(Partie II) Question de David Ray Griffin aux principaux détracteurs de la Gauche américaine qui critiquent le Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre : Croyez-vous vraiment aux miracles ?

Suite de la réponse de l’écrivain David Ray Griffin aux critiques souvent expéditives opposées au Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre par les tenants de la gauche américaine. Après une première partie (consultable ici) où l’auteur  David ray Griffin dressait un bilan des termes utilisés par les détracteurs du 911 Truth Movement pour le dénigrer, exemples à l’appui, l’auteur s’attache maintenant à montrer à quel point les explications des différentes agences gouvernementales (FEMA, NIST), celles de la revue Popular Mechanics, ou encore celles de la Commission d’enquête sur le 11/9 sont contradictoires et surtout contiennent des faits relevant parfois du miracle, comme la chute libre du bâtiment 7 du World Trade Center. M.Griffin détaille aussi la façon dont ces contradictions n’ont pas altéré l’assurance des critiques envers le Mouvement, comme si, quelle que soit la dernière version des explications données par les voies officielles, elle était défendable, et défendue par ces détracteurs.

 

Professeur émérite de philosophie des religions et de théologie,
 classé par The New Statemans parmi les 50 personnalités qui comptent dans le monde,
co-directeur du Centre pour les études de la Méthode à l’école
de théologie de Claremont, M. David Ray GRIFFIN a publié plus de 30 livres,
dont plusieurs sont considérés comme des livres-références sur le 11-Septembre
et sont disponibles en français aux Éditions Demi-Lune

 


* * * P A R T I E    I I  * * *

(retrouvez la 1ère partie ici

ou retrouvez l’intégralité de ce dossier ici

Aux principaux détracteurs appartenant à la Gauche américaine qui critiquent le Mouvement pour la vérité sur le 11/9 : Croyez-vous vraiment aux miracles ?

Lettre ouverte à Terry Allen, Noam Chomsky, Alexander Cockburn, David Corn, Chris Hayes, George Monbiot, Matthew Rothshild, et Matt Taibbi.1

David Ray Griffin2, GlobalResearch.ca, 6 juillet 2010

 

 

 
Sommaire      (en bleu les parties présentes dans cette page)             
 
Introduction
 
I – L’accusation selon laquelle les théories du Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre reposent sur des croyances en des faits non scientifiques, voire magiques.
 

II – Les miracles contenus dans les explications du NIST sur la destruction du World Trade Center

1. L’effondrement par le feu du Bâtiment 7 du WTC : Un apparent miracle
2. Effondrement du WTC7 : l’imitation parfaite d’une implosion

3. L’effondrement du WTC7 en chute libre absolue
4. Les Tours Jumelles : effondrement quasiment à la vitesse de la chute libre
5. Les miracles à mi-hauteur de la tour sud
6. Éjections horizontales dans les Tours Jumelles
7. Des incendies qui font fondre le métal
8. Des feux impossibles à éteindre
9. Du soufre surnaturel
III Laquelle des théories du complot est véritablement un discrédit et une diversion ?
1. La peur du discrédit
2. La peur de la diversion
Conclusion
 
 
 

Traduction GV / Diana pour ReOpenNews

 


 

 

II Les miracles contenus dans les explications du NIST sur la destruction du WTC

La raison principale pour laquelle la théorie du NIST sur la destruction du World Trade Center est profondément non scientifique est que l’on ne peut pas l’admettre sans accepter l’existence de miracles, dans le sens de la violation des principes fondamentaux de la Physique et de la Chimie. Je démontrerai cela au travers de 9 miracles que contient  le rapport du NIST sur la destruction du Bâtiment 7 du (WTC7) et des Tours Jumelles (WTC1 et WTC2).

 

II.1.    L’effondrement dû à l’incendie du WTC7 : un miracle apparent

Le WTC7 était une tour de 47 étages qui, bien qu’aucun avion ne l’ait percutée, s’est effondrée à 17h21 ce jour-là. A la différence de l’effondrement des Tours Jumelles, celui de cette tour n’a pas fait l’objet de beaucoup de couverture médiatique. Le rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, par exemple, ne l’a même pas mentionné.19 De fait, beaucoup de gens n’ont jamais entendu parler de la destruction de ce bâtiment. Un sondage [de l'institut] Zogby en 2006 a montré que 43% des Américains n’étaient pas au courant qu’un 3e bâtiment s’était effondré, et malgré la publication en 2008 du rapport du NIST sur cet événement, nombreux sont ceux qui continuent à ignorer que cette tour s’est elle aussi écroulée. Toutefois, dans le cadre de cet essai, le point le plus important est que le simple fait que les gens accordent du crédit à la version officielle de l’effondrement de ces tours comme  décrite par le NIST, implique qu’ils acceptent plusieurs miracles.

Je commencerai par un point concernant la chute du WTC7 qui semble tenir du miracle : ce fut (selon la version officielle) le premier bâtiment à structure d’acier au monde à s’effondrer uniquement à cause d’un incendie. Les Tours Jumelles furent percutées par un avion, et donc le récit officiel peut attribuer leur chute à l’impact des avions aussi bien qu’aux feux qui s’en sont suivis. Mais aucun avion n’a heurté le WTC7, par conséquent son effondrement est apparemment dû aux seuls incendies.

Le caractère unique de l’effondrement d’un bâtiment à structure d’acier par le seul effet du feu a été exprimé quelques mois après le 11-Septembre par le reporter du New York Times James Glantz. Qualifiant l’effondrement du WTC7 de "mystère", Glantz écrivit que "des experts pensent qu’aucun bâtiment comme celui-ci ne s’est jamais effondré suite à un incendie incontrôlé". Glantz cita également un ingénieur en structures qui expliquait qu’"au sein de la communauté des ingénieurs en structures, [la chute du WTC7] est considérée comme bien plus importante à comprendre [que celle des Tours Jumelles]", car les ingénieurs n’ont pas de réponse à la question "pourquoi le WTC7 s’est-il effondré ?"21

Le mystère n’a pas été dissipé lorsque la Federal Emergency Management Agency (FEMA) a remis son rapport officiel en 2002 sur l’effondrement de cette tour. Expliquant que "sa meilleure hypothèse" était que les débris enflammés de la tour nord avaient mis le feu à des cuves de fuel situées dans le bâtiment, déclenchant un important incendie qui avait affaibli la structure en acier et fait s’effondrer l’immeuble, la FEMA a admis que cette hypothèse avait "seulement une très faible probabilité [de s’être produite]"22 (et malgré cela, Alexander Cockburn a déclaré quelques années plus tard que ce rapport était "amplement suffisant").

Cette réserve prudemment émise par la FEMA n’a pourtant pas empêché les défenseurs de la version officielle d’affirmer que la chute du WTC7 ne comportait absolument aucun mystère. Dans un livre paru en 2006, Popular Mechanics a expliqué à ses lecteurs ce qu’ils devaient s’attendre à trouver dans le futur rapport du National Institute of Standards and Technology (NIST) à propos de ce bâtiment – le NIST ayant succédé à la FEMA et devant publier les rapports officiels sur les Tours Jumelles et le WTC7. Citant "l’actuelle hypothèse de travail du NIST", Popular Mechanics a indiqué que le fuel du WTC7 avait probablement brûlé "pendant plus de 7 heures."23

Reprenant l’argument utilisé alors par le NIST selon lequel "le WTC7 avait été beaucoup plus endommagé par les débris tombés [de la Tour Nord] que ne l’avait indiqué la FEMA dans son rapport," Popular Mechanics avança également que les sceptiques ne pouvaient pas rejeter la version officielle sur la base du fait que le WTC7 serait le premier gratte-ciel d’acier à s’être effondré à cause des seuls incendies, car, explique Popular Mechanics, les causes de la destruction du WTC7 sont similaires à celles des effondrements du WTC1 et du WTC2 avec "la combinaison de dégâts physiques causés par la chute de débris [comparables aux dégâts causés aux Tours Jumelles par l’impact des avions] et l’exposition prolongée aux incendies [de fuel] analogues aux feux de kérosène dans les Tours Jumelles]."24

Popular Mechanics a qualifié cette explication en deux points de "conclusion" à laquelle étaient parvenus des "centaines d’experts universitaires ou de l’industrie privée, ou encore du gouvernement." Cette déclaration a évidemment impressionné beaucoup de monde, dont Chris Hayes et Matthew Rothschild, qui ont tous deux expliqué que Popular Mechanics avait mis fin aux affirmations du Mouvement pour la vérité sur le 11/9.

Rothschild, reprenant l’explication en deux points de Popular Mechanics, a écrit : "Le Bâtiment 7….est le thème favori des conspirationnistes, puisqu’aucun avion n’a heurté sa structure. Mais l’immeuble a subi des dégâts provenant des débris tombés des Tours Jumelles". Et  "sur près du tiers de sa façade au centre et vers le bas – environ 10 étages –, quelque 25% de l’épaisseur du bâtiment a été évidée," a expliqué Shyam Sunder, l’enquêteur en chef du NIST à Popular Mechanics.  "De plus, le feu dans l’immeuble a duré près de huit heures, en partie à cause des réservoirs de fuel situés au sous-sol et à certains étages."25

Hayes, citant le fait que "Popular Mechanics avait rassemblé une équipe d’ingénieurs, de physiciens, d’experts en aviation, etc… pour examiner d’un œil critique les principaux arguments du 911 Truth Movement" rapporta que ces experts "les avaient trouvés tous pratiquement sans aucun fondement." Pour Hayes, cette déclaration de Popular Mechanics a évidemment clos le débat.26

De même, bien que Terry Allen ne l’ait pas mentionné, son article était apparemment en lien avec celui de Popular Mechanics. Assurant ses lecteurs qu’elle avait "assez facilement" mis à mal les "faits" utilisés par le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, elle écrivit :

"De nombreux conspirationnistes présentent l’effondrement du Bâtiment 7 du WTC comme la preuve la plus évidente de démolition contrôlée qui montrerait l’existence d’un complot. Bien qu’aucun avion ne l’ait heurté, il fut endommagé par des débris, et fut la proie d’incendies alimentés par plus de 162 000 litres de gasoil stockés au niveau du sol."27

Et donc, tout comme Rothschild, elle donna pour la chute du WTC7 la même explication en deux points que celle avancée par Popular Mechanics.28

Pourtant, quand le NIST a finalement publié son rapport sur le WTC7 en 2008, il n’a mentionné aucun des deux éléments de l’explication mise en avant par Popular Mechanics. Concernant le premier, le NIST écrit : "les incendies de gasoil n’ont pas joué de rôle dans l’effondrement du WTC7."29 Et pour le second, le NIST explique que "les débris du WTC1 (la tour nord) ont, tout au plus, initié les incendies dans le WTC7, mais n’ont eu que peu d’effets sur le déclenchement de la chute du WTC7."30

Ce deuxième point signifie que, contrairement aux affirmations de Popular Mechanics quant à ce que le NIST allait écrire, ce dernier a en réalité conclu que le WTC7 avait  principalement été détruit par le feu. Selon les termes mêmes utilisés par le NIST, la chute  du WTC7 fut "la première occurrence d’un effondrement total d’un immeuble à structure d’acier, principalement à cause d’incendies."31

Mais il nous faut clarifier une ambiguïté : même si le NIST, comme nous venons de le voir, semblait indiquer que les dégâts causés par les débris n’avaient eu que "peu d’effets" sur le déclenchement de l’effondrement, induisant en cela que la chute était "principalement" (et non uniquement) due au feu, le NIST a de manière générale traité le feu comme la seule et unique cause : en parlant de façon répétée d’effondrement "par le feu" (fire-induced)32. Même chose dans un communiqué de presse annonçant sa "publication pour commentaires" (Draft for Public Comment) en août 2008, où il écrivait "la première occurrence d’un incendie causant la destruction totale d’un gratte-ciel." De plus, ce communiqué de presse citait une phrase du responsable de l’enquête Shyam Sunder : "notre étude a montré que les feux dans le WTC7…ont généré un phénomène extraordinaire."33 La version courte du  rapport final du NIST expliquait : "Même sans les dommages structurels, le WTC7 se serait effondré à cause d’incendies comme ceux qui se sont produits le 11 septembre 2001."34 La version longue expliquait que "le WTC7 avait subi des dommages suite à la chute de débris lors de l’effondrement du WTC1, mais [qu’] il s’avérait que ces dégâts n’avaient pas eu d’effets sur le déclenchement de la chute [du WTC7]."35

Il n’est donc pas faux de dire que le NIST a décrit le WTC7 comme le premier (et donc le seul) gratte-ciel à structure d’acier à s’être effondré uniquement à cause d’incendies. Autrement dit, le NIST a dit exactement ce que Popular Mechanics – qui sait bien que les phénomènes physiques sans précédent sont extrêmement suspects -  avait assuré à ses lecteurs qu’il ne dirait pas.

Ce faisant, le NIST a aussi contredit les deux points de l’explication de Popular Mechanics concernant l’effondrement du WTC7, qui, d’après Rothschild et Allen, fournissait la base pour anéantir les arguments du 911 Truth Movement à propos de cet événement. Par exemple : Rothschild expliquait que la version officielle était crédible, contrairement aux affirmations du 911 Truth Movement, car "le bâtiment avait subi des dommages causés par les débris des Tours Jumelles", et que "les incendies dans ce bâtiment avaient duré près de huit heures", à cause "des stocks de combustible dans le sous-sol ou à certains étages." De même, Allen avait affirmé que le récit officiel était plausible, car même sans avoir été frappé par un avion, le WTC7 "avait été endommagé par des débris et avait subi des incendies alimentés par plus de 162 000 litres de gasoil stockés au niveau du sol."36

Mais par la suite, quand le NIST eut démenti que les dommages causés par les débris ou les réserves de combustible aient joué un rôle quelconque dans l’effondrement du WTC7, Rothschild et Allen ne sont pas pour autant revenus sur leurs affirmations. En effet, un peu à l’image de Gilda Radner dans le Saturday Night Live des années 70, et exprimé en langage populaire, on dirait qu’"ils s’en foutent". Formulé autrement, leur attitude semble être que, quoi que dise le gouvernement, ils le croiront. Je ne sais pas comment on peut appeler ce genre de journalisme, mais ce n’est certainement pas du journalisme d’investigation basé sur les faits.

Quoi qu’il en soit, la conclusion du NIST selon laquelle le WTC7 a été le premier et unique cas d’un effondrement dû aux incendies est rendue encore plus problématique par le fait que les feux dans ce bâtiment étaient relativement peu  impressionnants, comparés à ceux subis par d’autres gratte-ciel en acier. En 1991, un énorme incendie a ravagé l’hôtel One Meridian Plaza de Philadelphie pendant 18 heures et a dévasté 8 de ses 28 étages. À Caracas en 2004, dans un immeuble de 50 étages, le feu a fait rage pendant 17 heures, brûlant totalement les 20 étages supérieurs. Dans aucun de ces deux cas, les bâtiments ne se sont effondrés; pas même un seul étage.37

À l’inverse, dans le WTC7, des incendies "durables" ont, selon le NIST, atteint seulement six des 47 étages, et par "durables", le NIST entend qu’ils ont brûlé pendant 7 heures au maximum.38 Il serait donc extrêmement surprenant que le feu ait pu produire un effondrement total du bâtiment. Cette conclusion parait encore plus étrange quand on sait que le NIST ne dispose d’aucune preuve que l’incendie, à un étage quelconque, ait duré plus de 3 heures.39

Par conséquent, en plus de saper les explications offertes avec tant d’assurance par Popular Mechanics sur la chute du WTC7, les conclusions du NIST concernant ce bâtiment – selon lesquelles ce fut le premier gratte-ciel en acier de l’histoire à s’être totalement effondré à cause d’un incendie – semblent bien relever d’un véritable miracle.

II.2.     L’effondrement du WTC7 : L’imitation parfaite d’une implosion

Encore plus miraculeuse est, selon la version officielle, la façon précise dont le WTC7 s’est écroulé : symétriquement (tout droit, avec une ligne de toit presque parfaitement horizontale) et sur ses propres fondations. Pour qu’un tel effondrement symétrique se produise, toutes les colonnes (verticales) en acier supportant le bâtiment ont dû céder simultanément. Il y avait 82 colonnes, et donc, la théorie qui veut que l’incendie soit à l’origine de l’effondrement du WTC7 implique que ce sont ces incendies dans le bâtiment qui ont fait céder les 82 colonnes exactement au même instant.

Si cela reste envisageable en théorie, une telle défaillance symétrique aurait été impossible en pratique, même si les feux avaient été répartis uniformément sur tous les étages du bâtiment. Cependant, dans ce cas, il n’y a eu que peu d’étages en feu, et ces incendies n’ont jamais couvert un étage entier au même moment. Le rapport officiel assure néanmoins qu’un ensemble très asymétrique d’incendies a produit un effondrement entièrement symétrique. Si cela n’est pas un authentique miracle…

Un autre problème réside dans le fait que, même si un effondrement parfaitement symétrique pouvait résulter d’un ensemble asymétrique d’incendies, une théorie basée sur des feux ne peut pas expliquer le déclenchement soudain de la chute du WTC7. Popular Mechanics qui n’est fiable sur aucun des aspects du 11/9 (comme je l’ai démontré en 2007 dans mon livre 11-Septembre : La faillite des médias40 a apparemment induit Chris Haig en erreur sur ce point, en affirmant le contraire. En tentant d’illustrer le fait que Popular Mechanics avait démontré que les idées du Mouvement pour la vérité sur le 9/11 étaient "presque entièrement dénuées de valeur" Hayes écrivit : "Prenons juste un exemple, l’acier ne fond pas à 1500 degrés Fahrenheit [815 degrés Celcius - NdT], la température à laquelle brûle le kérosène des avions, mais il commence à perdre beaucoup de sa résistance, assez pour causer la défaillance des poutres de soutien".41

Cependant, même si le feu avait pu chauffer l’acier à cette température dans le temps imparti (ce qui aurait été impossible)42, il aurait affaibli l’acier de façon progressive, ce qui aurait dû causer un affaissement. Les vidéos auraient, de ce fait, montré des déformations dans le bâtiment avant qu’il ne s’écroule. Mais ce n’est pas le cas. À un moment donné le bâtiment est parfaitement immobile, et l’instant suivant – cela est bien visible sur les vidéos43 – il accélère vers le bas en chute libre (la signification de chute libre sera expliquée plus avant) comme l’a observé le chimiste australien Frank Legge : "il n’y a pas de signes d’un départ lent, comme cela devrait être le cas si l’effondrement avait été causé par le ramollissement progressif de l’acier".44

En raison de ces deux caractéristiques de l’effondrement, n’importe qui, même s’il ne connait rien au sujet, peut dire, simplement en regardant la vidéo de l’effondrement du WTC7, qu’il fut détruit par un procédé connu sous le nom de "démolition contrôlée". Ainsi, Daniel Hofnung, un ingénieur parisien, a écrit : "Dans les années qui suivirent les événements du 11/9, je pensais que tout ce que je lisais dans les revues professionnelles, ou les journaux français était vrai. Ce n’est qu’au visionnage d’un film sur l’effondrement du WTC7 que j’ai réalisé que c’était impossible."45

L’ingénieur en Génie civil de Kansas City, Chester Gehart a écrit :

"Je me suis intéressé à la construction de nombreux grands bâtiments, et j’ai personnellement été témoin de cinq démolitions contrôlées à Kansas City. Quand j’ai vu les Tours tomber le 11/9, j’ai su que quelque chose ne tournait pas rond, et mon premier instinct fut de penser que c’était impossible. Quand j’ai vu le bâtiment 7 tomber, j’ai su que c’était une démolition contrôlée".46

Jack Keller, professeur émérite en ingénierie à l’université de l’État de l’Utah (reconnu par Scientific American comme l’un des leaders mondiaux dans l’utilisation de la science et de la technologie au bénéfice de la société) écrivit simplement sur l’effondrement du WTC 7 : "c’est bien évidemment le résultat d’une démolition contrôlée".47

En plus de montrer que l’effondrement du WTC7 est un cas de démolition contrôlée, les vidéos révèlent qu’il s’agit d’un type de démolition contrôlée appelée "implosion", dans lequel des explosifs et/ou engins incendiaires sont utilisés pour saper les colonnes en acier de soutien du bâtiment dans le but de faire s’écrouler le bâtiment sur ses propres fondations.

En 2006, par exemple, un réalisateur hollandais a demandé à Danny Jowenko, propriétaire d’une société de démolition contrôlée située aux Pays-Bas, de commenter une vidéo de l’effondrement du WTC7, mais sans lui dire ce dont il s’agissait. (Jowenko n’était pas au courant qu’un troisième bâtiment s’était effondré à New York le 11-Septembre). Après avoir visionné la vidéo, Jowenko a dit : "Ils ont simplement fait sauter les colonnes, le reste est tombé après….C’est une démolition contrôlée." Et quand on lui a demandé s’il en était certain, il a répondu : "Absolument, c’est une implosion, c’était un vrai travail. C’est une équipe d’experts qui a fait ça".48

Par ailleurs, la raison pour laquelle on fait imploser des bâtiments, plutôt que de simplement provoquer leur chute sur les côtés, est d’éviter d’endommager les bâtiments avoisinants. Mais mettre en place une telle implosion n’est pas une mince affaire. Une implosion, selon les termes d’un site Internet traitant de démolition contrôlée, est "de loin le type de démolition le plus délicat". Seule une poignée de compagnies spécialisées dans le monde possède l’expérience nécessaire pour réaliser cela.49

Mark Loiseaux, président de l’entreprise Controlled Demolition Inc, a expliqué pourquoi : "Pour faire tomber un bâtiment…de façon à ce qu’aucune autre structure ne soit endommagée", la démolition doit être "entièrement planifiée" et doit utiliser le "bon explosif (et) la bonne façon d’installer les charges".50

Ne serait-ce pas un miracle si un effondrement dû à un incendie consistant en des feux répartis sur quelques étages du WTC7, avait résulté en un écroulement qui imite à la perfection le genre de démolition planifiée et contrôlée que seules quelques sociétés dans le monde sont capables de réaliser ?

Chris Hayes a suggéré que le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, en mettant en doute le rapport gouvernemental sur le 11-Septembre, avait fait ressurgir "un côté paranoïaque" dans la politique américaine.

Mais en adhérant à la version gouvernementale, défendue par le magazine pseudo-scientifique Popular Mechanics, il illustre l’autre cible de son article, "le côté crédule" qui , comme il le fait remarquer, est généralement le fait des médias américains.51] Pourtant, sa crédulité ne va certainement pas jusqu’à l’acceptation de miracles.

 

II.3.     L’effondrement du WTC7 en chute libre absolue

Même si certains lecteurs peuvent émettre des doutes sur le fait que les deux points précédents concernant l’effondrement du WTC7 – compris dans le cadre de la théorie des incendies décrite par le NIST – impliquent de croire aux miracles, la question ne se pose pas pour un troisième point : le fait désormais admis (bien que jamais médiatisé)  que le WCT7 s’est effondré pendant plus de 2 secondes en chute libre absolue.

Les membres du 911 truth Movement ont eu beau souligner de façon répétée que ce bâtiment avait chu avec la même accélération qu’un objet en chute libre, du moins virtuellement, le NIST a toujours nié ce fait. Pas plus tard qu’en août 2008, quand le NIST publia une version provisoire et ouverte aux commentaires (Draft for public comment ) de son rapport sur le WTC7, il continua à affirmer que le temps qu’avaient mis les étages du haut – les seuls visibles sur les vidéos – à chuter "était environ 40% supérieur à celui de la chute libre et était compatible avec les principes de la physique."52

Comme l’indique cette phrase, toute déclaration selon laquelle le bâtiment aurait chuté à la vitesse de la chute libre, partant du principe qu’il ne s’agit pas d’une démolition contrôlée, ne serait pas compatible avec les principes de la Physique – entendez par là les lois fondamentales de la Physique Newtonienne. Expliquant les raisons de cette impossibilité, voici les propos de l’[expert du] NIST Shyam Sunder lors de la réunion du 26 août 2008 :

"Le temps correspondant à la chute libre serait celui d’un objet qui n’a pas d’éléments structurels en dessous de lui… le temps nécessaire… à ces 17 étages pour disparaitre [fut environ 40% plus long que celui de la chute libre]. Et cela n’est pas surprenant, car il y a eu une résistance de la structure qui s’est produite dans ce cas particulier. Et il a fallu qu’un ensemble de défaillances structurelles se produise. Tout cela n’a pas été instantané." 53


Chute libre du WTC7 officiellement admise (1/2) 11-Septembre
envoyé par ReOpen911. – Regardez plus de vidéos de science.

En disant cela, Sunder partait de la théorie du NIST selon laquelle le bâtiment avait été détruit par le feu, qui, si tant est qu’il soit capable d’abattre un bâtiment, ne pourrait en tout état de cause que générer un effondrement progressif.

Pour lui répondre, David Chandler, un professeur de physique enseignant dans un lycée, et autorisé à soumettre une question lors de cette réunion, a mis à mal la version de Sunder niant toute présence de chute libre, en arguant du fait que la description faite par Sunder de "40% plus long que le temps de chute libre"  était contredite par "une mesure facile à faire et disponible publiquement."54 Chandler a ensuite posté une vidéo sur Internet montrant qu’en effectuant cette mesure [sur une vidéo disponible publiquement] quiconque possédant un niveau élémentaire en physique pouvait comprendre que "pendant environ deux secondes en demie…, l’accélération du bâtiment était similaire à celle de la chute libre."55 (Il s’agit bien sûr d’une chute libre dans l’atmosphère, pas dans le vide.)

Dans son rapport final sur le WTC7 publié en novembre 2008, le NIST a – de façon assez surprenante – admis la chute libre. Distinguant trois phases dans l’effondrement de cette tour, le NIST a décrit la deuxième comme étant "une descente en chute libre sur environ 8 étages avec une accélération gravitationnelle pendant environ 2,25 secondes."56 Ce faisant, le NIST a accepté la remarque de Chandler – sauf pour la rectification de 2,25 secondes (et non 2,5 secondes de chute libre absolue,  une différence négligeable). Par conséquent, le NIST a admis la présence d’un miracle, c’est-à-dire la violation d’une ou plusieurs lois de la Physique.

Les raisons pour lesquelles cela relève du miracle furent expliquées par Chandler : "La chute libre peut être atteinte seulement s’il n’y a aucune résistance au mouvement."57 Autrement dit, la partie supérieure du bâtiment 7 ne peut être tombée en chute libre qu’à la condition expresse que quelque chose ait fait disparaître tout l’acier et le béton de la partie inférieure de l’immeuble, qui sinon aurait offert une certaine résistance (et cela est un bel euphémisme). Si toute cette structure n’avait pas été retirée d’en dessous, et que la partie supérieure était malgré tout tombée en chute libre, même pendant une fraction de seconde, cela constituerait un miracle – dans le sens de la violation d’un principe de la Physique. Chandler a expliqué ainsi l’un de ces principes :

"Tout objet situé à une certaine hauteur possède une énergie gravitationnelle. S’il tombe et qu’aucune partie [de cette énergie] n’est consommée par autre chose au cours de la chute, l’intégralité est convertie en énergie cinétique – l’énergie du mouvement, et cela s’appelle "la chute libre". Si une fraction de cette énergie est utilisée à d’autres fins, il y aura moins d’énergie cinétique, et donc la chute sera plus lente. Dans le cas de la chute d’un bâtiment, la seule façon d’obtenir la vitesse de la chute libre est qu’une force extérieure ait supprimé la structure porteuse. Aucune partie du potentiel d’énergie gravitationnelle du bâtiment n’est disponible pour cela, sinon cela ralentirait sa chute."58

C’est ce qu’expliquait Sunder lui-même en août 2008, lorsque parlant au nom du NIST, il disait qu’un objet en chute libre serait celui "sans aucun élément structurel sous lui" qui sinon, offrirait une résistance. Mais ensuite, en novembre, toujours sous la direction de Sunder et dans le cadre de sa théorie [de l’effondrement du WTC7 par le feu], le NIST a accepté comme une donnée empirique la présence de la chute libre. Pour une durée de 2,25 secondes, le NIST a admis que la chute du WTC7 était caractérisée par une "accélération gravitationnelle (chute libre)."59

En plus de souligner le fait que la descente en chute libre du WTC7 impliquait que le bâtiment avait été démoli par des professionnels, Chandler a fait remarquer que cette conclusion était étayée par deux caractéristiques de l’effondrement,  mentionnées ci-dessus :

"Le plus frappant, c’est le caractère soudain du déclenchement de la chute libre. L’accélération ne s’est pas faite graduellement… Le bâtiment est passé de la position stable ("full support") à celle sans plus aucun soutien ("zero support"), et ce, instantanément. À un moment donné, l’immeuble est debout ; l’instant d’après il cède et entame sa chute libre…le début de la chute libre n’a pas seulement été soudain ; il a concerné toute la largeur du bâtiment…En effet, le fait que la ligne de toit soit restée horizontale [pendant la chute] indique que l’immeuble est tombé en chute libre sur toute sa largeur. L’effondrement que nous voyons ne peut pas être dû à la défaillance d’une seule colonne, ou de quelques colonnes, ou d’une série de colonnes. C’est l’ensemble des 24 colonnes intérieures et des 58 colonnes périphériques qui a dû être sapé…simultanément, en l’espace d’une fraction de seconde."60

Le NIST, pour sa part, sachant pertinemment qu’il avait affirmé l’existence d’un miracle en admettant que le WTC7 était tombé à la vitesse de la chute libre, a cessé d’affirmer que son analyse était compatible avec les lois de la Physique. Si l’on revient à sa version provisoire d’août [2008], dans laquelle il soutenait que le temps de chute était 40% plus long que celui de la chute libre, le NIST avait affirmé – par 3 fois – que son analyse "respectait les principes de la Physique."61 Mais dans le rapport final, chaque occurrence de cette phrase a été retirée. En reconnaissant la chute libre absolue tout en continuant de nier que des dispositifs incendiaires ou des explosifs aient pu être  utilisés, le NIST a donc quasiment admis que son rapport sur le WTC7 n’était pas compatible avec les lois de la Physique.

Par conséquent, maintenant qu’il est établi que le WTC7 est tombé en chute libre absolue pendant plus de deux secondes, on ne peut pas être d’accord avec la version officielle selon laquelle le bâtiment n’a pas été détruit par des professionnels, sans accepter qu’au moins un miracle se soit produit le 11-Septembre.

George Monbiot a, comme nous l’avons vu, décrit les membres du Mouvement pour la vérité sur le 11/9 comme des "crétins" qui "croyaient [le régime Bush] capable de magie." A moins que Montbiot, lorsqu’il prendra connaissance de l’acceptation par le NIST de la chute libre, ne change sa position, il devra admettre qu’al-Qaida est capable de magie.

Matthew Rottschild a dit qu’il était stupéfait du nombre de personnes "adhérant à la croyance profondément irrationnelle et non scientifique selon laquelle le bâtiment 7…aurait été détruit à l’aide d’explosifs." Compte tenu du nombre de "progressistes, membres du 911 Truth Movement, qui révèrent tant la science sur des questions comme celles du tabac, des cellules souches, de l’évolution et du réchauffement planétaire," avait dit Rothschild, "il est plus qu’étrange qu’[ils] soient prêts à laisser la science de côté et à s’abandonner à leur imagination sur la question du 11-Septembre."

Le rapport du NIST a finalement apporté la preuve que le Mouvement pour la vérité sur le 11/9 avait raison depuis longtemps- et que ces progressistes crédules qui acceptent les explications de l’administration Bush-Cheney à propos de l’effondrement du WTC7 sont précisément ceux qui laissent la science de côté et s’abandonnent à leur imagination sur la question du 11-Septembre.

 

***  FIN DE LA PARTIE II ***

Lisez la 3ème partie

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Notes de l’auteur (en FR) :

  1. Comme le savent ceux qui connaissent l’histoire de la théologie moderne, l’un de ses écrits de référence furent les discours de Friedrich Schleiemacher’s sur la "Religion et des détracteurs cultivés" (1799). Ces "détracteurs cultivés" de la religion étaient des personnes que Schleiermacher admirait et avec lesquelles il était en accord sur bien des points. Il pensait cependant qu’ils se fourvoyaient à propos de la religion, principalement du fait qu’ils n’en saisissaient ni sa vraie nature, ni l’expérience sur laquelle elle se fonde. Je m’adresse à ceux que j’appelle "les détracteurs de gauche du Mouvement pour la vérité sur le 11/9" dans le même état d’esprit.
  2. David Ray Griffin est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages abordant différents sujets : la philosophie, la théologie, la philosophie des religions, la philosophie de la Science, ainsi que le 11-Septembre et l’Impérialisme US. En septembre 2009, la revue The New Statesman l’a placé en 41e position parmi les "50 personnalités qui comptent aujourd’hui". Son plus récent livre s’intitule "The Mysterious Collapse of World Trade Center 7: Why the Final Official Report about 9/11 is Unscientific and False" (2009) [en français : Le mystérieux effondrement du WTC7 : pourquoi le rapport officiel sur le 11-Septembre est non scientifique et faux]. Son prochain livre portera le titre "Cognitive Infiltration: An Obama Appointee’s Plan to Undermine the 9/11 Conspiracy Theory", (Septembre 2010) [en français : L'infiltration cognifive : Un responsable nommé par Obama prévoit de saper les théorie du compot sur le 11/9]. Il remercie quatre scientifiques : Jim Hoffman, Frank Legge, Kevin Ryan, et John Wyndham – et trois autres formidables critiques  – Matthew Everett, Tod Fletcher, et Elizabeth Woodworth – pour leur aide à l’écriture de cet ouvrage.

[...]

 

  1. Voir David Ray Griffin, The 9/11 Commission Report: Omissions and Distortions (Northampton, Mass.: Olive Branch Press [Interlink Books], 2005), 29. [Paru en français aux Éditions Demi-Lune, Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, NdT]
  2. Voir David Ray Griffin, “Building What? How SCADs Can Be Hidden in Plain Sight,” 911Truth.org, 27 mai 2010 (http://911truth.org/article.php?story=20100527162010811).
  3. James Glanz, “Engineers Suspect Diesel Fuel in Collapse of 7 World Trade Center,” New York Times, 29 novembre 2001 (http://www.nytimes.com/2001/11/29/nyregion/nation-challenged-site-engineers-have-culprit-strange-collapse-7-world-trade.html). 
  4. Voir FEMA, "World Trade Center Building Performance Study", ed. Therese McAllister, ed. (Washington D.C., et New York: Federal Emergency Management Agency, 2002), chapitre 5, par Ramon Gilsanz, Edward M. Depaola, Christopher Marrion, et Harold “Bud” Nelson (http://www.fema.gov/pdf/library/fema403_ch5.pdf), 31. Comme le montre le titre de l’article de Glanz’s dans la note précédente, il a déjà suggéré que le fuel pouvait constituer une explication. 
  5. "Debunking 9/11 Myths: Why Conspiracy Theories Can’t Stand Up to the Facts: An In-Depth Investigation by Popular Mechanics", ed. David Dunbar and Brad Reagan (Hearst Books, New York, 2006), 53, 56.
  6. Ibid., 53-54, 29.
  7. Rothschild, “Enough of the 9/11 Conspiracy Theories, Already.” 
  8. Hayes, “9/11: The Roots of Paranoia.”
  9. Allen, “The 9/11 Faith Movement.
  10. Comme le montre cet exemple, le rejet par Allen des affirmations empiriques du Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre semblent être entièrement basées sur sa foi dans les déclarations de l’administration Bush-Cheney relayées par Popular Mechanics. Il est assez ironique, par conséquent, de la voir qualifier le 911 Truth Movement de « Mouvement de la foi dans le 11/9 » (9/11 Faith Movement). Mais elle semble avoir une certaine habileté à retourner les choses : A propos d’une question soulevée par In These Times me concernant, « Qu’est-ce qui peut bien avoir transformé cet universitaire sobre et réfléchi en un théoricien de la conspiration ? » (ce qui était sa façon de demander pourquoi j’avais rejeté la théorie gouvernementale du complot au profit d’une autre théorie du complot), elle répondit : « Je pense que cela est en partie dû au fait qu’il étudie la foi » (cité dans Salim Muwakkil, “What’s the 411 on 9/11? In These Times, 21 décembre 2005 http://www.inthesetimes.com/article/2444).
    Compte tenu du fait que le principal point était que je pensais que « les Tours avaient été détruites par démolition contrôlée, » pour lequel il existe d’innombrables indices empiriques, il est tout à fait étrange qu’elle explique cela par le fait que je suis « un théologien qui travaille sur la foi. » En plus du fait que c’est évidemment elle qui opérait sur la base de la foi par rapport au 11-Septembre, elle est donc partie du principe que, puisque je suis un « théologien », je dois fonctionner de la même façon que tous les autres théologiens. Pourtant depuis le XVIIIe siècle, celui des Lumières, il y a eu une profonde parmi les théologiens. Nombre d’entre eux continuent de travailler sur les bases traditionnelles, au sein desquelles les questions sont fondées sur des appels à l’autorité, dont les verdicts font foi. Mais j’ai toujours pratiqué la théologie basée sur les « Lumières » qui, ainsi que je l’explique dans un livre dont le sous-titre est : « A New Synthesis of Scientific Naturalism and Christian Faith » rejette ce « recours à l’autorité » au profit d’une méthode de « questionnement sur la vrai et le faux basé sur l’expérience commune et la raison – qui consiste à raisonner sur la base d’une expérience qui est au moins potentiellement commune à tous  » (David Ray Griffin, Two Great Truths: A New Synthesis of Scientific Naturalism and Christian Faith [Louisville: Westminster John Knox Press, 2004], 62). De même, au centre de ce type de théologie, on trouve le rejet des « miracles », dans le sens d’ « interruptions surnaturelles des processus fondamentaux de cause à effet » (ibid., 98). Le caractère central de cet élément dans la théologie que je pratique est illustré par les titres de deux autres de mes ouvrages : "Religion and Scientific Naturalism: Overcoming the Conflicts" (Albany: State University of New York Press, 2000), et "Reenchantment without Supernaturalism: A Process Philosophy of Religion" (Ithaca, N.Y.: Cornell University Press, 2001). Mon refus explicite des interruptions miraculeuses des processus normaux de cause à effet régissant le monde pourrait m’avoir rendu plus sensible que ne le sont certains tenants de la Gauche américaine qui critiquent le Mouvement pour la vérité sur le 11/9, et qui, de mon point de vue, montrent un bien curieux mépris à propos des violations évidentes, dans la version officielle, des principes qui ont depuis longtemps été considérés comme les lois inviolables de la Nature.
  11. NIST NCSTAR 1A, Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (version abrégée), National Institute of Standards and Technology, novembre 2008, xxxvi (http://wtc.nist.gov/NCSTAR1/PDF/NCSTAR%201A.pdf). Ce document est dès lors cité simplement comme NIST NCSTAR 1A, qui correspond toujours à la version finale (de novembre 2008) (et non à la version provisoire et ouverte aux commentaires, qui fut rendue publique en août 2008). 
  12. Ibid., xxxvii. 
  13. Ibid., xxxv. 
  14. Voir par exemple, Shyam Sunder, “Opening Statement,” NIST Press Briefing, 21 août 2008 (http://wtc.nist.gov/media/opening_remarks_082108.html); NIST NCSTAR 1-9, "Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7", novembre 2008, Volume 2: 493, 617, 618 (http://wtc.nist.gov/NCSTAR1/PDF/NCSTAR%201-9%20Vol%202.pdf).
  15. NIST WTC 7 Investigation Finds Building Fires Caused Collapse,” NIST, 21 août 2008 (http://www.physorg.com/news138546437.html).
  16. NIST NCSTAR 1A, xxxvii.
  17. NIST NCSTAR 1-9, "Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7", novembre 2008, Vol. 1 (http://wtc.nist.gov/NCSTAR1/PDF/NCSTAR%201-9%20Vol%201.pdf): 341.
  18. Rothschild, “Enough of the 9/11 Conspiracy Theories, Already”; Allen, “The 9/11 Faith Movement.”
  19. J. Gordon Routley, Charles Jennings, et Mark Chubb, “High-Rise Office Building Fire, One Meridian Plaza, Philadelphia, Pennsylvania,” FEMA (Federal Emergency Management Agency), 1991 (http://www.interfire.org/res_file/pdf/Tr-049.pdf); Robin Nieto, “Fire Practically Destroys Venezuela’s Tallest Building,” Venezuela News, Views, and Analysis, 18 octobre 2004 (http://www.venezuelanalysis.com/news/741).
  20. Sunder, “Opening Statement.”
  21. Griffin, "The Mysterious Collapse of World Trade Center 7" : 170-77.
  22. David Ray Griffin, "Debunking 9/11 Debunking: An Answer to Popular Mechanics and Other Defenders of the Official Conspiracy Theory", (Northampton, Mass.: Olive Branch [Interlink Books], 2007), Chapitre 4.
  23. Hayes, “9/11: The Roots of Paranoia.
  24. Griffin, "Debunking 9/11 Debunking", 152-63.
  25. Voir “WTC7 Demolition on 9/11 – Video Compilation,” YouTube (http://www.youtube.com/watch?v=DlTBMcxx-78). Pour la vidéo et l’analyse, voir “WTC7: This Is an Orange,” YouTube (http://www.youtube.com/watch?v=Zv7BImVvEyk&feature=related), et David Chandler, “WTC7: NIST Finally Admits Freefall (Part III)” (http://www.youtube.com/watch?v=v3mudruFzNw), à 2:25-4:00.
  26. Voir Frank Legge, “9/11: Acceleration Study Proves Explosive Demolition,Journal of 9/11 Studies, Vol. 5, novembre 2006 (http://journalof911studies.com/volume/200611/911-Acceleration-Study-Proves-Explosive-Demolition.pdf).
  27. Daniel Hofnung, Patriots Question 9/11 (http://patriotsquestion911.com/engineers.html#Dhofnung).
  28. Chester W. Gearhart, Patriots Question 9/11 (http://patriotsquestion911.com/engineers.html#Gearhart).
  29. Jack Keller, Architects and Engineers for 9/11 Truth (http://www.ae911truth.org/supporters.php?g=ENG#998929).
  30. Voir “Danny Jowenko on WTC 7 Controlled Demolition,” YouTube (http://www.youtube.com/watch?v=877gr6xtQIc). Pour une  interview plus  complète, voir “Jowenko WTC 7 Demolition Interviews,” en trois parties (http://www.youtube.com/watch?v=k3DRhwRN06I&feature=related).
  31. The Myth of Implosion” (http://www.implosionworld.com/dyk2.html). 
  32. Liz Else, “Baltimore Blasters,” New Scientist 183/2457 (24 juillet 2004), 48 (http://www.911research.wtc7.net/mirrors/new_scientist/BaltimoreBlast_Loizeaux.html). 
  33. Hayes, “9/11: The Roots of Paranoia.”
  34. NIST NCSTAR 1-9, Version provisoire ouverte aux commentaires, Vol. 2 (http://wtc.nist.gov/media/NIST_NCSTAR_1-9_vol2_for_public_comment.pdf), 596.
  35. WTC 7 Technical Briefing,” NIST, 26 août 2008. Le NIST avait publié une vidéo et la transcription de cette réunion sur son site Internet, mais les a récemment retirées toutes les deux. Cependant, Nate Flach a fait une copie de cette vidéo qui peut être visionnée sur Vimeo (http://vimeo.com/11941571), et la transcription est accessible sur le site de David Chandler (http://911speakout.org/NIST_Tech_Briefing_Transcript.pdf) sous le titre “NIST Technical Briefing on Its Final Draft Report on WTC 7 for Public Comment
  36. Ibid.
  37. David Chandler, “WTC7 in Freefall – No Longer Controversial,” 4 septembre 2008 (http://www.youtube.com/watch?v=rVCDpL4Ax7I) , à 2:45.
  38. NIST NCSTAR 1-9, Vol. 2: 607.
  39. Chandler, “WTC7 in Freefall – No Longer Controversial,” à 3:27.
  40. Chandler, “WTC7: NIST Finally Admits Freefall (Part III),” 2 janvier 2009 (http://www.youtube.com/watch?v=v3mudruFzNw) , à 1:19.
  41. Questions and Answers about the NIST WTC 7 Investigation,” NIST, 21 août 2008, mis à jour le 21 avril 2009. Même si la version originale de ce document réfute la chute libre, sa version mise à jour la confirme. Les deux versions ont disparu du site Internet du NIST, mais ils sont toujours présents sur celui de Jim Hoffman, la version de 2008 (http://911research.wtc7.net/mirrors/nist/wtc_qa_082108.html ) et celle de 2009 (http://911research.wtc7.net/mirrors/nist/wtc_qa_042109.html).
  42. Chandler, “WTC7: NIST Finally Admits Freefall (Part III),” à 2:20, 3:15.
  43. NIST NCSTAR 1-9, "Draft for Public Comment", Vol. 2: 595-96, 596, 610.

 

Traduction GV / Diana pour ReOpenNews


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Livres :

 

David ray Griffin est l’un des auteurs les plus prolixes et les plus respectés sur le thème du 11-Septembre. Certains de ses ouvrages sur le 11/9 sont parus aux Editions Demi-Lune.
Le second tome du Nouveau Pearl Harbor paraîtra chez le même éditeur en août prochain, pour le 10° anniversaire des attentats…
 
 

Voir aussi :

La conférence de David ray Griffin : "11/9 : Le mythe et la réalité"

 


11/9, Le Mythe et la Réalité (11 septembre 2001)
envoyé par ReOpen911. – Regardez les dernières vidéos d’actu.

 


 

One Response to “(Partie II) Question de David Ray Griffin aux principaux détracteurs de la Gauche américaine qui critiquent le Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre : Croyez-vous vraiment aux miracles ?”

  • Matematika

    Une question fondamentale demeure.
    POURQUOI avaient ils prevu
    de faire effondre WTC 7? et pouquoi l’ont ils fait
    aussi tardivement?
    La seule explication que j’ai vue est la suivante:
    le bunker de Giuliani aurait pu servir
    de base logistique pour guider les deux avions,
    apres il fallait faire disparaitre les preuves.
    Est ce la bonne explication???

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