Le général Wesley Clark affirme qu’un plan était prêt 10 jours après le 11 septembre 2001 pour envahir 7 pays dont la Libye et l’Irak

Wesley Clark, général 4 étoiles retraité des Forces armées des Etats-Unis a dénoncé à plusieurs reprises depuis 2001 les plans militaires cachés du Pentagone, et a fait part de ses doutes sur la thèse officielle du complot du 11-Septembre. Le 5 mars 2006, lors de l’émission « This Week with George Stephanopoulos » sur ABC, il déclarait : “Je pense que lorsque vous regardez ce pays [les USA] aujourd’hui, [il est évident que] nous avons besoin d’un système basé sur deux partis et qui fonctionne. Le Congrès doit pouvoir faire son travail. Il faut que des enquêtes soient menées sur certains abus d’autorité qui se produisent apparemment au sein de l’exécutif. Nous n’avons pas achevé l’enquête sur le 11/9 ni vérifié si l’administration a en réalité fait mauvais usage des informations des services de renseignement dont elle disposait. Les preuves dans ce sens me semblent assez accablantes. Cela fait longtemps que tout cela est clair pour moi."

Le 2 mars 2007, il était interviewé par la journaliste Amy Goodman sur DemocracyNow et réaffirmait que dix jours après le 11-Septembre, les invasions de l’Irak et de la Libye, et de plusieurs autres pays du Moyen-Orient étaient déjà planifiées. Il dénonçait de nouveau ces plans secrets d’invasion lors d’une conférence à San Francisco le 3 octobre 2007, dont voici un extrait vidéo, ainsi que sa transcription complète.

 

 
Le général 4 étoiles américain Wesley Clark
lors de la conférence du Commonwealth Club of California
à San Francisco le 3 octobre 2007

 


Le général 4 étoiles américain Wesley Clark affirme qu’un plan était prêt 10 jours après le septembre 2001 pour envahir 7 pays dont la Libye et l’Irak

Extraits de Patriotsquestion.com et de la vidéo de la conférence à San Francisco en octobre 2007

Général Wesley Clark, Armée des États-Unis d’Amerique (retraité) – Ex commandant en chef des armées US en Europe, incluant toutes les activités militaires américaines dans les 89 pays d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient. Egalement commandant suprème des armées alliées en Europe (SACEUR), poste qui lui conférait le contrôle global des forces militaires de l’OTAN en Europe entre 1997 et 2001.  Récompensé de la médaille de bronze du mérite (Bronze Star), de la médaille d’argent du mérite (Silver Star), du Purple Heart pour ses états de service au Vietnam, ainsi que de nombreuses médailles et citations. A reçu la distinction Valedictorian lors de l’obtention de son diplôme à West Point (Ecole US des officiers).

Voir biographie complète ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wesley_Clark

 


Le plan US post 11/9: envahir 7 pays dont… par ReOpen911

 

 


 

 * * * TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO * * *

Le 11-Septembre,  nous n’avions pas de stratégie, pas d’accord inter-partis, ni une bonne compréhension de ce qui s’était passé, et nous avons eu à la place un coup d’État politique dans ce pays. Un coup d’État politique(*). Des types impitoyables ont pris la direction de notre politique étrangère, sans se donner la peine de nous en informer. Je suis allé au Pentagone 10 jours après le 11-Septembre. Je ne pouvais pas rester à l’écart de notre armée. J’y suis allé pour voir Donald Rumsfeld, avec qui j’avais travaillé dans les années 70, et je lui ai demandé : « Est-ce que j’ai été bon sur CNN ? » Il a répondu « Oui » et a ajouté : « J’ai lu votre livre ». Le livre parle de la guerre du Kosovo. Puis il me dit : « Personne ne va nous dire où et quand on peut bombarder un pays, personne ! » Il poursuit : « Je pense l’appeler ‘coalition flottante’. Votre avis ? » J’ai répondu, « Monsieur, merci d’avoir lu mon livre, et… » Il m’a alors coupé en disant : « Merci. Je n’ai plus de temps à vous consacrer. » Vraiment ! Et alors que je descendais pour quitter le Pentagone, un officier de l’État-major m’appelle dans son bureau et me dit : « Je veux que vous sachiez que nous allons attaquer l’Irak. » J’ai demandé « Pourquoi ? » Il a répondu « Nous ne savons pas. » J’ai dit : « Avons-nous établi un lien entre Saddam Hussein et le 11/9 ? » Et il m’a répondu que non.

De retour au Pentagone, six semaines plus tard, j’ai revu le même officier et lui ai demandé « Est-il toujours prévu que nous attaquions l’Irak ? » Il a répondu «  Monsieur, vous savez, c’est bien pire que ça. » Il a pris un document sur son bureau et me dit : « J’ai reçu ce mémo du Secrétaire à la Défense … qui dit que nous allons attaquer et détruire les gouvernements dans 7 pays en 5 ans. Nous allons commencer par l’Irak, et puis nous irons en Syrie, au Liban, en Libye, Somalie, au Soudan et en Iran. » J’ai dit « 7 pays en 5 ans ! » Je lui ai demandé « est-ce un mémo top secret ? » Il me répondit « Oui, Monsieur ! » Je lui ai dit : « Alors, ne me le montrez pas. » Il allait le faire. « Sinon je vais en parler. » J’ai gardé cette information pour moi pendant longtemps, 6 ou 8 mois, j’étais tellement abasourdi que je ne parvenais pas à en parler, et je ne pouvais pas croire que c’était vrai, mais c’est bien ce qui s’est passé.

Ces gens ont pris le contrôle de la politique des États-Unis, et j’ai compris alors, je me suis souvenu d’une réunion que j’avais eue avec Paul Wolfowitz en 1991. En 2001, il était vice-Secrétaire à la Défense, mais en 1991, c’était le sous-secrétaire, soit le numéro 3 au Pentagone.  Il m’avait dit alors : « nous avons 5 ou 10 ans pour nettoyer tous ces régimes favorables à l’ex-Union soviétique, la Syrie, l’Iran, l’Irak, avant que la prochaine superpuissance n’émerge pour nous défier. » C’était une déclaration stupéfiante : l’armée servirait à déclencher des guerres et à faire tomber des gouvernements et non pas à empêcher les conflits. Nous allons envahir des pays. Mes pensées se bousculaient. J’ai mis ça de côté, c’était comme une pépite que vous conservez. Un groupe de gens a pris le contrôle du pays avec un coup d’État politique, Wolfowitz, Cheney, Rumsfeld… je pourrais nommer une demi-douzaine d’autres collaborateurs du Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC). Ils voulaient que le Moyen-Orient soit déstabilisé, qu’il soit chamboulé et placé sous notre contrôle. Tout cela nous ramène aux commentaires de 1991. En aviez-vous été informés ? Le plan a-t-il été annoncé publiquement ? Les sénateurs ou les députés ont-ils dénoncé ce plan ? Y a-t-il eu un débat public ? Absolument pas ! Et il n’y en a toujours pas ! Ils ont hâte d’en finir avec l’Irak pour pouvoir aller en Syrie. « Oh, nos légions vont y aller. »

Mais ce n’est pas pour ça que les Américains ont élu George W. Bush. En fait, ils ne l’ont pas vraiment élu. Ce n’est pas pour ça que beaucoup de gens… ce n’est pas pour ça qu’il avait fait campagne. Il avait fait campagne sur une politique étrangère humble. Nous avons eu la politique étrangère la plus arrogante de toute notre histoire. Il a fait campagne sur une absence d’intervention, et nous sommes en Afghanistan et en Irak. C’est stupéfiant !

Que vous soyez démocrate ou républicain, en tant qu’Américains, vous devez vous sentir concernés par la stratégie des Usa dans cette région. Quel est notre but ? Quelles sont nos motivations ? Pourquoi sommes-nous là-bas ? Pourquoi des Américains meurent-ils dans cette région ? C’est ça la vraie question.

 


Ouvrage en lien avec cet article : (*)


Editions Demi-Lune, 2010

 

Extrait de la description (par les Editions Demi-Lune) :

Cet ouvrage est une étude ambitieuse, qui décrit avec précision la façon dont, depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en œuvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale.

[...] L’auteur montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à ce processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus.

À partir d’exemples précis, (la « Surprise » et la « Contre-surprise » d’octobre, l’Irangate, la guerre froide en Afghanistan, la géopolitique du pétrole et de l’accès à l’Énergie, …) il illustre comment ces décisions « para-politiques » furent l’apanage de petites factions très influentes au sein d’un « supramonde » qui agit sur l’État public à travers des institutions secrètes (comme la CIA), au détriment de l’État démocratique et de la société civile. L’analyse de l’implémentation de ces programmes établit que les principaux services de renseignement des États-Unis ont collaboré pendant longtemps avec des groupes terroristes, qu’ils ont à la fois aidé à créer et soutenus, dont la fameuse organisation « nébuleuse » al-Qaïda. Dans un autre registre, parallèle et tout aussi fascinant, Peter Dale SCOTT explique clairement le danger que fait peser sur la démocratie l’instauration, sous l’administration Reagan, du programme ultra-secret de « continuité du gouvernement », qui existe toujours…

 

 


Lire aussi  :

 


Et notre dossier :

 

 


 

7 Responses to “Le général Wesley Clark affirme qu’un plan était prêt 10 jours après le 11 septembre 2001 pour envahir 7 pays dont la Libye et l’Irak”

  • Lucien

    Plus je lis Reopen et leurs annonces quotidiennes et fracassantes, se perdant dans un désert médiatique sourd à tous les rapprochements d’idées concernant le 9/11, plus j’ai la nausée concernant notre société : nos objectifs, nos idéaux, notre moralité, etc…

    Cet écart est insoutenable.

    A quand une avancée significative ?
    Combien de centaines de News Reopen faudra-t-il encore ?
    Le centième aurait déjà dû suffire.

  • kidkodak

    C’est certain que cet écart est devenu insoutenable.Mais on peut penser qu’après un certain temps,ce qui est vivant se transforme inévitablement en souvenir,en mémoire et devient inerte dans le quotidien.J’imagine que l’équivalent d’une génération de retenues d’informations permettra aux responsables de s’en tirer confortablement.Une nouvelle génération ,qui n’est nullement concernée par les attentats du 11 septembre,qui peine à se tirer d’affaire dans cette crise économique investira t-’elle temps et énergie à découvrir la vérité?Ils auront bien d’autres chats à fouetter.
    Le temps et le contrôle de l’information aura été leurs éléments de succès dans ce cover-up.
    Avec plus de 1600 ingénieurs et architectes qui demandent une réouverture de l’enquête ,qui en plus ont adressé cette demande par lettre à chaque membre du congrès américain,symbole de la démocratie américaine,puis plus rien?
    Alors quel poids ai-je comme simple individu sans diplôme pour argumenter sur les ratés de la version officielle?
    Le seul facteur qui selon moi pourrait nous éviter d’être ensevelis sous la douillette du temps serait que des gens de l’intérieur passe à table et décident de parler.

  • Phrygane

    Sauf que la crise que nous traversons est une conséquence du 11/9.
    Le prétexte qui a mené les troupes US au coeur de l’Afghanistan (à la suite des Soviets, pour la même raison), puis en Irak, est le contrôle, comme chacun l’a bien perçu, des ressources pétrolières du Moyen-Orient.
    Ce, afin de barrer la route du développement à la Chine, entre autres.

    Si le plan , délirant, mis en exergue par les dires du Gal
    Clark avait réussi, l’empire triomphant aurait pu « transformer l’essai » et s’enrichir en pillant les ressources conquises.

    Une Amérique triomphante aurait pu prolonger, conforter, le bien être de ses citoyens et là, petit à petit, les adeptes de la ‘théorie du complot » auraient été marginalisés avant de tomber dans l’oubli.
    L’Histoire est écrite par le vainqueur et le ventre bien plein, les gens somnolent..devant leur télé.

    Mais la guerre est perdue et restent les dettes, tout aussi délirantes.

    Aujourd’hui : les ventres, aux USA, sont de moins en moins remplis et la défiance vis à vis des gouvernants officiels et de ceux, que l’on devine, en arrière plan, est de plus en plus marquée.
    Et, dix ans après, les thèses « complotistes » sont plus vivaces que jamais.

    Attendre de la presse qu’elle se mette à dénoncer un « inside job » c’est attendre que ceux qui contrôlent la système (et la presse) se dénoncent eux-mêmes.

    Ce qui est sûr, en revanche, c’est que l’échec de la manoeuvre a conduit le système dans l’impasse et conduira de plus plus de gens à descendre dans la rue.

    Réalisons que les attaques des « marchés » et les menaces des agences de notation (américaines) sont l’équivalent, pour l’Europe, de l’intervention des chars sovietiques, naguère, en Tchécoslovaquie.
    L’axe franco-allemand, ainsi que la Belgique,(et la population européenne en général) s’était opposé au « plan »…il y a dix ans.
    Et l’Europe doit être ravalée au rang de vassal.
    Et l’Euro, monnaie conccurente d’un dollar moribon (auprès des prêteurs) doit disparaître.

    Réjouissons-nous : à quelque chose, malheur est toujours bon. D’un certain chaos, nous sortirons les yeux ouverts et lucides.
    Observons la réaction des Grecs et gageons qu’un jour où l’autre, elle se généralisera.

    Qu’arrivera-t-il à ceux qui nous aurons entraîné dans la débâcle ?

  • kidkodak

    Je vais prendre un raccourci.J’ai eu un choc aujourd’hui en écoutant l’exposé de l’avocat Sylvain Lusssier,qui à 2:28 de l’entrevue(audio)
    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=114387
    m’apprenait qu’au Canada et au Québec,deux articles de lois différents empêchent d’utiliser le témoignage d’une personne contrainte à témoigner,par exemple par subpoena .
    La question est de taille:nous sommes des millions à réclamer une nouvelle commission d’enquête indépendante,avec pouvoir d’émettre des subpoena pour forcer les gens à venir témoigner et connaître enfin la vérité sur les véritables causes des attentats du 11 septembre 2001.
    Est-ce que quelqu’un peut me dire si cet effet pervers de la contrainte à témoigner est la même partout?
    Parce que si c’est pareil,nous perdons notre temps à la réclamer.

  • Phrygane

    Quelle est la valeur réelle d’un témoignage « contraint » ?

    Si vous étiez accusé par le biais d’un témoignage « contraint », que dirait votre avocat pour vous défendre ?

    Heureusement que pour débusquer des coupables, la justice et la police peuvent invoquer d’autres moyens.

    Dans le cas qui nous occupe, convaincre de plus en plus de gens est une stratégie qui finira par payer.

  • kidkodak

    Ce n’était pas pour définir la contrainte d’un témoignage mais plutôt souligner l’absurdité d’une » loi » qui au Québec et aussi au Canada aident les criminels à se sauver.
    Nous subissons un gouvernement sous l’emprise de la mafia qui finance son parti de façon occulte et qui manifeste une absence totale d’écoute envers son peuple qui l’a élu.
    Je n’en reviens pas de ce que dit maître Lussier ,et je me pose la question à savoir si ces outils pour éviter les témoignage sous contrainte existe ailleurs?
    Bien sur que les policier pourraient trouver des preuves indépendante de toutes commissions mais espérons que cette hypothétique nouvelle commission sur le 11 septembre puisse dévoiler des systèmes et non seulement des arrestations de quelques petits poissons pour faire baisser la pression.

  • Phrygane

    D’accord avec vous.
    Le nombre de sceptiques ne cessant d’augmenter, il ne serait peut-être pas farfelu d’imaginer qu’un jour, on dénonce officiellement, un complot interne.

    Cela aurait aussi l’avantage de redonner une « virginité » à l’Amérique, victime de sombres malfaisants…

    Attention à ne pas trop se réjouir de la condamnation de lampistes, même « haut placés ».

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