ces « projets hautement sensibles » en collaboration avec plusieurs agences fédérales du gouvernement des États-Unis.

Nous avons donc une abondance d’informations relatives à des activités de délits d’initiés montrant une préconnaissance des attentats, mais très peu d’éléments matériels qui le prouvent, comme me l’a expliqué Catherine Austin Fitts, une ex-dirigeante et membre du Conseil d’Administration de la banque d’investissement Dillon, Read & Co de Wall Street, lorsque j’ai évoqué avec elle ce sujet.

Question : Mme Fitts, quel est votre sentiment sur les rumeurs de délits d’initiés autour du 11-Septembre ?

Catherine Austin Fitts : Eh bien, je n’ai jamais vu de preuves concrètes établissant qu’il y ait eu délit d’initié. Tout un tas d’informations circule en provenance de banques d’investissement ou de gens appartenant à la communauté de la Finance, indiquant que des délits d’initiés ont été perpétrés et ont donné lieu à des profits substantiels, en particulier sur le marché des devises et celui des Bons du Trésor, mais encore une fois, tout cela n’a jamais été documenté.

Je pense que lors d’événements comme le 11/9, nous avons assisté à des choses que seuls des délits d’initiés peuvent expliquer. Par conséquent, cela ne me surprendrait pas si ces allégations étaient vraies, car selon moi, le 11/9 a constitué une opération secrète extrêmement profitable du point de vue des transactions financières. Je ne serais pas surprise si l’on découvrait [un jour] que le Exchange Stabilization Fund (ESF) a participé à ces transactions et si une partie des fonds de compensation pour les victimes provient de l’ESF.

Les délits d’initiés surviennent typiquement autour d’événements comme celui-ci, mais si vous voulez le prouver, vous devez être investi du pouvoir d’appel à comparaitre qu’a la SEC, et bien sûr, nous savons tous qu’ils ne l’ont pas exercé. En tout cas, juste après le 11/9, le gouvernement a réglé un certain nombre d’affaires suite, selon moi, à la destruction de nombreux documents lors de l’effondrement du Bâtiment 7 du WTC où la SEC et d’autres services d’enquête gouvernementaux possédaient des bureaux.43

Fitts, qui est l’auteur d’un long article sur le sujet en 2004, a répondu à ma question sur qui aurait tiré profit du 11-Septembre :

Catherine Austin Fitts : le 11/9 a généré d’énormes profits pour Wall Street, et cet événement a constitué une échappatoire idéale, une porte de sortie inespérée (Get Out of Jail Free card) comme je vous l’ai expliqué. Mais en plus, le principal Broker de bons du Trésor, Cantor Fitzgerald, a été détruit, et il y avait pas mal d’argent qui manquait dans les caisses du gouvernement fédéral ces 4 ou 5 dernières années. Si vous regardez le total des bons du Trésor que cela concerne, on peut difficilement nier que des opérations financières frauduleuses massives ont eu lieu, et donc je trouve très intéressant que cela se soit produit.44

Quelques mots d’explication : le siège de Cantor Fitzgerald était situé aux étages 101 à 105 de la tour nord du WTC. Le 11/9, la compagnie a perdu les 2/3 de ses employés, plus qu’aucun autre occupant du WTC. (Deux autres Brokers en bons du Trésor, Garbon Inter Capital et EuroBrokers, occupaient des bureaux dans les Tours du WTC détruites ce jour-là). Pour en revenir à Fitz, la question est « Cui bono 9/11 ? » (À qui le 11-Septembre a-t-il profité ?)

Catherine Austin Fitts: De plus, le gouvernement fédéral a adopté la position selon laquelle ils ne pouvaient pas produire de rapports d’audits financiers puisqu’au Pentagone, le bureau qui émettait ces rapports financiers a été détruit [le 11/9]. Mais vu ce que je sais des procédures fédérales sur les rapports financiers, cette déclaration me laisse extrêmement perplexe.

Inutile de préciser que si l’on prend le gouvernement au mot, cela a constitué une autre échappatoire idéale (Get Out of Jail Free card) pour 4000 milliards de dollars ou plus, qui sont portés manquants dans les caisses du gouvernement fédéral. Et donc, si l’on regarde seulement l’aspect « fraude financière », il y a beaucoup de monde qui a fait des profits à l’occasion du 11/9. Mais une autre conséquence du 11-Septembre, c’est le PATRIOT ACT et toute la série de lois et de règlementations que j’appellerais « The Control on Concentration of Cash Flow Act » (La loi de contrôle et de concentration des liquidités). Cela a donné des pouvoirs incroyables en termes de concentration de l’argent.

Et si vous regardez les politiques monétaires juste après le 11/9 – je me souviens que j’étais à la City de Londres, à bord d’une voiture en compagnie d’un gérant en finance, et quand son téléphone a sonné, il a répondu en mettant le haut-parleur. C’était quelqu’un à Wall Street avec qui il n’avait pas eu de contact depuis avant le 11/9, et il lui a dit : « Oh, Harry, je suis navré de ce qui s’est passé, ça a dû être très traumatisant ! » et l’autre a répondu : « Ne soyez pas ridicule ! [Maintenant] on peut emprunter à court terme et investir à long terme, nous opérons des arbitrages énormes, on se fait des c… en or, c’est la chose la plus lucrative qui nous soit jamais arrivée ! » – et donc, les politiques monétaires et les jeux d’initiés ont permis à l’époque de faire des profits et d’alimenter les banques, ce fut une période très rentable.

Mais bien sur le « Big Money » a été utilisé pour un changement significatif au niveau de notre déploiement militaire à l’étranger, en Afghanistan, puis en Irak… On voyait bien que le pays se préparait à entrer en guerre. Et ce qui est sûr, c’est que le 11/9 a été utilisé comme prétexte pour aller faire la guerre en Afghanistan, en Irak, et pour lancer quantité d’actions, et les difficultés de budget que nous connaissons actuellement viennent en grande partie de ces dépenses faramineuses dans les guerres d’Afghanistan et d’Irak, et de ce qu’ont coûté le déploiement et l’engagement des troupes dans cette espèce de construction de l’Empire à l’aide de la force militaire terrestre.

Par conséquent, si vous vous demandez « Cui bono 9/11 ? », la réponse est : tous ceux qui ont gagné de l’argent en générant la peur du peuple, chose dont ils avaient besoin pour aller faire ces guerres. Pour moi, que l’on parle de fraude financière, d’instauration de nouvelles lois, ou d’entrées en guerre, [le 11/9] a constitué une opération secrète incroyablement rentable.45

Parmi tous ceux qui ont bénéficié du 11/9, on peut citer les fabricants d’armements, comme Raytheon, dont le cours de l’action a directement profité des attentats du 11-Septembre. L’action Raytheon, qui produit les missiles Tomahawk et Patriot (et dont la maison-mère E-Systems a pour clients, entre autres, la National Security Agency et la CIA) a vu le nombre d’achats de Call Options [pari à la hausse – NdT] multiplié par 6 la veille du 11-Septembre.46

L’achat unilatéral de Call Options implique que l’acquéreur s’attendait à une hausse du cours de l’action. Dans la semaine qui a suivi les attentats du 11/9, lorsque la bourse de New York a rouvert ses portes, la valeur de l’action Raytheon avait considérablement grimpé. Si l’on étudie l’évolution du cours, on voit que l’action a très peu progressé avant les attentats, et ensuite, une fois que les marchés ont repris, on observe une « hausse brutale » (avec des volumes substantiels). Exprimé en chiffres, 25 dollars avant le 10 septembre (point bas durant la période entre le 20 août et le 28 septembre, à 31,50 dollars le 17 septembre, puis 34,80 dollars le 27 septembre.

(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

 

En ce qui concerne les bons du Trésor, ceux qui ont acheté des bons à 5 ans ont aussi été gagnants. Ces titres ont été achetés en quantité très inhabituelle juste avant les attentats. Le Wall Street Journal a rapporté début octobre 2001 – entre autres – que le Secret service avait lancé une enquête sur les importants volumes d’achats suspects de bons du Trésor US avant le 11/9. Le Wall Street Journal explique :

Les Bons à 5 ans sont le meilleur investissement en cas de crise globale, en particulier si les États-Unis sont touchés. Ces titres sont acquis pour leur sécurité, car ils sont garantis par le gouvernement US, et en général leur prix grimpe lorsque les investisseurs boudent les titres plus risqués, comme les actions.47

Ajoutons à ce phénomène le fait que le gouvernement émette ces bons comme base pour la création de la monnaie utilisée pour financer une guerre, comme celle « contre la terreur » déclarée immédiatement après les attentats, et qui a mis à contribution les missiles Tomahawks de Raytheon. Et il n’est pas inutile regarder également la question du « Cui bono ? » :

La réserve fédérale US crée la monnaie pour financer la guerre et la prête au gouvernement américain. Celui-ci en retour doit payer des intérêts sur cet argent qu’elle emprunte à la Banque centrale pour payer les frais de guerre. Plus il est fait d’achats d’armements, plus les profits des banques augmentent.48 Une combinaison d’intérêts multicouche, pour ainsi dire.

J’ai évoqué le sujet des délits d’initiés autour du 11/9 avec l’un des plus grands opérateurs au monde, situé à l’intersection entre les marchés internationaux des capitaux, la politique nationale boursière des USA, et la géopolitique. Son nom, James G. Rickards. Il m’a apporté quelques éléments de réponse lors d’une discussion informelle, qu’il m’a autorisé à répéter ici.

Question : Des activités financières suspectes sur des Put Options non couvertes ont-elles été effectuées sur les marchés à terme juste avant le 11-Septembre ?

James G. Rickards : Eh bien, les documents sur ces transactions soulèvent en effet quelques questions. Il est un fait que des volumes inhabituellement importants d’achats de Put Options se sont produits au cours des trois jours précédant les attentats. On parle ici d’un fait établi, pas de spéculation ou de devinettes. Cela ressort clairement de la documentation des séances sur les échanges de produits dérivés.

Question : Pensez-vous que ces informations aient pu être perçues comme des signaux d’avertissement par les services US de renseignements ?

James G Rickards : En théorie c’est possible, si vous restez attentifs et que vous surveillez cela. Mais des informations bien plus significatives ont été ignorées.

Question : Pensez-vous que des personnes ayant eu connaissance à l’avance [des attentats] ont spéculé sur le marché des Options ?

James G Rickards : Si je m’en réfère à la documentation sur les opérations financières de ces séances, il semble en effet que ce soit le cas, oui.

Résumons tout cela. Nous avons, entre autres :

  1. L’impressionnant travail de recherche fait par Kevin Ryan, à propos de Stratesec et Wirt Walker III,
  2. Des informations contradictoires à propos de Convar et des transactions illégales par cartes de crédit,
  3. Des articles scientifiques soutenant la thèse d’une activité anormalement forte sur les marchés des options avant les attentats terroristes du 11-Septembre, même si la Commission sur le 11/9 (en se basant sur les investigations de la SEC et du FBI) a exclu cette hypothèse.

Tandis qu’il devenait de plus en plus évident que j’allais publier ces lignes sur Asia Times Online, j’ai contacté le FBI à travers son attaché de presse, Paul Bresson, de manière à « donner au FBI la possibilité de prendre position publiquement sur les 3 points » listés ci-dessus. Pour chacun d’eux, j’ai demandé à M. Bresson/(au FBI) : « Avez-vous une déclaration publique à faire à ce sujet ? » A ce jour, M. Bresson (le FBI) n’a pas cru bon de répondre à ma requête, de quelque façon que ce soit. Mais est-ce vraiment surprenant ?

J’ai aussi relancé la société chargée des relations publiques du groupe Convar en Allemagne. Leur réponse fut : « Malheureusement, je dois vous informer que la position sur le sujet n’a pas changé, et que d’une manière générale, Convar considère l’affaire du 11/9 comme close. »

Comme vous l’avez lu plus haut, la position en août dernier était assez différente.

Enfin, pour conclure cet article, je dois sans doute mentionner le fait que ces recherches ont eu un impact assez négatif sur ma situation personnelle. Après que j’eus contacté le FBI, j’ai été informé par la société diffusant un site Web spécialisé en Finance qui me passait commande d’interviews professionnelles (et pour lequel j’avais des travaux déjà prévus), que plus aucune coopération entre nous n’était possible. Maintenant que le FBI m’avait d’une manière ou d’une autre dans sa ligne de mire, toute association avec moi devenait [soudain] indésirable.

De toute façon, on connait les règles.

En ce qui concerne les transactions anormales effectuées autour du 11-Septembre, j’ai envie de laisser le mot de la fin [au spécialiste financier] Max Keiser, qui souligne bien l’importance de cette affaire :

Max Keiser : Indépendamment de qui l’a fait, nous savons que de nombreuses personnes savaient à l’avance [pour les attentats]. Les opérations sur les marchés d’options le montrent clairement.

 

Lars Schall

 

Note : (*) Lars Schall est un journaliste allemand spécialiste de la Finance. Cet article est un extrait (modulo quelques modifications) de son livre Mordanschlag 9/11. Eine kriminalistische Recherche zu Finanzen, Ol und Drogen (Assassinats du 11/9 : Une recherche criminologique dans la Finance, le pétrole et le trafic de drogue), publié en Allemagne par Schild Verlag.

 

Notes de l’auteur :

  1. Lars Schall: "Sapere Aude!", Interview en allemand avec le Dr Daniele Ganser, publiée sur LarsSchall.com le 18 août 2011
  2. Lire la copie de la lettre de la SEC sur le site MaxKeiser.com
  3. Concernant cette affirmation, voir Matt Taibbi: "Is the SEC Covering Up Wall Street Crimes?", publié sur Rolling Stone le 17 août 2011
  4. Mark H Gaffney: "Black 9/11: A Walk on the Dark Side", publié dans le Foreign Policy Journal le 2 mars 2011
  5. Voir Peter Dale Scott: "Launching the US Terror War: the CIA, 9/11, Afghanistan, and Central Asia", The Asia-Pacific Journal, Vol 10, Issue 12, No 3, 19 mars 2012. (Une traduction française paraitra bientôt en ReOpenNews)
  6. Erik Kirschbaum: "German Firm Probes Last-Minute World Trade Center Transactions", publié sur Reuters le 19 décembre 2001
  7. Ibid.
  8. Ibid.
  9. Michael C Ruppert: Franchir le Rubicon, page 244. [les numéros de page correspondent à la version anglais - NdT)]
  10. Ibid, page 423.
  11. Ibid, page 423-426.
  12. Mémo de la Commission sur le 11/9 : "FBI Briefing on Trading", daté du 18 août 2003, page 12
  13. Lars Schall: "9/11 Was A Fantastically Profitable Covert Operation", Interview de Catherine Austin Fitts, publiée le 3 septembre 2011
  14. Ibid. Voir aussi à propos du "Cui bono ?"de la Catherine Austin Fitts: "9-11 Profiteering: A Framework for Building the ‘Cui Bono’?", publié sur GlobalResearch.ca, le 22 mars 2004
  15. Lars Schall: "9/11 Was A Fantastically Profitable Covert Operation", voir note de bas de page 42.
    Compare "Bank of America among 38 stocks in SEC’s attack probe", Voir note de bas de page 14. "A Raytheon option that makes money if shares are more than $25 each had 232 options contracts traded on the day before the attacks, almost six times the total number of trades that had occurred before that day. A contract represents options on 100 shares. Raytheon shares soared almost 37 percent to $34.04 during the first week of post-attack US trading."
  16. Voir Barry Grey: "Suspicious trading points to advance knowledge by big investors of September 11 attacks," publié sur le World Socialist Web Site le 5 octobre 2001
  17. J S Kim: "Inside the Illusory Empire of the Banking Commodity Con Game," publié dans The Underground Investor le 19 octobre 2010

 

Traduction GV pour ReOpenNews


En lien avec cet article :

Aussi :

 


 

2 Responses to “ASIA TIMES (2/2) : Délits d’initiés du 11-Septembre… les faits mis à nu”

  • Bravo pour la traduction de cet article très fourni sur le sujet des délits d’initiés, qui est une clé essentielle pour discerner la nature des liens entre le terrorisme d’Etat pratiqué en toute impunité le 11-Septembre et le très grand banditisme qui règne en maître sur les hautes sphères de la finance internationale.

    Les violentes anomalies décrites ici démontrent une fois encore à quel point la criminalité est une dimension structurelle fondamentale des marchés financiers mondialisés qui bénéficient pourtant d’une respectabilité qu’aucune démocratie ne devrait légitimement leur accorder en l’état.

    Souhaitons enfin que de telles lumières participent, d’une façon ou d’une autre, à une prise de conscience des masses citoyennes afin que, par la force du nombre, elles parviennent à se libérer par ailleurs de la soumission que leur imposent ces mêmes structures criminelles avec le gigantesque racket que représente cette fameuse « logique de la dette » dont l’immense majorité des médias fait mine de ne pas saisir la véritable teneur.

  • Corto

    cet article a l’immense mérite de ne pas se focaliser seulement sur les titres habituellement évoqués par les journalistes grand public, à savoir UA, AA, AXA, MUNICH RE.

    Il va bien plus loin avec AB BROWN bien sûr, mais aussi RAYTHEON, E-SYSTEMS, KROLL INC, CANTOR, des déclarations rares du directeur de CONVAR Gmbh, site de Pirmasens… le faisceau d’indices est un véritable boisseau que rien ne devrait empêcher de suivre son chemin judiciaire, sans le blocage méticuleux des médias et de l’administration américaine qui auront toujours 3 ou 4 coups d’avance sur le simple citoyen.

Trackbacks

  •  





*
To prove you're a person (not a spam script), type the security word shown in the picture. Click on the picture to hear an audio file of the word.
Click to hear an audio file of the anti-spam word

``