11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiers

Existe-t-il des critères objectifs, mathématiques, qui permettraient de détecter des cas possibles de délits d’initiés sur les Options de vente (Put Options) ? Pour Marc Chesney, ex-professeur à HEC, professeur en Finance exerçant à l’université de Zűrich, et deux de ses collègues, la réponse est clairement oui. Ils ont passé au crible plus d’un million et demi de transactions boursières entre 1996 et 2006 et ont élaboré une méthode statistique permettant d’identifier immédiatement les opérations suspectes sur ces "options de vente", un secteur de la Finance beaucoup moins surveillé que celui des actions. Ressortent de cette étude méticuleuse trois critères nécessaires et suffisants pour caractériser les opérations douteuses, sur lesquelles les autorités devraient poursuivre l’investigation en identifiant leurs auteurs (qui ne sont pas mentionnés dans les bases de données publiques) afin d’établir si oui ou non il peut s’agir d’un cas de délit d’initiés. Appliquée au million et demi de transactions, leur méthode ne laisse filtrer "que" 37 opérations suspectes (!) dont 13 autour du 11-Septembre (8 dans le secteur aérien, et 5 dans le secteur bancaire).

 

Le Professeur de Finance à l’université de Zürich, Marc Chesney

 

Avant de vous laisser lire les détails de cet article technique dont Marc Chesney est l’un des co-auteurs, il nous faut préciser trois choses. D’une part, M. Chesney n’est absolument pas un "théoricien du complot", mais bien un théoricien de la Finance, un scientifique.  Il étudie et enseigne les mécanismes économiques et financiers et son étude n’a pas pour but de créer de vaines polémiques, mais d’établir une méthode scientifique apte à protéger l’économie mondiale contre certains actes délictueux. Son article a été diffusé en anglais dès septembre 2009, mais n’a, jusqu’à présent, pas été accepté comme publication scientifique dans les revues académiques où il a été soumis. Est-ce une fin de non-recevoir de la part du milieu financier académique ? Cela y ressemble fort, même s’il est encore trop tôt pour le dire. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la méthode ou sa pertinence qui sont en cause, mais bien le fait que cela touche de trop près à des événements bien connus de nos lecteurs. Ce qui nous amène au deuxième point important : la place de cet article devrait être en première page d’un journal économique et non sur ReOpenNews. Bien évidemment, reconnaitre que la méthode décrite ci-après est valide, reviendrait pour les autorités de régulation à se mettre dans l’obligation de passer au crible chacune de ces 37 opérations, et le cas échéant, d’entamer une procédure judiciaire à l’encontre de leurs auteurs. Autant dire, ouvrir une enquête notamment sur le 11-Septembre et ses aspects financiers.

Enfin, dernier point, ce document constitue une traduction vulgarisée d’extraits non techniques de l’article original en anglais – dont la dernière version a été rédigée en avril 2010 – et est plus spécialement consacré aux opérations financières en lien avec le 11-Septembre.

 


A noter que selon nos informations, le site Web La TeleLibre devrait publier incessamment le reportage d’Hicham Hamza sur les délits d’initiés, annoncé au début de l’année.

 


 * * * ILLUSTRATION VIDEO * * *

Lors d’une conférence au Forum Meyrin de Genève le 28 février 2008 avec le Professeur Daniele Ganser, le Professeur Marc Chesney  fait l’analyse des mouvements boursiers les jours précédant les attentats où des profits incroyables ont été réalisés en un temps record, entre le 6 et le 10 septembre 2001. A noter que certains profits n’ont jamais été encaissés…

 


délits d’initiés 11-Septembre (1/2)
envoyé par m4j1k. – L’info video en direct.

 


 

Détection de  délits d’initiés potentiels
sur les marchés d’options

Zurich, le 16 septembre 2010

 

(Version PDF en français disponible ici)

 

Marc Chesney Remo Crameri Loriano Mancini
Faculté d’Économie Faculté d’Économie  
Université de Zurich Université de Zurich S F I
& EPFL

 

Préambule

Ce document présente une nouvelle méthode de détection de transactions suspectes en termes de délits d’initiés sur les marchés d’options. Un délit d’initié est soupçonné lorsqu’une augmentation importante et inhabituelle du nombre total de contrats d’options en circulation (l’Open Interest) et du Volume(*) est détectée, lorsque le portefeuille d’options produit d’importants profits, et qu’il n’est pas couvert sur le marché des actions. Pour la période 1996 – 2006, ont été analysés les contrats d’option de vente («Put Option») sur quatorze sociétés, traitées au Chicago Board Options Exchange. Notre méthode a permis de détecter plusieurs cas de délits d’initiés potentiels pouvant être associés à l’un des trois types d’événements suivants : des annonces de fusion-acquisition, des publications de résultats financiers et de gains trimestriels, et les attaques terroristes du 11-Septembre.

Mots-clefs : Options de vente, Put options, Open Interest, Délits d’initiés

Classification JEL : G12, G13, G14, G17, G34, C61, C65
 

(*) Un lexique des principaux termes techniques utilisés est disponible en fin d’article

Introduction

La pratique des délits d’initiés sur les marchés d’actions a été étudiée en détail dans le cadre de la théorie financière. Ainsi, différents chercheurs ont  analysé les deux questions suivantes qui sont fondamentales dans ce domaine: de quelle manière les nouvelles informations sont-elles intégrées aux prix des actifs, comment les opérateurs initiés mettent-ils en application leurs stratégies boursières de manière à profiter de leurs informations privilégiées? (Les articles scientifiques de références sont indiqués dans l’article original anglais.)

Notre article contribue à ce travail de deux façons : en étudiant les pratiques de délits d’initiés visant les options plutôt que les marchés d’actions, et en fournissant une méthode statistique pour détecter des indices d’opérations délictueuses en matière de contrats d’options.

Diverses motivations, telles qu’un faible capital de départ, des leviers financiers importants ou la discrétion qu’offrent les marchés d’options, peuvent inciter certains opérateurs disposant d’informations privilégiées à traiter des options plutôt que des actifs sous-jacents (actions). À l’inverse du marché d’actions, les achats d’options peuvent entraîner la création de nouvelles positions pour peu que les parties signent de nouveaux contrats, augmentant ainsi l’Open Interest, c’est-à-dire le nombre d’options en circulation. Ce travail montre que des variations brusques de ce nombre de contrats peuvent révéler la détention d’informations privilégiées. Selon notre méthode, une position en options est identifiée comme suspecte en termes de délits d’initiés lorsqu’elle se caractérise par une augmentation statistiquement anormale de l’Open Interest et du Volume, par des rendements et profits importants et qu’elle n’est pas couverte sur le marché des actions. Plus spécifiquement, pour chaque option, l’augmentation du nombre de contrats en circulation est comparée à son volume quotidien afin de décider si cette transaction doit être ou non classée comme « inhabituelle ». Si c’est le cas, les rendements et profits correspondants sont calculés. Quand ces derniers sont statistiquement très importants, la probabilité que cette opération soit couverte, ne serait-ce que partiellement, est calculée. Si cette probabilité est suffisamment faible, l’opération d’achat-vente est qualifiée de suspecte en termes de délits d’initiés. Il s’agit de soupçons et non pas de preuves de délits d’initiés au sens juridique du terme, car il faudrait connaître l’identité des donneurs d’ordre, pour pouvoir éventuellement utiliser le mot «preuve». Or celles-ci ne sont pas fournies par les bases de données publiques.

Cette méthode a été appliquée à l’ensemble des contrats d’options correspondant à quatorze sociétés de différents secteurs d’activité, traitées au Chicago Board Options Exchange entre janvier 1996 et avril 2006, ce qui représente environ 1,5 million de contrats d’options. Au total, trente-sept transactions ont été identifiées comme suspecte en termes de délits d’initiés : six survenues les jours précédant des annonces de fusion-acquisition [M&A – pour Merger & Acquisition en anglais – NdT], quatorze précédant l’annonce de résultats trimestriels, treize liées aux attentats terroristes du 11-Septembre, et quatre qui n’ont pu être associées à un événement particulier. Par exemple, quatre possibles délits d’initiés, liés à des annonces de fusion-acquisition, ont été détectés dans le secteur aérien. Deux d’entre eux concernent des options de vente sur American Airlines et United Airlines achetées les 10 et 11 mai 2000, c’est-à-dire deux semaines avant l’annonce de l’acquisition de la société US Airways par United Airlines. Ces opérations ont généré un gain total de presque 3 millions de $ [1]. Un autre délit d’initié potentiel portant sur des options de vente sur Delta Airlines s’est produit quelques semaines avant l’annonce publique, le 21 janvier 2003, de l’alliance prévue entre Delta, Northwest et Continental. Dans ce cas, le total des gains fut de plus d’un million de $. Comme cela est mentionné dans la littérature spécialisée, les annonces d’offres publiques d’achat (OPA) sont des occasions idéales pour observer l’impact de la révélation d’informations sur le processus du prix de l’action et analyser si des informations de nature confidentielle ont été utilisées.

Alors que les opérations faites avant les annonces prévues peuvent être basées sur des paris spéculatifs, les annonces d’offres publiques d’achat ne sont pas planifiées. Ainsi le caractère suspect d’opérations détectées avant de tels événements est accentué, c’est-à-dire qu’il est effectivement possible qu’elles soient l’œuvre d’opérateurs possédant des informations privilégiées. De tels exemples sont mis en lumière par notre méthode. D’autres opérations, détectées comme étant d’éventuels délits d’initiés, peuvent être associées à l’annonce de chutes brutales des ventes, de baisses importantes de production, ou d’absence de bénéfices. Par exemple, trois possibles délits d’initiés sur des options de vente liées à l’action de Philip Morris ont été détectés quelques jours avant trois procès distincts contre la société dans lesquels les plaignants réclamaient un montant de plus 50 millions de $ de dommages et intérêts pour des fumeurs décédés et des cancers du poumon inopérables. Les profits correspondant aux options de vente ont été de plus de 10 millions de $.

Notre méthode (sans intégrer le critère lié à la couverture) a aussi été appliquée aux transactions d’options de vente sur Swiss Re, Munich Re et EADS, réalisées sur EUREX [le marché  à terme germano-suisse - NdT] , entre janvier 1999 et janvier 2008. De possibles délits d’initiés sur Swiss Re et Munich Re – les deux plus grandes compagnies de réassurance au monde – ont été décelés durant les jours précédant les attaques du 11-Septembre. Ils ont généré des profits nets de plus de 11,4 millions de $.
Le passif des deux sociétés a été estimé à plusieurs milliards de dollars quelques jours après les attentats, induisant une importante baisse du prix de leurs actions.

Cet article est organisé comme suit. La section 1 passe en revue la documentation traitant des délits d’initiés. La section 2 présente notre méthodologie de détection de potentiels délits d’initiés sur les marchés d’options. La section 3 décrit la base de données. La section 4 présente des résultats concrets. La section 5 contient la conclusion.

1-    La documentation sur le sujet

[NdT : parmi les articles cités traitant du 11/9, on trouve par exemple : “Option trades in the days leading up to the terrorist attacks of September11th (Poteshman (2006)” et les auteurs le commentent en ces termes : ]

[…] Par exemple, Poteshman se concentre essentiellement sur le secteur aérien et les activités douteuses d’achat-vente durant les jours précédant les attentats du 11-Septembre, mais ne prend pas en compte la demande potentielle de «couverture » et utilise une approche de régression des séries statistiques en quantile. Nous appliquons une analyse plus générale, en incluant plusieurs  secteurs et types d’événements, et menons une approche différente.

[…]

2-     Détection des transactions suspectes en termes de délits d’initiés sur les marchés d’options

Dans cet article une opération est qualifiée de suspecte en termes de délits d’initiés, si elle satisfait aux trois critères suivants: C1) une opération agressive sur un contrat d’option, C2) qui est réalisée peu de jours avant un événement spécifique et qui génère des gains importants les jours suivants et C3) qui n’est pas couverte sur le marché des actions et n’est pas utilisée à des fins de couverture. Sur la base de ces trois critères, la méthode est appliquée à deux bases de données : l’une américaine, l’autre européenne. Chaque jour, le contrat en options de vente correspondant à la plus forte hausse de l’Open Interest et du Volume est d’abord identifié ; ensuite le rendement et le gain en dollars générés par la transaction associée à ce contrat sont calculés, et enfin les demandes de couverture sont étudiées pour vérifier qu’elles ne sont pas à l’origine des opérations.. Les opérations en options qui sont couvertes, ne serait-ce que partiellement, ne sont pas considérées comme des délits d’initiés. La méthode pourrait facilement être appliquée aussi à des transactions sur options d’achat.  Ci-dessous le détail de la procédure est explicité et la méthode est appliquée à un large ensemble d’opérations.

2.1    Premier critère : l’augmentation de l’Open Interest et du Volume.

Nous nous intéressons ici aux cas où le nombre de contrats d’options existant un jour donné et le Volume de transactions ce même jour augmentent tous les deux de manière exceptionnelle.

[partie technique à consulter dans l’article original en anglais]

2.2    Deuxième critère : retours relatifs et gains réalisés

Ce critère traite des gains financiers et des rendements éventuels réalisés par ces opérations exceptionnelles.

[partie technique à consulter dans l’article original en anglais]

2.3    Troisième critère : position de couverture de l’option

Les opérations d’achat-vente d’options pour lesquelles les deux premiers critères indiquent une activité anormale ne peuvent pas immédiatement être classées comme délits d’initiés. Il s’agit ici de vérifier si de telles transactions ont été couvertes ou non par les opérateurs en utilisant l’action sous-jacente, c’est-à-dire si ces transactions correspondent à des opérations de couverture en option de vente. En effet, il est raisonnable de penser que lors d’un délit d’initié, l’opérateur ne cherchera pas à se couvrir.

2.4    Détection des opérations de délits d’initiés combinant les trois critères

Deux méthodes sont proposées pour détecter d’éventuelles opérations de délits d’initiés. La première se fonde uniquement sur l’information ex ante, c’est-à-dire disponible jusqu`à la date considérée et est basée sur le premier critère (C1) et donc plus précisément sur les variations du nombre de contrats d’options de vente en circulation (« Open Interest ») et sur le Volume de transactions, ainsi que sur le troisième (C3), l’absence de stratégie de couverture utilisant l’action sous-jacente. La deuxième méthode utilise l’information disponible non seulement avant, mais aussi après une transaction donnée, et est donc aussi basée sur le second critère (C2), le rendement et les gains générés par l’opération d’achat-vente. Le but de la première méthode est de détecter de possibles délits d’initiés dès qu’ils se produisent, tandis que la deuxième permet une qualification a posteriori et donc plus rigoureuse de tels cas. […]

[partie technique à consulter dans l’article original en anglais]

Comme pour toute autre méthode statistique, nos méthodes de détection pourraient générer de «fausses découvertes», par exemple, la probabilité qu’une opération d’achat-vente puisse par hasard correspondre aux trois critères est non nulle. On sait que l’erreur de classification ne peut être éliminée et correspond à l’erreur de Type I dans les tests d’hypothèses. Cependant, notre méthode de détection est implémentée de manière à réduire considérablement cette erreur de Type I (voir le document original NdT).

3-    Données

Différentes bases de données ont été utilisées pour cette  étude empirique. Concernant KLM et treize sociétés américaines, les données sur les options proviennent du Chicago Board Options Exchange (CBOE) et sont fournies par OptionMetrics. Le jeu de données inclut les valeurs journalières des options de vente disponibles pour chaque société entre janvier 1996 et avril 2006 et comprend à peu près 1,5 million d’options. Nous avons éliminé les cas évidents d’erreurs. Par exemple, si le nombre de contrats d’options est rapporté comme étant nul pour toutes les options existantes un jour donné, alors le jour en question est exclu de notre analyse. […]

[partie technique à consulter dans l’article original en anglais]

4-    Résultats empiriques

Les méthodes proposées pour détecter les opérations de délits d’initiés ont été appliquées à quatorze sociétés dont les options sont traitées sur le CBOE : AMR, UAL, DAL, BA et KLM (secteur aérien) ; BAC, C, JPM, MER et MWD (secteur bancaire) ; et ATT, KO, HPQ et MO ; [voir le Lexique en fin d'article pour une liste de ces symboles - NdT]. La première méthode, qui se base uniquement sur les informations disponibles avant l’événement considéré, constitue déjà un puissant outil de détection de cas potentiels de délits d’initiés dès qu’ils surviennent. En moyenne, moins de 0,1% du total des transactions analysées satisfait aux premier et troisième critères. Pour AMR, nous trouvons par exemple que le nombre d’opérations appartenant à cette catégorie est de 141, alors que le nombre  total d’options analysées est de plus de 137.000. Pour les autres sociétés, des chiffres comparables ont été trouvés. Pour des raisons d’économie de place, nous ne reproduisons pas ici le détail des transactions satisfaisant aux critères C1 et C3. En appliquant la deuxième méthode, qui introduit aussi le critère C2), le nombre de cas possibles de délits d’initiés décroît fortement. En analysant toutes les données sur les options de vente de toutes les compagnies entre janvier 1996 et avril 2006, au total ce sont 37 transactions sur le CBOE qui sont identifiées comme satisfaisant les trois critères; le nombre total d’opérations analysées sur les options de vente est d’environ 1,5 million. Presque tous les événements suspects peuvent être classés dans l’une des trois catégories suivantes : annonces de fusion-acquisition (M&A) (six opérations) ; publication des résultats et gains trimestriels (quatorze opérations); et les attaques terroristes du 11-Septembre (treize opérations). Quatre transactions n’ont pu être associées à un événement particulier.

Parmi ces 37 transactions suspectes, identifiées au sein du million et demi d’opérations analysées, quatre délits d’initiés potentiels, liés à des annonces de fusion-acquisition ont été détectés dans le secteur aérien. Ces opérations boursières portent sur les options de vente sur actions d’American Airlines et d’United Airlines. Trois délits d’initiés pourraient avoir eu lieu les 10 et 11 mai 2000, deux semaines avant l’annonce de l’acquisition d’US Airways par UAL (pour les détails, se reporter à la Note 1 en fin d’article). Un autre a eu lieu le 9 janvier 2003, portant sur Delta AirLines, quelques semaines avant l’annonce publique le 21 janvier 2003 du projet d’alliance entre Delta, Northwest et Continental. Dans les deux cas, les cours des actions concernées furent largement affectés par ces annonces publiques et les transactions détectées générèrent ainsi des gains importants (respectivement 3 millions de $ et 1 million de $) grâce à l’exercice de ces options.

Huit des quinze transactions sélectionnées concernant le secteur aérien peuvent être liées aux attaques terroristes du 11/9. Des sociétés comme American Airlines, United Airlines, Boeing et dans une moindre mesure Delta Airlines et KLM semblent avoir fait l’objet d’activités de délits d’initiés pendant la période précédant les attaques. Le nombre de nouveaux contrats d’options de vente créés durant cette période est statistiquement élevé et le gain total Gt réalisé par l’exercice de ces options se monte à plus de 16 millions de $. Ces faits viennent corroborer les résultats de Poteshman (2006) qui rapporta aussi des activités anormales sur le marché des options préalablement aux attaques terroristes.

Dans le secteur bancaire, quatorze opérations suspectes sont détectées, six étant liées à des annonces de résultats et de gains trimestriels, cinq aux attaques terroristes du 11/9 ; trois ne sont pas identifiées. Par exemple, le nombre de contrats d’options de vente portant sur l’action de Bank of America, Citigroup, J.P.Morgan et Merril Lynch, et créés dans les jours précédant les attaques terroristes, était à un niveau inhabituellement élevé. Les profits réalisés au travers de ces stratégies boursières se montent à environ 11 millions de $.

Le dernier ensemble de sociétés que nous avons analysé comprend AT&T, Coca-Cola, Hewlett Packard et Philip Morris. Deux délits d’initiés supposés se sont déroulés pendant la période précédant l’annonce de la fusion entre Coca-Cola et Procter&Gamble le 21 février 2001 (amenant des gains de plus de 2 millions de $), et cinq transactions précédant la publication des résultats financiers trimestriels. Les informations relatives à une chute des bénéfices, une baisse inattendue des ventes et une plus faible production sont les plus courantes dans cette dernière catégorie. Par exemple, trois éventuels délits d’initiés sur des options de vente portant sur les actions de Philip Morris sont détectés. Ces opérations se sont déroulées quelques jours avant trois cas de plaintes contre la compagnie, menant au règlement total de plus de 50 millions de $ de dédommagements suite à des décès de fumeurs ou à des cancers inopérables. Les gains réalisés ont atteint plus de 10 millions de $.

Une description plus détaillée des opérations suspectes détectées est fournie dans l’article original anglais et est accompagnée de tableaux explicatifs.

Nous n’avons pas été en mesure d’identifier la cause de certaines opérations lorsque les variations des cours des actions sous-jacentes n’étaient pas significatives.

4.1    Les attentats terroristes du 11-Septembre

Les attaques terroristes ont fait l’objet de nombreux articles dans lesquels les aspects politiques, stratégiques et économiques ont été abordés. La dimension financière a elle aussi été discutée dans la presse. En particulier, la question de savoir si les attaques terroristes avaient été précédées par des volumes anormaux d’opérations boursières a été largement abordée dans les journaux juste après le 11/9. En ce qui concerne les autorités de régulation et les organismes de contrôle, les accusations de possibles délits d’initiés ont été démenties. La Commission d’enquête sur le 11/9 a affirmé que « des enquêtes exhaustives de la SEC (Security Exchange Commission) [le gendarme américain de la bourse – NdT], le FBI et d’autres agences n’ont trouvé aucun élément permettant d’indiquer que la connaissance préalable des attaques ait permis des transactions profitables sur les marchés financiers ».

D’un point de vue académique, ce sujet n’a pas suscité un grand intérêt de recherche. L’article de Poteshman (2006) constitue une exception notable. Centré principalement sur le secteur aérien, il analyse la distribution des statistiques de volumes sur le marché d’options, d’abord en termes absolus puis en le comparant au niveau global d’activité des marchés d’options, aux profits et aux volumes d’activité sur les actions sous-jacentes et aux rendements sur le marché. Il conclut que « si l’on compare l’activité sur les marchés d’options les jours précédant les attaques terroristes avec la distribution « de référence » (benchmark distribution), les statistiques de ratios de volumes [rapport entre achats et ventes – NdT] apparaissent comme étant à des niveaux typiques. En revanche, comme indicateur d’options de vente à long terme, les statistiques de ratios de volumes montrent un pic anormalement élevé, ce qui est en concordance avec l’idée selon laquelle des investisseurs « initiés » seraient intervenus sur les marchés d’options avant les attaques

Les opérations suspectes détectées par notre méthode vont maintenant être discutées en détail.

4.1.1    Analyse des options échangées au CBOE

Au total, treize transactions satisfont nos critères de possibles délits d’initiés. Elles concernent cinq compagnies aériennes (AMR, UAL, BA et dans une moindre mesure DAL et KLM) ainsi que quatre banques (BAC, C, JPM et MER). AMR et UAL sont les deux compagnies dont les avions ont été détournés et détruits par les terroristes. Des délits d’initiés sur des options de KLM pourraient paraître surprenants, mais viendraient étayer les «soupçons de délits d’initiés sur les actions KLM avant les attaques du 11/9 » tels que rapportés par une enquête du gouvernement hollandais (Associated Press World Stream). Les attaques terroristes ont eu un impact indirect sur BA et DAL, du fait de la baisse prévisible  du nombre de passagers. En nous basant sur notre méthodologie, les transactions concernant AMR, UAL et BA revêtent un caractère plus suspect que celles concernant DAL ou KLM.

En ce qui concerne le secteur bancaire, Merrill Lynch, Bank of America et J.P.Morgan étaient situées dans les Tours Jumelles ou à proximité, et l’unité Travelers Insurance de Citigroup était supposée payer 500 millions de $ d’indemnisation.

Le cas des transactions suspectes concernant la société American Airlines qui se sont déroulées le 10 septembre va maintenant être présenté plus en détail. Les graphiques supérieurs de la figure 1 indiquent la courbe des volumes d’options, Vt, par rapport à l’augmentation correspondante de l’Open Interest, OIt.  Les délits d’initiés éventuels sont indiqués par des petits disques noirs. Le graphe de gauche couvre la période de janvier 1997 à décembre 2001, afin de mieux visualiser les conditions du marché jusqu’en décembre 2001. Le graphique de droite correspond à la période de janvier 1997 à janvier 2006. Les transactions sélectionnées sont isolées du reste des données, indiquant ainsi qu’elles sont inhabituelles du point de vuestatistique.

Figure 1 : Graphiques du haut : augmentation de l’Open Interest et Volume de différents contrats d’options de vente portant sur les actions d’American Airlines (AMR). Graphique du bas : Gains cumulés, Gt, en dollar US, pour les potentiels délits d’initiés sur des options AMR. Les gains correspondent à ceux réalisés par l’exercice de ces options (chutes journalières de l’Open Interest)

 

Concernant septembre 2001, la Figure 2  (page suivante) présente la dynamique de trois variables : Open Interest, Volume, et rendement sur options. Comme affirmé dans de nombreux articles, le Volume et l’Open Interest sur les options de vente furent inhabituellement élevés durant les jours précédant le 11-Septembre. Le 10 septembre, 1535 options de vente ont été achetées et entre le 7 et le 10 septembre, l’Open Interest a augmenté de 1312 contrats. Du point de vue statistique, une telle hausse dans la demande d’ouverture de positions est en moyenne observée 5 jours tous les 1000 jours de transactions (soit un quantile de 0,995 sur la base de la distribution observée pendant les deux années menant à cette date). Le volume d’achats fut soixante fois supérieur à la moyenne journalière durant les trois semaines précédant le 10 septembre.

 

Figure 2 : Il s’agit des transactions suspectes concernant une option de vente particulière sur le titre American Airlines, pendant les jours précédant les attaques terroristes du 11 septembre 2001. La ligne continue représente la dynamique journalière de l’Open Interest, les barres indiquent le volume d’opérations correspondant (axe des Y) et la ligne pointillée les rendements. Le cercle vide correspond au jour de la transaction, le cercle plein (partiellement couvert par la barre la plus haute) indique le jour où le marché a rouvert après les attaques terroristes. Cette option de vente avait un prix d’exercice de 30 $ et arrivait à maturité fin octobre 2001.

 

Le prix d’exercice de ces options de vente était de 30 $ et leur échéance octobre 2001. Le 10 septembre, le prix de l’action était encore de 29,7 $ et la valeur de l’option de vente 2,15 $. Le 17 septembre, lorsque les marchés ont rouvert après les attaques, le prix de l’action avait chuté à 18 $ et le prix de l’option de vente était passé à 12 $. Un tel investissement dans les options de vente a généré des rendements inhabituellement élevés (458% en une semaine). Certaines de ces options de vente ont été exercées le 17 septembre, et le nombre de contrats pour cette option de vente (Open Interest) a baissé de 597 unités, générant un gain de presque 600 000 $.

Quelques jours après, un autre nombre important de contrats d’options de vente (475 unités) a été exercé ; Voir figure 2.

Vingt-six jours plus tard, la somme des options exercées correspondait à l’augmentation observée le 10 septembre et a mené à un cumul de gains de plus d’un million de $ (Gt = 1,179 M$). Le graphique au bas de la Figure 1 présente le cumul des gains pour toutes les transactions sélectionnées en utilisant les trois critères. L’exercice des Put options sur AMR correspond à la transaction amenant le plus de gains dans le temps le plus court pendant la période considérée. La figure 2 montre que le volume des transactions après le 17 septembre fut négligeable, ce qui indique que l’essentiel des gains fut réalisé par l’exercice des Put options et non en les vendant.

Des conclusions similaires peuvent être obtenues concernant les autres opérations sélectionnées par notre méthode. Par exemple, deux jours (ouvrés) avant les attaques terroristes, 4179 nouveaux contrats d’options de vente sur Boeing ont été achetés. Du point de vue statistique, une telle hausse dans la demande d’ouverture de position est en moyenne observée 15 jours tous les 1000 jours de transactions (soit un quantile de 0,985 sur la base de la distribution observée pendant les deux années menant à cette date). Le cours de l’action était de 45,18 $ et l’option avait un prix d’exercice de 50 $. Le 17 septembre, l’action a chuté à 35,8 $. Six jours plus tard, ces options étaient exercées, générant des gains de plus de 5 millions de $. Pour ce qui est de Bank of America, une augmentation importante de 3380 contrats du nombre de contrats d’options en circulation, a eu lieu le 7 septembre avec une option dont le prix d’exercice était de 60 $. Du point de vue statistique, cette augmentation est en moyenne observée 37 jours tous les 1000 jours de transactions (soit un quantile de 0,963). L’action correspondante avait pour prix 58,59 $ (le 17 septembre, l’action sous-jacente ne valait plus que 54,35 $). L’exercice de ces options au cours des sept jours suivants a permis de générer un gain net de presque 2 millions de $.

Concernant Merrill Lynch, le 10 septembre, 5615 nouveaux contrats d’options de vente avec un prix d’exercice à 50 $ et de maturité fin septembre ont été achetés (du point de vue statistique, une telle hausse dans la demande d’ouverture de position est en moyenne observée 9 fois sur 1000), l’action correspondante valant alors 46,85 $. Le 17 septembre, le cours de l’action était tombé à 41,18 $. Moins de six jours plus tard, ces options avaient été exercées, générant un gain d’environ 4,5 millions de $. Pour les autres sociétés, des résultats similaires peuvent être obtenus. Le montant total des gains dans le secteur aérien atteint plus de 16 millions de $, tandis que ceux du secteur bancaire s’élèvent à 11 millions de $.

4.1.2     Analyse des options exercées sur EUREX

Plusieurs compagnies de réassurance ont subi de lourdes pertes du fait des attaques terroristes du 11-Septembre. Le passif pour Munich Re et Swiss Re – les deux plus grandes sociétés de réassurance au monde – fut estimé à plusieurs milliards de dollars quelques jours après les attaques. Au même moment, de nombreux journaux ont indiqué que des volumes d’opérations sur les actions de ces deux compagnies avaient atteint des niveaux inhabituels durant les jours précédant le 11-Septembre, propageant la rumeur d’opérations de délits d’initiés. Une analyse détaillée des transactions d’options sur ces deux sociétés serait donc particulièrement utile. Mais comme nous allons le voir, les informations disponibles ne permettent pas d’analyser si le 3e critère est vérifié ou non. Les options sur les actions de Swiss Re et Munich Re sont traitées principalement sur l’EUREX, l’un des plus vastes marchés d’échange de produits dérivés et la principale place en Europe, créé en 1998 après la fusion de Deutsche Terminborse (DTB, la bourse allemande d’échange des produits dérivés) et la SOFFEX (Swiss Options and Financial Futures). Dans cette section, nous nous référons à la base de données fournie par la Deutsche Bank pour analyser les transactions en options de vente sur des actions Swiss Re et Munich Re. Cette base de données ne contenant pas le détail des transactions journalières, le troisième critère (lié à l’éventuelle couverture) ne peut donc être pris en compte.

Dans le cas de Munich Re, quatre opérations de délits d’initiés sont détectées entre 1999 et 2008, elles satisfont les deux premiers critères. L’une d’elles a eu lieu le 30 août 2001. Dans cette section nous nous intéressons principalement aux éventuels délits d’initiés situés à une date proche de celle des attaques terroristes, ainsi seule cette opération sera considérée (les autres ayant eu lieu les 29 août 2002, 2 septembre 2002, et 19 octobre 2007). L’opération qui a été détectée concerne des options de vente portant sur l’action Munich Re arrivant à maturité fin septembre 2001 et ayant un prix d’exercice de 320 € (l’action sous-jacente valait 300,86 € le 30 août). Cette option connaît une importante augmentation de l’Open Interest de 996 contrats le 30 août. Statistiquement, une telle augmentation est observée en moyenne 78 jours tous les 1000 jours de transactions (soit un quantile de 0,922 sur la base de la distribution observée pendant les deux années menant à cette date). Son prix ce jour-là était de 10,22 €  Le jour des attaques terroristes, l’action correspondante a perdu plus de 15% (le prix à la clôture le 10 septembre était de 261,88 €, et le 11 Septembre de 220,53 €), et le prix de l’option a grimpé à 89,56 €, ce qui correspond à un rendement de 776% en huit jours ouvrés. Le 12 septembre, 1350 options de vente avec ces caractéristiques ont été exercées. Les gains Gt générés par l’exercice de ces 996 nouvelles options de vente achetées le 30 août fut de plus de 3,4 millions d’€.

Dans le cas de Swiss Re, six cas suspects sont détectés entre 1999 et 2008, ils satisfont aussi les deux premiers critères, et l’un d’eux a eu lieu quelques semaines avant les attaques terroristes, le 20 août 2001. L’option expirait fin septembre 2001, et avait un prix d’exercice de 159,70 € Une importante augmentation de son Open Interest  de 3302 contrats fut constatée le 20 août. Statistiquement, une telle hausse est en moyenne observée 2 jours tous les 1000 jours de transactions (soit un quantile de 0,998 sur la base de la distribution observée pendant les deux années menant à cette date). Cette option fut achetée à 0,8 €  Le prix de l’action Swiss Re à la clôture le 20 août était de 177,56 €. Le 11 Septembre, lorsque l’action passa de 152,62 € à 126,18 €, l’option généra un rendement de 4050 % en 3 semaines, et son prix grimpa à 33,2 €. L’exercice de ces nouvelles options de vente dans les neuf jours suivant les attaques engendra un gain de plus de 8 millions d’€. En les cumulant avec ceux de Munich Re, ce sont plus de 11,4 millions d’€ de gains qui ont été réalisés en moins de deux semaines, en utilisant ces deux types d’options.

5. Conclusion

Les pratiques de délits d’initiés sur les marchés d’actions ont été longuement étudiées dans la documentation financière. Notre article contribue à ces études de deux manières différentes : il étudie les activités de délits d’initiés sur les options plutôt que sur le marché des actions, et fournit une méthode statistique pour détecter des opérations suspectes en termes de délits d’initiés sur les contrats d’options. Selon notre méthode, une telle transaction en options est détectée, lorsqu’elle se caractérise par une augmentation significative de l’Open Interest et du Volume, qu’elle génère des gains importants, et qu’elle n’est pas couverte  sur le marché des actions. Cette méthode est appliquée aux contrats d’options de 14 sociétés dans différents secteurs d’activités, traités sur le Chicago Board Options Exchange entre janvier 1996 et avril 1996. 1,5 million de transactions d’options sont ainsi analysées. Au total 37 transactions sont identifiées comme étant d’éventuels délits d’initiés, dont une large majorité appartient à l’une de ces trois catégories : annonce de fusion-acquisition, publication des résultats et gains trimestriels, et attaques terroristes du 11 septembre 2001. Pour que ces soupçons soient confirmés ou infirmés, il faudrait connaître l’identité des donneurs d’ordre. Or ces informations ne sont pas fournies dans les bases de données publiques.

Parmi ces transactions suspectes, deux délits d’initiés potentiels portent sur American Airlines et United Airlines les 10 et 11 mai 2000, exactement deux semaines avant que l’annonce ne soit faite de l’acquisition d’US Airways par United Airlines. Trois délits d’initiés éventuels sur des options de vente portant sur Philip Morris sont détectés quelques jours avant l’ouverture de trois cas de poursuites judiciaires contre la société, pour un total de plus de 50 millions de $ d’indemnités pour des décès de fumeurs et des cancers incurables.

Notre méthode est aussi appliquée aux options de vente de Swiss Re, Munich Re et EADS, acquises entre janvier 1999 et janvier 2008.

En ce qui concerne EADS, la maison mère du fabricant d’avions Airbus, 6 cas potentiels de délits d’initiés sont identifiés entre avril et juin 2006. Ces transactions ont précédé l’annonce faite le 14 juin des retards de 6 mois dans la livraison du gros-porteur A380 provoquant une chute de 26 % de l’action, et un gain de 7,5 millions de $ de par l’exercice de ces options de vente.

Nos résultats ont des implications pratiques tant au niveau du prix des options que de l’efficacité des marchés. Si les cas détectés correspondent effectivement à des délits d’initiés, ayant par exemple été commis par des personnes internes aux sociétés, il serait utile que les autorités de régulation étendent leurs efforts de monitorage vers les marchés d’options. Les modèles de prix d’options devraient prendre en compte l’ensemble des informations disponibles à un instant. Pourtant, pratiquement dans les cas détectés par notre méthode, les prix des options ne réagissent pas aux fortes augmentations de l’Open Interest et du Volume. Les augmentations importantes des prix de ces options sont dues à postériori à des chutes conséquentes du prix des actions, trouvant leur origine par exemple dans l’annonce d’une fusion-acquisition. Du point de vue de l’efficacité des marchés, nos résultats suggèrent que certaines transactions sur des options de vente permettraient de prévoir une forte baisse du prix de l’action.

Notes et références

  1. Comme indiqué par le New York Times dans son édition du 25 mai 2000, AMR était la compagnie la plus menacée par l’opération de fusion, ce qui explique la chute de 17% du cours de son action dans les jours suivant l’annonce publique. D’après James Goodwin, président et Directeur exécutif d’UAL, deux problèmes attendaient UAL : « le premier est d’obtenir des actionnaires d’UAL qu’ils approuvent la transaction. [La deuxième] est le travail de régulation, qui tourne autour du Département des Transports, du Département de la Justice et de l’Union européenne. » Le scepticisme de Wall Street s’est immédiatement projeté sur les actions d’UAL qui ont perdu 7,19 $ pour terminer à 53,19 $ le jour de l’annonce.
  2. Hors partie traduite
  3. Hors partie traduite
  4. Hors partie traduite
  5. Le rapport de la Commission sur le 11/9, page 172, disponible à  http://www.9-11commission.gov/report/911Report.pdf
  6. Dans l’article « Not much stock in put conspiracy: the attacks on New York City and Washington have led to a new urban legend, namely that inside traders used options de vente on airline stocks to line terrorist pockets »  publié le 3 juin 2002 par Kelly Patricia O’Meara dans « Insight on the News », d’autres pics sur les volumes de Put Options concernant American Airlines et United Airlines durant l’année précédant le 11/9 ont été mis en évidence et utilisés comme arguments selon lesquels ce qui s’est produit juste avant le 11/9 n’était pas aussi inhabituel que l’affirment certaines théories. Notre méthode n’a sélectionné aucun de ces pics, car ils n’ont généré que de faibles gains.

 

 

Lexique financier et terminologie utilisée (NdT)

Termes utilisés

(Un glossaire bien renseigné peut être consulté à http://www.edubourse.com/guide/lexique.php)

  • Couverture d’une position (ou hedging): Opération par laquelle un investisseur limite les risques d’une position en ouvrant une position contraire. Dans les cas considérés dans cet article, il s’agirait de constituer un portefeuille en achetant des actions et des options de vente sur ces actions.
  • Délit d’initié : Terme juridique défini dans le Code Monétaire et Financier désignant le fait d’utiliser une information privilégiée dans le but de réaliser des bénéfices substantiels.
  • Open interest : Nombre de contrats d’options existant un jour donné
  • Option de vente, ou Put options : Contrat qui confère, contre paiement immédiat d’une prime, la possibilité, mais non l’obligation, de vendre, pendant une période limitée, à un prix défini à l’avance, une certaine quantité d’actifs sous-jacents.
  • Trading : Terme anglo-saxon définissant l’échange au sens large. En français, le trading désigne les opérations d’achat et de vente sur le marché boursier.
  • Volume [d’une option de vente] : Nombre de titres échangés sur une période. Le volume est une donnée essentielle en analyse technique.

Abréviations et sigles

  • AMR : La société American Airlines
  • UAL : La société United Airlines
  • DAL : Delta Airlines
  • BA : British Airways
  • KLM : La société KLM
  • BAC : Bank of America Corporation
  • C : Citigroup
  • JPM : JP Morgan Chase & Co
  • MER : MERRILL LYNCH & CO INC
  • MWD : Morgan Stanley
  • KO : Coca-Cola
  • HPQ : Hewlett-Packard Company Common
  • MO : Philip Morris

 

 traduit de http://www.isb.uzh.ch/publikationen/pdf/publ_2098.pdf par GV et Apetimedia pour ReOpenNews

 


Articles en lien :

A lire également:

  • Eric Laurent : La face cachée du 11 septembre.  L’auteur s’intéresse aux mouvements financiers en septembre 2001. Il se pourrait que quelques initiés – des banques islamistes proche d’al Qaida – aient provoqué un mouvement financier en lançant une rumeur qui aurait provoqué la baisse des cours.
  • Crésus : Confession d’un banquier pourri / ed. fayard : récit sur le milieu de la haute finance et les rouages des transactions à l’international

A voir :

 

88 Responses to “11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiers”

  • .maxiM

    Remarquable travail, une fois de plus. Bravo!!!

  • Les délits d’initiés sont traités dans « la farce enjôleuse du 11 septembre »… à lire ;-)
    Il y est notamment expliqué pourquoi faire des statistiques sur des données aussi fluctuantes relève de la haute voltige.
    Par exemple, les volumes de call-options (soeurs jumelles de puts mais ayant l’effet inverse) ont connu des pics SUPERIEURS en volume aux puts quelques jours avant les attentats. Enorme non ? Supérieurs aux puts !!!! Etait-ce aussi des délits d’initiés ? ;-))
    La question mérite d’être posée non ????
    Poser la question amène immédiatement la réponse : cela prouve bien que ces volumes n’avaient rien (mais alors vraiment rien !!) d’exceptionnel, contrairement à ce que prétend cette légende urbaine savamment entretenue.

    Par ailleurs Chesney a écrit son article avant la divulgation de l’intégralité du rapport de la SEC (dont une partie seulement avait été repris dans le rapport de la commission 911).
    Il serait intéressant, par honnêteté intellectuelle, de recueillir son avis APRES la publication de ce rapport.
    Par ailleurs si son article n’a pas été publié dans une revue du domaine concerné, cela tient aussi peut être à la faiblesse de cette analyse justement.
    Vous auriez d’ailleurs pu recueillir (là aussi par honnêteté intellectuelle) l’avis de mon collègue universitaire qui s’est exprimé sans équivoque sur la valeur de la conférence de Chesney sur ce même site. A part que les universitaires français spécialiste de la finance fasse aussi partie du complot ? ;-))

    Le rapport de la SEC explique notamment comment un seul et même acheteur est à l’origine de 96 % des achats sur UAL… Malchanceux, il avait aussi acheté un grand nombre d’actions AMR !! Mauvaise pioche… Pour un tuyau, il était manifestement percé !
    Pour ce qui est des options de AMR, le tiers était issu d’une note qui contrairement à ce qu’affirme de façon erronée l’article de Reopen (dans « les points clefs »), est parfaitement sourcé : c’est Steve Sarnoff, éditeur de « Options Hotline » qui l’a diffusée auprès de 2000 abonnés environ. Ce n’est pas suffisant 2000 abonnés pour être considéré comme « sourcé » par Reopen ? Plus d’une vingtaine de ces abonnés ont suivi ces recommandations faisant ainsi grimper les statistiques.
    Idem pour le marché de l’aviation qui était baissier à ce moment là, je vous renvoie à l’article du Chicago Tribune le 8 septembre : « Samedi 8 septembre 2001, par Janet Kidd Stewart, La hausse du chômage et l’effondrement des cours des actions se sont combinés vendredi pour faire encore plus mal aux investisseurs américains. Le bond surprise du chômage en août a provoqué une vente massive qui a poussé l’indice Dow Jones des valeurs industrielles à baisser de près de 235 points, à 9 605,85, son plus bas niveau depuis début avril. L’indice de référence Standard & Poor’s 500 a perdu 20,62 points à 1 085,78, son plus bas niveau depuis Octobre 1998. Les préoccupations sur les bénéfices des sociétés ont aussi pesé sur les cours. L’action d’American Airlines AMR chute de plus de 3 pourcents, à 30,15 $, après avoir averti d’une perte plus forte que prévue au troisième trimestre. La compagnie aéronautique Boeing, terminant sa première semaine en tant que société basée à Chicago, tombe vendredi à son plus bas niveau depuis un an, perdant 7,5 pourcents, à 45,18 $, après une analyse de Morgan Stanley qui a dégradé le titre et a averti qu’un retournement de tendance ne se produirait pas avant plusieurs trimestres… »

    Finalement alors qu’à écouter Reopen la terre entière aurait fomenté le fabuleux complot (l’administration Bush, les agents du FBI, de la CIA, les compagnies aériennes, les militaires, les contrôleurs aériens, les pompiers, les policiers, les inspecteurs de la SEC, les scientifiques du NIST, de la FEMA, mais aussi du monde entier, les médecins légistes, les journalistes, l’administration, etc. etc., des centaines voire des milliers de personnes) une poignée seulement aurait cherché à gagner du fric dans l’affaire !!…

    N’y aurait-il pas comme un pb de logique ? En tout cas, à coup sûr, une foi dans l’âme humaine totalement surréaliste…

  • Jonas061

    @moorea

    Dans la mesure où votre propos consiste à rétablir la vértié concernant les attentats du 11 septembre, c’est peut-être à vous de contacter Mrs Chesney, Crameri et Mancini afin de leur exposer la raison pour laquelle ces mouvements boursiers ne devraient pas susciter autant d’étonnement.
    Il me semble que c’est la moindre des choses puisque vous remettez en cause leurs compétences.

  • charmord

    Moorea,

    1. Les volumes supérieurs aux puts de calls concernaient quelles sociétés?

    J’ai connaissance de ce phénomène de hausse subite du volume de calls pour une société Raytheon. Quoi d’autres?

    Savez-vous que la spéculation à la hausse (call) peut également rapporter beaucoup d’argent? Ce fut d’ailleurs le cas pour ladite société Raytheon :

    (…) En guise d’exemple, le fabricant d’armes américain Raytheon [7] – dont l’action grimpa après le 11-Septembre – vit les souscriptions d’options d’achat sur son titre multipliées par six la veille des attentats.

    Et puis, soyez un peu conséquents, à supposer que ce soient les compagnies aériennes visées par les puts qui aient été concernés par les hauts volumes de call, pourquoi affirmer que la directive d’Option Online et la tendance baissière du marché de l’aviation qui a été déterminante?

    De toute façon, les informations convergent sur le fait que les puts furent bien plus important que les calls pour les compagnies d’aviation :

    (…)

    Peu de temps après le 11 Septembre, les médias révèlent qu’American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats (Associated Press, 18/09/01 ; Bloomberg News, 18/09/01 ; San Francisco Chronicle 19/09/01 ; Le Monde, 19/09/01 ; Reuters, 20/09/01 ; San Francisco Chronicle, 22/09/01). Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix d’une action s’apprête à chuter [1]. Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago (CBOE), la principale bourse d’options en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne (San Francisco Chronicle, 19/09/01). Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents (Chicago Tribune, 19/09/01). Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations à la baisse sur sa valeur boursière. Et les titres United Airlines et American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de transactions financières suspectes à la veille des attentats.(…)

    2. Le rapport de la SEC et celui du FBI exclut par un raisonnement syllogistique le caractère délictueux des transactions en disant que rien ne prouve que les auteurs des transactions aient des liens avérés avec le terrorisme.

    Par exemple, le FBI a exclu toute origine délictueuse à l’augmentation massive de transactions effectuée par deux investisseurs inconnus sur le titre de la société SECURACOM, qui assumait outre la sécurité opérationnelle des WTC, la sécurité dans l’aéroport de Dulles.

    Le raisonnement fut le suivant : L’enquête n’a révélé aucune information permettant de suspecter les investisseurs auteurs des investissements d’accointances avec les terroristes… C’est une étrange façon d’enquêter sur les délits d’initiés, demandez à votre expert… Moi, j’en ai parlé à des professeurs spécialisés dans ces matières, ils étaient quelque peu perplexes.

    Reprenons une partie du dossier reopen sur le sujet, pour illustrer notre propos :

    (…)
    De toute évidence, les non-lieux sont la résultante d’un raisonnement logique défaillant ayant prévalu dans les enquêtes des régulateurs boursiers, un raisonnement qui s’apparente à un pur syllogisme selon lequel :

    Les délits d’initiés ne peuvent émaner que d’individus affiliés à Al-Qaida. En d’autres termes, et il s’agit là d’une hypothèse a priori de la part des autorités, personne d’autre n’a pu avoir connaissance des attentats à venir.

    Les différentes enquêtes n’ont pas pu établir le moindre lien entre les mouvements suspects et Al-Qaida.

    Conclusion : Il n’y a donc pas eu délits d’initiés. Les transactions inhabituelles ne sont rien d’autre qu’une pure coïncidence.

    Illustrations :

    La conclusion générale du rapport de la SEC est la suivante : « Nous n’avons pas découvert l’once d’une preuve suggérant que ceux qui avaient la pré-connaissance des attentats [i.e. les terroristes d’Al-Qaida] ont effectué des transactions financières sur la base de ces informations » (rapport de la SEC, 15/05/02, p.20). (Voir l’annexe en fin d’article pour une analyse des quelques arguments avancés par la SEC dans son rapport pour tenter de convaincre du caractère anodin des transactions).

    Dans son rapport officiel, la Commission d’enquête sur le 11 Septembre écrit : « Selon certaines allégations, Al-Qaida se serait financé en manipulant les marchés financiers grâce à sa pré-connaissance des attentats du 11/9. Des enquêtes exhaustives […] n’ont révélé aucune preuve que ceux qui avaient la pré-connaissance des attentats en aient profité par le biais de transactions financières » (rapport officiel, p.172).
    L’AMF, organe de régulation des marchés financiers français, stipule dans son rapport annuel de 2002 que « les éléments recueillis n’ont pas permis de mettre en évidence que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu utiliser la Bourse pour réaliser des opérations » (rapport annuel AMF 2002, chap.5, p.221).

    Le journal Le Monde écrit : « Les autorités boursières à Paris, à Amsterdam et à Francfort, ont relevé de forts mouvements sur certains titres sans pouvoir prouver une spéculation concertée organisée par les terroristes » (Le Monde, 29/09/01).

    Or, le fait que les mouvements suspects soient l’œuvre de spéculateurs non affiliés à Al-Qaida ne prouve en rien qu’il n’y a pas eu délits d’initiés [14].

    http://reopen911.info/11-septembre/des-etudes-non-contestees-ont-demontre-l-existence-de-delits-d-inities-sur-des-operations-en-bourse-la-veille-du-11-septembre-indiquant-que-certains-ont-eu-la-pre-connaissance-des-attentats/

    3. En toute hypothèse, l’enquête de la SEC n’a rien à voir avec le travail de M. Cheney qui se base sur des critères théoriques pour établir la haute probabilité que des délits d’initiés se soient produits dans les jours et semaines qui ont précédé les attentats.

    Le propos de M. Cheney n’est pas de contester l’enquête mais d’appliquer un modèle sur les transactions en puts effectués depuis 20 ans pour identifier quelles transactions peuvent être qualifiées de suspectes.

    Sur la période considérée, la majorité des suspicions s’orientent vers certaines transactions effectuées dans les jours et les semaines précédant les attentats.

    Bref, une fois encore, vos critiques portent à faux.

    Bien à vous,

  • Désolé effectivement, j’avais oublié c’est AMR la compagnie aux calls supérieures en volume le 30 août 2001 à tous les chiffres avancés sur les puts de AMR ou UAL… oui oui AMR !!!!
    (cf. chiffres issues de la « Option Clearing Corporation » )

    Etonnant non ?
    Alors comment allez vous maintenant justifier de chiffres « exceptionnels » sur les puts de ces deux compagnies aériennes ?
    :-))))

    Ces chiffres n’avaient RIEN d’exceptionnel, tout simplement.

    Mais, Charmord, tout ceci est indiqué dans « la farce enjoleuse du 11 septembre » vous devriez le lire ;-)

  • charmord

    Tu ne réponds à rien du tout, Moorea, j’espère que tu en conscient…

    Ce que tu avances est ridiculement peu signifiant sur une si courte période (à l’échelle d’un jour)…

    Nier le caractère exceptionnel des volumes de transactions notamment sur les compagnies aériennes, qui eurent lieu dans les jours avant les attentats, voilà qui pourrait davantage s’assimiler à du négationnisme que de demander la réouverture d’une enquête bâclée…

    Des dizaines d’analyses ont confirmé en son temps le caractère anormal de ces volumes… Et ce n’est pas un résultat ponctuel en sens inverse qui va modifier le constat de cette tendance globale…

    Vraiment, de grâce restez dans votre domaine, vos incursions en terres inconnues sont catastrophiques. Pourriez-vous nous indiquer le nom de votre expert parce que là vraiment, c’est à se demander…

  • Charmord :

    « Des dizaines d’analyses ont confirmé en son temps le caractère anormal de ces volumes… »

    Faux : UNE analyse de Chesney et publiée dans AUCUNE revue permettant de s’assurer de sa pertinence.
    J’aimerais bien savoir, par exemple, quelle est la loi de distribution (forcément non triviale) qui a été adoptée par Chesney pour évaluer les probabilités d’occurrence jetées sans plus d’explication au public lors de sa conférence….
    Vu les fluctuations très aléatoires sur ce genre de produits financiers à faible volume, à valeurs bornées à gauche mais pas à droite, il ne faudra pas se contenter d’une loi normale (ou gaussienne si vous préférez) … Pour l’évaluation de la résistance caractéristique de matériaux, on s’en contente (en prenant le fractile à 5% par exemple), mais là, cela ne peut pas s’appliquer pour les raisons évoquées plus haut.

    [j'avoue que je n'ai pas eu le courage de me plonger dans l'article : j'ai tellement perdu de temps sur les inepties de Gage, Jones et leur coreligionnaires que je manque d'entrain, je laisse cela à d'autres]

    Charmord :
     » Et ce n’est pas un résultat ponctuel en sens inverse qui va modifier le constat de cette tendance globale… »

    Vu que vous ne connaissez rien aux stats et probas, je comprends que vous n’appréciez pas la sottise d’une telle phrase à sa juste mesure. Vous êtes donc excusable…
    Quoique.

    Par ailleurs ce n’est absolument pas un résultat ponctuel puisque sur les 15 jours ouvrables précédant les attentats, le volume total des puts correspond à seulement 55% des volumes de calls sur AMR : donc quasiment deux fois plus de calls que de puts !! (8337 calls 4606 puts)

    Oui, vous lisez bien, quasiment deux fois plus de calls que de puts… Un commentaire ?

  • Jonas061

    @moorea

    « J’aimerais bien savoir, par exemple, quelle est la loi de distribution (forcément non triviale) qui a été adoptée par Chesney pour évaluer les probabilités d’occurrence jetées sans plus d’explication au public lors de sa conférence…. »

    chesney@isb.uzh.ch

    Ne vous privez pas de mettre les points sur les « i » à cet incroyable désinformateur…

  • charmord

    Moorea,

    On ne parle pas que d’AMR dans la problématique des délits d’initiés…

    C’est pour cela que le parlais de tendance globale qui montre que des sociétés directement touchées par les attentats ont subi des transactions inhabituelles.

    Et il y a effectivement des dizaines d’experts à avoir affirmé cela suite aux attentats. Mais sans doute qu’ils n’étaient pas assez qualifiés pour dire si ce volume de transactions était normal ou pas anormal.

    Et puis, alors quoi, à supposer qu’il y a ait eu plus d’options d’achat que d’options de vente sur AMR, que vient faire la justification de la recommandation d’Option Online et la tendance baissière du marché de l’aviation, comme cause déterminante de l’inflation des put?

    Je reste interdit par ailleurs que les nombreux spécialistes consultés par la presse en temps non suspect n’aient pas réalisé à quel point ces transactions n’étaient pas du tout suspectes, en consultant le simple ratio call put… Vraiment des nuls ces présidents de la Banque centrale, analystes spécialisés dans la finance, journalistes spécialisés, …

    http://www.reopen911.info/11-septembre/des-etudes-non-contestees-ont-demontre-l-existence-de-delits-d-inities-sur-des-operations-en-bourse-la-veille-du-11-septembre-indiquant-que-certains-ont-eu-la-pre-connaissance-des-attentats/

    Donc, tout ceci est faux, si je comprends bien :

    « Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago (CBOE), la principale bourse d’options en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne (San Francisco Chronicle, 19/09/01). Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents (Chicago Tribune, 19/09/01). »

    « J’ai vu des volumes d’options d’achat et de vente qui dépassaient tout ce que j’avais pu voir en dix ans d’observation des marchés » confie John Kinnucan – directeur de Broadband Research – à la réouverture des marchés le 17 septembre 2001 (San Francisco Chronicle, 18/09/01 ; Associated Press, 19/09/01). Et ces transactions hors normes ont pu être constatées sur de nombreuses places financières dans le monde, que ce soit en France, en Allemagne, au Canada, au Japon, en Suisse, à Hong-Kong, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Belgique, au Luxembourg, à Singapour et en Grande-Bretagne (BBC, 18/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01). À titre d’exemple, un trader de la City à Londres confie au Telegraph : « Le marché était mort. Puis soudainement il y a eu une forte augmentation des transactions sur certaines options – c’était totalement inattendu. On se disait que quelque chose de suspect se passait » (Telegraph, 23/09/01). Le 20 septembre 2001, sur la chaîne de télé ABC News, l’expert Jonathan Viner déclare : « Ces cas de délits d’initiés, couvrant le monde entier du Japon aux Etats-Unis et à l’Europe, sont sans précédent dans l’histoire » (ABC News, 20/09/01). Même son de cloche du côté de Dylan Ratigan, directeur de rédaction de Bloomberg News : « Il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initié que tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie […]. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence » (ABC News, 20/09/01). L’analyste et spécialiste des options Jon Najarian est tout aussi catégorique : « Quelqu’un savait [que les attentats allaient avoir lieu] » (Chicago Tribune, 19/09/01). George Constantinides, professeur de finance à l’Université de Chicago, se montre à peine plus mesuré : « [les transactions sur le marché des options étaient] si étonnantes qu’il est difficile d’attribuer cela au hasard » [8].

    Plusieurs études sont venues confirmer le mauvais pressentiment que les experts et analystes économiques ont exprimé à la réouverture des marchés :

    •Une étude menée par la banque centrale allemande fin septembre 2001 conclut à « la preuve quasi irréfutable de délits d’initiés » sur les actions des compagnies aériennes et d’assurances touchées par les attentats (Washington Post, 22/09/01 ; Daily Telegraph, 23/09/01). Selon Ernst Welteke, président de la Bundesbank, « ce que nous avons trouvé nous donne la certitude que des personnes liées au terrorisme ont essayé de tirer profit de cette tragédie » [9] (Washington Post, 22/09/01).
    •Allen Poteshman, professeur de finance à l’Université de l’Illinois, publie une étude en avril 2004 confirmant l’existence de délits d’initiés sur les titres United Airlines et American Airlines : « Il y a des preuves d’une activité inhabituelle sur le marché des options dans les jours précédant le 11 Septembre correspondant à des transactions financières sur la base d’une connaissance préalable des attentats » conclut-il (Chicago Tribune, 25/04/04 ; 2ème édition de l’étude en format pdf publiée dans le Journal of Business, 2006).
    •Une seconde étude universitaire menée en 2007 par l’Université de Zurich sous la direction de Marc Chesney – professeur de finance et spécialiste des produits dérivés – conclut que « la probabilité qu’il y ait eu délits d’initiés est forte pour American Airlines, United Airlines, Merrill Lynch, Bank of America, Citigroup et JP Morgan. Ce n’est pas une preuve juridique mais le résultat de méthodes statistiques montrant des signes d’irrégularités » (Les Echos, 11/09/07 ; 2e édition de l’étude en format pdf, 19/04/10).

    Ils sont tous plantés et J. Quirant, parfaitement incompétent pour parler de ces matières, nous révèle que tout était parfaitement normal et que ces transactions n’avaient rien d’inhabituel, de sorte que toutes ces personnes ont purement et simplement déliré…

    Je vais me permettre de vérifier ce que tu dis à propos d’AMR, de la proportion de puts et de call, car vu tes antécédents savoureux…

    Je vais également essayer d’en savoir plus sur le fait que l’augmentation des call est non suspecte par elle-même… D’ailleurs, l’une des personnes interviewées citées plus haut dit bien que le volume global de put et de call en effervescence qui lui paraissait un événement suspect…

    Je subodore de la désinformation massive sur ce coup là encore et le mieux est encore que Cheney soit informé, non par toi – ce serait trop loyal – des critiques que tu adresses à son travail.

  • Charmord, les statistiques sont un outil mathématique qui reste le même qu’on parle de finance ou de fiabilité des structures. Les lois sont forcément différentes mais les grands principes restent identiques.

    Certains ont vu des délits d’initiés comme d’autres ont vu 4000 juifs rester chez eux le matin du 11.

    Que ce soit pour les délits d’initiés (ou bien d’autres choses d’ailleurs) vous prenez systématiquement des références qui pour la plupart viennent de sources très sérieuses, certes, mais qui ont écrit leurs articles dans les 15 ou 30 jours qui ont suivi les attentats, une période ou toutes sortes d’informations totalement infondées sont sorties dans le grand bordel ambiant (Copyright déposé) ….

    Ces mêmes journaux, oui les mêmes, on écrit des articles pour infirmer tout cela. Mais bien sûr, ça, vous ne le dites pas. C’est mal connaître la presse US, bien plus indépendante que chez nous, que de croire qu’ils se seraient arrêtés en si bon chemin.

    ça a été les mêmes histoires avec le pirates de l’air ressuscités d’ailleurs. Des rumeurs sorties dans les jours suivant les attentats mais jamais confirmées dans les faits.

    Quant aux chiffres que j’ai annoncés vous pouvez les vérifier facilement : ce ne sont que des additions et divisions…
    C’est donc parfaitement dans vos cordes.

  • GV

    Bonsoir,
    Je ne pense pas que Mr Chesney prenne la peine de répondre aux attaques de Moorea pour le simple fait qu’il faudrait que ces attaques soient d’un niveau académique, et émis dans l’esprit de la « recherche » c’est à dire dans l’esprit d’une critique construite, argumentée et destinée à participer à la construction d’une méthode ou d’une invention technique.
    Les assimilations aux rumeurs sur les 4000 juifs ou je ne sais quelle autre rumeur montrent tout simplement l’absence totale d’arguments pertinents du point de vue financier.
    Nous n’avons pas traduit l’ensemble assez complexe du papier de recherche de Mr Chesney, mais vous pouvez le consulter en cliquant sur l’un des nombreux pointeurs présents dans le document.
    Moorea est connu (mais semble-t-il un peu seul) pour être un ardent défenseur de la version officielle et semble tirer tous azimuts même dans les domaines qui ne sont pas de son ressort.

    Nous invitons des spécialistes de la Finance à se prononcer sur la valeur technique et académique de cet article (ou de son original en anglais) et de nous rapporter ici leur point de vue, ce qui aura le mérite de faire avancer le débat et non de l’éteindre en de vaines querelles personnelles et nauséabondes.

    –GV

  • GV
    Vous avez dû mal me lire : il n’y a pas d’attaques contre Marc Chesney puisque, lui, reste sur un plan purement statistique… et il en conclut (fort logiquement) qu’il ne peut RIEN en conclure justement.
    Lisez ceci :
    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1640.htm#t21918660
    C’est Chesney lui-même qui le dit.

    Ma remarque portait donc sur les personnes qui utilisent ses travaux sans savoir et disent des idioties par des raccourcis foireux qui n’ont rien à voir avec la science, même financière.

    Je remarque simplement que Marc Chesney ne s’est jamais prononcé sur le rapport de la SEC qui n’a été rendu public que très récemment. Bizarre. Surtout que les stratégies de couverture dont il parle dans le lien précédent ont justement été détaillées dans le rapport de la SEC… Evidemment, ça rend un peu bancal son papier.

    Par ailleurs un collègue, spécialisé dans la Finance, s’est déjà prononcé sur la pertinence des travaux de Chesney sur ce même site (Oui, Reopen !!)… Evidemment dès qu’un scientifique ne pense pas comme vous c’est un imbécile ou un comploteur, ou que sais-je encore. Il vaut mieux donc l’ignorer et faire comme s’il n’avait jamais existé. Ce qu’il a écrit en quelques mots (peu flatteurs pour l’étude de Chesney), j’en ai expliqué plus haut la raison.

    J’en reviens donc à ma question simple, basique, enfantine…
    Comment se fait-il que des volumes soient considérés comme absolument fantastiques sur les puts d’AMR, par exemple, alors qu’ils ont été le double sur les calls sur les 15 jours précédent les attentats avec des pics tout aussi importants ?…

  • Jonas061

    J’en reviens moi aussi à ma question basique: pourquoi ne contactez-vous pas directement Mr.Chesney à l’adresse mail que je vous ai préalablement indiquée?
    Ce serait l’occasion pour vous de confronter votre théorie à la sienne puisque, bien que votre propos n’est pas de mettre en doute ses compétences, vous n’êtes visiblement pas sur la même longueur d’onde, lui affirmant que les opérations en question étaient très inhabituelles et vous qu’elles n’avaient absolument rien d’exceptionnel.
    Vous pourriez également lui demander ce qu’il pense du récent rapport de la SEC à ce sujet.

    Votre travail ne consiste-t’il pas, comme cela est indiqué sur la page de couverture de votre dernier ouvrage, d’aider le lecteur à « faire le tri entre information et désinformation »?

  • charmord

    A votre question :

    Comment se fait-il que des volumes soient considérés comme absolument fantastiques sur les puts d’AMR, par exemple, alors qu’ils ont été le double sur les calls sur les 15 jours précédent les attentats avec des pics tout aussi importants ?…

    Pour répondre à votre question : Peut-être, pour mieux camoufler les délits d’initiés qui se préparaient et les rendre un peu moins anormales…

    Mais, à nouveau tout ceci n’a pas empêché de nombreux spécialistes d’être intrigués, comme les liens précités dans mon dernier post le prouvent.

    Quant à ton : « C’est Chesney, lui même qui le dit »…, tu omets de dire … que ces propos lui sont attribués par un debunker invétéré d’Hardware qui répond au pseudo de Camelot »… Et je parierais que c’est ton spécialiste…

    Bref, Moorea, n’espére pas nous faire avaler votre pilule aussi facilement.

    Et puis cette petite réflexion pour en terminer avec toi. En forme de métaphore :

    En 2009, un ingénieur de la Fema nommé G. Corley a prétendu dur comme fer à la BBC (The third tower) qu’il a examiné de fond en comble les décombres des tours pour y rechercher des traces d’explosifs, avant de rejeter l’hypothèse d’une démolition contrôlée.

    Problème, des sources concordantes indiquent que le la Fema n’a jamais eu accès à Ground Zero qui était le domaine réservé du Port Authority sur lequel il n’avait aucun pouvoir d’injonction. Tout cela est consigné dans des sources très sérieuses…

    Alors crédible, ce G. Corley.

    Ce genre de revirement de bord à 180°, comme celui que tu essayes de nous faire gober à propos des délits d’initiés, après plusieurs années et alors que cela commence à jaser sérieusement en vue du 10ème anniversaire des attentats, inspire en toute logique la méfiance…

    Au revoir, Jérôme.

  • Seb

    Moorea

    C’est insupportable de voir comment vous vous adressez aux lecteurs de reopen, et à reopen.

    Vous voulez absolument que tous les critiques de la version officielle soient des fans décérébrés de la théorie du complot illuminatis.

    Même si certainement tous les fans d’illuminatis sont des adversaires de la VO du 11 septembre, l’inverse n’est absolument pas vrai!!

    Alors si vous prétendez avoir un discours intelligent, ne commencez pas d’embler par attaquer les lecteurs par une moquerie déplacée et insultante!

    Ensuite l’article de reopen ne conclut pas à un complot que je sache, il ne fait que rapporter le travail de Chesney, donc ne prétez pas de propos ou d’intentions à reopen lorsque ce n’est pas ce qui est écrit.

    Nous ne sommes pas sur le site de Alex Jones, alors un peu de respect et d’intelligence svp.

    Ensuite vos arguments:

    - Tout d’abord vous attaquez sévèrement la pertinance de l’analyse de Chesney, et posez des questions comme si Chesney n’y répondait pas déjà, mais vous avouez plus loin « [j'avoue que je n'ai pas eu le courage de me plonger dans l'article : j'ai tellement perdu de temps sur les inepties de Gage, Jones et leur coreligionnaires que je manque d'entrain, je laisse cela à d'autres] »

    je ne trouve pas ça pertinent non plus et encore moins honnête. (comme vous le répétez souvent)

    - Vous commencez par dire « faire des statistiques sur des données aussi fluctuantes relève de la haute voltige. »

    Moi je pensait qu’au contraire le boursicotage et la finance, était un univers de haute voltige statistique justement!

    La statistique s’applique évidemment aux données très fluctuantes. Si elles ne fluctuent pas, on est dans le déterminisme et les formules mathématiques classiques s’appliquent alors.

    C’est pour ça que la mécanique quantique est de la statistique! Et la on peut dire que ça fluctue beaucoup!

    - votre argument sensé être massu au début de votre message dit
    « Par exemple, les volumes de call-options (soeurs jumelles de puts mais ayant l’effet inverse) ont connu des pics SUPERIEURS en volume aux puts quelques jours avant les attentats »

    Mais ça n’est pas pertinent car:
    Chesney fait de la statistique sur une donnée unique les PUTS, étudie ses variations normales sur plus de dix ans, et détecte des variations ANORMALES par rapport aux variations classiques de cette donnée.

    Or vous comparez des pommes et des poires!
    Que les variations de call soient supérieures aux variations de puts ne signifie strictement rien puisque ce ne sont pas les mêmes données.

    Il faudrait étudier les variations normales des volumes de call sur plus de dix ans, et détecter les variations ANORMALES! de la même manière.
    Et il est fort à parier (je crois même que Chesney y fait référence) que les fluctuations des call sont d’ordinaires plus importantes que celles des puts et donc que les fluctuations de call dont vous parlez, même importantes en valeur brute, ne sont que des variations normales au regard de la vie classique de cette donnée au file du temps, alors que de plus petites variations de puts au même moment, sont elles significatives, car très importantes comparativement aux fluctuations normales de cette donnée!!!

    Votre remarque serait pertinente si vous dévoilez une autre compagnie non liée au 11 septembre dont les fluctuations de volume de puts seraient identiques ou plus importantes!

    Et en ce qui concerne tout votre argumentaire sur les marchés baissiers, ou les conseils d’achats au groupe de 200 personnes etc, c’est pareil. Chesney y répond en montrant d’autres marchés boursiers, ne subissant pas ces fluctuations, et de plus si le marché aérien est baissé, pourquoi seules les compagnies en questions ont été concernées?

    Mais de plus il ne s’agit que d’évènement normaux dans les mouvements financiers, comme il y en a eu beaucoup sur les plus de dix années observées par Chesney! Mais cette anomalie de volume particulièrement élevé de PUTS n’est observé que à ce moment là, en lien temporel direct avec le 11 septembre. Quel hasard statistique…

    Et Chesney n’est pas isolé et farfelu, sur le sujet, on peut lire l’enquête de Eric Laurent, qui ne croit pas en une théorie du complot, mais décrit la version officielle comme un mensonge entouré de mystères. Il ne rentre donc pas dans votre moule du fanatique complotiste!
    Il est allé interviewé des professionnels de la finance aux US qui lui ont confirmé le caractère fortement suspect de ces volumes de puts…

  • Seb

    Moorea:
     »
    J’en reviens donc à ma question simple, basique, enfantine…
    Comment se fait-il que des volumes soient considérés comme absolument fantastiques sur les puts d’AMR, par exemple, alors qu’ils ont été le double sur les calls sur les 15 jours précédent les attentats avec des pics tout aussi importants ?…
     »

    Réponse simple, basique, enfantine:
    Ce ne sont pas les même données!

    une variation même forte des volumes de call peut être non significative et normale au regard des fluctuations observées sur plusieurs années précédentes.

    mais une variation plus faible des volumes de puts (en valeur brute) que celle des volumes de calls, peut être significative (et absolument fantastique) au regard des fluctuations observées sur plusieurs années précédentes pour cette donnée.

  • Seb

    Moorea a dit: « Ma remarque portait donc sur les personnes qui utilisent ses travaux sans savoir et disent des idioties par des raccourcis foireux qui n’ont rien à voir avec la science, même financière. »

    => Sauf que l’article de reopen ne fait absolument pas ce que vous dites! Donc vous vous trompez de cible ici.

    Moorea a écrit: « Je remarque simplement que Marc Chesney ne s’est jamais prononcé sur le rapport de la SEC qui n’a été rendu public que très récemment. »

    => La réponse est dans la question. « n’a été rendu publique que très récemment ».
    Il faut donc éventuellement laisser le temps à Marc Chesney de préparer un papier.
    De toute façon il ne se prétend pas spécialiste de la question des délit d’initiés du 11 septembre, et ne prétend pas remettre totalement en quesiton le travail de la SEC.

    Il ne fait qu’exposer les résultats de son étude et ses conclusions de très probable délit d’initiés.

    Il est tout à fait en droit de ne pas faire de réponse au rapport de la SEC, sauf si une partie remet en question les calculs statistiques étudiés dans son papier!

    -Moorea a dit: « Par ailleurs un collègue, spécialisé dans la Finance, s’est déjà prononcé sur la pertinence des travaux de Chesney sur ce même site (Oui, Reopen !!)… »

    => L’argument d’autorité par un mystérieux inconnu n’apporte strictement rien au débat!
    S’il vous apporte des arguments critiques interressants, vous pouvez le citer mais sinon ça n’apporte rien du tout.

    Quel autre argument pertinent a t’il apporté autre que celui du volume de call supérieur au volume de puts auquel j’ai répondu simplement?

  • Onegus

    De plus en plus nerveuse l’entreprise moorea/quirant… Toujours le premier à venir coller ses tartines de propagande qu’il va chercher sur les sites de désinformation US dès qu’un article paraît sur le Net… Et aujourd’hui, notre expert multi-cartes national vient ajouter la corde de la finance à son arc déjà copieusement garni… :D
    Et bien sûr, les VRAIS experts dans leurs domaines comme Chesney ou Harrit sont des buses face à notre omniscient petit maître de conférence montpellierain…
    Cela devient proprement grostesque, ce type n’a vraiment plus aucune crédibilité.

  • Seb

    Moorea a dit: « Marc Chesney puisque, lui, reste sur un plan purement statistique… et il en conclut (fort logiquement) qu’il ne peut RIEN en conclure justement. »

    => Ca n’est pas tout à fait vrai!!
    Chesney répète que ce qu’il a détecté ne peut pas faire office de preuve indubitable au sens juridique du terme devant un tribunal,
    Mais il dit aussi très clairement qu’au sens statistique du terme, c’est très clair. Ecoutez le sur RMC il n’est pas du tout réservé sur ses conclusions comme vous essayez de le faire croire:
    http://www.dailymotion.com/video/xaxlcn_11-septembre-bourdin-sur-rmc-c-est_news

    Il répète que ce qu’il a détecté statistiquement révèle une très forte probabilité de délit d’ignitié, et que celà est suffisant pour déclencher une enquête approfondie et un très fort soupçon!

    Il répète que la probabilité statistique de voir ces volumes de puts arrivés à leur valeurs conjointement sur les deux compagnies aériennes est de 0.22% Résultat statistique déjà très faible, or si on le combine avec la chance que celà arrive la veille du 11 septembre, on est très très proche de zéro!

    A moins de remettre en question sa méthode de calcul statistique ou la validé de ses données sources, il ne sert à rien de déplacer la question à l’enquête du SEC ou je ne sais quoi sur les volumes de calls.

    Mais en bon scientifique il ne nie pas le risque d’erreur car il le dit très bien dans son article:
    « Comme pour toute autre méthode statistique, nos méthodes de détection pourraient générer de «fausses découvertes», par exemple, la probabilité qu’une opération d’achat-vente puisse par hasard correspondre aux trois critères est non nulle. On sait que l’erreur de classification ne peut être éliminée et correspond à l’erreur de Type I dans les tests d’hypothèses. Cependant, notre méthode de détection est implémentée de manière à réduire considérablement cette erreur de Type I (voir le document original NdT). »

    Moorea a écrit « Par ailleurs Chesney a écrit son article avant la divulgation de l’intégralité du rapport de la SEC (dont une partie seulement avait été repris dans le rapport de la commission 911). »

    => Sauf que Chesney ne base pas son étude sur des données liées à la SEC ou quoi que ce soit d’autres en lien à ce que produit la SEC.
    Il a fait une étude statistique sur des données publiques de calls et puts de différentes sociétés indépendantes.

    Donc son étude et ses conclusions restent valides quelque soit les rapports ou conclusions de la SEC.

    Mooréa a dit: « Certains ont vu des délits d’initiés comme d’autres ont vu 4000 juifs rester chez eux le matin du 11. »

    => Argument falacieux qui tente un parallèle entre deux faits totalement différents.
    La question des délits d’initiés, est abordé sur de nombreuses réactions de professionnels, et sur cette enquête très précise de Chesney.

    L’histoire des 4000 juifs restés chez eux ne se basent sur rien à part une rumeur sans preuves ou témoignages de qui que ce soit. Cette rumeur est née de faits réels qui ont ensuite été exagérés et transformés, à savoir le coup de téléphone à la société Odigo.

    On ne peut donc pas honnêtement mettre au même plan ces deux histoires!
    Et de toute façon si la SEC a fait une enquête c’est justement parceque des volumes inabituels de transactions ont été monitorés, et qu’un soupçon de délit d’initié était criant.

    Donc votre argumentation de dire que les volumes deputs n’avaient rien d’étranges ne tient pas puisque la SEC a déclenché une enqête justement parcequ’ils étaient inhabituels!

  • Seb

    moorea a écrit: « Ces mêmes journaux, oui les mêmes, on écrit des articles pour infirmer tout cela. Mais bien sûr, ça, vous ne le dites pas. »

    Sauf que vous ne sourcez pas les infirmations présumées de ces journeaux sur ces infos précises, quand Charmord lui, cite les affirmations.

  • Marre des journalynx

    Moorea à écrit :

    « J’aimerais bien savoir, par exemple, quelle est la loi de distribution (forcément non triviale) qui a été adoptée par Chesney pour évaluer les probabilités d’occurrence jetées sans plus d’explication au public lors de sa conférence….
    Vu les fluctuations très aléatoires sur ce genre de produits financiers à faible volume, à valeurs bornées à gauche mais pas à droite, il ne faudra pas se contenter d’une loi normale (ou gaussienne si vous préférez) »

    Vous aimeriez bien savoir ? Vos désirs sont des ordres, Mr Quirant.
    Entre parenthèses vous avez un certain culot, dans votre livre, de vous mêler de porter des jugements péremptoires à propos des conclusions de Marc Chesney, sans même avoir lu son travail.
    Vous ne l’avez pas non plus contacté pour lui faire part de votre remarque concernant la loi gaussienne.

    Il se trouve que votre collègue Camelot (« Moronwe », sur le forum Fr2) m’avait également opposé ce genre d’argument concernant les fluctuations aléatoires des évènements boursiers.

    Suite à cela, j’ai contacté Marc Chesney, qui m’a aimablement répondu. Voici mon mail et sa réponse:

     » Bonjour Monsieur Chesney

    Ayant suivi votre conférence sur internet dans le cadre du « 11 septembre en question », j’ai eu plusieurs conversations, dans le cadre privé et sur forum internet, à propos de votre travail.

    Un interlocuteur me signalait que vos calculs statistiques se basent sur une distribution gaussienne alors que, pour lui, des évènements tels que l’achat d’options suivent plutôt la loi de Pareto, en arguant que ces évènements sont trop chaotiques pour entrer dans la loi normale.

    Un autre interlocuteur, plus mesuré, me semble t’il, m’indiquait que les distributions des rendements d’actions se rapprochent plus d’une loi de Student que d’une loi gaussienne. Et cela même avec un historique suffisamment long.
    Je lui ai fait remarquer que votre répartition sur un période de dix ans suffirait probablement à rapprocher suffisamment la courbe de Student d’une gaussienne pour pouvoir considérer la différence comme négligeable.
    Il me répondit que la loi de Student ne peut tendre vers la loi normale que si son degré de liberté tend vers l’infini. Or, pour lui, avec un historique de 10 ans (un historique plus long donnerait des résultats sensiblement les mêmes), ce paramètre ne tend pas vers l’infini pour une action classique.

    Je me rends bien compte que je suis le millième correspondant à vous solliciter à propos de votre travail sur ce probable délit d’initiés et que votre temps est précieux ; mais c’est avec grand plaisir que je prendrais connaissance de votre avis à propos de ces deux remarques.

    En vous remerciant à l’avance.
    Signature  »

    La réponse de Marc Chesney:

     » Cher Monsieur,

    Merci pour votre intéressant courrier auquel je réponds avec retard, je vous prie de m’en excuser.

    Comme vous le verrez ci-joint, dans la dernière version du travail que j’ai réalisé avec mes deux co-auteurs, le délit d’initié est susceptible de se produire si trois critères sont satisfaits. Le premier correspond à des volumes d’achat d’options de vente très élevés et le second est lié aux profits et aux rendements réalisés. Ces deux premiers critères ne requièrent la satisfaction d’hypothèses de normalité ni en ce qui concerne la fréquence d’achat ni pour la distribution des rendements des actions.
    Le troisième critère est lié à la couverture. Le calcul correspondant implique la dérivation d’un ratio de couverture (delta, page 13) généré dans le cadre du modèle de Black et Scholes, qui admet effectivement comme hypothèse la normalité des rendements. Or, nous n’avons sélectionné par prudence, que les cas les plus extrêmes et évidents. Je doute donc qu’un delta calculé avec un autre modèle plus raffiné ou réaliste puisse véritablement changer la nature des résultats.

    J’espère que ma réponse pourra vous aider.

    Meilleures salutations,
    Marc Chesney  »

    En complément, voici le sentiment de Marc Chesney concernant l’enquête US, d’après une interview réalisée peu après sa conférence.

    Marc Chesney :

     » Bien sûr, les enquêteurs ont eu accès aux identités… s’ils le souhaitaient…, ce n’est pas notre cas, mais sur quelles bases ont-ils pu conclure à un non lieu alors que du point de vue des volumes, du point de vue financier, euh… c’est vraiment troublant ! Enfin, bon, je veux dire que le résultat est clair pour nous il y a une forte probabilité de délits d’initiés, on a utilisé des outils objectifs qu’on aurait pu utiliser pour d’autres suspicions et la conclusion c’est que de notre point de vue, du point de vue statistique c’est très clair, maintenant si juridiquement parlant on conclut de manière opposée encore faudrait-il expliquer pour quelles raisons, je crois que cela intéresse tout citoyen…  »

    Pour Marc Chesney, donc, il est clair que l’enquête US n’explique rien.
    Dans sa conférence il est en outre sans équivoque « forte présomption de délit d’initiés ». C’est aussi la conclusion de Ernst Welteke (président de la Deutsche Bundesbank à l’époque), de Allen Poteshman… entre autres experts.

  • Jonas061 : on en reparle d’ici quelques jours ;-)))

    Seb : 5 secondes de recherche sur le net suffisent…
    http://nsarchive.wordpress.com/2010/04/30/document-friday-terrorist-insider-trading-the-secs-pre-september-11-2001-trading-review/
    http://www.aolnews.com/money/article/sec-found-no-sign-9-11-conspirators-traded-on-the-plot/19461094
    http://archive.newsmax.com/archives/articles/2002/6/2/62018.shtml
    Vous en voulez d’autres ?

    Pour les 4000 juifs, encore une fois (!), je ne parlais pas de Marc Chesney mais du lot d’imbéciles qui sont dans votre mouvement… Je n’ai jamais généralisé.

    Allez, bye bye

    ;-)

  • apetimedia

    @ Moorea34

    Pourquoi continuer à discuter avec des « imbéciles » ? Vous avez sans doute mieux à faire que de perdre votre temps et votre salive sur le site ReOpen, surtout que vos perpétuelles injures, totalement déplacées, n’ont rien de constructif. Si tenter de comprendre ce qui s’est passé autour des événements du 11/9 ne vous convient pas, passez votre chemin, personne ne vous retient.

  • charmord

    Moorea,

    Tu affirmais ceci :

    « Ces mêmes journaux, oui les mêmes, on écrit des articles pour infirmer tout cela. Mais bien sûr, ça, vous ne le dites pas »

    Les liens que tu fournis ne montrent en rien que les journalistes dont question dans les articles de la grande presse US ont infirmé leurs précédents articles…

    C’est un nouveau coup dans l’eau, je le crains.

  • Seb

    Moorea a répondu : »5 secondes de recherches sur internet suffisent »

    Lorsqu’on donne des informations, on doit les sourcer dans son intervention, que ces sources soient faciles à trouver ou non!
    Chaque lecteur ne vas pas s’amuser à vérifier chaque argument sur google.
    Imaginez les articles de press fonctionnant comme ça, ça serait un grand n’importe quoi de crédibilité!

    C’est votre responsabilité lorsque vous présentez des informations, de les sourcer, même si leur recherche sur le net est très facile!
    C’est également une question d’honnêteté intellectuelle.

    De plus, 5 secondes de lecture des articles que vous citez me font dire que votre réponse n’est même pas pertinente!

    Vous prétendiez que toutes les sources citées par Charmord ont infirmé ce qu’ils avaient affirmé au préalable.

    On s’attend donc à ce que vous sourciez les infirmations d’au moins une majorité des sources citées précisément par Charmord à savoir:

    Chicago Tribune, 19/09/01
    San Francisco Chronicle, 18/09/01 ; Associated Press, 19/09/01)
    BBC, 18/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01
    ABC News, 20/09/01
    Chicago Tribune, 19/09/01
    etc.

    Mais votre réponse ne fait que citer DEUX articles qui ne sont d’AUCUNE de ces sources.
    Il s’agit d’un article de BLOGGER (sur wordpress.com) et qui de façon certaine ne parle en aucun cas au nom d’une rédaction d’un des acteurs de press cités par Charmord.
    Et la parole d’un blogger n’engage pas une enquête rigoureuse journalistique!
    Le second lien est un article de AOLNews, donc toujours pas des sources des journaux cités par Charmord, et qui ne fait que relater à la manière d’un article de AFP de façon très factuelle ce que conclut le rapport de la SEC, sans donner de plus amples appréciations! Donc n’importe qui peut faire le même article quelque soit ses convictions sur le côté mystérieux ou non de ces transactions banquaires, et quelque soit ses convictions sur la crédibilité de ce rapport.
    L’article AOLNews est tellement neutre qu’il ne conclut même pas en disant que toute la lumière a été faite et qu’on peut passer à autre chose.

    Encore une fois votre intervention n’est donc pas pertinente puisque vous ne trouvez pas d’article de ces organes de press revenant sur leurs analyses préalables.

    En réalité vous faites comme si LA PRESS US était un seul et unique organe cohérent qui engloberait les bloggers amateurs de wordpress.
    C’est assez incohérent.

    Nous attendons donc des sources des organes de press cités par Charmord, disant clairement qu’ils reviennent sur leurs doutes et acceptent sans hésitations les conclusions de l’enquête de la SEC.

    En attendant la remarque de Charmord reste donc valide et le sujet ouvert!

    Vous pourriez aussi nous proposer des interviews de spécialistes de la finance, comme l’a fait Charmord, qui dirait justement, je trouvais ces transactions étranges, mais le rapport de la SEC m’a apporté toute les réponses satisfaisantes etc…

    Le rapport de la SEC et ses conclusions n’invalident en rien la pertinence des remarques des spécialistes interviewés, sourcé par Charmord ou interviewés par Eric Laurent.

  • Seb

    Moorea a répondu « Pour les 4000 juifs, encore une fois (!), je ne parlais pas de Marc Chesney mais du lot d’imbéciles qui sont dans votre mouvement… Je n’ai jamais généralisé. »

    Vous ne m’avez pas bien lu! Relisez bien!
    Je n’ai jamais laissé entendre que vous prétiez à Chesney ce genre d’idioties, je vous répond clairement que mettre au même plan ces deux affaires est falacieux.

    Puisque les 4000 juifs c’est l’affaiore d’une rumeur transformant des faits réels beaucoup plus nuancés.
    Les délits d’initiés viennent d’une analyse scientifique de Chesney et de témoignages d’experts de la finance.

    En l’occurance vous faites cette phrase en réponse à Charmord après qu’il ai cité les interviews de spécialistes financiers, ce qui laisse à penser que vous préter le côté idiot de voir des délits d’initiés à ces même personnes.

    Et comme vous laissez entendre que voir des délits d’nitiés est du même ordre que la rumeur des 400 juifs, vous insulter les lecteurs de cette page.

    Donc laissez tranquilles le lot d’imbéciles qu’il y a dans « notre mouvement » (nous ne sommes que des personnes lambdas, des lecteurs de reopen)
    Et adressez vous au lot de gens raisonnable qu’il y a aussi dans « notre mouvement »

  • Seb

    Moorea a répondu « Vous en voulez d’autres ? »

    Heu oui mais plus pertinents!

  • Seb

    @Moorea:

    Je vous ai très précisément répondu à chacune de vos affirmations, et vous ne me répondez que très succintement (et bien mal dailleur) sur la question des infirmations de journeaux. C’est donc une méthode assez pratique d’éviter le débat.

    Mais je vous rappel:

    Moorea a écrit: « J’en reviens donc à ma question simple, basique, enfantine…
    Comment se fait-il que des volumes soient considérés comme absolument fantastiques sur les puts d’AMR, par exemple, alors qu’ils ont été le double sur les calls sur les 15 jours précédent les attentats avec des pics tout aussi importants ?… »

    Seb a répondu: « Réponse simple, basique, enfantine:
    Ce ne sont pas les même données!

    une variation même forte des volumes de call peut être non significative et normale au regard des fluctuations observées sur plusieurs années précédentes.

    mais une variation plus faible des volumes de puts (en valeur brute) que celle des volumes de calls, peut être significative (et absolument fantastique) au regard des fluctuations observées sur plusieurs années précédentes pour cette donnée. »

    J’attends vos explications.

    De plus il serait intéressant que vous répondiez à la belle intervention de « Marre des journalynx » Merci à lui.

  • Onegus

    moorea tu nous saoules avec tes 4000 juifs, personne ne soutient ces conneries antisémites que tu ramènes systématiquement sur le tapis. Va falloir commencer à te calmer avec ce genre d’amalgames pervers qui n’ajoutent aucune crédibilité à ton discours, bien au contraire !

  • John

    Je rejoins Seb. Le volume des call est ici totalement sans rapport avec le sujet (irrelevant comme diraient nos amis americains).

    Nous nous attachons a l’etude d’une donnee, a savoir les put-options, pour conclure quant a l’eventualite d’un delit d’initie. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit a redire quant a la methodologie du travail de recherche, les reserves relatives a la loi utilisee ayant ete adressees.

    S’il prenait a quelqu’un l’envie de realiser une etude similaire portant cette fois ci sur les call-options (ou meme sur le ratio put/call soyons fous!), soit; nous sommes tout ouie.

  • Me revoilou…

    Pour vous dire qu’hier soir, assez tard, j’ai reçu un coup de téléphone de Marc Chesney, himself…

    Il souhait répondre de vive voix au mail que je lui avais envoyé la semaine précédente… comme quoi, vous voyez comme les choses sont simples dans la vraie vie !

    Une chose me tracassait un peu concernant les chiffres avancés qui étaient différents suivant les sources (notamment sur certains sites) mais là, je viens d’avoir confirmation que Marc Chesney a travaillé sur les mêmes données (exactement !) que la SEC…

    Je vous ferai un petit compte-rendu prochainement, mais les infos qu’il m’a données vont me permettre de compléter mon analyse initiale, après une exploitation plus approfondie des datas et de l’article…

    Mais je tiens tout de suite à vous rassurer : ce qu’il m’a dit n’a fait que confirmer ce que j’ai pu écrire ici ou ailleurs !!…

    ;-)

  • GeantVert

    @MooreA,
    J’ai vérifié auprès de Mr Chesney qui confirme votre conversation d’hier.
    Merci de rester factuel et d’expliquer en quoi vos échanges avec Mr Chesney confirment votre analyse ou infirment la sienne.

    –GV

  • Seb

    @Moorea:
    Intéressant, même s’il est dommage qu’on ne verra ici que la version interprétée, et pas l’ensemble de l’échange.

    Mais celà ne vous empêche pas de répondre à mes interventions, qui elles même répondaient aux votres.

  • GV,

    Effectivement, Marc Chesney a été très aimable de me répondre ainsi directement…

    J’ai indiqué dans mon précédent post que les explications fournies allaient me permettre de me plonger plus en avant dans l’article que j’avais lu jusqu’alors en diagonale (j’avais aussi indiqué cela précédemment). Vous aurez donc un peu plus tard mon analyse détaillée.

    Néanmoins deux points sur lesquels il a insisté :
    - Il ne s’est pas intéressé aux volumes au jour le jour car leur fluctuation est telle que leur signification est faible du point de vue statistique. C’est l’open interest qui sert de base à toute l’étude.
    - Les résultats fournis NE SONT PAS UNE PREUVE mais une l’indication d’un POSSIBLE délit d’initié… Donc le possible point de départ pour le déclenchement d’une enquête (qui soit dit en passant a déjà eu lieu !!)….

    Donc pour le premier point, balancer à n’en plus finir des chiffres de volumes de puts bruts (500, 1000, 2000, ou 4000 puts), ou même rapportés à une moyenne, sans une analyse derrière, ne veut absolument rien dire. C’est ce que j’avais déjà indiqué.

    Ensuite, pour le point deux et l’enquête, les écarts statistiques observés sur les deux compagnies AMR et UAL par Marc Chesney ne sont dus qu’à des transactions anodines parfaitement identifiées par la SEC. Et là il y a n’y a donc que deux solutions : soit vous acceptez ces conclusions, soit vous les remettez en cause.
    Si vous les remettez en cause sur les mêmes bases que celles qui vous ont conduit à remettre en cause les conclusions du NIST ou des scientifiques indépendants ayant travaillé sur les effondrements ou le pentagone, permettez-moi de douter que tout cela soit très fondé…

    Par ailleurs, cela me peine que vous ayez pu croire que je mentirais et vous vous soyez senti obligé de contacter Marc Chesney pour vérifier mes dire.
    Ce n’est pas parce que certains truthers utilisent des méthodes de propagande exécrables (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/11-septembre-du-terrorisme-81007?debut_forums=200#forum2704028) qu’il faut croire que tout le monde fait pareil ;-)

    @ bientôt

  • Seb

    @Moorea:
    Vous tentez encore de minimiser à quel point Marc Chesney conclut à une très forte probabilité de délit d’initié.

    Je vous recopie ma réponse précédente sur ce point:

    Moorea a dit: « Marc Chesney puisque, lui, reste sur un plan purement statistique… et il en conclut (fort logiquement) qu’il ne peut RIEN en conclure justement. »
    => Ca n’est pas tout à fait vrai!!
    Chesney répète que ce qu’il a détecté ne peut pas faire office de preuve indubitable au sens juridique du terme devant un tribunal,
    Mais il dit aussi très clairement qu’au sens statistique du terme, c’est très clair. Ecoutez le sur RMC il n’est pas du tout réservé sur ses conclusions comme vous essayez de le faire croire:
    http://www.dailymotion.com/video/xaxlcn_11-septembre-bourdin-sur-rmc-c-est_news
    Il répète que ce qu’il a détecté statistiquement révèle une très forte probabilité de délit d’ignitié, et que celà est suffisant pour déclencher une enquête approfondie et un très fort soupçon!
    Il répète que la probabilité statistique de voir ces volumes de puts arrivés à leur valeurs conjointement sur les deux compagnies aériennes est de 0.22% Résultat statistique déjà très faible, or si on le combine avec la chance que celà arrive la veille du 11 septembre, on est très très proche de zéro!
    A moins de remettre en question sa méthode de calcul statistique ou la validé de ses données sources, il ne sert à rien de déplacer la question à l’enquête du SEC ou je ne sais quoi sur les volumes de calls.
    Mais en bon scientifique il ne nie pas le risque d’erreur car il le dit très bien dans son article:
    « Comme pour toute autre méthode statistique, nos méthodes de détection pourraient générer de «fausses découvertes», par exemple, la probabilité qu’une opération d’achat-vente puisse par hasard correspondre aux trois critères est non nulle. On sait que l’erreur de classification ne peut être éliminée et correspond à l’erreur de Type I dans les tests d’hypothèses. Cependant, notre méthode de détection est implémentée de manière à réduire considérablement cette erreur de Type I (voir le document original NdT). »

  • Seb

    @Moorea:
    Votre second point relevé, non détaillé pour l’instant concerne le type de donnée relevée pour l’étude statistique.

    Je devine que vous allez remettre en question la pertinance de cette donnée.

    Je cite donc un passage de la définition wikipedia:
    « First, let’s look at exactly what open interest represents. Unlike stock trading, in which there is a fixed number of shares to be traded, option trading can involve the creation of a new option contract when a trade is placed. Open interest will tell you the total number of option contracts that are currently open – in other words, contracts that have been traded but not yet liquidated by either an offsetting trade or an exercise or assignment. »

    Cette donnée représente bien l’activité des puts options.

  • Seb

    @Moorea:
    Vous dites
    « Ensuite, pour le point deux et l’enquête, les écarts statistiques observés sur les deux compagnies AMR et UAL par Marc Chesney ne sont dus qu’à des transactions anodines parfaitement identifiées par la SEC. Et là il y a n’y a donc que deux solutions : soit vous acceptez ces conclusions, soit vous les remettez en cause.
    Si vous les remettez en cause sur les mêmes bases que celles qui vous ont conduit à remettre en cause les conclusions du NIST ou des scientifiques indépendants ayant travaillé sur les effondrements ou le pentagone, permettez-moi de douter que tout cela soit très fondé… »

    Or c’est incohérent.
    Soit on reconnait la validité de l’étude statistique de Marc Chesney et on reconnait la probabilité que ce niveau d’activité des puts option est particulièrement exceptionnel 0.22% de chance d’arriver, et auquel cas on ne peut pas parler de transactions anodines, car sinon elles n’auraient pas pour résultats une exception statistique, par définition.

    Pour déclarer que ce sont des transactions anodines, il faut remettre en cause la conclusion statistique de Marc Chesney.
    Ce qui nécessite une démonstration rigoureuse.

    L’enquête de la SEC est intéressante, mais il est facile de remettre en cause leurs conclusions.
    Car si une enquête a été lancée, c’est bien parceque les niveaux d’activités ont été détectés comme particulièrement inhabituels! Ce qui vas dans le sens de l’étude de Marc Chesney.

    Mais la SEC s’est contenté des explications des donneurs d’ordre, comme quoi il s’agissait d’ordres anodins comme vous dites.
    Ils ont donc tout simplement cru et fait confiance à ces donneurs d’ordre alors même que la conclusion qui en découle est incohérente:
    Elle dit que ces mouvements exceptionnels s’expliqueraient par des choix de transactions habituelles et anodines.
    C’est un non sens.

    C’est comme si Columbo croyais sur parole les suspects de meurtres, lorsqu’ils lui déclarent ne pas être coupables.

    Le NIST c’est un autre débat, les « même bases » dont vous parlez n’ont donc aucun sens. Ce sont deux sujets différents.

    De plus comme la SEC n’a pas révélé les dossiers de son enquête suite à une action en justice, on est effectivement obligé de faire confiance à la SEC et son enquête sans possibilité de vérifier.

    Le doute est donc tout à fait légitime sur cette base :
    Conclusions incohérentes, et refus de transparence.

  • Seb

    @Moorea:
    Vous poster un lien pour discréditer Charmord sur un sujet différent.

    C’est hors sujet!

    Ensuite vous ne répondez pas à mon intervention sur les liens que vous avez postez pour soutenir que les journaux cités par Charmord sur CE sujet auraient ensuite infirmé leurs déclarations à posteriori.

    A défaut d’une preuve contraire, il a pour l’instant raison.

  • Seb,

    Si vous me permettez, vous aurez vos réponses lorsque j’aurai fini d’échanger avec Marc Chesney. Le calcul de proba n’est pas encore à l’ordre du jour, mais je note que, déjà, vous mélangez tout. Ne mettons pas la charue avant les boeufs.

    Néanmoins, ceci : vous avez écrit « => L’argument d’autorité par un mystérieux inconnu n’apporte strictement rien au débat!
    S’il vous apporte des arguments critiques interressants, vous pouvez le citer mais sinon ça n’apporte rien du tout. »

    C’est faux : il n’y a pas de ‘mystérieux inconnu’ puisque cette personne a eu la correction (pour ne pas dire l’inconscience ! :-))))) ) de s’identifier…

    Et pour le reste, vous trouverez des articles là, en fin de page (les derniers articles réfutant les premiers) :
    http://www.911myths.com/index.php/Put_Options#References

    A lire surtout l’article dans une revue financière :
    http://findarticles.com/p/articles/mi_m0OGT/is_3_7/ai_n21131937/pg_4/?tag=content;col1

    Voilà, je reviendrai pour lorsque j’aurai terminé mon analyse, inutile de spéculer davantage…
    ;-)

  • charmord

    Seb,

    Ne t’inquiète pas pour moi, J. Quirant poste un lien pour tenter de me discréditer mais on y voit fort bien à quel point son analyse est superficielle, orientée et manipulatrice…

    D’ailleurs, tu remarqueras qu’il n’a visiblement rien à répliquer par rapport à mes réponses…

    C’est exactement la même chose pour le volume de puts et de call… Il ne répond à rien de ce que l’on lui rétorque… Ou si peu !

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/j-accuse-les-delits-d-inities-du-81724#forum2699984

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/j-accuse-les-delits-d-inities-du-81724#forum2700065

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/j-accuse-les-delits-d-inities-du-81724#forum2700079 (Sur l’achat massif des titres de STRATESEC)

    Bref, tout ceci est assez habituel…

  • Seb

    @Moorea.
    J’attendrais les détails de votre démonstration, avec attention.

    Mais déclarez  » je note que, déjà, vous mélangez tout » sans expliquez ce que je mélange ni pourquoi, c’est un peu facile, et ne fait strictement pas avancer la réflexion.

    De plus vous déclariez en début de discussion, comme une évidence et une grande facilité de réfutation la conclusion de l’étude par ces mots:

    « J’en reviens donc à ma question simple, basique, enfantine…
    Comment se fait-il que des volumes soient considérés comme absolument fantastiques sur les puts d’AMR, par exemple, alors qu’ils ont été le double sur les calls sur les 15 jours précédent les attentats avec des pics tout aussi importants ? »

    Vous mélangiez donc volume de puts et volume de calls.
    Vous sembliez dire que c’était très simple, donc vous auriez put répondre assez simplement aussi. Est ce maintenant moins « enfantin »?

    —————————

    Vous me répondez que:
    « C’est faux : il n’y a pas de ‘mystérieux inconnu’ puisque cette personne a eu la correction (pour ne pas dire l’inconscience ! :-))))) ) de s’identifier »

    Or je suis désolé si je lis cette discussion vos mots exactes étaient:
    « Vous auriez d’ailleurs pu recueillir (là aussi par honnêteté intellectuelle) l’avis de mon collègue universitaire qui s’est exprimé sans équivoque sur la valeur de la conférence de Chesney sur ce même site. A part que les universitaires français spécialiste de la finance fasse aussi partie du complot ? »

    Il reste donc mystérieux pour le lecteur de cette discussion (moi compris).
    Il aurait donc été intelligent (et peu difficile) de rappeler qui il est, si celà vous semblait important.

    Mais au delà de savoir ou non qui il est, ça ne change rien au fait qu’il s’agit d’un argument d’autorité tant que aucun de ses arguments de réflexion et de contre argumentation n’ont été évoqué ici!
    Ce que j’ai dit reste donc tout à fait vrai.

    Dire que Dieu le père a déclaré que Marc Chesney se trompait serait tout autant un argument d’autorité totalement inutile.

    Faire référence à une éminence n’a d’intérêt que pour faire siens les argumentations qu’elle aurait plus de clairvoyance et d’intelligence à formuler que nous ne pourrions le faire nous même!
    L’important n’est donc pas la personne mais ses idées!

    De plus vous prenez dans mon intervention une partie facile à attaquer: le côté « mystérieux », pour ne pas avoir à répondre à la partie vraiment intéressante de ce que j’ai écrit: l’argument d’autorité.

    Cet expert dont vous connaissez l’identité (mais pas nous) as t’il argumenté? Comment as t’il démontré que Marc Chesney se trompait dans son étude?
    Ou étais ce un simple avis non argumenté?

    J’imagine que vous le citerez dans vos explications à venir? En tout cas j’espère.

    —————————

    Pour les articles de presse cités par Charmord:

    Votre second lien, viens exactement dans ma réponse à vos premiers liens: il ne s’agit en rien d’une réfutation par les mêmes organes de presse, qui infirmeraient leur intervention précédente.
    Il s’agit d’un article de spécialiste qui a une analyse et surtout une conclusion différente de celle de Marc Chesney.

    Que celà nous apprend t’il? Rien d’autre que le fait qu’il y a débat d’expert. Très bien, on ne prétendais pas qu’il y avait unanimité sur la question. Il n’y a jamais unanimité de toute façon!

    Cet article est donc intéressant pour nourrir le débat scientifique avec Marc Chesney mais se trouve être hors sujet pour ce qui est de répondre à Charmord sur les informations des organes de presse!!
    Vous confondez les questions ici.

    Et pour ce qui concerne le premier lien:

    Avez vous vraiment lu??
    Je cite ici les titres qui présente les groupes de références d’articles:

    « These articles are neutral, or tend to support the idea that the put options may indicated 9/11 foreknowledge »

    « These articles raise at least some questions about whether the put option purchases support any claim of foreknowledge about 9/11. Some concentrate only on terrorist or bin Laden connections, and so are of limited use in addressing whether insiders in the US were involved, however all have some useful points to make. »

    Le second groupe ne présente donc pas de réfutations du premier groupe: les infirmations des mêmes journaux dont vous parlez face à Charmord, mais bien les articles qui traite de la question de Ben Laden.

    Autre point:
    Il n’y a pas adéquation entre les journaux de la première liste et ceux de la seconde:
    Seule « The times » et « San Francisco Chronicle » sont communs aux deux listes.
    C’est déjà assez maigre.
    Le Times a pour titre dans la seconde liste sensée être une infirmation : « Bin Laden did not deal, says City watchdog »"
    Il ne parle que de Ben Laden!

    Et j’ai lu celui du « San Francisco Chronicle »
    Vous prétendiez que dans ce genre d’article, les journalistes infirmait ce qu’ils avaient déclaré dans leur premier article à savoir:
    1/ Que les volumes d’opérations boursières étaient exceptionnellement hauts.
    2/ Que celà PEUT signifier une préconnaissance du 11 septembre.

    CET article unique de toute la liste que vous présentez comme preuve de votre argument, confirme largement le premier point:

    « Those increases were far larger than the average shorting of stocks for the two companies’ major competitors on the exchange, including Delta, Continental, »
    etc.

    Le seul point qui peut aller dans votre sens, mais en réalité ne vous donne pas raison face à Charmord est la fin de l’article:
    « To be sure, there are a number of legitimate reasons to account for the increase in short selling that have nothing to do with terrorism »

    Ils disent simplement, SANS CONCLURE, par prudence journalistique qu’il existe des raisons pour justifier ces mouvements boursiers, sans obligatoirement parler de préconnaissance.

    Encore une fois ils ne concluent en rien, ils sont juste prudents entre deux théories explicatives possibles! Ils ne réfutent ni l’une ni l’autre.
    Ils ne disent donc pas que la préconnaissance est une théorie farfelue à écarter!

    Pour étayer votre argument, c’est donc trop léger!

    Charmord as donc toujours raison. Jusqu’à réelle preuve du contraire. Et merci de ne pas renvoyer d’autres articles comme le seconde lien que vous postez qui sont je l’ai dit deux fois, largement hors sujet sur cette question des articles de presse.

    —————————

    Vous ne m’avez pas non plus répondu sur votre insistance à minimiser la force de conviction de Marc Chesney dans ses conclusions.

    —————————

    Je remarque au contraire en lisant notamment l’article du « San Francisco Chronicle » qu’ils insistent sur les volumes assez étrangement extraordinaires, allant donc à l’encontre de votre affirmation comme quoi il s’agissait de mouvements anodins.

    De plus l’article tente de trouver des explications possibles à ces mouvements financiers particuliers, par une analyse court terme du marché qui justifie un mouvement à la baisse. Comme vous le faites, or comme je le disais précédemment, ça ne tiens plus comme analyse si on considère comme Marc Chesney que ces mouvements sont exceptionnels sur une grande échelle d’analyse des données!

    ———————————

    L’article du Times est également assez significatif de ce qui se passe vis à vis du 11 septembre!!

    Il est d’abord dit que des enquêtes européennes sont été diligentées OUHRA:

    sauf que il est dit ensuite:
    « In the aftermath of the terrorist attacks Britain, Europe and America launched investigations into short-selling of shares in insurance companies, airlines and aerospace manufacturers. However, these inquiries have failed to establish any connection with Osama bin Laden’s al-Qaeda terrorist organisation »

    Donc les enquêtes se sont limitées à l’étude d’une seule théorie explicative de ces mouvements financiers: les terroristes ont il parié sur l’évènement?

    En limitant l’enquête à ce seul objectif, ils ne peuvent donc pas aboutir à la conclusion que ces mouvements financiers sont le fait de pré connaissances non terroristes. C’était dailleurs l’argument de la commission d’enquête sur le 11 septembre!

  • Seb

    @Moorea:
    Pour compléter l’argumentation au sujet des coupures de presse, contre Charmord:

    Je remarque quand même que vous tentez de minimiser ou infirmer les arguments de Charmords par le fait que les articles auxquels il fait allusion, seraient admis comme des « erreurs de jeunesse » par ces mêmes journaux.

    J’ai montré que jusqu’ici rien ne le montre.

    Mais en plus, vous avez déplacé la question, car en réalité, ce qui est intéressant dans les articles rapportés par Charmord sont les témoignages et interviews de professionnels.

    Pour attaquer son argument il faut donc:
    soit remettre en question la pertinence, ou l’honnêté des personnes interviewées.
    soit montrer que les informations factuelles sur lesquels ils s’appuient sont faux.

  • Gil

    @ Seb et Charmor
    je vous remercie pour la patience que vous mettez à démolir l’argumentation de moorea, en apportant des faits et des liens intéressants
    les défenseurs de la thèse officielle (et j’y ai cru!) le font soit par conviction soit par intérêt, j’ai l’impression que moorea est dans cette 2ème catégorie et que ces échanges sur reopen lui servent à roder un discours qui ne s’adresse pas au surfeur qui serait tombé inopinément sur ce blog, mais bien aux responsables médiatiques qui s’empresseront de faire appel à lui lorsqu’il faudra donner la réplique aux spécialistes des délits d’initiés.
    en fait sa stratégie fonctionne bien puisque Marc Chesney l’a appelé (« himself » comme il dit avec orgueil)… bref ce type ne souhaite qu’une chose: « passer à la télé » quelqu’en soit la compromission intellectuelle, scientifique ou morale
    ça fait rien..continuez!

  • Seb

    salut Gil,
    Personnellement je ne pense pas que ce soit ses motivations. Il est déjà passé à la télé chez Durand, il fait donc déjà parti des « bons clients » pour la télé. Mais vu que la télé évite les vrais débats, comme ce fut le cas chez Durand, il ne passera sans doute plus beaucoup.

    Je pense qu’il est réellement convaincu de sa thèse, mais je perçois dans ses interventions un sentiment de supériorité face à ceux comme nous qui ne trouvons pas la version officielle crédible. Il fait quasiment toutes ses interventions avec une arrogance très irritante.

    Or pour se permettre un tel mépris, il faut avoir une argumentation béton.
    Et dans la discussion de cette page, c’est loin d’être le cas, pour l’instant. Puisque lorsque je prend la peine de regarder en détails ses interventions, elles ne sont jamais (jusqu’ici) pertinentes.

    Je pars du principe qu’il peut tout à fait avoir raison dans ses conclusions, mais seulement si la démonstration est béton.
    Je remarque que cette approche n’est pas réciproque.

    Mais les commentaires d’un article ne permettent pas d’avoir une discussion vraiment construite où chaque argument est répondu, mais je tiens à suivre celle là jusqu’au bout.

    Sachant que pour l’instant je n’obtiens pas de réponses à toutes mes interventions!
    - la non pertinence de l’argument d’autorité.
    - la minimisation systématique qu’il fait des conclusions de Marc Chesney vis à vis de ses propres travaux.
    - la fausse évidence de l’argument de comparaison des volumes de calls et des volumes de puts. (très très arrogant sur ce coup là)
    - l’attaque contre l’argument de Charmord sur les coupures de journaux.
    - le non sens de la SEC qui conclut que l’évènement est effectivement exceptionnel par les volumes concernés, (dans une comparaison à court terme en tous les cas), et se contente d’une explication « crédible » des donneurs d’ordre dans des décisions de type anodines. (marchés baissiers, conseil d’achat de puts par un tier etc.)

    On vois donc que après tant de messages, on n’a toujours aucun argument crédible, et audible, qui remette en cause les conclusions de Chesney et l’article de reopen.

    Il va donc falloir qu’il démontre que l’étude de Chesney est scientifiquement et statistiquement, non valable. Car en cas d’échec, il est obligé de reconnaître que les conclusions de ce dernier sont justes, et qu’il y a donc au moins une zone d’ombre importante dans l’histoire officielle!
    Je lui souhaite bon courage!

    Je trouve très sain d’avoir un contradicteur et qu’un débat ait lieu pour mettre à l’épreuve ce genre d’affaire sur le 11 septembre.
    Mais sa façon de s’exprimer est la plupart du temps inadmissible, et lui enlève beaucoup de crédibilité.

    Bien qu’il s’en vante souvent, je ne vois absolument pas de démarche scientifique et logique dans ses interventions. Mais il n’est pas trop tard pour changer de ton, et de méthode :)

    Pour conclure, je conseille à tous ceux qui interviennent dans la discussion de ne pas répondre aux provocations, et de rester sur les terrain des idées et des arguments!

  • Seb

    Un nouvel argument me vient:
    L’enquête de la SEC ne vient pas directement infirmer l’étude de Marc Chesney!

    Car en réalité la SEC a reconnu et observé des volumes exceptionnels comparés aux semaines et mois précédents, mais ne semble pas (je me trompe peut être: merci de rectifier avec sources si c’est le cas) avoir réalisé une étude sur une très grande période afin de savoir à quel point ils étaient exceptionnels.

    Or c’est ce qu’a fait Marc Chesney.

    Encore une fois les conclusions de la SEC par une explications de décisions « classiques » expliquant ces volumes anormaux, ne tient que si on considère que Marc Chesney se trompe.
    Sinon il faut trouver des explications de décisions des donneurs d’ordre « exceptionnelles » pour justifier des volumes « très exceptionnels ».

    Pour répondre à Moorea:
    Il n’est donc pas nécessaire de remettre totalement en cause l’enquête de la SEC pour soutenir l’étude de Marc Chesney, il suffit plutôt de dire que cette enquête n’est pas allé assez loin et se contente d’explications des donneurs d’ordre trop simples vus le caractère exceptionnel des volumes.

    Mais on a bien compris que c’est ce caractère très exceptionnel que vous essayez de réfuter.

    On attends donc la démonstration.

  • Il semble dejà à peu près certain -en parcourant les posts de JQ -que quoi que l’on propose,quelque soit l’étude scientifique sérieuse argumentée avec des FAITS précis et des conclusions imparables ,ce Monsieur JQ aura toujours la réponse qui « va bien »,utilisera les mêmes méthodes d’évitement,parlera de B quand on lui demande A….C EST NON SEULEMENT INSUPPORTABLE MAIS MEPRISANT.
    Et je ne parle pas de ses attaques ad hominem qui,elles devraient être censurées…!
    Bien sûr que Monsieur JQ veut passer à la télé….

  • Brett

    Je crois que malheureusement, on ne verra jamais la couleur de la refutation de l’etude de MC par Moorea. Il se donne des airs scientifiques et serieux de facade pour mieux noyer le poisson.

    Je vois le « je reviendrai quand j’aurai termine mon papier » comme une maniere de sortir sans (trop) perdre la face.

  • Seb

    Brett

    je te trouve injuste, car si on lui demande du sérieux et de la précision dans sa réponse, il faut aussi lui donner le temps de le faire.

    Par contre, ce que je remarque, c’est que au début de cette discussion il était très arrogant et agressif, sous prétexte que démonter ce « Mythe » était très simple.
    cf « J’en reviens donc à ma question simple, basique, enfantine… » etc

    Mais aujourd’hui qu’il regarde le sujet en détails, il lui faut du temps pour le démontrer efficacement.

    Ce n’était donc pas si simple et enfantin?

  • jp

    « Quant à ton : « C’est Chesney, lui même qui le dit »…, tu omets de dire … que ces propos lui sont attribués par un debunker invétéré d’Hardware qui répond au pseudo de Camelot »… Et je parierais que c’est ton spécialiste… »
    FRANCHEMENT, jerome quirant, tu exagères !!!!!!!!

  • Seb

    Hello,
    Je viens seulement de lire la dernière réponse qu’avait posté Charmord :)
    Effectivement le lien de sa discussion avec Moorea sur agoravox est assez parlant.

    Car on voit que Moorea répond vite fait mal fait, et abandonne assez vite la discussion à la fin. Un peu comme ici dailleur :)

    De plus, même si je disais ici que je voulais lui laisser le temps de préparer sa réponse bien argumentée, il faut se rendre compte que ça fait presque un mois maintenant, toujours sans réponse.

    Encore une fois, celà prouve au moins une chose sur laqu’elle Moorea avait tord:
    Il n’était pas si facile qu’il le prétendait de démontrer la non pertinence de l’analyse de Marc Chesney.

    Ce qui du coup remet en question l’ensemble de ses arguments de cette discussion, et la « démonstration » de son « livre » à ce sujet.

    De plus celà remet également en question son approche dans la totalité des sujets de discussions sur le 11 septembre.
    Beaucoup qui le lisent souvent, le savaient sans doute déjà, mais pour ceux qui restaient dans le doute, je trouve qu’il a prouvé lui même par son silence sur cette discussion cruciale, le problème que pose ses interventions sur le sujet!

    Il ne faut pas refuser le débat contradictoire, au contraire c’est nécessaire, et Moorea / Quirant, pourra toujours intervenir, mais celà suppose un minimum de respect envers ses contradicteurs (ce qui n’est pas du tout son cas à l’évidence) et une certaine honnêteté intellectuelle (qu’il exige pourtant à reopen ici même).

    Or j’ai bien peur que même s’il n’arrive pas à remettre en cause la démonstration de Chesney, ce qui ne revient pas à accepter la théorie du complot ou autre, juste reconnaître au moins cette incohérence dans l’histoire officielle, il préférera ne pas reconnaitre qu’il s’est trompé, et j’imagine qu’il restera silencieux ou dans le déni.

    Ce qui n’est pas très « scientifique » comme approche.

  • Seb

    petite précision par rapport à ce qui se disait en début de discussion:
    Moorea a écrit
    « Vu les fluctuations très aléatoires sur ce genre de produits financiers à faible volume, à valeurs bornées à gauche mais pas à droite il ne faudra pas se contenter d’une loi normale (ou gaussienne si vous préférez) … Pour l’évaluation de la résistance caractéristique de matériaux, on s’en contente (en prenant le fractile à 5% par exemple), mais là, cela ne peut pas s’appliquer pour les raisons évoquées plus haut. »

    Or:
    - il n’y a pas que la loi gaussienne. Et il a été dit que Marc Chesney utilise d’autres lois je crois.
    - J’ai déjà expliqué que les « fluctuations très aléatoires » n’interdisent évidemment pas les études statistiques, bien au contraire. Puisque s’il y a très peu de fluctuations, on va au contraire faire des approximations et utiliser des lois déterministes. La statistique sert justement à étudier les données à fluctuations très aléatoires.
    Donc dit comme ça ça n’a pas grand sens!
    - Enfin ces données sont bien bornées à droite, contrairement à ce qui est dit par Moorea!
    En théorie pure, on peut manipuler des valeurs non bornée à droite, qui peuvent donc avoir une valeur théorique tendant vers l’infinie, et ainsi prouver en théorie que les statistiques ne s’appliquent pas.

    Mais dans le monde réel peut de choses peuvent être infinie :)
    Et les produits financiers n’en font certainement pas partie!
    Puisque la quantité d’argent disponible dans le monde est finie!

    Certe la distance entre les valeurs des opérations de puts classiques et la valeur maximale possible est grande, mais n’étant pas infinie, on ne peut pas lui appliquer des démonstrations supposant l’infinie à droite comme hypothèse pour conclure que une loi ne s’appliquent pas.

    L’argument n’est donc pas recevable.
    Il faut donc revoir l’argument ! L’idéal étant de donner le théorème EXACT auquel on fait référence!

  • Un lien interessant :radio ici et maintenant .Un mercredi sur deux Pierre JOVANOVIC détaille,explique la crise financière.
    video.RIM 95.2
    Très instructif..les délits d’initiés continuent,plus que jamais!

  • Brett

    Alors Seb, me trouves tu toujours aussi injuste?

  • Seb

    Je trouve toujours injuste de l’avoir dit le 11 octobre (10 jours seulement après qu’il ai promis de revenir).

    Mais aujourd’hui après plus d’un moi, tu pourrais réécrire le même post, je serais d’accord avec toi :)

    Il serait intéressant qu’il nous tienne au courant de l’avancé de sa recherche, pour savoir si il a juste un problème de temps libre (je suis gentil je lui trouve des excuses) ou s’il galère juste à prouver qu’il avait raison, mais qu’il n’ose pas avouer qu’il avait tord, même avec l’aide de son (toujours mystérieux pour moi puisqu’on n’a toujours pas d’indice sur son identité) expert en la matière.

    Il semble que certains ont le mail de Marc Chesney.
    Puisque apparemment Moorea était dans un échange intense avec lui pour sa réfutation, on pourrait peut être avoir des infos de cette affaire par Chesney?

  • Seb

    J’ai retrouvé son mail dans la discussion.
    Je lui envoie un mail dans la foulée et je vous tiens au courant …

  • charmord

    Seb, je t’avais précédé de quelques semaines…

    Je me suis en effet récemment entretenu avec M. Chesney à propos des critiques ayant été élevées par Jérôme Quirant à l’égard des conclusions de cette étude et spécialement de son argument central selon lequel le volume des puts touchant les compagnies aériennes n’avaient rien d’exceptionnel dans les jours précédant le 11 septembre, contrairement à la rumeur qui a circulé sur ce point.

    Il ressort de ces entretiens et de notre échange de courriels que les arguments de J. Quirant sont fondés sur la hauteur des « volumes » des puts et call sur une période donnée là où Monsieur Chesney s’est attaché dans son premier critère à quantifier l’ »open interest », soit le nombre de contrats d’options existant un jour donné.

    Cette distinction est essentielle car selon, selon, M. Chesney, les volumes des puts et des calls ne sont pas un critère suffisamment significatif dans l’analyse statistique de la question.

    Dans l’approche du professeur M. Chesney, le premier critère est bien la détection de l’accroissement de l’ «open interest » et bien que son analyse ait porté surtout sur les puts, il a aussi étudié les accroissements de l’ «open interest » sur les calls, avant le 11 septembre.

    A ce propos, il n’a pas relevé le 10 septembre 2001, d’anomalie pour les calls qui fasse le pendant à celle qu’il a constaté pour les puts.

    Il considère donc que la critique de J. Quirant ne modifie pas ses conclusions et la pertinence de ses études mais se montre très ouvert pour en discuter, d’où son entretien téléphonique avec Jérôme Quirant, ailleurs que sur les forums de discussion, où le ton montre trop vite, estime-t-il non sans raison…

    J’en ai profité pour lui fournir le rapport déclassifié du FBI pour qu’il puisse l’analyser. Il déplore tout comme nous que les documents sur lesquels repose l’enquête menée conjointement par la SEC et le FBI aient été détruits car, selon sa vision, ce manque de transparence ne peut que nourrir un climat de suspicion.

    Mais, il a bien insisté sur le fait que son étude n’apportait pas de preuve juridique de l’existence de délits d’initiés mais était destiné à avertir les pouvoirs publics de la haute probabilité statistique que tel ait été le cas en différentes occasions, durant la période qu’il a considérée (1996-2006) et notamment, le 10 septembre 2001.

    J’en conclus à titre personnel qu’avec la destruction des documents probants fondant les conclusions de la SEC et du FBI, il ne sera hélas vraisemblablement plus possible de prouver juridiquement et définitivement que des délits d’initiés aient été commis le 10 septembre. Tout dépendra à nouveau de la sensibilité de chacun et de son degré de méfiance à l’égard de la version gouvernementale de ces attentats.

  • « Cette distinction est essentielle car selon, selon, M. Chesney, les volumes des puts et des calls ne sont pas un critère suffisamment significatif dans l’analyse statistique de la question.  »

    C’est bien ce que vous avez écrit Charmord ?

    C’est juste ce que j’indique maintenant depuis plusieurs semaines : s’esbaudir devant les chiffres bruts est un non sens absolu… Cela ne veut RIEN dire.
    Que mes remarques ne modifient en RIEN l’analyse de Marc Chesney n’est pas étonnant en soi, puisque l’utilisation ad nauseam de ces chiffres de volumes bruts (ou des ratios puts/calls ) concerne essentiellement les journalistes (avides de sensationnel) et les truthers… Chesney, lui fait AUTRE CHOSE…

    Et pour ce qui est de l’étude statistique proprement dite, nous en reparlerons un peu plus tard… En détail…
    Maintenant un indice pour vous faire patienter et vous occuper puisque vous me semblez impatient : quelle est l’influence du paramètre N sur la fonction de distribution empirique et sur les probabilités fournies dans l’article ? Et que doit-on par conséquent en déduire sur ces probas ?

  • J’oublais ..

    Quant au fait qu’on ne peut observer la même chose avant le 11 septembre sur les calls (c’est ce que vous écrivez encore) deux observations :

    - Si c’est en termes de VOLUMES, j’ai expliqué qu’il y avait des volumes tout aussi importants sur les calls quelques jours avant le 11 septembre… Ceci est un fait aisément vérifiable par tout un chacun, je vous y engage ! Mais cela ne vient que confirmer ce qui a été dit précédemment sur ces volumes.

    - S’il est question d’observer les mêmes trois ou quatre critères que dans l’article sur ces calls avant le 11 septembre (!), je ne sais pas si vous vous rendez compte du non sens de cette remarque puisque les calls sont censées apporter des gains lorsque les actions s’orientent à la HAUSSE !! Hors, là, il ne vous aura pas échappé que c’était tout le contraire après le 11 septembre… Il n’y avait donc aucune chance que ces critères soienbt vérifiés !!!!!

    Par ailleurs, les tendances à la baisse pouvant être plus brutales sur les marchés (il n’y a qu’à observer les « rebonds » suite des « cracks » boursier), il ne serait pas étonnant que les critères Rt et Gt définis par Chesney soient plus faibles en valeur absolue lorsqu’on s’intéresse aux calls. Difficile donc de comparer les deux.

    Cela dit, n’oublions pas que quels que soient les résultats statistiques fournis par X ou Y, une enquête à eu lieu… C’est celle de la SEC. Ses conclusions sont connues. Si vous pensez que ce sont des mensonges, attaquez en justice que diable… Je vous trouve vraiment mou du genou mon cher Charmord, vous pérorez beaucoup sur le net mais agissez peu ! Faites donc profiter le truth movement de vos compétences, ne soyez pas timide !!!

  • charmord

    Quirant, je ne sais pas si tu le fais exprès ou pas mais je te signale que si les volumes ne sont pas un critère significatif dans les recherches de Chesney, les « open interest » le sont assurément.

    Peut-être qu’ainsi formulé, le franc va tomber

  • Charmord, vous avez sauté des passages il me semble :

    Maintenant un indice pour vous faire patienter et vous occuper puisque vous me semblez impatient : quelle est l’influence du paramètre N sur la fonction de distribution empirique et sur les probabilités fournies dans l’article ? Et que doit-on par conséquent en déduire sur ces probas ?
    (en lien direct avec l’Open Interest !)

    Cela dit, n’oublions pas que quels que soient les résultats statistiques fournis par X ou Y, une enquête à eu lieu… C’est celle de la SEC. Ses conclusions sont connues.

    Vous qui demandez des enquêtes de partout, là, vous en avez une !! Dites-moi donc ce que vous lui reprochez…

    Pour ce qui est du biais introduit dans les probabilités avancées par Marc Chesney, je vais être obligé de m’en tenir au premier indice fourni. L’analyse est bouclée mais désolé : il faut parfois savoir être parcimonieux…
    Vous aurez de plus amples détails l’année prochaine ;-)

  • Seb

    Oula j’avais louppé ces interventions pourtant tant attendues.

    Je remarque que Moorea ne me répond presque jamais.
    Mais adore Charmord.

    Pour l’anecdote c’est M. Chesney en direct par téléphone qui m’a appris ces interventions de Moorea, que je n’ai lu en détails qu’après.

    Je vais donc d’abord répondre à ces derniers messages de moorea!

  • Seb

    Moorea a écrit:
    « l’utilisation … de ces chiffres de volumes bruts (ou des ratios puts/calls ) concerne essentiellement les journalistes (avides de sensationnel) et les truthers »

    Nous ne discutons ici que des conclusions de l’analyse de Chesney. C’est vous qui attaquez sur les détails et les chiffres, pour tenter de remettre en question ces conclusions. Ne renversez pas la situation.
    Il n’y a que vous qui parlez de volumes bruts ou des ratios puts/calls.
    Essayons d’avancer!

    « Si c’est en termes de VOLUMES »
    Personne ne parle plus de volumes ici maintenant qu’on a tous compris qu’ils ne sont pas significatifs et que l’étude de M Chesney concerne l’open interest.
    Ne revenez pas sur une question déjà tranchée plusieurs fois par tout le monde.
    Vous tentez de noyez le poisson, en faisant mine de ne pas comprendre.

    « S’il est question d’observer les mêmes trois ou quatre critères »
    C’est une phrase assez étrange.
    Toute l’étude de M Chesney concerne l’utilisation de 3 critères statistiques pour détecter de possible délits d’initiés.
    S’il parle du 11 septembre comme possible d’élit d’initié c’est que il répond à ces 3 (pas 4, soyons précis) critères.
    On ne parle pas des calls, mais des puts.
    Puisque si délit d’initié il y a c’est en spéculant sur la baisse de la valeur en bourse.
    Pourquoi noyer le poisson en reparlant des calls (comme pour les volumes) quand ça n’est pas le sujet.
    Vous faites un hors sujet sévère.

  • Seb

    Jusqu’ici rien de neuf donc.

    On attends la suite mais pour le teaser:
    « Maintenant un indice pour vous faire patienter et vous occuper puisque vous me semblez impatient : quelle est l’influence du paramètre N sur la fonction de distribution empirique et sur les probabilités fournies dans l’article ? Et que doit-on par conséquent en déduire sur ces probas ? »

    Vous tenter d’intimider les non spécialistes. Mais en réalité vous en faites partie. Vous attendez une réponse de M Chesney sur cette question!
    Donc ne laissez pas entendre sous cette fausse question que vous tenez une piste pour démontrer que les conclusions de M Chesney sont critiquables, puisqu’il ne s’agit que d’une question que vous posez vous même à Chesney sans en connaitre la réponse ni l’incidence.

  • Seb

    En réalité Moorea vous oscillez entre deux points de vue sans bien trancher.

    - Le premier serait d’admettre que les activités boursières étaient particulièrement élevées et suspectes. Mais que l’étude de la SEC répond de façon tout à fait satisfaisante aux inquiétudes.
    Ce qui revient à accepter les conclusions de M Chesney sans détours.

    - Le second est de remettre en question le caractère exceptionnel de ces mouvements et donc l’étude de M Chesney. Alors on attend encore la démonstration.
    Et dans ce cas là comment expliquer que la SEC ai considéré utile de déclencher une enquête?

    On voit bien à quel point tenir la position de ce second point de vue est difficile, et glisse vite vers une certaine malhonnêteté intellectuelle.

    Mais il reste la première posture qui est intéressante.
    Si on considère que M Chesney a fait une étude correcte.
    Qu’il y a forte probabilité de délit d’initié mais qu’on ne peut en avoir une certitude que si on effectue une enquête.
    Alors on déplace la question à l’étude de la pertinence de l’enquête de la SEC.

    Cette étude semble satisfaire pleinement Moorea.
    Mais elle reste discutable.
    Pas besoin de prétendre qu’elle ment comme le dit Moorea pour la trouver discutable.

    Quels sont les problèmes:

    - Pour justifier des mouvements d’open interest particulièrement exceptionnels détectés par M Chesney et ses collègues, il faut une explication à caractère exceptionnel.
    Or La SEC dit que untel a justifié ses choix parcequ’un organisme lui l’a conseillé, donc tout vas bien.
    Mais elle explique par des activités NORMALES, des évènements à caractère EXCEPTIONNEL. Donc ça pose des soucis.

    - L’enquête part du présupposé que les attentats ont été perpétrés par Al Quaeda. Donc si elle tombe sur des acteurs boursiers non liés à Al Quaeda, elle considère que tout vas bien.
    Si on veut faire une enquête honnête vierge de tout présupposé, ça n’est pas acceptable.

    - L’enquête manque cruellement de transparence. Seuls quelques cas particuliers sont expliqués aux public dans le rapport d’enquête mais on n’a pas de vue d’ensemble de tous les mouvements.
    Et que dire de la destruction des documents.
    On ne peut évidemment rien en conclure, mais dans tous les cas, ça permet de considérer cette étude comme non satisfaisante.

    Le débat reviens donc toujours à la même chose: Fait on CONFIANCE ou non à la SEC pour nous dire toute la vérité.
    Si on a confiance dans ses institutions, on peut répondre oui.
    Si on n’a pas confiance, le manque de transparence fait qu’on ne peut pas savoir ce qu’il en est réellement et le doute est permis.

  • Mon cher Seb, je ne voudrais pas que vous vous sentiez exclu de la discussion…

    Je cite :
     » Nous ne discutons ici que des conclusions de l’analyse de Chesney. C’est vous qui attaquez sur les détails et les chiffres, pour tenter de remettre en question ces conclusions.  »

    Faux, jusqu’à maintenant je n’avais pas remis en cause les conclusions de Marc Chesney, mais uniquement l’utilisation des volumes par les journalistes et les truthers… Mais on va y venir à cette étude, on va y venir !

    Je cite :
    « Ne renversez pas la situation. Il n’y a que vous qui parlez de volumes bruts ou des ratios puts/calls. Essayons d’avancer! « Si c’est en termes de VOLUMES »
    Personne ne parle plus de volumes ici maintenant qu’on a tous compris qu’ils ne sont pas significatifs et que l’étude de M Chesney concerne l’open interest.
    Ne revenez pas sur une question déjà tranchée plusieurs fois par tout le monde. Vous tentez de noyez le poisson, en faisant mine de ne pas comprendre. »

    Faux encore, l’article de Reopen en première page use et abuse de ces chiffres… Il faut que vous alliez faire un tour en page d’accueil !! Ce n’est pas admissible (valable) et même Marc Chesney en convient donc…

    Je cite :
    « Puisque si délit d’initié il y a c’est en spéculant sur la baisse de la valeur en bourse. Pourquoi noyer le poisson en reparlant des calls (comme pour les volumes) quand ça n’est pas le sujet. »

    Ce n’était pas pour noyer qui que ce soit, mais pour montrer que ces volumes bruts ne veulent justement rien dire et les calls en apportent une preuve flagrante…
    Dans le cas de produits aussi volatiles, on peut vraiment faire dire ce qu’on veut aux chiffres : un exemple… Entre le 29 et le 30 août, le volume des calls a été multiplié par 20 alors que ce n’était que par 5 sur les puts du 9 au 10 septembre ! Un délit d’initié ? Non car tout cela ne veut strictement rien dire, ce sont des volumes trop fluctuants…

    Donc maintenant j’en arrive à porter un jugement sur l’étude de Marc Chesney… Enfin, j’y viens !!!
    l’OI, Rt, Gt, etc… Vous voyez il suffisait d’être patient. ;-)

    La méthode de Marc Chesney permet de détecter, non pas des délits d’initiés (!), mais des gains importants suite à l’effondrement d’une action (ou du marché) conséquence d’un événement quelconque, ce qui a pour effet de faire exploser la valeur des puts…
    D’ailleurs un élément dans l’article démontre cela de la plus belle des façons je vous laisse trouver lequel… C’est même assez savoureux ! Cela aurait dû amener Marc Chesney à tempérer ses propos à propos du 11 septembre. Mais non !

    Parenthèse : le facteur « 60″ ne concernait donc qu’un type de puts arrivant à une échéance particulière ? dont acte… Le fait est, que dans le texte, la date d’échéance n’est pas indiquée et il est par contre écrit « total daily traded volume »… D’où la confusion possible.

    Lorsqu’on veut jeter une suspicion aussi nauséeuse sur des gens (celle d’avoir su à l’avance que des milliers de personnes allaient mourir et n’avoir rien dit) j’estime qu’on n’a pas le doit à une quelconque approximation. Aucune.
    Et à ce titre, il est indiscutable que les probabilités avancées qu’un événement ‘détecté’ soit un délit d’initié (1-pt) sont TOTALEMENT PIFOMETRIQUES puisque le paramètre N utilisé variant d’un facteur 1 à 5 ne change quasiment pas les opérations détectées… mais bien sûr grandement les dites probabilités !! Les asséner comme des vérités, notamment lors de sa conférence par Marc Chesney, est donc totalement ascientifique.
    Mais d’autres paramètres ont aussi été pris de manière arbitraire changeant aussi du tout au tout les résultats de ces stats. Je vous laisse trouver lesquels… Je ne dis pas que c’est volontaire. Je dis que c’est léger, très léger, du point de vue mathématique .
    Heureusement qu’on ne s’autorise pas ce genre d’approximations statistiques en construction (on parle de règlements semi-probabilistes), sinon on aurait un paquet de catastrophes à assumer !

    Bref, quoiqu’il en soit, stats ou probas, puts, ou calls, l’enquête a été menée, les volumes importants expliqués, et il n’y a pas eu de délits d’initiés… Point final.

    Si vous pensez que la SEC a menti, il faut le dire, et surtout le prouver.
    Les noms des acquéreurs de puts sont écrits noir sur blanc dans le rapport, et si certains noms n’ont pas été divulgués c’est pour leur éviter d’être traités comme des malpropres par les truthers (cf. CIT et Lloyd England par exemple…)
    Et je dois dire que je comprends tout à fait cela.
    Ces noms étant donc connus, la destruction des pièces ayant conduit à ce rapport en devient presque anecdotique.
    Surtout qu’elles n’étaient en support d’aucune procédure judiciaire. L’important dans l’affaire était d’identifier les acquéreurs de puts et cela a été fait !!
    Si nouvelle enquête il y avait, on saurait vite où chercher !!!!!!!!
    Pas la peine donc de s’exciter là-dessus.

    Voilà, ce sera ma dernière contribution sur ce sujet ;-)

    Bien à vous

  • Seb

    Moorea: « Faux, jusqu’à maintenant je n’avais pas remis en cause les conclusions de Marc Chesney, mais uniquement l’utilisation des volumes par les journalistes et les truthers… Mais on va y venir à cette étude, on va y venir ! »

    => Evidemment que si, il suffit de lire cette discussion voyons.
    Vous remettiez en question les conclusions de M Chesney, mais en pensant qu’il parlait de volumes, parceque vous critiquiez ses conclusions, avant d’avoir lu son article!
    Je vous cite:
    « Par ailleurs un collègue, spécialisé dans la Finance, s’est déjà prononcé sur la pertinence des travaux de Chesney … Ce qu’il a écrit en quelques mots (peu flatteurs pour l’étude de Chesney), j’en ai expliqué plus haut la raison. »
    Le plus haut faisant référence aux volumes et calls etc.

    De plus vous ne citez jamais les passages que vous dénoncez dans reopen.
    Dans cet article: le mot volume n’est JAMAIS utilisé par reopen.
    Mais en réalité vous jouez sur un amalagame de non spécialiste lorsqu’il parle du sujet:
    Quand un spécialiste de la finance parle de volume il parle de la quantité d’argent concernée, dans sa globalité. En opposition au nombre d’actions boursières, plus significatif.
    Mais un non spécialiste parle de volume pour parler d’un quantité quelconque et en vient à dire « volume d’options d’achat souscrites » qui en réalité lorsqu’on met cette phrase dans la perspective de l’ensemble de l’article est plus clair:
    Celà se lit « nombre d’options d’achats souscrites ».

    Moorea: « Faux encore, l’article de Reopen en première page use et abuse de ces chiffres… Il faut que vous alliez faire un tour en page d’accueil !! Ce n’est pas admissible (valable) et même Marc Chesney en convient donc… »
    => Ne parlez pas à la place de M Chesney svp. Il ne vous a certainement pas parlé de la page d’accueil de reopen.

    Lorsque je dis personne ici, je parle de cette discussion évidemment. Je ne prétends pas connaitre tous les textes du site. Je ne parle pas au nom de reopen non plus.
    Je ne veux pas entrer dans cette diversion polémique sur un autre article de reopen, ca ne serait pas constructif.
    J’en conclut juste que plutot que de discuter ici avec les arguments apportés ici, au sujet de l’article de M Chesney, vous vous focalisez sur un autre article. On s’en fou pour l’instant ça n’est pas le sujet.

    « Donc maintenant j’en arrive à porter un jugement sur l’étude de Marc Chesney… Enfin, j’y viens !!!
    l’OI, Rt, Gt, etc… Vous voyez il suffisait d’être patient. ;-) »

    => Enfin tout ça pour en arriver àa la question de départ, c’était beaucoup de détours.
    « OI, Rt, Gt » Et donc? Parceque ces valeurs vous ne détallez pas ensuite dessus. C’est ça l’analyse promise? Je suis très déçu.

    Moorea: « Parenthèse : le facteur « 60? ne concernait donc qu’un type de puts arrivant à une échéance particulière ? dont acte… Le fait est, que dans le texte, la date d’échéance n’est pas indiquée et il est par contre écrit « total daily traded volume »… D’où la confusion possible. »

    => Avant de prétendre à une erreur on vérifie.

    Moorea: « Lorsqu’on veut jeter une suspicion aussi nauséeuse sur des gens (celle d’avoir su à l’avance que des milliers de personnes allaient mourir et n’avoir rien dit) j’estime qu’on n’a pas le doit à une quelconque approximation. Aucune. »

    => Pas besoin de connaitre les détails des évènements pour être capable d’effectuer des délits d’initiés, à partir d’une partie seulement des informations.
    => M Chesney ne suspecte personne! Il donne un outils alarmant sur de forts probables délits d’initiés.
    Qu’elles approximations, on attend toujours.

    Moorea: « Bref, quoiqu’il en soit, stats ou probas, puts, ou calls, l’enquête a été menée, les volumes importants expliqués, et il n’y a pas eu de délits d’initiés… Point final. »
    => J’ai déjà répondu, prenez en compte l’ensemble des réponses svp.
    Vous n’avez toujours pas expliqué pourquoi la SEC a cru bon de faire une enquête si les mouvements financiers étaient si banals comme vous le prétendez.

    Moorea: « Si vous pensez que la SEC a menti, il faut le dire, et surtout le prouver. »
    => Pas besoin de mentir pour faire une enquête discutable. Lisez ma réponse.

    Moorea: « Les noms des acquéreurs de puts sont écrits noir sur blanc dans le rapport, et si certains noms n’ont pas été divulgués c’est pour leur éviter d’être traités comme des malpropres par les truthers (cf. CIT et Lloyd England par exemple…) Et je dois dire que je comprends tout à fait cela. »

    => Pas besoin de donner des noms pour présenter de façon transparente l’ensemble des cas posant problèmes et les explications annoncées. Ce qui n’a pas été fait.

    Moorea: « Ces noms étant donc connus, la destruction des pièces ayant conduit à ce rapport en devient presque anecdotique. »

    => Depuis quand détruit ton les pièces servant à des rapports d’enquêtes?

    Moorea: « Voilà, ce sera ma dernière contribution sur ce sujet ;-) »

    => Curieuse conception du débat.
    Puisque rien n’a encore été démontré.

  • charmord

    J’espère arriver à convaincre M. Chesney cette semaine de mettre la fessée à Moorea, ce qu’il s’est refusé jusqu’ici à faire!

    Quand on est pas spécialisé dans un domaine aussi technique que celui de la finance et que l’on se permet de faire la leçon à quelqu’un qui l’est et qui a travaillé avec d’autres spécialistes sur ce sujet pointu, on voit précisément où mène le manque d’humilité lorsqu’il est poussé dans ces derniers retranchements : un manque pathologique de clairvoyance et de discernement, également valable, lorque J. Quirant joue les spécialiste confirmé physique chimique!

    Mon Dieu…

  • Seb

    Toute cette discussion pour en arriver finalement à seulement deux passages qui traitent véritablement de la contre analyse de l’étude citée ici par reopen, celle de Marc Chesney.

    Voilà les deux passages d’une grande rigueur scientifique.

    « La méthode de Marc Chesney permet de détecter, non pas des délits d’initiés (!), mais des gains importants suite à l’effondrement d’une action (ou du marché) conséquence d’un événement quelconque, ce qui a pour effet de faire exploser la valeur des puts…
    D’ailleurs un élément dans l’article démontre cela de la plus belle des façons je vous laisse trouver lequel… C’est même assez savoureux ! Cela aurait dû amener Marc Chesney à tempérer ses propos à propos du 11 septembre. Mais non ! »

    et

    « Et à ce titre, il est indiscutable que les probabilités avancées qu’un événement ‘détecté’ soit un délit d’initié (1-pt) sont TOTALEMENT PIFOMETRIQUES puisque le paramètre N utilisé variant d’un facteur 1 à 5 ne change quasiment pas les opérations détectées… mais bien sûr grandement les dites probabilités !! Les asséner comme des vérités, notamment lors de sa conférence par Marc Chesney, est donc totalement ascientifique.
    Mais d’autres paramètres ont aussi été pris de manière arbitraire changeant aussi du tout au tout les résultats de ces stats. Je vous laisse trouver lesquels… Je ne dis pas que c’est volontaire. Je dis que c’est léger, très léger, du point de vue mathématique .
    Heureusement qu’on ne s’autorise pas ce genre d’approximations statistiques en construction (on parle de règlements semi-probabilistes), sinon on aurait un paquet de catastrophes à assumer ! »

    C’est évidemment extrêmement prétentieux de vouloir balayer d’un revers de main comme celà l’étude scientifique de 3 auteurs spécialistes dont un économètre très réputé dans sa discipline.

    Sauf que cette réponse est légère, très légère.
    J’attendrais que M Chesney réponde sur le paramètre N.
    Mais quand même:
    Une réponse basée sur des devinettes, c’est une bonne démarche scientifique ça?
    Déclamer que c’est du pifomètre sans donner d’arguments précis (à part le paramètre N) c’est une bonne démarche scientifique?

    De plus je répondrais à une remarque grossière:
    « La méthode de Marc Chesney permet de détecter, non pas des délits d’initiés (!), mais des gains importants »

    Toute l’étude a justement pour but de mettre en place un outils de détection des délits d’initiés, sans a priori. LE 11 septembre a fait partie des résultats point.
    Mais pensez que son étude ne fait QUE détecter des gains importants c’est une sacrée critique contre M Chesney et ses collègues.
    Plus en détails: la quantité importante de gains, ne constitue qu’un seul des 3 critères de son outils statistique.
    Il va donc falloir expliquer en détails votre démonstration, pour prendre en compte les 2 autres.

    C’est marrant comment quelqu’un qui prétend critiquer chez les « truthers »
    le manque de démarche scientifique crédible,
    le manque d’honnêteté intellectuelle,
    le fait de commencer par une conclusion préconçue avant de réfléchir aux problèmes,
    le manque d’écoute des réponses qu’on peut leur faire,
    la prétention à mieux savoir que les autres ce qui vrai,
    le manque de vérification des infos ou critiques qu’on rebalance,
    le fait de faire appel au bon sens des lecteurs sur un sujet technique qu’ils ne maitrisent pas et pour lequel les perceptions sont parfois trompeuses et réductrices (devinettes et regardez par vous même),

    Il les applique tous à la lettre…
    Moorea serait un truther dans l’âme et la méthode finalement?

  • Seb

    Moorea a écrit:
    « Parenthèse : le facteur « 60″ ne concernait donc qu’un type de puts arrivant à une échéance particulière ? dont acte… Le fait est, que dans le texte, la date d’échéance n’est pas indiquée et il est par contre écrit « total daily traded volume »… D’où la confusion possible. »

    Confusion possible si on ne lit pas avec précision puisque c’est clairement écrit sans ambiguité:

    « Le volume d’achats fut soixante fois supérieur à la moyenne journalière durant les trois semaines précédant le 10 septembre. »
    Et juste en dessous la figure la suite du texte:
    « Le prix d’exercice de ces options de vente était de 30 $ et leur échéance octobre 2001. »

    Donc FAUX (comme vous aimez le dire) la date d’échéance est tout à fait indiquée.

  • Seb

    Bon, je vois que Moorea préfère répondre sur un forum où les intervenants vont dans son sens, plutôt qu’ici.

    Je vais être obligé de reporter ici le débat qui se poursuit là bah.
    Car là bah la discussion mêle plusieurs sujets, c’est donc difficile de faire le trie de ce qui concerne l’étude de M Chesney.

  • Seb_Moorea34

    source:
    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1783.htm#t24611720

    « Comme vous êtes un peu dur de la comprenette et que vous prenez un malin plaisir à me faire radoter, je vais reprendre depuis le début… Maintenant, concentrez-vous un minimum sur la lecture, ce sera ma dernière explication de texte.

    1) Les truthers s’extasient devant les volumes (bruts) de puts ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Put ) observés quelques jours avant les attentats. Ils ajoutent à cela les rations puts/calls ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Call ) pour prouver que des délits d’initiés se sont produits… Exemple : http://www.reopen911.info/11-septe [...] s/#article ou encore dans le livre d’Eric Laurent par exemple, souvent cité en référence par les truthers…

    Ceci est d’une inanité rare sur le plan scientifique… et donc intellectuellement malhonnête.
    Les options sont des produits tellement fluctuants que tout cela ne veut rien dire.

    S’il est vrai qu’on observe des volumes conséquents de puts les 6 septembre (UAL – 2075 puts) et 10 septembre (AMR – 2282 puts), on constate que les volumes sur les calls sont tout aussi importants, le pic du 30 août étant même supérieur aux pics de puts (2365 calls pour AMR). Sur AMR, le total de calls sur 15 jours de transactions est même quasiment deux fois plus important que sur les puts…
    De plus, dans le courant de l’année 2001, des volumes de puts de plus de 1000 en janvier, avril et juin et près de 3000 en juin ont été enregistrés sur American Airlines… Près de 3000 en juillet et plus de 8000 en mars et avril sur United Airlines. Sur 10 ans, on observe même des pics à plus de 20 000 puts !!
    Les volumes observés les 06/09 et 10/09 ne sont donc pas des volumes extraordinaires, mais courants pour de tels produits…

    Quant aux ratios, la démonstration est encore plus flagrante, puisque les 6 et 10 septembre donnent certes des ratios de 24 et 6 en faveur de puts… mais sur les 3 semaines seulement précédant les attentats, on a eu des ratios sur une journée, en faveur des calls cette fois-ci (!), de : 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16, 19, 28 et même 100 !!

    Encore une fois, tout cela ne veut rien dire : les chiffres sont trop variables pour conclure quoique ce soit… Celui qui dit le contraire est un charlatan du même niveau que le plus acharné des numérologues…

    2) Comme l’utilisation de ces chiffres bruts confinait au ridicule le plus absolu pour les raisons ainsi exposées, les truthers se sont alors tournés vers l’étude de Marc Chesney (la seule un tant soit peu élaborée), qui, lui, souhaite détecter les délits d’initiés dans un cadre plus général au moyen d’une méthode statistique.

    Il propose dans son article plusieurs études portant sur différentes entreprises et les puts qui y sont attachées.
    Disons le tout de suite : cette méthode ne permet pas de détecter les délits d’initiés, la démonstration en est même fournie de manière éclatante par les auteurs dans leur article.

    En effet, parmi les transactions suspectes qui sont extraites par leur méthode, une tout particulièrement doit être mise en exergue, car elle est manifestement non triviale : c’est celle qui le 24 août 2005 a permis à d’heureux bénéficiaires de s’enrichir suite au passage de l’ouragan Katrina… En effet, suite à la catastrophe, les puits de pétrole du golfe du Mexique ont cessé pendant un temps leur production, ce qui a fait monter le cours du brut, donc des carburants. Cela a eu des conséquences directes sur les compagnies aériennes avec un plongeon des cours le 30 août pour AMR, le lendemain de la catastrophe (29 août).

    Et là se pose une question assez intéressante et essentielle : comment les auteurs des transactions ont-ils pu être ‘initiés’ le 24 août à propos d’une simple dépression (23 août) devenue tempête, mais qui n’a été classée en ouragan niveau 1 (le plus bas niveau) que le 25 août, puis 2 3 4 5 dans les jours suivants avant de retomber progressivement ?

    Informés par qui ces initiés du 24 août ?
    Monsieur Météo ?
    http://www.youtube.com/watch?v=4DNQBD3WOWQ
    ou
    Madame Soleil ?
    http://www.ina.fr/pub/telecoms-inf [...] 97.fr.html

    Mais ce n’est pas tout : pour bien d’autres transactions mises en avant comme étant de potentiels délits d’initiés, avec des probabilités qui amèneraient immanquablement à passer la corde autour du cou des acheteurs, Marc Chesney et ses coauteurs sont incapables de fournir une quelconque explication rationnelle (Citi group, JP Morgan….)

    Cela prouve bien, et de manière indiscutable, que les auteurs ne détectent nullement des délits d’initiés, mais d’abord des volumes importants de puts achetés, qui suite à un événement quelconque entraînant une chute des cours, vont connaître une forte plus-value et donc générer un fort gain.
    Bien sûr, là dedans, IL PEUT y avoir des délits d’initiés. Bien évidemment !… Mais dans quelles proportions par rapport à des transactions anodines comme le 24 août 2005 ? Les auteurs seront bien incapables d’y répondre, puisque cela demande une enquête pour chaque transaction !! Ce qui constitue le délit d’initiés, n’est pas le volume de gains engendré, c’est la connaissance préalable de l’événement (la chute des cours en l’occurrence) et le fait d’en tirer profit. Cela conduit à dire que les critères choisis ne sont pas spécifiques aux délits d’initiés et donc une source d’erreurs grossières pour qui veut faire condamner sur ce seul outil*…

    Ce que je trouve particulièrement choquant dans l’article de Marc Chesney et ses coauteurs, c’est qu’ils jettent la suspicion sur des traders, voire des boursicoteurs du dimanche, sans se soucier des conséquences, le tout en affirmant qu’il y a délit d’initiés et que c’est sûr à 99,8 %… (page 11 de l’article)
    http://www.reopen911.info/News/201 [...] ment-18164

    Or, nous avons vu qu’il n’en savait strictement rien, et surtout, ces statistiques sont tout aussi pifométriques que celles avancées sur les volumes bruts…

    Pourquoi ? Parce que dans l’expression de la suspicion de délit d’initié, Marc Chesney utilise la probabilité empirique (1-pt) dont la fonction de distribution de base (pt) est inversement proportionnelle à la fenêtre servant pour le test (N = 500 jours pour les valeurs fournies dans les tableaux). Or, il l’écrit lui-même dans le chapitre sur « la robustesse » de sa méthode, le fait de prendre N=200 ou N=1000 change très peu le nombre de transactions suspectes.
    Par contre, cela change du tout au tout les probas puisqu’en passant de 1000 à 200 on multiplie (pt) par 5 pour une même transaction !!… Qu’en serait-il pour N=100 voire 50 ?
    Les chiffres avancés sont donc TOTALEMENT ARBITRAIRES et cela montre que la fonction de distribution caractérise très mal l’échantillon de données.

    D’ailleurs ce n’est pas là le seul paramètre sujet à caution, puisque dans le même paragraphe sur la robustesse, des variations sur les périodes de calcul de Rt ou Gt, sont aussi testées et montrent que le nombre de transactions détectées est multiplié par des facteurs de 4 à 6 !!!!…

    Un facteur 6, fois un facteur 5, fois… etc… Que reste-t-il des probas avancées ?

    Autre exemple de contradiction qui fait qu’on ne sait plus trop ce qu’il faut penser de la méthode : lors de sa conférence, Marc Chesney insiste (très) lourdement sur Delta Airlines qui ne génère pas selon lui de volumes d’achat aussi importants que les deux premières compagnies… ce qui rend d’autant plus suspect les volumes sur AMR et UAL.
    Pourtant, dans son article, on voit apparaître que Delta a, comme AMR ou UAL, des transactions suspectes peu avant le 11 septembre, c’est à dire le 29 août… Autrement dit tout et son contraire !!! Pourquoi ? vraisemblablement un simple changement du paramètre tau-t.

    Si tout cela est le signe d’une méthode « robuste » (ce qui veut dire peu sensible aux paramètres d’entrée) alors, c’est que le sens des mots se perd… :pfff:
    …et Marc Chesney va envoyer au pilori pas mal d’innocents victimes de conditions climatiques changeantes !

    * C’est pour cela qu’il y a eu une enquête de la SEC dont voici le rapport détaillé : http://911myths.com/images/2/2a/SEC_memo.pdf« 

  • Seb

    Au moins cette fois vous ne jouez pas aux devinettes et donnez un peu plus de précisions sur vos arguments contre l’étude de M Chesney.
    En attendant ma réponse plus détaillée, je répète ma question:
    Si les opérations boursières étaient totalement anodines et sans aucune surprise comme vous le prétendez, pourquoi la SEC et plusieurs autres organismes à l’international, ont jugé bon de déclencher des enquêtes?

  • Seb_Moorea34

    source:
    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1784.htm#t24613177

    « Encore une fois, la réponse est dans le texte… relisez. ;) »

  • Seb

    Je cite: « Encore une fois, la réponse est dans le texte… relisez. ;) »

    Encore une fois vous ne répondez pas.

    D’abord, pour compléter ma réponse au long message précédent:
    Vous passez la moitié du message avec le point 1) à effectivement radoter, pour essayer de faire croire que je ne comprends pas vos réponses, ou que je ne les lis pas.
    Qu’est ce qui vous fait dire que je ne les comprends pas ou les ignore? Faire des citations svp.

    Je vous ai bien répondu sur reopen que la la discussion portait depuis le départ sur l’étude de M Chesney et je vous ai donc répondu qu’il ne servait à rien de discuter d’autres choses, le dossier de reopen en page d’accueil par exemple, qui se trouve être hors sujet dans ce cas là.
    Et vous seul répétiez à chaque intervention ces éléments de volumes, quand M Chesney ne se base pas dessus.

    Donc la seule partie qui soit une vraie réponse dans le débat, c’est le point 2) sur l’étude de M Chesney.
    Je répondrais en détails après avoir consulté l’intéressé.

    Pour ce que vous me dites maintenant:
    La réponse est dans le texte?
    Encore votre méthode scientifique basée sur les devinettes?

    Je suis désolé non je ne lis pas de réponse dans le texte.
    Vous écrivez « Les volumes observés les 06/09 et 10/09 ne sont donc pas des volumes extraordinaires, mais courants pour de tels produits…  »
    Donc pour des volumes qui ne sont pas extraordinaires, juste « importants », pourquoi la SEC perd son temps à faire une enquête?
    Pour ne pas que vous repartiez dans vos radotages, je ne dirais pas « volumes » mais mouvements financiers en général.

    Est il vrai que la SEC ne déclenche d’enquête que pour des mouvements anormaux?
    N’était ce pas la raison invoqué pour le déclenchement de l’enquête pour le cas de l’avant 11 septembre?
    N’y a til pas alors incohérence à dire que ces mouvements financiers étaient tout à fait normaux, même si importants, tout en n’étant pas étonné que la SEC (et d’autres) ai déclenché son enquête.
    Les conclusions du rapport disent dailleur
    « In every instance where we noticed unusual trading before the attack, we were able to determine… »
    « unusual trading » pour vous ce sont des mouvements normaux?

  • Seb_Moorea34

    source:
    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1784.htm#t24615681

    se cite lui même:
    « Ce qui constitue le délit d’initiés, n’est pas le volume de gains engendré, c’est la connaissance préalable de l’événement (la chute des cours en l’occurrence) et le fait d’en tirer profit. Cela conduit à dire que les critères choisis ne sont pas spécifiques aux délits d’initiés et donc une source d’erreurs grossières pour qui veut faire condamner sur ce seul outil*…

    * C’est pour cela qu’il y a eu une enquête de la SEC dont voici le rapport détaillé : http://911myths.com/images/2/2a/SEC_memo.pdf »

    Et là on arrive à un autre souci qui est lié à des tests qui ne veulent plus rien dire du point de vue statistique.

    Bon allez basta…. Je vous ai donné déjà pas mal de grain à moudre

    RDV le 1 er avril ;)

  • Seb

    Ne vous défilez pas et reconnaissez entièrement votre erreur. C’est pas si difficile.
    Vous avez lu en diagonale, avez cru relever un chiffre faux, par manque de précision. Et c’est tout.

    Sinon vous n’avez pas répondu à mon autre intervention.

    Pour le grain à moudre, ne vous inquiétez pas, M Chesney répondra avec plaisir et honnêteté.

  • Seb_Moorea34

    source:
    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1784.htm#t24616525

    Manque de précision : vous l’écrivez vous même. Dont acte.
    Les autres objections sont autrement plus problématiques pour l’article de Chesney.

    Je suis par ailleurs ravi d’apprendre qu’il vous a choisi comme secrétaire…
    Mais déçu (et inquiet) que vous ne soyez pas capable donner votre avis sans en référer en (très) haut lieu sur des éléments aussi simples à comprendre !

    Alors ? Monsieur Météo ou Mme Soleil ? http://www.youtube.com/watch?v=L_b [...] re=related

  • Seb

    Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
    Je dit manque de précision de VOTRE part. Assumez que la date était bien précisée et que vous avez été léger!

    Il ne m’a pas choisit comme secrétaire, mais contrairement à vous je ne m’improvise pas expert en quelque chose que je ne maitrise pas.
    Et de plus ce n’est pas moi qui ai écrit cette étude, donc c’est lui qui est le mieux placé pour répondre.
    De plus il est très aimable de répondre, autant puiser l’information à la source.

    Le problème vient plus du fait que vous prétendez démonter son étude mais vous n’attendez pas ses réponses.
    Vous ne faites pas un vrai débat avec lui. Pourtant il a ouvert le dialogue avec vous sans problèmes.

  • Seb

    J’ai la réponse de M Chesney.
    Prétendre que sa méthode ne détecte que de gros gains boursiers, est une erreur puisque la quantité de gain n’est que l’un des 3 critères de détection. Il faut prendre en compte les deux autres pour bien comprendre!

    Pour la question de l’ouragan Katrina, son outils détecte une anomalie sur une seule des compagnie aérienne, il faudrait donc expliquer pourquoi les autres sont épargnées.
    Madame soleil ou pas, nous ne prétendons pas avoir des explications pour tout, contrairement à d’autres.
    Il faut rechercher plus précisément les infos disponibles à la météo en fonction des dates, mais un ouragan n’arrive pas sans prévenir non plus, et les compagnies aériennes ont des outils météos plus précis que ceux du grand public.
    Mais dans tous les cas ça ne prouve rien en sois.
    Ca reste un outils statistique, ça n’est pas parceque la réponse pour ce cas précis n’est pas évidente qu’il remet en question l’anomalie statistique.

    Il ne prétend pas que son outils ne détecte QUE des délits d’initiés, il détecte des anomalies statistiques, dont les délits d’initiés sont des raisons courantes. Mais elles ne sont pas les seules. Aux enquêteurs de faire le trie des raisons exceptionnelles qui les explique!
    Ils ont cherchés eux même dans la presse des explications à leur 37 cas, évidemment ils n’ont pas trouvé d’explications pour tous. Ca ne signifie pas que l’anomalie statistique est une erreur. Ca ne signifie pas qu’il n’y a rien à trouver, ça signifie juste qu’on manque d’infos.

    Moorea: « Qu’en serait-il pour N=100 voire 50 ? Les chiffres avancés sont donc TOTALEMENT ARBITRAIRES »
    Ce fameux paramètre N constitue la taille de l’échantillon en jours étudié.
    Il est évident que la valeur de la probabilité change quand la taille de l’échantillon change.
    Mais il dit aussi que dans leurs différents tests de robustesse, le changement (multiplication par 2, ou 5 etc) ne remet pas en question la conclusion qui dit que cet évènement est extrêmement rare!
    Multiplier par 2 ou 5 un chiffre proche de zéro ne donne toujours qu’un chiffre proche de zéro!

    Quant à dire qu’en serait il avec N=100 voire 50, c’est idiot, car diminuer la taille de l’échantillon augmente l’imprécision du résultat en proba.

    Pour Delta, ils ont certe observé des mouvements, mais malgré tout moins fort que pour les autres compagnie.
    Ca ne dit pas le contraire de ce qu’il a précisé avant, ça l’affine. Car entre les deux ils ont eu accès à une plus grande quantité d’informations.

    Pour conclure les probas avancées sont des probas sur des échantillons de taille donnée (N, nombre de jours).
    Que leur valeur brute change quand la taille de l’échantillon change c’est une évidence, c’est inhérent aux probas, ça n’enlève rien au caractère exceptionnel du résultat.

    User des facteurs multiplicatifs est trompeur, car si j’ai 2 chances sur mille qu’un évènement arrive sur une analyse de 2 ans, c’est très très rare. Si maintenant mon résultat sur 5 ans c’est même dix fois plus, ça reste 2% de chance, soit une probabilité extrêmement faible.

  • Seb

    Je citerais un message d’un « collègue » de Moorea sur l’autre forum.
    Il semblerait que c’est le spécialiste auquel Moorea fait référence de façon « mystérieuse » je le répète, en début de post ici.
    Son discours est bien plus intéressant, mesuré et respectueux à mon sens que ce que peut nous livrer Moorea:

    http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/attentats-septembre-pentagone-sujet_4281_1786.htm#t24620403

    ————————–
    J’ai lu, il s’agit d’un condensé des différentes informations connues jusqu’à maintenant.

    Au passage, avant de continuer cette discussion, il serait bon de signaler de Mark Chesney étudie les délits d’initiés dans une optique « terroriste ». Il a publié maints papiers ( j’ai presque envie de dire que c’est son « dada » ) sur le financement du terrorisme et l’impact du terrorisme sur les marchés.

    Ceci étant dit, on peut discuter plus calmement de ses conclusions.

    La méthode employée est critiquable sur deux points principaux à mon sens qui sont fortement liés:

    1-Il ne dispose pas de l’entièreté des informations que la SEC possède.
    2-En raison de ce manque d’informations, il se base uniquement sur une analyse de séries temporelles pour conclure au délit d’initié.

    En clair, il ne fait pas l’étape « supplémentaire » de découvrir les raisons de ces mouvements. Autrement dit, il ne définit pas les facteurs qui conditionnent la probabilité de l’événement.
    Ces facteurs étant, dans notre cas, établis par la SEC: Prise de position massive d’un seul investisseur lavé de tout soupçons.

    Alors certes, il signale que son analyse n’est pas une preuve…Mais la sensation dégagée de sa conférence est qu’il sous-entend que…

    Aussi, il est plus intéressant de passer par la lecture de deux papiers disponibles qui sont plus révélateurs de son raisonnement que cette conférence.

    Detecting Informed Trading Activities in the Options Markets
    Chesney Marc, Crameri Remo, Mancini Loriano
    Institut für schweizerisches Bankwesen, Zürich, 2009.

    http://www.isb.uzh.ch/publikationen/pdf/publ_2098.pdf

    The Impact of Terrorism on Financial Markets: an Empirical Study
    Chesney Marc, Reshetar Anna
    Institut für schweizerisches Bankwesen, Zürich, 2007.

    http://papers.ssrn.com/sol3/papers [...] id=1029246

    http://www.isb.uzh.ch/institut/sta [...] lications/

    Citation :

    Although these results provide statistical
    evidence of informed trading activities, from a legal point of view this study does not constitute
    proof per se of such activities. Legal proof would require trader identity and their motivations,
    information which is not contained in our database.

    Et vu que la SEC a enquêté à ce niveau-là, le délit d’initié est exclu.

    ———
    J’ai failli lui envoyer un mail la dernière fois mais j’ai laissé tomber par manque de temps.
    Il se trouve qu’il a fait une analyse statistique des faits. Très bien.
    Il découvre des échanges relativement élevés avant les attentats. Très bien.

    Petit souci…Il occulte l’enquête faite par la SEC (je pense qu’il n’en a pas eu connaissance, il a juste pris la « footnote » et pas les documents repris en Appendix). Du coup, il considère ces échanges comme inhabituels et donc susceptibles d’être des délits d’initiés. Il précise cependant qu’il faudrait une enquête sur l’origine de ces échanges (ce que la SEC a fait) car une analyse statistique en soi ne démontre rien. Elle attire l’attention sur des événements potentiellement improbables.

    D’autre part, il considère que ces délits d’initiés proviennent du terrorisme (c’est toute la lignée de ses papiers/livres).

    En conclusion, si ça t’amuse, je lui enverrai un mail pour le mettre au courant de l’enquête de la SEC et lui demander, au vu de ces éléments, ce qu’il en pense.

    Mais j’avoue n’en avoir guère envie vu ton incapacité mentale chronique à te remettre en question.

    ———————
    Ok, toujours pas compris?
    Il n’y a aucune démonstration scientifique d’un délit d’initié car il n’est pas possible, scientifiquement, d’établir un lien entre une action sur les marchés financiers et une source possible d’information.
    Ce lien peut uniquement être établi sur base d’une enquête où l’on découvrirait que A dit à B « Achète C car il va monter ».

    L’analyse statistique (répète après moi: statistique) que font les auteurs permet de déterminer des anomalies statistiques. C’est déjà pas mal, mais ce ne sont pas des délits d’initiés. Par exemple, il est fort probable qu’un agent financier T qui achèteraient demain 1 millions de put sur Electrabel dont une des centrales nucléaires exploseraient après-demain seraient considéré comme un « informed trade » par le modèle.

    Autrement dit, les critères statistiques ne déterminent pas l’origine (le critère de décision) du mouvement financier mais uniquement sa probabilité dans le cadre d’un certain modèle: s’éloigne-t-il fortement du critère1?du critère2?du critère3?
    Je rajouterais que toute modélisation implique une erreur (au niveau du choix de la distribution, du bootstrap,…) et cela sans compter l’intervalle de confiance.

    Tout ceci ne peut amener qu’à une seule conclusion: cette étude doit être mise en complément avec les résultats de l’enquête sur les transferts analysés.

    Je résumerais donc ainsi:
    -l’analyse universitaire attire l’attention sur des faits potentiellement anormaux (dans un certain cadre statistique)
    -l’analyse de la SEC étude l’origine de ces faits et détermine la présence, ou non, de délits d’initiés.

    The end.
    Echec et mat.
    CQFD.

    Avant de répondre à ta question, permets moi de revenir sur les réactions « sanguines » de moorea.
    Etant d’un naturel calme ( :o ), je ne peux que constater devenir légèrement sarcastique face aux interventions de crique qui n’a visiblement aucune maîtrise du papier qu’il a donné en appui à ses théories.
    Et je risque de devenir méprisant s’il continue à vouloir jouer dans un domaine qu’il ne maîtrise pas.

    Il ne s’agit pas là d’un argument d’autorité de ma part. Le constat est que les truthers sont en général incapables de comprendre la portée des papiers qu’ils citent (Bazant et maintenant Chesney) et qu’ils préfèrent amener une interview sur RMC où l’auteur est obligé de « simplifier » (c’est son propre terme) et de préciser, encore une fois, que seul une enquête peut démontrer un délit d’initié.
    Mieux encore, il renvoie explicitement à son « travail statistique et économométrique ».

    Tout bon scientifique consulterait donc ses travaux et uniquement ceux-ci pour se forger une opinion sur les conclusions à en tirer.

    Malheureusement, il semble que la youtubique aigue accorde plus d’importance à RMC qu’au « Journal of …. »

    Fin de la courte parenthèse. :o

    Pour les investisseurs, ils ont été plusieurs à être lavé de tout soupçon. Mais leurs identités ne peut pas être révélé, même par FOIA ou quoi, selon mes informations. Seule la SEC (et le FBI) ont les compétences pour enquêter ainsi sur des individus. Lorsqu’il n’y a aucune charge retenue contre eux, la protection de la vie privée s’impose.

    On sait juste qu’il s’agit de personnes basées à New-York et gérant des fonds importants, inscrits à la SEC.

    ————————-
    Et le résultat de son entretient téléphonique avec M Chesney:

    Il n’y a pas vraiment de grandes nouveautés.

    On a discuté de son travail statistique et l’on était tout à fait d’accord sur les méthodes employés. On est arrivé à la même conclusion de l’importance de l’identité des émetteurs d’ordre notamment au niveau du troisième critère concernant la présence ou non d’une stratégie de couverture.
    Il considère que ce critère permet d’éliminer une grosse partie (50%) des échanges qui seraient suspects selon les critères 1) et 2). Je suis de son avis même si j’ai souligné que c’était le critère qui, à mon sens, apportait le plus d’erreur de modélisation/approximation dans l’ensemble.

    Ensuite, on a parlé de certains exemples précis du rapport de la commission d’enquête. Il avait connaissance du résumé (footnote) et de l’appendix B.

    Il considère que cela n’est pas assez détaillé dans le rapport dans le sens où tous les cas ne sont pas abordés: en l’occurrence, seul le cas des compagnies aériennes est vraiment explicité.
    Je plussoye avec une nuance: la SEC a volontairement mis en exergue certains exemples pour mieux expliquer la situation mais il n’était pas dans son objectif de détailler l’ensemble de son enquête.

    En fait, c’était son reproche principal (que je partage dans une certaine mesure): l’absence de détails rendus publics.

    J’ai alors abordé la question des requêtes FOIA et des possibilités qui nous est présenté d’obtenir des informations de la SEC et du FBI sur le sujet. Il n’était pas au courant de telles procédures et j’ai promis de m’informer de manières plus approfondies. En effet, je ne suis pas sûr qu’un citoyen non-US puisse faire appel à de telles procédures (si quelqu’un a une idée sur le sujet, je suis preneur). Au pire, on pourra faire appel à un citoyen US (debunker ou chercheur universitaire)
    Je compte aussi réunir certains documents déjà obtenus (Interview d’un responsable de la SEC,…) et les lui communiquer.

    Je pense qu’on s’oriente donc, si cela est possible, vers une demande à la SEC et au FBI des détails concernant les enquêtes sur l’ensemble des marchés des options tant sur les compagnies aériennes, que les banques, que les assureurs. C’est du moins le désir que nous partageons: obtenir les détails des enquêtes pour dépasser le stade de la « croyance ou non » dans les conclusions de la SEC.

    Un bémol toutefois: je considère, par principe, que les affirmations de la SEC ont une certaine « valeur ». C’est à dire qu’il s’agit d’obtenir des preuves pour prouver l’inverse de leurs conclusions (qui sont elles-mêmes appuyées par certaines preuves). A l’inverse, Marc Chesney semble considérer que l’on rentre directement dans l’alternative « croire ou ne pas croire » les conclusions de la SEC. Il me semble que cela est motivé par l’expérience EADS où l’AMF a très clairement totalement foiré son enquête.
    Je suis en désaccord sur ce point mais pas sur les propositions qui en découlent: une plus grande transparence de l’enquête et des éléments recueillis.

    Au final, j’ai « essayé » (de manière un peu voyante) d’obtenir son avis, subjectif, sur les origines des possibles délits d’initiés (s’ils existaient). Je n’ai pas obtenu de réponses. :D
    Mais il m’a répété, avec force, les points suivants:

    -Ces travaux ne constituent pas une preuve juridique. Il s’agit de travaux statistiques et économétriques destinés, en priorité, à établir une procédure pour détecter des événements anormaux. Procédure appliquée à certains événements précis.
    -L’interprétation que certains en font ne regardent qu’eux (à bon entendeur…)

    Quelques autres éléments:

    -Les régulateurs s’intéressent seulement depuis peu au marché des options lors des délits d’initiés. C’est vrai dans le cadre des procédures de « détection ». En effet, comme le souligne Marc Chesney, on peut augmenter considérablement les volumes sur les marchés des dérivés sans en modifier le prix. A l’inverse, vendre à découvert (ou vendre tout court) des actions a un effet assez important sur leur cours…
    Je nuancerai cependant: certes, les régulateurs n’ont pas encore d’outils statistiques permettant de détecter les mouvements anormaux mais, dans le cas du 11/09, ils se sont intéressés à ces mouvements anormaux sur les marchés des options et les procédures, une fois l’anormalité détectée, me semblent fortement rodées (détection des donneurs d’ordre, connexion éventuels, stratégie de couverture éventuelle, déterminer la prise de décision,…)

    -Certaines personnes se seraient plaintes de pressions ou de la mauvaise gestion de l’enquête. Je n’ai malheureusement pas pu éclaircir s’il s’agissait des délits d’initiés en général (type EADS) ou du 11/09 en particulier. Je compte préciser ce point dans un prochain mail.

    -J’ai soulevé l’hypothèse qu’un « initié » n’appliquerait pas une stratégie aussi voyante (augmentation importante du volume le 06,07,10/09) qui serait forcément analysée par la SEC mais étalerait ses prises de position sur les semaines précédents l’événement (pour un résultat en gain identique). J’ai aussi soulevé l’hypothèse que les mouvements repérés fin août pour les banques (ou même pour le 06/09;07/09 pour les compagnies aériennes) pouvaient être dû à un délit d’initié…sur une autre information que le 11/09 (typiquement les mauvais résultats des compagnies aériennes ou des banque concernées).
    Bien que considérant cela comme des hypothèses (et c’est en effet le cas), Marc Chesney ne les a pas rejeté en bloc. D’où l’importance de connaître le facteur de décision et donc les identités des acteurs.

    -J’ai remarqué que faire appel à la notion de 60 pour 1 au niveau des volumes est légèrement réducteur par rapport aux trois critères statistiques choisis.

    Voilà, si d’autres choses me reviennent à l’esprit, je tâcherai de les rapporter.
    Ce fut en tout cas une conversation très intéressante (une heure en tout) avec quelques aspects techniques (l’importance de l’open interest par rapport aux volumes, la notion d’événement rares)…et très loin des délires des truthers.

    Une conclusion toutefois sur un ton plus paranoïaque et qui nous a habité tous les deux:
    « J’espère que vous avez raison. » :D

    Je l’espère aussi.

    Et, dans ce cadre, je m’attacherai, sur mon temps libre, à fournir à M. Chesney le plus grand nombre possibles de documents de la SEC et du FBI qui lui permettra d’avoir accès à un niveau de détail qu’il considère (à juste titre) ne pas encore avoir.

    Je pense avoir été fidèle dans la retranscription mais je n’ai guère plus prendre de notes vu que la conversation était assez rapide et animée (dans le bon sens du terme). J’espère ne pas lui avoir trop souvent coupé la parole. :)

    PS:Je rappelle donc: si vous avez des informations sur comment remplir une procédure FOIA et si cela est possible par un citoyen non-US, n’hésitez pas à partager vos infos.

    PS2:Je ne retranscrirai pas ici l’échange de mail précédant l’échange téléphonique. Libre aux imbéciles truthers de reopen de me croire ou pas. Moorea connaît mon identité et peut confirmer si nécessaire.

  • Seb_Moorea34

    Voilà la réponse de Moorea à la dernière réponse de M Chesney via Seb (moi):

    Prétendre que sa méthode ne détecte que de gros gains boursiers, est une erreur puisque la quantité de gain n’est que l’un des 3 critères de détection. Il faut prendre en compte les deux autres pour bien comprendre!
    Je n’ai jamais écrit cela !
    Ce sont de gros gains acquis suite à l’effondrement d’une action (résultat d’un quelconque événement) grâce à l’acquisition du volume important de puts. Point.
    Arrêtez de déformer, cela devient insupportable…

    Pour la question de l’ouragan Katrina, son outils détecte une anomalie sur une seule des compagnie aérienne, il faudrait donc expliquer pourquoi les autres sont épargnées.
    Madame soleil ou pas, nous ne prétendons pas avoir des explications pour tout, contrairement à d’autres. Il faut rechercher plus précisément les infos disponibles à la météo en fonction des dates, mais un ouragan n’arrive pas sans prévenir non plus, et les compagnies aériennes ont des outils météos plus précis que ceux du grand public. Mais dans tous les cas ça ne prouve rien en sois. Ca reste un outils statistique, ça n’est pas parceque la réponse pour ce cas précis n’est pas évidente qu’il remet en question l’anomalie statistique.
    Je trouve que Marc Chesney est un peu mou du genou là !! Ils est passé de délits d’initiés surs à 99,8 % (probability of informed trading) à « anomalie statistique » ! Et il concède donc désormais qu’il ne sait pas vraiment ce qu’il détecte ! On avance….

    Il ne prétend pas que son outils ne détecte QUE des délits d’initiés, il détecte des anomalies statistiques, dont les délits d’initiés sont des raisons courantes.
    Mais elles ne sont pas les seules. Aux enquêteurs de faire le trie des raisons exceptionnelles qui les explique! Ils ont cherchés eux même dans la presse des explications à leur 37 cas, évidemment ils n’ont pas trouvé d’explications pour tous. Ca ne signifie pas que l’anomalie statistique est une erreur. Ca ne signifie pas qu’il n’y a rien à trouver, ça signifie juste qu’on manque d’infos.
    Raisons courantes… ça veut dire quoi ? 5, 10, 25, 50, 95 %
    Quelle est la part du pur hasard là dedans ?
    Chesney confirme donc qu’il ne sait absolument ce qu’il trouve entre un gros coup de bol (ou du vrai flair pourquoi pas) d’un trader et un vrai délit d’initié. Il est même incapable de dire quelle est la proportion entre les deux !!
    On avance… On avance !!

    Moorea: « Qu’en serait-il pour N=100 voire 50 ? Les chiffres avancés sont donc TOTALEMENT ARBITRAIRES » Ce fameux paramètre N constitue la taille de l’échantillon en jours étudié. Il est évident que la valeur de la probabilité change quand la taille de l’échantillon change. Mais il dit aussi que dans leurs différents tests de robustesse, le changement (multiplication par 2, ou 5 etc) ne remet pas en question la conclusion qui dit que cet évènement est extrêmement rare! Multiplier par 2 ou 5 un chiffre proche de zéro ne donne toujours qu’un chiffre proche de zéro! Quant à dire qu’en serait il avec N=100 voire 50, c’est idiot, car diminuer la taille de l’échantillon augmente l’imprécision du résultat en proba.
    1) Encore une fois, rare ne veut pas dire délit d’initié…
    2) Quand on multiplie 0,5 % (près de 0) d’abord par 10 (N= 1000 ou 100), puis par 6 (autre facteur trouvé sur les périodes de calcul de Qt et Rt) on est toujours proche de zéro ?
    3) Quant à « l’imprécision du résultat en proba », compte tenu de tout ce qui précède, euh :ange:

    Pour Delta, ils ont certe observé des mouvements, mais malgré tout moins fort que pour les autres compagnie. Ca ne dit pas le contraire de ce qu’il a précisé avant, ça l’affine. Car entre les deux ils ont eu accès à une plus grande quantité d’informations.
    Donc ce qui venait confirmer le délit d’initié sur AMR et UAL en 2008 car très différent en volume, vient le confirmer en 2010 car donnant des résultats semblables à AMR et UAL d’après les tests…
    :pt1cable:

    Je confirme que je me suis beaucoup appuyé sur les analyses très circonstanciées de Camelot, et qu’il est à ce titre remercié à la fin de « La farce enjôleuse »… :jap: Cela m’a permis de ne pas perdre trop de temps dans la prise en main du sujet…
    Pour ce qui est du calcul statistique, ça va, j’arriverai à m’en sortir :lol:

  • Seb_Moorea34

    Erreurs d’interprétation et pas mathématiques : les résultats sont ce qu’ils sont… Je l’ai déjà écrit plus haut…. Concentrez vous quand vous lisez et arrêtez de déformer mes propos.
    Sur le plan mathématique je note des approximations (très) grossières mais qui ne sont pas des erreurs, à condition bien sûr de les signaler.

    Tenez un autre exemple sur le problème posé par les critères : sur son premier critère, Chesney ne garde que 5 % des opérations, celles qui génèrent la plus forte augmentation d’Open Interest : 250 jours ouvrés par an, cela correspond (en moyenne) à une opération par mois environ.
    Comme ces puts sont valables un mois (moyenne basse), cela veut dire que vous avez quasiment 100 % de chances que l’une de ces opérations couvre la période où les actions prennent une giffle (11 septembre ou autre).
    Ensuite ? critère de gain…. Et là bien sûr, c’est fonction de la violence de la giffle justement !!
    Avec des pertes de 25 (minimum) à 40 % sur les actions des compagnies aériennes après le 11 septembre, il y avait donc 100 % de chances que ces volumes génèrent des records en termes de bénéfice sur les puts ! (TOUS les autres cas détectés (fusions de compagnie, katrina, etc.) ont des chutes bien moins importantes au niveau des actions)

    Résultat : sur TOUTES les compagnies annoncées testées par Marc Chesney et touchant à l’aviation, TOUTES répondent aux critères le 11/09/2001, TOUTES sont donc déclarées victimes de délits d’initiés : AMR, UAL, DAL, KLM et Boeing !! Normal, c’était un crack sans équivalent…
    Comme le marché de l’aviation était (en plus !!!!!!!!) orienté à la baisse, je suis prêt à prendre le pari que si vous testez 15 autres compagnies aériennes américaines avec les mêmes critères, vous en aurez les 3/4 voire plus qui répondront à tous les critères…. :)

    Marc Chesney enfonce donc bien des portes ouvertes sur cet événement du 11 septembre :jap:

  • Ce moorea34 on le connaissait manipulateur, le voilà schizophrène !

  • Seb

    @Gil:
    Arrête la parano, c’est moi qui ai commencé une discussion avec lui ici au départ, il ne répondais que dans le forum hardware.fr, mais pour les lecteurs de cette page j’ai voulu retranscrire le résultat.
    C’est pas compliqué…

  • enkidou

    Bonjour à tous, je me suis beaucoup intéressé au sujet du « 9/11″ et vous remercie au passage de vos multiples efforts pour les nombreux documents que j’ ai pu consulter.

    Sur le sujet précis des soupçons de délits d’ initiés pré-9/11, J.Quirant, que vous connaissez bien et qui n’ est pas prof de finance, semble prétendre démontrer assez facilement que l’ étude statistiques de Marc Chesney n’ est que pure spéculation et se base sur des facteurs variables faussant les résultats (si j’ ai bien compris).

    N’ étant pas mathématicien, quelqu’ un pourrait-il nous éclairer?

    Y a-t-il d’ autres experts financiers que aurait « peer-reviewed » (comme on dit au USA) le travail de Mr. Chesney, qui m’ a l’ air un peu plus fourni que celui de M.Quirant?

    D’ ailleurs, il est de bonne guerre que certains contestent les truther, mais il semble que J.Quirant soit une sorte de surhomme : un expert en toute science.Ca va être dur…

  • Physika

    Cher Enkidou,
    je m interesse un peu aux Maths financieres, en tant que directeur de recherche au CNRS.
    J ai lu avec interet le rapport de Moorea
    sur l’article de Marc Chesney. Je formulerai trois remarques.

    A) le ton employe est tres deplaisant, ce qui n’est pas l’usage entre collegues scientifiques.

    Page 4, Moorea presente un resume des trois criteres definis par Marc Chesney et ses collaborateurs.

    B) Moorea prefere parler des volumes, alors que Chesney utilise
    « l’open interest », tout en affirmant (lui Moorea) que volumes et Open interest
    sont fortement correles. En fait, la situation est plus compliquee, ces deux notions de Math financieres ont certes des traits communs mais elles sont tres differentes.
    C) Le troisieme critere de Marc Chesney est essentiel, il concerne l’absence de couverture (ie l’achat d’options de vente
    ne correspond pas a une couverture d’un achat juge risque). Moorea
    n’en parle pas du tout!!! Il semble que les criteres numerotes 2) et 3) dans le texte de
    Moorea correspondent en gros au deuxieme critere de Chesney.

    Pour conclure: si vous lisez l article de Chesney, vous verrez qu’il n est pas motive du tout
    par le 11 septembre. Il propose une methode pour detecter des potentiels delits d inities.
    Apres analyse de un million cinq cent mille transactions, il trouve que 37 d entre elles
    sont anormales au regard de ses 3 criteres.

    Moorea se dechaine sur la transaction du 24 Aout 2005 (ouragan Katrina). Il se peut tres bien
    que cela soit un hasard, il se peut aussi que certains ordinateurs de la meteo
    aient donne une certaine probabilite d’apparition d’Ouragan que les services officiels
    n’ont pas annoncee au grand public pour diverses raisons: on ne peut pas faire
    evacuer une region pour rien!!!, la probabilite a ete jugee trop faible pour agir immediatement, on a prefere attendre un peu.
    Bref, on peut discuter de ce cas. Quoi qu il soit, Chesney n a rien affirme sur ce cas.

    En conclusion, n’importe quelle instance universitaire considererait que le rapport de Moorea
    n est pas fiable et n en tiendrait pas compte.
    Voila
    Joyeux Noel a tous (a Moorea comme les autres)

  • GeantVert

    @Moorea,

    Pour quelqu’un qui ne veut pas parler de ce qu’il ne connait pas, je trouve que vous aventurez très très loin de votre domaine de compétence. Nous ne sommes pas à la télé ici M. Quirant, mais sur un site sérieux et ouvert aux commentaires (contrairement au vôtre).
    Pour compléter les arguments de Physica plus haut, je dois ajouter la chose suivante :
    Lorsque vous affirmez de façom péremptoire :

     » […} Or, il l’écrit lui-même dans le chapitre sur « la robustesse » de sa méthode, le fait de prendre N=200 ou N=1000 change très peu le nombre de transactions suspectes. Par contre, cela change du tout au tout les probabilités, puisqu’en passant de 1000 à 200 on multiplie (pt) par 5 pour une même transaction !!…  »

    Sachez que Marc Chesney et ses collègues scientifiques ont fait le calcul de la probabilité « p » pour les chiffres que vous citez, à savoir N=200, et N=1000. (N étant le nombre de jours ouvrés). Et cela donne les résultats suivants :

    Pour N=200, la probabilité p=0,5%, et donc 1-p = 99,5%
    Pour N=1000, la probabilité p=0,1%, et donc 1-p = 99,9%

    et pour rappel, dans l’étude, le chiffre de N=500 (jours ouvrés) avait été choisi, et donnait
    Pour N=500, la probabilité p=0,2%, et donc 1-p = 99,8%
    Dans le cadre de leur étude statistique (c’est-à-dire en considérant les 3 critères énoncés d’Open Interest, de profit et de couverture), 1-p représente une estimation de la probabilité du caractère suspect de la transaction.

    Autrement dit, si l’on considère 200 jours ouvrés (en deçà leurs résultats seraient moins significatifs), 1-p est égal à 99,5%.
    Et si l’on prend en compte 1000 jours ouvrés, on arrive à 99,9%

    Une variation de 0.4% !
    On est donc loin d’un changement « DU TOUT AU TOUT » comme vous l’affirmez.
    Pour quelqu’un comme vous qui devrait jongler avec les mathématiques en tant qu’expert en calcul de structures, vous semblez ne pas comprendre ce qu’un simple ingénieur en informatique comme moi parvient aisément à comprendre et même à exprimer.

    C’est pourtant simple : que l’on prenne 200 jours ou 1000 jours, la probabilité « p » est si faible que même multipliée par exemple par 2 ou 3, elle demeure faible. Et par conséquent, la probabilité pour qu’il s’agisse d’une opération suspecte répondant aux 3 critères énoncées par cette étude varie entre 99,5% et 99,9%, c’est à dire reste très très proche de 100% !

    Merci à l’avenir de rester dans votre domaine de compétence où déjà, malgré votre ton arrogant et définitif, vous semblez être relativement isolé, et de considérer les articles issus du monde académique, non comme un terrain propice à votre propagande bidon mais comme une contribution scientifique nécessitant des arguments scientifiques, vous devriez pourtant le savoir en tant qu’agrégé en génie civil, et chercheur pour le CNRS. Je me faisais, à vrai dire, une autre idée du niveau scientifique d’un diplomé français de l’agrégation.

    A propos, nous allons, à ReOpen911, travailler rapidement à un document de débunking de votre réponse « bidon » à cet article de M. Chesney et de ses co-auteurs, en résumant l’ensemble des erreurs grossières que vous énoncez sur votre site à propos de la méthode proposée pour la détection des délits d’initiés sur les Put Options. Aurez-vous le courage de la mentionner sur votre site, étant donné que nous acceptons vos commentaires sur le nôtre ?

    A lire bientôt sur notre site http://www.reopen911.info

    Salutations.

    –GV

  • Gil

    Je viens de regarder Meyssan sur le tele macedonienne
    http://www.voltairenet.org/article180389.html
    mine de rien il lache un nouveau scoop: il confirme que KLM, en plus de UA et AA a fait l’objet de speculation a la baisse, dans les jours precedant les attentat, il explique qu’il y avait un pendant europeen aux USA avec comme cible potentielle Big Ben et Saint Pierre… bref le choc des civilisations !

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