Roland Dumas : « La responsabilité d’Al Qaïda dans le 11 septembre reste à démontrer »

Roland Dumas revient plus longuement sur ses doutes à propos du 11-Septembre exprimés mi-décembre pendant l’émission Ce soir ou Jamais de Frédéric Taddeï. Interrogé une nouvelle fois par le journaliste Hicham Hamza, M. Dumas détaille ici sa position vis-à-vis de la version gouvernementale américaine et explique qu’il y a réellement "controverse" au vu des arguments des deux camps. Cette controverse a cours aux USA, mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde, et devrait selon lui donner lieu à une enquête internationale par un organisme ou en entité indépendante, vu la gravité des événements et de leurs conséquences. Roland Dumas rejoint ici de nombreux autres ténors politiques de différents pays qui tous se sont prononcés publiquement pour une nouvelle enquête sur le 11/9 et ont signé la pétition des "Hommes politiques pour la vérité sur le 11-Septembre".

 

L’ex-ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas

 


 

Entretien exclusif avec Roland Dumas : "La responsabilité d’Al Qaïda dans le 11 septembre reste à démontrer"

par Hicham Hamza, sur Oumma.com le 29 déc 2010

 

Scoop. En exclusivité pour Oumma, Roland Dumas avoue douter de la version officielle du 11-Septembre et s’en explique pour la première fois. L’ancien président du Conseil constitutionnel se révèle également favorable à une nouvelle enquête internationale. Décryptage d’une confession-choc.

Roland Dumas, l’homme par qui le scandale arrive. Quelques mots comme « Le 11-Septembre, je n’y crois pas » , exprimés laconiquement le 16 décembre dans l’émission Ce soir ou jamais de Frédéric Taddeï, auront suffi pour enclencher le processus : dès le lendemain, nous avions joint par téléphone l’ancien ministre des Affaires étrangères pour qu’il éclaircisse ce propos inattendu de la part d’une figure éminente de la vie politique française. Débonnaire, Roland Dumas nous répondait qu’on ne pouvait « pas faire plus clair » avant de préciser qu’il y avait selon lui assez de « faits anormaux dans la version officielle » pour mettre celle-ci en doute. Une déclaration atypique, d’abord suggérée sur l’antenne de France 3, vérifiée ensuite auprès de l’intéressé par Oumma, abondamment discutée depuis sur de nombreux sites Internet et pourtant largement ignorée par la presse classique. Un silence assourdissant, en comparaison du vacarme médiatique qu’avaient suscité, pour des propos relativement comparables, Marion Cotillard, Jean-Marie Bigard et Mathieu Kassovitz  : la plupart des éditorialistes n’avaient alors pas hésité à fustiger ou tourner en dérision ces people présentés comme des incompétents irresponsables. Une manœuvre similaire étant plus délicate à l’encontre de Roland Dumas, la discrétion généralisée des journalistes mainstream -hormis une brève évocation au Journal du Dimanche et sur Europe 1- prend, dès lors, tout son sens.

Le mardi 21 décembre, soit quatre jours après notre conversation téléphonique, l’homme a bien voulu nous accorder un entretien dans son bureau pour étayer ses interrogations sur le sujet. A l’âge de 88 ans, Roland Dumas ne semble pas désireux de s’abandonner aux charmes d’une retraite insouciante : cet avocat de formation, actuellement plongé dans la défense d’un Breton détenu à Cuba pour une sombre affaire de stupéfiants, partage le temps qui lui reste entre la finition d’un ouvrage consacré à François Mitterrand, des pétitions auprès de l’Union européenne pour dénoncer la reprise de la colonisation israélienne et son implication présente dans la crise ivoirienne auprès de Laurent Gbagbo.

Durant notre entretien, Roland Dumas, se disant « impressionné » par les arguments critiques à l’endroit de la version officielle, a insisté sur la « controverse » du 11-Septembre qui « mérite, en raison de la gravité exceptionnelle de cet évènement, qu’on en discute ». L’ancien président du Conseil Constitutionnel a rappelé qu’il n’existait pas de preuve « formelle » de la responsabilité d’Al Qaida dans la planification et l’exécution des attentats. Sarcastique, il reprend et assume le qualificatif, exprimé à son encontre par Guy Sorman, de « théoricien du complot », définissant pour sa part celui-ci comme quelqu’un qui tente « comme tout le monde, d’expliciter, avec son bon sens, une machination d’un complot ». Etonnamment, il se révèle, neuf ans après les faits et six ans après la publication du rapport officiel, favorable à une nouvelle enquête, plus « en profondeur »,  quant à ces évènements. Et bien qu’il juge « bonne » la proposition iranienne, formulée l’automne dernier, de créer un comité international dans ce but, il estime préférable de confier sa supervision à un pays réputé unanimement pour sa neutralité.

 
« Le 11-Septembre, je n’y crois pas » : entretien exclusif -filmé et retranscrit- avec Roland Dumas,
ancien président du Conseil constitutionnel

 

* * * Entretien * * *

Merci de nous recevoir pour cet entretien accordé à Oumma.com. J’aimerais revenir sur l’émission à laquelle vous avez participé avec monsieur Taddeï. Vous avez déclaré « ne pas croire au 11-Septembre ». Tout simplement, qu’avez-vous voulu dire par là ?

Eh bien, j’ai voulu dire qu’il y avait toute une controverse qui s’est développée, qui se développe encore, aux Etats-Unis d’abord, en Europe ensuite, sur les conditions de cet incident grave. Parce que c’est évidemment très grave. Mais voilà, je n’ai pas voulu entrer dans le détail des choses car je ne sais pas la vérité -jusqu’à présent- mais je suis quand même impressionné par les arguments qui sont donnés des deux côtés.

C’est-à-dire ? Est-ce que vous vous appuyez sur des éléments précis, par exemple, pour douter de la version officielle ?

Les démonstrations ont été faites par les spécialistes, notamment des pilotes, des professeurs de faculté, des savants, qui ont été mesurer les différents emplacements, et notamment sur la phase de l’avion qui serait rentré sur le Pentagone et dont on a essayé de démontrer que cela ne correspondait pas du tout aux tailles des avions, etc. Donc, si vous voulez, ce sont des détails techniques qui, accumulés les uns avec les autres, font qu’il y a une controverse. Et, comme toute controverse, il y a des arguments pour et des arguments contre.

Je connais la théorie officielle, c’est-à-dire celle de l’Etat américain, et je connais aussi les théories qui ont été échafaudées et présentées par des professeurs d’université -ils sont plusieurs- et par les spécialistes qui ont étudié ce problème. Et, donc, ça fait une controverse. Vous savez que le propre de toutes les controverses, c’est qu’il y a des arguments d’un côté, des arguments de l’autre.

Sur quel genre d’éléments vous appuyez-vous pour douter de la version officielle du 11-Septembre ?

Des éléments publics. Tout ce qui a été publié, en Amérique notamment, en Europe, aussi en Allemagne, un peu partout, et qui relate évidemment cet évènement d’une exceptionnelle gravité qui mérite justement, en raison de sa gravité, qu’on en discute. Il y a des arguments qui officialisent la doctrine américaine et d’autres qui la contredisent. C’est une controverse.

Mais la version [officielle] vous paraît-elle plutôt mensongère ?

Ah non, je ne dirais pas cela. Je dirais qu’il y a des arguments pour ceux qui soutiennent la thèse officielle et d’autres qui la controversent. Mais je veux dire qu’ils ont autant de valeur officielle les uns que les autres, valeur de force en tout cas.

Beaucoup d’officiels américains ont parlé, non pas de culpabilité américaine, mais de « couverture », de « cover-up » comme on dit en Amérique-en anglais : à savoir que l’Administration Bush aurait volontairement camouflé des éléments compromettants dans l’enquête autour du 11-Septembre.

Ça, je ne sais pas si c’est vrai. Mais enfin, ce qui me paraissait surprenant, c’est que « l’Appareil » américain, qui dispose de tant de moyens, qui met tant de richesses dans sa protection, n’ait pas pu avoir des informations préalables et concomitantes, plus précises, sur ces évènements. Donc, ça, déjà, ça élève le soupçon.

Qu’il n’y ait pas eu de défense aérienne, par exemple, digne de ce nom ?

Ça, par exemple, bien sûr. Quand on pense qu’il y a quelques années, un avion soviétique avait survolé l’Extrême-Orient -ou un avion américain je crois- et que l’alerte avait été donnée tout de suite, l’avion a été abattu dans les secondes qui ont suivi. Donc ce qui est vrai pour l’Extrême Orient ne serait pas vrai pour la protection du cœur de l’Empire ? Ça me paraît critiquable. En tout cas, là, au moins, il y a quelque chose à creuser.

Mais croyez-vous néanmoins à l’implication d’Al Qaida dans les attentats du 11-Septembre ?

Je ne crois pas. J’ai pas du tout de… Je ne me substitue pas à ceux qui étudient… D’abord, je ne suis pas Américain et ensuite, je n’ai pas les éléments. C’est possible que ce soit Al Qaida, auquel cas ça apparaîtra un moment ou un autre…

Donc, sur l’implication d’Al Qaida, votre sentiment ?

Moi, je n’ai pas trouvé de trace, dans ce que j’ai lu, d’une implication formelle d’Al Qaida. Tout est possible, on prête tellement de choses… J’ai l’impression qu’Al Qaida, c’est quelque chose d’informel, auquel on rattache toutes sortes d’évènements, plus ou moins directs. Ce n’est pas une officine, avec une adresse, un planning et des employés qui seraient là, à l’heure ou pas, etc ! Je pense -je le répète- que c’est un satellite, comme ça, qui regroupe beaucoup d’actions.

Monsieur Guy Sorman, qui a été votre contradicteur au débat de Frédéric Taddeï, vous a qualifié, le lendemain sur son blog internet, de « théoricien du complot ». Qu’est-ce que vous lui répondez ?

« Théoricien du complot », ouais…. C’est une expression qui lui appartient. Je ne sais pas comment il justifie ça. S’il veut dire que j’explicite quelque chose qui ressemblerait à une machination d’un complot, pourquoi pas ! Je suis comme tout le monde. Mais je ne vois pas pourquoi il y aurait une opprobre à cette explication du fait que, simplement, quelqu’un réfléchit avec sa tête et son bon sens.

Vous avez longtemps évolué, monsieur Dumas, dans les milieux politiques et diplomatiques. Qu’en est-il, sur le 11-Septembre, dans ces milieux-là ? Quelle est votre perception de ce qui se dit ?

On n’en parle pas beaucoup en France. La France est beaucoup plus préoccupée par, en dehors des services spécialisés comme le quai d’Orsay-dont je ne suis plus- et les services de renseignements –les renseignements militaires-, en dehors de ces franges très informées et qui ont des échanges avec les pays alliés –nous sommes les alliés des Américains-, les Français sont beaucoup plus préoccupés par l’élection présidentielle et son renouvellement.

Mais est-ce qu’on partage vos doutes, par exemple, dans votre entourage ?

Ça, je n’en sais rien. Je n’ai pas fait de sondage.

Vous n’avez pas eu l’occasion d’en parler avec des amis politiques ou dans le milieu diplomatique ?

Non, non…

Si j’ai bien compris, vous n’avez pas de théorie particulière sur le 11-Septembre ? Vous avez un doute sur la théorie officielle.

J’ai simplement un doute sur… par des choses qui sont inexpliquées ou inexplicables, qui peuvent être expliquées mais, alors, il faut reprendre le processus et approfondir.

Pour l’instant, il n’y a pas eu d’analyse formelle établissant que c’était un attentat d’Al Qaida. Je ne crois pas ou alors je me trompe -ou j’ai oublié- mais ça reste à démontrer.

A part l’Administration Bush qui a accusé formellement Al Qaida.

Oui, mais ça, c’est autre chose, c’est les Américains. On parlait là des Français et des Européens.

Vous souhaiteriez qu’il y ait une enquête internationale, par exemple, pour formaliser cette accusation ?

Par exemple, bien sûr. Il pourrait y avoir une enquête internationale, pourquoi pas. Avec des experts, des aéronautes, des gens spécialisés, un peu bien équilibrés et qui diraient la vérité.

Je crois savoir que l’Iran, l’an prochain, va justement vouloir créer un jury international pour enquêter sur le 11-Septembre. Qu’en pensez-vous ?

C’est une bonne idée mais, enfin, l’Iran est un peu suspecté. Il sera suspecté comme tous ceux qui veulent le faire aujourd’hui. Il vaudrait mieux quelque chose qui soit plus neutre, par exemple les Suisses ou les Nordiques qui seraient acceptés par tout le monde.

Propos recueillis par Hicham Hamza le 21 décembre 2010.

* * *

 

 


 

En lien avec cet article :

En acceptant de relayer ces doutes quant à la version officielle du 11-Septembre, Roland Dumas devient ainsi la première personnalité politique française de renom à contester publiquement le récit gouvernemental pourtant élaboré par un pays allié- au sujet des attentats du World Trade Center et du Pentagone. Neuf ans plus tard, il rejoint de la sorte une longue liste de serviteurs de l’Etat qui, à travers le monde, rejettent ou, simplement,questionnent l’histoire officielle rapportée par l’Administration Bush. A l’instar de Roland Dumas, mais aussi de nombreux survivants des attentats, de proches des victimes, de pilotes professionnels et d’anciens agents du renseignement américain, la plupart partagent le même objectif : encourager la création d’une nouvelle commission d’enquête pour mettre à jour les failles, les négligences et surtout les complicités criminelles qui ont permis la réalisation du 11-Septembre. Ce meurtre de masse, qui a servi à justifier les invasions guerrières de l’Afghanistan et de l’Irak et la mise en place –judiciaire, policière et culturelle- d’une prétendue « guerre globale contre le terrorisme », doit être encore élucidé. 

Quitte à déplaire au monarque républicain de l’Hexagone, étrangement irritable sur le sujet : comme le rapportait Le Canard enchaîné du 24 septembre 2008, Nicolas Sarkozy avait personnellement sermonné au téléphone Alain de Pouzilhac, Pdg de la chaîne tout-info France 24, pour avoir alors laissé passer à l’antenne un débat contradictoire remettant en cause la version officielle du 11-Septembre. Que le président de la République, atlantiste invétéré et -surtout- admirateur notoire de George Bush, puisse, ce faisant, prendre la peine d’envoyer un signal réprobateur aux journalistes qui seraient tentés de travailler sérieusement sur le sujet en dit suffisamment long sur l’ampleur du tabou politico-médiatique qui entoure la question. Dans son style désinvolte, Roland Dumas, l’air de rien, a bel et bien brisé la loi du silence. L’esprit de la Résistance, à laquelle il avait jadis participé, peut encore devenir, à l’occasion, un cas pratique.

12 Responses to “Roland Dumas : « La responsabilité d’Al Qaïda dans le 11 septembre reste à démontrer »”

  • IKAR

    Bravo à Roland Dumas pour sa franchise, même si l’on devine qu’il souhaite rester prudent, en vieil habitué de la diplomatie.

  • telemaq

    de nouveaux éléments concernant la démolition contrôlée du WTC :

    http://www.youtube.com/watch?v=C_j3Kj0Tlec&feature=player_embedded#!

  • Zorg

    Ben eh oh les journalistes ???
    Vous êtes là ?

    Les déclarations d’un ancien Ministre des Affaires étrangères et ancien Président du Conseil constitutionnel sur le 11 septembre vous intéresseraient-elles donc moins que celles des comique, réalisateur ou comédienne sur le même sujet ?

    Vous qui les moquiez au motifs qu’ils n’avaient aucune crédibilité, aucune compétence pour aborder un tel sujet, et bien vous devriez être content de pouvoir interroger Roland Dumas sur ses doutes au sujet de la thèse officielle sur le 11 septembre…

    Entre nous, franchement, de vous à moi, mesdames messieurs les journalistes : vous n’avez jamais honte de vous ?

    Après ce genre de lâcheté, la moindre des choses serait d’arrêter de pleurer dès qu’une personne accuse des journalistes d’être des larbins du système et méditez donc sur la réponse de Dumas à la question :

    Hicham : Votre remarque, atypique pour une personnalité politique, n’a pas été reprise par FrédéricTaddeï. Comment expliquez-vous, plus généralement, la difficulté d’un tel débat en France par rapport aux Etats-Unis où cette controverse est pourtant traitée dans les médias ?

    Dumas :Il faut croire que les subalternes sont sans doute plus zélés que leurs maîtres !

  • Zorg

    Le vendredi 5 septembre 2008, lors de l’émission de Laurent Ruquier, « On va se gêner » sur Europe 1, l’humoriste Bigard remet en cause la thèse officielle :

    Réactions des médias dans les jours qui suivent (liste non exhaustive):

    Médias presse – web :

    07 09 2008 :
    Métro
    Nouvel Obs

    08 09 2008 :
    20 minutes
    7sur7 be
    Bakchich
    Rue89
    Entrevue
    Gala
    Voici
    Le JDD
    Le Monde

    09 09 2008 :
    AFP
    Le Parisien
    Le Monde
    Libération
    TF1 LCI (web)
    ASI

    13 09 2008 :
    Marianne

    Radios :

    RMC, RTL (08 09 2008)
    Europe1 (12 09 2008)

    Télés :

    Direct8 (08 09 2008)
    Canal+ (les 8, 9, 11 et 14 septembre 2010)
    France5 (13 09 2008)
    France3 (14 09 2008)

    (…)

    Le jeudi 16 décembre 2010 sur le plateau FRANCE 3 de CE SOIR OU JAMAIS, l’ancien Ministre des Affaires étrangères et ancien Président du Conseil constitutionnel Roland Dumas déclare ne pas croire au 11 septembre.
    Propos réitérés le lendemain dans une interview accordée à Oumma.com : « Il y a énormément de faits anormaux dans la version officielle »
    Enfin, le 29 décembre, Roland Dumas accorde cette fois une interview filmée à Oumma.com dans laquelle il se déclare favorable à une enquête internationale pour enquêter sur le 11-Septembre.

    Réactions des médias dans les jours qui suivent (liste exhaustive):

    Médias presse – web :
    18 12 2010 : le JDD.fr et Europe1.fr (article identique de … 8 lignes)
    28 12 2010 : Rue89 (7 lignes)
    29 12 2010 : ASI et Yahoo News (qui reprend l’ article d’Oumma. com)

    Radios :
    Rien

    Télés :
    Rien

    On ne peut qu’approuver l’analyse d’Hicham dans son article du 29 12 2010 sur Oumma.com :

    Une déclaration atypique, d’abord suggérée sur l’antenne de France 3, vérifiée ensuite auprès de l’intéressé par Oumma, abondamment discutée depuis sur de nombreux sites Internet et pourtant largement ignorée par la presse classique. Un silence assourdissant, en comparaison du vacarme médiatique qu’avaient suscité, pour des propos relativement comparables, Marion Cotillard, Jean-Marie Bigard et Mathieu Kassovitz : la plupart des éditorialistes n’avaient alors pas hésité à fustiger ou tourner en dérision ces people présentés comme des incompétents irresponsables. Une manœuvre similaire étant plus délicate à l’encontre de Roland Dumas, la discrétion généralisée des journalistes mainstream -hormis une brève évocation au Journal du Dimanche et sur Europe 1- prend, dès lors, tout son sens.

    http://oumma.com/Entretien-exclusif-avec-Roland

  • Red Cloud

    Ça avance vraiment!

  • pragma38

    On voit bien qu’il y a deux poids deux mesures ! A mon avis autant d’incompétence que de duplicité. Plus facile de hurler avec les loups que de les affronter !

  • luisa

    On parle que très rarement de cet « avion » qui aurait frappé le Pentagone, en fait on ne parle jamais du Pentagone. Cet ancien gouverneur du Minnesota, Jesse Ventura, s’est penché sur ce dossier il y a à peine deux semaines dans son émission:

    http://www.youtube.com/watch?v=vyBYmv3bwY

    Reportage très convaincant. Conservez cette vidéo puisque M. Ventura a eu énormément de pression afin que l’émission ne soit pas télévisée. Il y a risque de censure.

    Bonne année à tous! 2011 sera le dixième anniversaire des attentats et que cet anniversaire soit fêté en grand: que la vérité soit dévoilée une fois pour toute.

  • regine maso

    enfin çà bouge !
    quel bonheur !

  • Skynet

    A la lecture de cet entretien, on découvre qu’en fait Roland Dumas ne sait pas grand chose et n’a pas un avis tranché ; il se borne à constater qu’il y a controverse, c’est tout.
    Au fond il doit même s’en foutre, comme les média, maintenant ; ça devient un marronnier. L’époque Bigard-Kassovitz est révolu, c’était le chant médiatique du cygne des ces théories.

  • jpdesm

    Il est intéressant d’entendre une personnalité comme M. Roland Dumas exprimer ses doutes sur la VO : sa carrière, son poste actuel, ses relations sont bien évidemment des éléments de poids et il faut ici saluer son courage.

    Il est dommage à mon sens que les points « techniques » mis en avant par lui pour douter de la VO soient justement deux des éléments – et non des moindres – utilisés par les désinformateurs pour créer leur écran de fumée.

    1 – Le crash sur le pentagone, à savoir est-ce un avion de ligne ou autre chose. Je ne le répèterai jamais assez : tout colle dans les traces physiques et les témoignages avec l’impact d’un 757 arrivé au dessus de Columbia Pike, qui a frappé d’abord les lampadaires puis le bâtiment. Ce qui pose problème est plus subtil, à savoir que des éléments factuels précis démontrent que les dégâts constatés impliquent qu’il y avait des explosifs à bord, et plus précisément un dispositif anti-bunker capable de soulever verticalement toute la section de bâtiment au sud du joint d’expansion (témoignage, effondrement ultérieur), de détruire plus d’une centaine de mètres carrés la dalle entre le rez de chaussée et le premier étage près du point d’impact, de soulever verticalement les dalles au niveau du pilier F6, de faire le trou ovale parfait nommé « exit hole » dans un mur à 80 m du point d’impact, de renvoyer vers l’arrière sur la pelouse la porte de soute de l’APU et jusqu’au Washington Blvd une bouteille d’oxygène de cabine, de créer un mouvement vers le haut de la queue de l’appareil tel que des traces sont visibles au dernier étage, etc… Ce sont là des éléments factuels, mais qui nécessitent un lourd travail de simulation pour être mis en relation avec les autres éléments du crash. M. Dumas est certes prudent en indiquant qu’il est conscient qu’il y a controverse, mais peut-être pas assez averti des données techniques du problème et des efforts désinformations divers et variés (la thèse « missile », la « trajectoire nord », etc…) pour saisir qu’il y a controverse dans la controverse…

    2 – La controverse sur la non participation d’Al Quaida aux attentats. Pour moi c’est une évidence qu’une équipe de cinq pilotes comprenant Mohammed Atta s’est entrainée aux Etats Unis. L’un d’eux, Zacharias Moussaoui, français d’origine, a d’ailleurs été emprisonné avant les attentats, puis jugé et condamné. Il est vraisemblable qu’ils ont été rejoints peu avant les événements par des hommes de main entrainés pour détourner des avions, et l’information en provenance d’un des vols selon laquelle ils auraient égorgé une hôtesse, sans doute pour se faire ouvrir la porte du cockpit, est tout à fait plausible. Qu’il y ait doute sur la liste des 19 « pirates » et leur identité n’est pas surprenant, d’autant plus que plusieurs d’entre eux semblent avoir utilisé des papiers volés à divers citoyens d’origine arabe. Mais ce qui est plus que surprenant est que le nombre de « bourdes » commises par les apprentis pilotes lors de leur séjour, certaines de leurs déclarations ou comportements, n’aient pas attiré l’attention sur eux, d’autant plus que l’école de pilotage qu’ils fréquentaient était la propriété de … la CIA ! Et on pourrait ainsi multiplier les exemples d’informations, qu’elles viennent de l’intérieur des Etats Unis ou de l’extérieur, avertissant de l’imminence d’attentats de ce genre. Manifestement certaines sources (services secrets occidentaux ou autres) avaient leurs informations en orient. Que des fuites se soient produites, soit parce qu’Al Quaida est infiltré, soit parce que des services secrets divers (Pakistanais…) étaient impliqués parait tout à fait plausible. Enfin la révélation par les autorités des Etats Unis de l’identité des pirates presque immédiatement après les attentats prouve bien qu’ils étaient pistés depuis longtemps. Durant ses interrogatoires, Zacharias Moussaoui a indiqué qu’un de ses « amis » lui avait remis un ventilateur (très probablement « équipé ») pour se protéger de la chaleur de l’été 2001. La mort de Nick Berg (simple « contact » ou « agent traitant » de Moussaoui) prétendument exécuté devant une caméra en Irak par des Islamistes, est une mise en scène qui a fait rire toutes les populations du moyen Orient où les hommes ne portent pas leur alliance à la main gauche, réservée à un usage de toilette non compatible avec le port d’un anneau. Il ne fait aucun doute que les exécutants des attentats du 11 septembre étaient sous surveillance, pour ne pas dire « sous contrôle » comme certains le font.

    M. Dumas ne se range pas (il s’en défend) aux thèses MIHOP, mais lorsqu’il évoque des éléments controversés, c’est à ces thèses là qu’il fait référence. Ces thèses sont maintenant quasi abandonnées par les chercheurs sérieux aux Etats Unis, qui en restent aux thèses LIHOP ou, de plus en plus nombreux maintenant, évoluent vers ce que j’ai appelé la thèse « HIHOP » (Help It Happen On Purpose).

    Il est tellement facile, lorsqu’on est un journaliste défenseur de la VO, de faire venir sur un plateau de télé un partisan du « pas d’avion sur le Pentagone » ou encore « Al Quaida n’est pour rien dans le 11 septembre », pour le tourner en ridicule publiquement avec quelques faits ou témoignages bien assénés, qu’on peut se demander si ce n’est pas la pente glissante sur laquelle des amis bien intentionnés poussent M. Dumas, lequel n’est peut-être pas encore conscient du piège. Suggérons à M. Dumas de s’informer auprès de J.M. Bigard ou M. Kassowitz…

  • Physika

    Cher JPDESM,
    votre commentaire est interessant.
    A propos de 2): il est extremement probable
    que les deux Boeing etaient teleguides a distance
    et guides par une balise.
    Le vol 175 a fait une manoeuvre de rotation tres difficile
    pour rentrer avec son envergure de 48m dans
    la tour WTC de 60m de large. De plus, il
    volait a plus de 850 km/h alors
    qu’au niveau de la mer le constructeur
    demande de ne pas depasser 660 km/h
    car sinon l’avion devient tres difficilement
    controlable a cause de la resistance
    de l’air et des phenomenes de turbulence.

  • f6

    Mr Dumas et Mr Hamza ne semblent pas savoir que les analyses d’images vidéos ont permis d’établir les preuves de la démolition organisée des trois tours du WTC,

    Pour ma part, je pense que disserter du pentagone et de la controverse avion VS missile, ou avion fly over est une impasse pour le mouvement. 10 ans de controverse à ce sujet n’ont pas permis de faire émerger la vérité .

    Se concentrer sur la diffusion des preuves de la démolition organisée, établies à partir des observations et analyses d’images, me semble beaucoup plus porteur d’avenir que n’importe quel autre argument de ce dossier .

    Les provo se sont ingéniés à compliquer et à brouiller tous les débats, il serait opportun que le mouvement pour la vérité s’applique à le simplifier.

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