La Commission sur le 11/9 l’a dit et répété : “Nous n’avons trouvé aucune preuve”

Le travail de la Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre qui a abouti au "Rapport officiel" en août 2004 constitue la pièce essentielle de ce qui est communément appelé la "version officielle sur le 11/9". Cet ouvrage est censé formuler de manière exhaustive les résultats de l’enquête menée pendant un an et demi par ce groupe bipartite de 10 sénateurs américains et de leurs équipes d’enquêteurs, et faire le récit le plus complet possible de ces attentats terroristes. Or, plus le temps passe, et plus ce rapport est remis en cause par de hautes personnalités américaines ou internationales, voire par les auteurs de ce rapport eux-mêmes. Dans cet article, le chercheur Kevin Ryan s’est intéressé au nombre incroyable de fois où apparaissent les termes "aucune preuve" dans ce rapport, et aux doutes ainsi révélés dans ce qui a pourtant marqué un point final dans l’étude officielle de cette tragédie(*).

 

La Commission d’enquête bipartite sur le 11-Septembre



La Commission sur le 11/9 l’a dit et répété : “Nous n’avons trouvé aucune preuve”

par Kevin Ryan, sur DigWithin, le 30 oct. 2011

Kevin Ryan est spécialiste en structure des matériaux et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction.  C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC  afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il n’a de cesse depuis de dénoncer ces manipulations, pour que justice soit rendue aux victimes de ces attentats et des guerres illégales qui s’en sont suivies. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.


Traduction GV pour ReOpenNews

Lorsque le laboratoire Underwriters Laboratories m’a licencié pour avoir remis en cause le rapport sur le World Trade Center (WTC) qu’il avait aidé à élaborer avec le National Institute of Standards and Technology (NIST), il a indiqué qu’ « il n’existait aucune preuve » qu’une quelconque société ait conduit les tests de résistance au feu des matériaux utilisés pour la construction des Tours Jumelles. C’est bien évidemment un mensonge.

Avec cela en tête, j’ai vérifié combien de fois le rapport de la Commission sur le 11/9 avait utilisé les termes « aucune preuve » (no evidence) et j’ai noté en particulier les fois où la Commission a affirmé n’avoir « trouvé aucune preuve » ou qu’« aucune preuve n’a été découverte ». Je me suis aperçu que de façon incroyable, la phrase « aucune preuve » apparait  63 fois. On peut prendre l’exemple de la formulation indécise de cette phrase : « Il n’existe aucune preuve indiquant que la FAA a identifié le Vol 77 comme ayant été détourné avant que celui-ci s’écrase contre le Pentagone (page 455). »

Parmi ces 63 occurrences, on trouve une trentaine de  variations sur le thème « Nous n’avons trouvé aucune preuve ». Cela représente un nombre curieusement élevé d’aveux d’ignorance pour une Commission qui affirme avoir conduit des « recherches avec un haut niveau d’exigence » afin de produire un rapport qui est « le récit le plus complet possible sur les événements du 11 septembre 2001. »

Le nombre d’occurrences des termes « aucune preuve » est encore plus stupéfiant si l’on considère le peu de fois où les témoins et les éléments critiques sont mentionnés. Par exemple, le responsable des Opérations nationales de la FAA, Benedict Sliney, qui coordonnait la réaction de la FAA ce jour-là, apparait seulement une fois dans tout le récit (et 2 fois dans les Notes). Et le coordinateur pour les détournements à la FAA, Michael Canavan, est cité seulement à deux endroits dans le rapport, mais ces deux mentions n’ont rien à voir avec le rôle qui lui était assigné  comme élément-clef dans le lien entre la FAA et les militaires, rôle dont la faillite a, selon la Commission elle-même, permis la réussite des attentats. De la même façon, le témoignage de la traductrice du FBI Sibel Edmonds, qui affirme que Ben Laden a travaillé avec le gouvernement des USA jusqu’au jour des attentats, n’est mentionné qu’une seule fois dans une Note. William Rodriguez, le concierge du WTC qui a fait part publiquement des explosions survenues dans les sous-sols du WTC, n’est pas mentionné du tout, bien qu’il ait témoigné devant la Commission.

Il semble plus que judicieux de s’intéresser aux phrases par lesquelles les avocats, les soi-disant experts, et les agents du renseignement militaire qui ont écrit le Rapport de la Commission sur le 11/9 avouent n’avoir trouvé aucune preuve. Voici certains des exemples les plus intéressants.

  • « Nous n’avons toutefois aucune preuve qu’American Airlines ait envoyé un quelconque signal d’alerte de cockpit à son avion le 11/9. » (page 11)
  • Concernant l’hypothèse qu’un des présumés pirates de l’air soit resté assis sur le strapontin du cockpit depuis la phase de décollage du Vol 93 : « Nous n’avons  aucune preuve indiquant que l’un des pirates de l’air, ou quiconque d’ailleurs, se soit assis là au cours de ce vol. » (page 12)
  • Quelques minutes après le deuxième impact contre le WTC, le Centre de Boston a demandé au Centre de Commandement de la FAA (c’est-à-dire à l’équipe de Benedict Sliney) de prévenir les avions pour qu’ils élèvent le niveau de sécurité dans les cockpits, mais la Commission a écrit : « Nous n’avons aucune preuve suggérant que le Centre de Commandement a réagi à cette requête, ou a envoyé une quelconque alerte concernant la sécurité des cockpits. » (page 23)
  • À propos de la demande d’envoi d’une alerte pour augmenter le niveau de sécurité des cockpits, « Bien que le Centre de Boston ait fait parvenir cet avertissement aux vols commerciaux évoluant dans son secteur, nous n’avons trouvé aucune preuve qu’un tel message d’avertissement a été diffusé au niveau national par le système ATC. » (page 455)

Ces quatre premiers exemples mettent en lumière le fait, d’ailleurs assez peu discuté, que la Commission sur le 11/9 n’a pas expliqué comment les supposés pirates de l’air ont réussi  à pénétrer dans les cockpits de l’un quelconque des quatre avions détournés.

À propos du Vol 11, la Commission écrit : « Nous ne savons pas exactement comment les pirates de l’air sont parvenus à accéder au cockpit » (page 5), et « les règles à la FAA exigeaient que les portes soient fermées et verrouillées pendant toute la durée des vols. » D’après l’enregistrement d’un appel attribué à l’hôtesse Betty Ong, le rapport évoque la possibilité qu’ils aient pu « se frayer un passage de force » (jammed their way in). L’un des problèmes avec cette hypothèse est que le fait de [tenter de] fracasser la porte verrouillée du cockpit aurait très certainement donné tout le temps nécessaire à l’équipage pour saisir les quatre chiffres du code de détournement (squawk code) sur le transpondeur. Il s’agit là d’une procédure simple, que l’équipage est entraîné à suivre, pourtant aucun ne l’a fait.

Un autre problème est que, d’après le récit [officiel], Mohammed Atta et ses co-conspirateurs n’étaient pas d’accord sur le meilleur moyen de « se frayer un chemin de force ». Le Rapport indique qu’ « Atta n’avait pas de plan de réserve au cas où la porte de cockpit serait bloquée » et… « qu’il était confiant sur le fait que les portes des cockpits seraient ouvertes, et qu’il n’avait pas envisagé que l’idée de les défoncer soit viable. » (page 245) » Ce sont donc, apparemment, des pirates aussi audacieux qu’optimistes qui sont montés à bord de l’avion en partant du principe que les procédures opérationnelles standards ne seraient pas suivies, et sans avoir de "plan B" au cas où quelque chose irait de travers. En tout cas, ces affirmations sont clairement en contradiction avec les propos du Directeur provisoire du FBI Thomas Pickard, qui a certifié que « ces 19 pirates et leurs superviseurs ont impeccablement mis en œuvre leur planning, leurs communications, et leur exécution de cette opération. Ils sont parvenus à exploiter chacune de nos faiblesses, depuis l’embarquement jusqu’aux portes des cockpits. »

Pour le Vol 175, le rapport de la Commission ne décrit pas la façon dont les supposés pirates de l’air sont entrés dans le cockpit, et ne mentionne même pas le fait que cette étape pourtant critique lors d’un détournement ne figure nulle part dans les explications. Même chose pour le Vol 77 et le Vol 93, les pirates de l’air présumés apparaissent [directement] dans le cockpit aux commandes de l’appareil. Comme pour le Vol 11, aucun des trois équipages n’a appliqué la procédure [pourtant] simple d’envoi du code d’alerte pour signaler le détournement de l’avion.

Ce qui rend cette version encore moins crédible, c’est que la Commission admet que le Vol 93 a reçu et acquitté un avertissement (qui ne venait toutefois pas du Centre de commandement de la FAA) demandant de sécuriser le cockpit, environ 4 minutes avant que le détournement n’ait lieu. Cela signifie que 37 minutes après que le troisième avion eut été détourné, et 25 minutes après le crash du deuxième avion contre le WTC, l’équipage du quatrième avion n’a pas pu sécuriser son cockpit, ni même saisir le code d’alerte de détournement, bien qu’ils eurent reçu depuis 4 minutes un avertissement disant que des pirates pourraient tenter d’entrer dans le cockpit.

  • « L’Arabie Saoudite a longtemps été considérée comme la source majeure de financement d’al-Qaïda, mais nous n’avons trouvé aucune preuve que le gouvernement saoudien en tant qu’institution, ou de hauts responsables saoudiens ont financé individuellement l’organisation. » (page 171). 
  • À propos de l’origine du financement des attentats, le rapport indique qu’“en fin de compte, « la question a peu de conséquences pratiques. » Mais il établit clairement que « de la même façon, nous n’avons vu aucune preuve qu’un gouvernement étranger, ou un dirigeant étranger a fourni un quelconque financement. » (page 172)
  • « Nous n’avons trouvé aucune preuve que la Princesse saoudienne Haifa al Faisal aifourni des fonds pour [financer] le complot, directement ou indirectement. » (page 498)

Plus récemment, le leader mondial de l’assurance Lloyd’s of London, a déposé une plainte [contre les Saoudiens] affirmant exactement le contraire de ce qu’affirme la Commission sur le 11/9. Bien que Lloyds ait abandonné les poursuites quelques jours plus tard sans explications, on peut penser que cette société avait sous la main quelques petits éléments de preuve, pour l’inciter à prendre la peine de constituer le dossier et à poursuivre en justice les Saoudiens. S’il n’existait aucune preuve, la Lloyd’s pourrait être à son tour poursuivie pour contentieux faux et inutile.

La Lloyd’s n’est pourtant pas la première à contredire la Commission à ce sujet, de nombreuses familles de victimes s’étaient regroupées peu après les attentats pour déposer une plainte, d’un montant de 115 milliards de dollars, contre 15 personnes de la famille royale saoudienne, dont certains des plus hauts responsables du gouvernement d’Arabie Saoudite. Cette plainte a été rejetée pour cause technique liée à l’impossibilité de poursuivre un gouvernement étranger, et par la suite, l’Administration Obama a soutenu les Saoudiens lors de l’appel. Ce qui est important de noter cependant, c’est que la Commission sur le 11/9 est bien la seule à affirmer qu’aucune preuve de financement par les Saoudiens ne peut être trouvée. Bien évidemment, de telles preuves peuvent être trouvées, mais le problème est qu’elles ne peuvent pas être utilisées pour juger le gouvernement saoudien aux États-Unis.

  • « Des enquêtes exhaustives par la Commission de Sécurité et des échanges (Securities and Exchange Commission, ou SEC), le FBI, et d’autres agences n’ont découvert aucune preuve que quiconque ait profité d’une pré-connaissance des attentats pour effectuer des transactions [financières illégales]. » (page 172)

Les « enquêtes exhaustives » conduites par le FBI, sur lesquelles se base le rapport de la Commission étaient clairement erronées. Le FBI n’a pas interrogé les suspects, et ne semble pas avoir comparé ses notes avec la Commission sur le 11/9 pour tenter de déterminer si une ou plusieurs des personnes faisant l’objet d’une enquête pouvait avoir eu des liens avec al-Qaïda. Le résumé du mémo de la Commission suggère que le FBI a pris la décision de lui-même à propos des éventuels liens des suspects avec des organisations terroristes présumées. Ces décisions unilatérales n’auraient pas dû être prises, puisqu’au moins trois opérations relevant potentiellement de délits d’initiés mènent à Oussama Ben Laden et à sa famille. Un autre suspect était un criminel sur le point d’être arrêté, possédant des liens directs avec des employés du FBI qui seront appréhendés plus tard pour des délits liés à la finance.

Le FBI a également affirmé en août 2003 qu’il ne savait pas que des disques durs avaient été retrouvés du WTC, information  qui avait pourtant été publiée en 2001. D’après les personnes qui ont récupéré les données, ces disques durs font apparaitre les preuves « d’opérations financières de l’apocalypse » (Dirty Doomsday Dealings) [autrement dit des opérations conçues pour générer des profits substantiels, et dont toute trace devait disparaitre dans l’effondrement des Tours) – NdT]

Les preuves de délits d’initiés le 11/9 touchent plusieurs secteurs financiers [Voir notre point-clef - Ndlr], allant des actions aux bons du Trésor, en passant par des transactions sur cartes bancaires faites au WTC juste avant qu’il ne soit détruit. Aujourd’hui, nous savons que des experts en finance partout dans le monde ont fourni des preuves tangibles, à travers des techniques statistiques fiables et éprouvées que les soupçons initiaux des spécialistes étaient corrects, et que des transactions frauduleuses ont bien eu lieu autour du 11-Septembre.

  • « Tout d’abord, nous n’avons trouvé aucune preuve que des vols emmenant des Saoudiens ont eu lieu, au niveau national ou international, avant la réouverture de l’espace aérien le 13 septembre 2001. » (page 329)
  • « Ensuite, nous n’avons trouvé aucune preuve d’une intervention politique (concernant les vols de Saoudiens, qui n’auraient pas eu lieu avant que l’espace aérien ne soit rouvert). » (page 329)
  • « Nous n’avons trouvé aucune preuve que quiconque à la Maison-Blanche au-dessus de Richard Clarke a pris part à une décision concernant le départ de citoyens saoudiens. » (Clarke a affirmé : « J’ai demandé au FBI, à Dale Watson, de s’occuper de ça… » et « Je ne me souviens pas avoir parlé de ça avec quiconque à la Maison-Blanche. » (page 329)
  • « Troisièmement, nous pensons que le FBI a mené une enquête satisfaisante sur les citoyens saoudiens ayant quitté les États-Unis à bord de vols commerciaux…et la conclusion est qu’aucun des passagers n’avait de lien avec les attentats du 11/9, et [le FBI] n’a pas trouvé de raisons de modifier cette conclusion depuis. » Ou encore « Notre propre étude indépendante des citoyens saoudiens concernés confirme que personne n’ayant des liens avec le terrorisme n’est monté à bord de ces vols. » (page 329)

Pour que la Commission sur le 11/9 répète à quatre reprises son affirmation d’ « aucune preuve » concernant un vol bien connu et largement évoqué dans la presse, emmenant des citoyens saoudiens hors des États-Unis juste après le 11/9, il doit y avoir une bonne raison à cette faillite de la « recherche avec un haut niveau d’exigence ».

Plusieurs mois avant la publication du rapport de la Commission, il était de notoriété publique que de nombreux membres de la famille Ben Laden figuraient parmi les passagers d’un vol partant des États-Unis, à un moment où aucun autre vol commercial ou privé n’était autorisé. Le "tsar" du contre-terrorisme Richard Clarke fut l’un de ceux qui prit cette décision, bien qu’il n’ait pas coordonné le tout avec Dale Watson du FBI. Le coordinateur de Clarke au FBI pour ces vols s’appelait Michael Rolince, c’était le directeur assistant de la Section des opérations terroristes internationales (ITOS).

D’après certains articles, Rolince aurait décidé que les Saoudiens pouvaient quitter le pays, et n’a demandé qu’une comparaison superficielle de leurs passeports avec les noms figurant sur les listes de terroristes présumés. Le fait que la plupart d’entre eux soient des parents de l’homme accusé d’avoir perpétré les attentats du 11-Septembre n’a pas suscité de préoccupation particulière, ni d’interrogatoires même basiques de ces passagers par le FBI.

Rolince, qui travaille maintenant pour Booz Allen Hamilton, semble être derrière un certain nombre d’échecs inexplicables du FBI dans sa traque des conspirateurs du 11/9 avant les attentats.

En 1999, le FBI échoua à exploiter des informations concernant une levée de fonds effectuée aux USA par Ayman al-Zawahiri, le numéro deux supposé d’al-Qaïda. En avril 2001, Rolince ne donna pas suite au mémo que lui avait envoyé Dale Watson, l’avertissant d’une opération terroriste [imminente] qui pourrait bien être le projet d’attentats du 11-Septembre. Dave Frasca, l’un des employés rapportant directement à Rolince, fut précisément celui qui bloqua la tentative du FBI de Minneapolis de fouiller les affaires de Zacarias Moussaoui, et Rolince semble être aussi l’agent qui a omis d’avertir la direction du FBI de l’arrestation de Moussaoui.

  • « Bien que Whitman nous ait dit qu’elle avait parlé avec le haut conseiller en économie de la Maison Blanche, Lawrence Lindsay, concernant l’urgence de rouvrir les marchés, » « nous n’avons trouvé aucune preuve d’une quelconque pression de l’EPA pour affirmer que l’air [de Ground Zero] était sain dans le but de permettre la réouverture des marchés. » (page 555)

Comme pour d’autres phrases soigneusement formulées dans le rapport de la Commission, cette affirmation pourrait être techniquement correcte, mais le raisonnement est très probablement faux. Christine Whitman, qui a dirigé l’Agence de protection de l’Environnement US juste après les attentats de 2001, a affirmé que l’air à « Lower Manhattan » pouvait être respiré sans danger, alors qu’il était notoire que ce n’était pas le cas. Cependant, cela ne s’est peut-être pas fait pour rouvrir les marchés financiers. Il est bien plus probable que ces déclarations mensongères furent faites dans le but d’accélérer l’évacuation des preuves du site du World Trade Center.

En tout cas, les citoyens que cela intéresse peuvent examiner de plus près les nombreuses phrases en « nous n’avons trouvé aucune preuve »  contenues dans le rapport de la Commission sur le 11/9. Cela amène à comprendre à quel point ce rapport est faux, et comment la feinte ignorance de preuves de la part de la Commission peut nous aider à approcher la vérité sur ce qui s’est réellement passé ce jour-là.
 

Kevin Ryan

 

Traduction GV pour ReOpenNews (pour les liens en anglais de l’article original, se reporter à l’article source)


Note ReOpenNews :

(*) Le rapport de la Commission sur le 11/9 a constitué un point final à l’étude officielle de ces événements. Mais il faut tout de même mentionner qu’un rapport annexe a été publié par le NIST en août 2009, concernant la chute du  bâtiment 7 du World Trade Center (WTC7), le 3e bâtiment à s’être effondré à Manhattan le 11 septembre 2001. Ce rapport technique du NIST a d’ailleurs été fortement remis en cause par le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, et tout particulièrement par l’association des Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11/9 qui recense plus de 1500 membres (ae911truth.org)

 


En lien avec cet article :

 


 

8 Responses to “La Commission sur le 11/9 l’a dit et répété : “Nous n’avons trouvé aucune preuve””

  • kidkodak

    Bon qu’est-ce qu’on fait maintenant?

    Un rapport datant de 2004,pierre angulaire de la guerre au terrorisme,troué comme un gruyère de sept ans,et un nouveau président américain s’obstinant à ne pas vouloir poursuivre l’administration Bush ni même de mettre en doute les résultats du NIST.

    C’est comme si le pouvoir militaire me disait:
    on sait que vous savez,maintenant si vous n’êtes pas d’accord vous devrez nous déloger.

    Puis ils rajoutent: dernier détail,la démocratie est morte et la vérité n’a plus d’importance,seul la loi du plus fort en a.
    On vous attend.

  • H.

    A lire :

     » JSOC : un commando de tueurs secrets au service d’Obama

    – Comme nous l’avons exposé ces dernières semaines, l’administration Obama a maintenu et même renforcé l’appareil de guerre clandestine mis en place sous Cheney et Rumsfeld, tant sur le plan intérieur qu’à l’international – celui-là même que le candidat Obama avait promis de démanteler. Alors que la CIA se livre à des attaques par drone et des assassinats ciblés dans de nombreux pays, officiellement contre des terroristes, un dispositif encore plus sinistre et puissant prend de l’ascendant : le commandement conjoint des opérations spéciales (JSOC).

    Un profil de cette organisation est donné par Dana Priest et William Arkin dans leur nouveau livre Top Secret America, l’ascension du nouvel Etat sécuritaire américain dont des extraits sont parus dans le Washington Post du 2 septembre : « Les drones armés et forces paramilitaires de la CIA ont tué des dizaines de dirigeants d’al-Qaida et des milliers de ses fantassins. Mais il existe une autre organisation mystérieuse qui a tué encore plus d’ennemis de l’Amérique au cours de la décennie suivant les attentats du 11 septembre 2011.

    « Des agents de la CIA ont emprisonné et interrogé une centaine de terroristes présumés dans leurs anciennes prisons secrètes à travers le monde, mais les troupes de cette autre organisation secrète en ont emprisonné et interrogé dix fois plus, les détenant dans des centres qu’elle seule contrôle en Irak et en Afghanistan.

    « Depuis le 11 septembre, ce discret groupe d’hommes (et de quelques femmes) a décuplé ses effectifs, tout en maintenant un niveau d’obscurité qui échappe même à la CIA.  » Nous sommes la matière noire. Nous sommes la force qui ordonne l’univers mais reste invisible », a déclaré un membre musclé des SEAL, qui a voulu garder l’anonymat.

    « Les SEAL ne sont qu’une partie du JSOC (…), qui s’est développé à partir d’une équipe rarement déployée de sauveteurs d’otages dans l’armée secrète de l’Amérique. Lorsque des membres de cette force élitiste ont tué Oussama ben Laden au Pakistan en mai, les dirigeants du JSOC ont fêté non seulement le succès de la mission, mais aussi le peu de personnes connaissant l’existence de leur commandement. (…)

    « La CIA n’a ni le calibre ni l’autorité de faire certaines choses que nous pouvons faire, commenta un opérateur du JSOC.

    « Le président a accordé au JSOC l’autorité plutôt rare de sélectionner des individus pour leur liste de cibles – puis de les tuer plutôt que de les capturer. Les critiques estiment qu’une telle mission de chasse à l’homme équivaut à un assassinat, une pratique interdite par la loi américaine. D’habitude, la liste du JSOC n’est pas coordonnée avec la CIA, qui possède une liste de noms similaire mais plus courte. (…)

    « Cette unité prend ses ordres directement du Président ou du secrétaire à la Défense et elle est administrée et supervisée par une chaîne de commandement strictement militaire. »

    Selon Jeremy Scahill du magazine The Nation, « la primauté du JSOC dans la politique étrangère de l’administration Obama, depuis le Yémen jusqu’en Somalie, en Afghanistan et au Pakistan, indique qu’Obama mise doublement sur la politique d’assassinat ciblé, héritée de l’ère Bush, comme élément fondamental de politique étrangère »

    - [ article / Nouvelle Solidarité ] -

  • Red Cloud

    Excellent article!

    Ce passage est très bon:

    « Ce sont donc, apparemment, des pirates aussi audacieux qu’optimistes qui sont montés à bord de l’avion en partant du principe que les procédures opérationnelles standards ne seraient pas suivies, et sans avoir de « plan B » au cas où quelque chose irait de travers. »

  • kidkodak

    Une nouvelle information pour moi en tout cas,un missile volé en Russie aurait été lancé sur le Pentagone le 11 septembre 2001
    Interview 406 – Daniel Estulin sur The Corbett Report.com

    http://www.corbettreport.com/interview-406-daniel-estulin/

    Cela commence aux environs du 1/3 du lien audio
    On y parle de Viktor Bout ancien agent du KGB devenu marchand d’armes.
     »In this exclusive interview with bestselling author Daniel Estulin, we discuss the recent conviction of alleged “Merchant of Death” Viktor Bout in a Manhattan federal court and how his case ties in to the question of what hit the Pentagon on 9/11.  »…

  • Judas

    La commission, intelligemment, dit :
     » Nous n’avons aucune preuve que ce que nous disons est faux…  »

    Il eût été préférable qu’ils eussent annoncé :
     » Nous avons les preuves que ce que nous disons est vrai !  »

    La VO est aussi probable que le serait un tir d’une flèche de Robin des bois de la terre à la lune, en la faisant passer par le chas d’une souris. « En effet, nous n’avons aucune preuve que ceci soit impossible; la preuve : le 11 septembre 2001 déjà, un avion de ligne est déjà passé dans un trou de 5m de diamètre après une trajectoire des plus invraissemblable »

    :-D

  • Red Cloud, tout à fait d’accord. On peut aussi rappeler que deux des vols choisis par les pirates ne leur permettaient pas de rejoindre rapidement leurs cibles et donc, que non seulement ils n’avaient pas de plan B, mais que le plan A était déjà mauvais.

  • Candide

    « There is no evidence » that they say the truth.

    Give the proofs !

  • kidkodak

    20-01-2013
    Ex-Army Officer Accuses CIA of Obstructing Pre-9/11 Intelligence-Gathering

    http://truth-out.org/news/item/14008-ex-army-officer-accuses-cia-of-obstructing-pre-9-11-intelligence-gathering

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