Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour obéir?

Dans nos sociétés, les décisions capitales sont prises par 20 % de la population. Ce sont des gens éduqués pour gérer les processus économiques, politiques et culturels. Mais quels intérêts servent-ils? Les leurs? Ceux de leur communauté? Ceux de puissants conglomérats? Une chose est aussi sûre que nécessaire: il leur faut donc établir un consensus afin de mener les 80 % de la population laissés hors du circuit décisionnel, à consentir aux orientations choisies. Pour y parvenir, quoi de mieux que la propagande de masse véhiculée par les médias ? Ce sont eux qui instaurent les références, le traitement et le filtrage de l’information afin de servir les objectifs de l’élite. La population accepte généralement l’orientation donnée, sans le recul nécessaire pour se demander si ce qu’on l’incite à faire est juste. Un individu peut difficilement désobéir à l’injonction d’un groupe auquel il prête du pouvoir. C’est ce que nous montre cet article du Point, qui décrypte une nouvelle émission TV diffusée sur France 2 le mercredi 17 mars, basée sur "l’expérience de Milgram", trés bien expliquée dans le film d’Henri Verneuil I comme Icare. Nous faisons suivre cet article d’une vidéo sur "l’expérience de Asch", antérieure à celle de Milgram son élève, appliquée au cas de la tour WTC 7 que nous trouvons exemplaire. A vous de juger.

 

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Stanley Milgram


 



EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE :

"Le Jeu de la mort" : quand la télé vous manipule

 

 

Publié le 24/02/2010 sur LePoint.fr dans  la rubrique Media 2.0 par Emmanuel Berretta

 

En 1963, le professeur de psychosociologie Stanley Milgram inventait une expérience démontrant à quel point un individu peut obéir à un ordre contraire à ses valeurs. En l’occurrence, l’individu se voyait demander d’infliger des décharges électriques de plus en plus fortes à un prétendu cobaye. Une expérience popularisée par le film I comme Icare , d’Henri Verneuil. Le cobaye était, en fait, de mèche avec le professeur et ne recevait nullement ladite électrocution. Il était situé dans une pièce voisine et se contentait de gémir en fonction des voltages de plus en plus puissants… Tout cela n’était qu’un subterfuge de manière à examiner le comportement de celui qui, obéissant aux injonctions du professeur Milgram, était capable d’infliger la charge électrique maximale. À l’époque, 62 % des personnes avaient obéi jusqu’au bout en se mettant dans "un état agentique"*, selon l’expression du professeur… 47 ans plus tard, combien d’entre nous, placés dans des conditions identiques, sont capables d’infliger jusqu’à 460 volts ? C’est ce que France 2 a voulu tester, en s’appuyant sur l’équipe du professeur Jean-Léon Beauvois, chercheur en psychologie sociale, dans un documentaire passionnant, Le Jeu de la mort , réalisé par Christophe Nick, diffusé le 17 mars prochain en prime time.

France 2 a légèrement modifié les paramètres de Milgram. Ici, il s’agit de vérifier l’impact de l’autorité quand celle-ci, au lieu d’être incarnée par un scientifique en blouse blanche, repose entre les mains d’une simple animatrice télé, en l’espèce, Tania Young. L’équipe du professeur Beauvois a donc reproduit l’expérience de Milgram, mais en la transposant dans un faux jeu télévisé. Une petite annonce passée dans la presse a permis de sélectionner 80 candidats. Chacun d’entre eux pensait participer au pilote (non diffusé) d’un nouveau jeu télé pour le compte de France Télévisions. Leur participation est bénévole. Un public est présent, qui applaudit comme dans les vraies émissions de jeu…

Le supplice de la chaise électrique

Le jour du tournage, les personnes sélectionnées se voient expliquer la règle : elles devront questionner un autre candidat (en fait, un acteur de mèche avec les scientifiques), lequel devra retenir 27 associations de mots. À chaque mauvaise réponse, le questionneur devra, en guise de "punition", pousser un levier et ainsi soumettre le candidat fautif à une décharge électrique de plus en plus importante. Le spectre du voltage part de 20 volts pour aller jusqu’à… 460 volts, en grimpant par tranche de 20 volts… Première surprise : aucun des 80 postulants ne conteste, à ce stade, le principe même du jeu. Comme chez Milgram, l’acteur n’est pas visible du questionneur. Il entre dans une capsule où on l’attache à une chaise électrique, puis on referme la capsule. Si bien que le questionneur est entretenu dans l’illusion que les décharges sont réelles, car il entendra les réactions à la douleur du faux candidat, mais ne le verra pas gigoter sur sa chaise. Et pour cause : l’acteur sort de la capsule par un petit passage secret, dissimulé à l’arrière. Ce qui va se passer à partir de là nous plonge dans une certaine horreur…

À 80 volts, devant la douleur (feinte) de l’électrocuté, le rire du questionneur est la première réaction de décompression. "Le rire relaxe et permet au cobaye de poursuivre vers de plus hauts voltages", explique Jean-Léon Beauvois. À 180 volts, les cris de l’acteur sont plus vifs : un premier groupe de questionneurs se rebelle. "À ce moment-là, 17 % des questionneurs décident de tricher en appuyant de la voix les bonnes réponses au QCM", observe le professeur Beauvois. À 320 volts, l’acteur supplie d’arrêter le jeu, mais l’animatrice Tania Young presse le questionneur : "Ne vous laissez pas impressionner, continuez…" Comment poursuivre la torture ? 70 % de ceux qui persistent nient la victime en parlant pendant qu’elle crie. À 380 volts, l’acteur ne réagit plus. Le silence fait croire que la décharge l’a fait s’évanouir. Et malgré cela, 80 % des questionneurs vont au bout de l’horreur… C’est plus qu’en 1963 ! Sur les 80 personnes testées, trois n’ont pas souhaité que leur passage figure dans le documentaire. Sur ces trois personnes, deux font partie des désobéissants. Plus intrigant, le "champion des rebelles" a refusé de se montrer. Il s’agit d’un individu qui, non seulement, a désobéi, mais a réussi à retourner en sa faveur le public de l’émission afin que cesse le tournage.

Désobéir ? Un exploit

Désobéir ? Visiblement, c’est difficile pour un individu isolé, soumis à la pression, même d’une simple animatrice. Ils ne sont donc que 17 sur 80 à avoir osé se rebeller contre l’autorité. La situation de l’expérience est, bien entendu, artificielle et mérite d’être relativisée. "Ceci ne se produirait pas dans le cadre d’une entreprise où un individu, soumis à un ordre contraire à ses principes, pourrait toujours s’appuyer sur, par exemple, ses collègues pour refuser d’obéir." Ici, l’individu n’a aucun recours. Il passe pour la première fois à la télé. Les caméras, les lumières, le public, tout l’impressionne. Et puis, il a confiance dans la production qui, pour l’inciter à aller plus loin, lui fait savoir, par l’intermédiaire de l’animatrice, qu’elle le décharge de toutes ses responsabilités… Le cobaye subit cinq degrés d’injonction. Si, à la cinquième, il continue à résister, le jeu s’arrête. L’expérience le considère comme un désobéissant.

L’équipe de Jean-Léon Beauvois a introduit des variantes sur un petit échantillon des cobayes. Dans la première d’entre elles, l’animatrice se retire et confie la maîtrise du jeu au seul questionneur. Dès lors, sans la pression de l’autorité, le taux de désobéissance monte à 75 %. Deuxième variante : introduire un conflit entre deux autorités légitimes. Le scénario est le suivant : à 180 volts, une personne de la production fait irruption sur le plateau sur le mode "On arrête tout, ça dérape, c’est une catastrophe !" Tania Young, au contraire, insiste pour poursuivre le tournage. Le questionneur observe donc que quelque chose cloche. Il doit choisir son camp : l’animatrice ou la chargée de production…

"La télévision est mûre pour tuer"

C’est ici l’une des différences majeures avec l’expérience de Milgram, lequel avait lui aussi introduit ce conflit entre autorités : en 1963, la désobéissance était massive. Aujourd’hui, les questionneurs ont continué à pousser les décharges en se rangeant aux ordres de l’animatrice Tania Young ! "Des situations qui produisaient le désordre n’en produisent plus", constate le professeur Beauvois, tandis que Christophe Nick, l’auteur du documentaire, en déduit que "la télévision est mûre pour accueillir un jeu où le but consiste à tuer son prochain".

Conclusion sans doute un peu exagérée, non ? "Cette expérience est terrifiante parce qu’elle montre que nous obéissons davantage à la télévision qu’à n’importe quel pouvoir, conclut-il dans L’Expérience extrême , un ouvrage (aux éditions Don Quichotte) qui relate les détails de cette aventure humaine aux confins de l’horreur. C’est la dérive de la télévision commerciale vers des programmes de plus en plus violents qui a banalisé la torture sur un plateau." Un réquisitoire qui sera débattu juste après la diffusion du documentaire le 17 mars prochain, autour de Christophe Hondelatte.

* Etat agentique : selon S. Milgram, l’individu se considère comme l’agent d’une volonté extérieure (mais le sens moral de l’individu ne disparait pas : tension, états d’âme, conscience du mal. Ils se sentent engagés auprès d’une autorité extérieure.) Source 

 


Le WTC 7, un cas d’école? 

La vidéo que nous vous proposons concerne les expériences de Asch qui ont fait l’objet d’une série d’études publiées dans les années cinquante. Elles démontrent le comportement de conformité au sein de groupes. Ces expériences sont également connues sous le nom de "Paradigme de Asch".

Salomon Asch : "Né en 1907 à Varsovie (Pologne), il émigre vers les Etats-Unis d’Amérique en 1920. En 1928, il obtient sa licence en à l’université de New York. Plus tard, il obtiendra son master (1928) ainsi que son doctorat (1932) à l’université de Columbia. Solomon Asch est aussi connu pour avoir été le professeur du célèbre étudiant Stanley Milgram. Ces travaux ayant inspiré en grande partie les travaux de Milgram, notamment du fait d’avoir été son directeur de thèse à l’université de Harvard."

 


Psychologie et WTC7 (11 septembre 2001)
envoyé par ReOpen911. – Vidéos des dernières découvertes scientifiques. 


En lien avec l’article :

Livres 

  • Psychologie Sociale  par Susan-T Fiske, Jacques-Philippe Leyens, Bruxelles, 2008, Editions De Boeck Université, Collection Ouvertures Psychologiques, 764 pages. De longs passages  de ce livre sont consultables en ligne
  • L’expérience extrême par Christophe Nick et Michel Eltchaninoff / Paris, 2010, Editions du Seuil, 04/03/2010
  • Les refusants, par Philippe Breton / Paris, 2009, éditions La Découverte, aperçu consultable en ligne

Vidéos


 

11 Responses to “Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour obéir?”

  • Shrykull

    L’expérience de Asch mise en parallèle avec le cas du WTC7 me fait penser à une expérience qui pourrait se tenter : on peut sélectionner des personnes en s’assurant qu’elles ne connaissent pas le WTC7 et leur faire visionner, par exemple, cette vidéo
    http://www.youtube.com/watch?v=UkOGkdNq13k

    On leur montre aussi éventuellement le nuage de poussière très dense et l’empreinte nette et sans bavure après l’effondrement. Sans leur dire que cela s’est passé le 11 septembre 2001 naturellement. Les candidats ne feraient donc confiance qu’à ce qu’ils voient. Chacun serait pris séparément et devrait répondre à une petite question :
    −Quelle est selon-vous, la cause de l’effondrement ?
    a) Des incendies de bureaux d’intensité moyenne sur 8 étages
    b) Une démolition contrôlée par explosifs, réalisée par des professionnels.

    Un peu ce qui a été fait avec Dany Jowenko en fait… puis on retente l’expérience, mais cette fois en précisant aux candidats que cela s’est passé le 11 septembre quelques heures après l’effondrement des tours. Il y a des chances que les résultats soient quelques peu différents.

    Bon j’ai écrit ça un peu à l’arrache mais vous voyez l’idée.

  • EAUX TROUBLES

    « De l’Obéissance Civile », un texte de Bertrand Jouvenel :
    http://www.libres.org/francais/dossiers/democratie/fondamentaux/jouvenel_obeissance_civile.htm

    extrait du lien suivant, un texte de Denis Marquet http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=894 :

    « Le véritable obéissant, qui est à l’écoute à la fois de la réalité des situations qu’il rencontre et de l’être qu’il est, sait dire “non” lorsqu’une demande ne lui semble pas juste. Obéissance et résistance ne s’opposent pas. Mais son “non” est toujours à la fois un oui à lui-même et un oui au réel. Et c’est ce oui, le oui de l’obéissance, qui rend possible leur ajustement. »

    Et puis revoyons les épisodes du Prisonnier :
    http://perso.numericable.fr/eric.alglave/Grammaire/prisoner/textes/analyse.html

  • EAUX TROUBLES

    Quant au thème de la manipulation des esprits (voir également le sujet sur les interrogatoires de la CIA) qui n’est pas exactement celui de cette actualité :

    le projet MK Ultra (documents déclassifiés existants) :
    http://pagesperso-orange.fr/ufo-enquetes/leprojetmkultra/index.html

    http://rr0.org/org/us/ic/cia/projet/MKUltra.html

    http://www.leclandestin.com/eric/modules/smartsection/print.php?itemid=39

    http://psychotrope.canalblog.com/archives/manipulations_mentales/index.html ->
    « Psychiatrie et lavages de cerveaux financés par la CIA » expériences menées par le docteur Ewen Cameron, psychiatre et directeur de l’Allan Memorial Institute de Montréal.

    Un exemple ? :
    « Guerre chimique, Quand la CIA menait des expériences sur des cobayes français », par Hank P. Albarelli Jr.*
    http://www.voltairenet.org/article164442.html

    le projet Monarch (aucun document déclassifié) : http://www.karmapolis.be/pipeline/monarch.htm

    Certes beaucoup de fantasmes mais aussi quelques réalités. Manipulation individuelle ou de masse, contrôle des esprits…Ou en est-on aujourd’hui ?

    Ce petit reportage nous montre la faiblesse de l’esprit humain, de la faiblesse d’un individu isolé face à un groupe. Rien d’étonnant.

    Encore une fois, la formation à la pensée critique est importante : « La formation de la pensée critique: Théorie et pratique » par Jacques Boisvert
    http://books.google.fr/books?id=NiGiT8iZwQQC&pg=PA13&lpg=PA13&dq=pensee+raisonnable&source=bl&ots=q_npX0ew-I&sig=xqsH1LW0aZMb91T-TXmTVabYhS8&hl=fr&ei=0MO1S9e0IImG4QaYsqHZDg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CAwQ6AEwAg#

  • Christian

    Je vais tenir mon engagement ici ,.Le silence de 9/11 est inacceptable pour nous tous .

  • AC

    super video !

    et « 911 truth ends war » ,, avouez que c’est motivant :D

  • Quand même

    Pour renchérir sur la banque de liens proposés par Eaux Troubles; Important, il me semble, de garder en tête le lien avec le LondonTavistock Institute qui- il semblerait- serait le Père de toutes ses expérimentations et qui aurait crée des branches et affiliations au Canada, à Stanford en Californie, ainsi qu’avec d’autre universités Américaines les plus préstigieuses…;

    http://bibliobs.nouvelobs.com/files/Ingenierie-sociale-et-mondialisation.pdf

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tavistock_Institute

    « The Tavistock Institute Of Human Relations: Shaping the Moral, Spiritual, Cultural, Political and Economic Decline of the United States of America » John Coleman

    Comme dit Eaux Troubles faut toujours trier fantasmes de la réalité. En même temps la réalité a tendance à dépasser la fiction…

  • Baboune Lausanne

    Au cours de mes études, je m’étais penché sur les expériences de Milgram et de Asch. On se trouve dans la psychosociologie, dans la logique de groupe et non dans les grandes lois de la sociologie. Néanmoins, je pensais, et pense toujours, que l’on peut en tirer des conclusions et des logiques assez stables.

    En revoyant apparaître l’expérience de Milgram (chez nous, en Suisse, sur la TSR, il y 3 semaines), j’ai pensé au 11 septembre du début à la fin, comme un vaste ensemble d’autorité, composé de sous-groupes qui se soumettent ou qui ordonnent :

    1. Sous l’angle de la soumission à l’autorité dont seraient sujets les médias.
    2. Sous l’angle du pouvoir des médias sur le sujet.

    1. Les médias sont soumis à des autorités fortes et puissantes et la liberté de la presse est une notion très relative. Premièrement il se trouve l’autorité des annonceurs dans les espaces publicitaires, forcément liés au tout grand capital -et pas celui du boulanger du quartier (qui se perd d’ailleurs). Première obligation : ne pas froisser les intérêts des annonceurs. Ils sont aussi soumis à une orientation politique de leur information en fonction du pouvoir en place. Les médias se doivent d’un minimum le respecter. Impossible d’imaginer le pouvoir en place commettre les pires atrocités (dans une « démocratie »), et donc encore moins d’en parler, de l’écrire ou de le « reportagiser ».
    Donc,… avec l’expérience de Milgram, et aussi celle de Asch, on peut imaginer que les grands médias, s’ils ne sont complices de la grande autorité, y sont tout au moins soumis. Notre grande autorité « démocratique occidentale» prône les valeurs du « Bien », des valeurs apparemment « justes », la démocratie serait une « vraie réalité » et donc les médias suivent logiquement les autorités légitimes les plus hautes.

    2. L’angle de vue sur le pouvoir des médias, on s’en doutait, a été confirmé dans le sens où la télévision (par exemple) exerce un vrai dicta sur ce qui est la « vraie » et la « fausse » information (la rumeur, pour ce qui nous intéresse sur ce site, etc.). D’après moi, l’opium du peuple n’est plus la religion mais la télévision, de nos jours. Sans parler du 90% de la navigation internet sur des zones très « privées ». 80% des sujets de l’expérience, sur le plateau, qui vont au supplice de la torture digne d’un bourreau, c’est très parlant.
    Chez nous, dans notre salon, l’injonction autoritaire est certes moins forte, mais elle s’exerce et existe. Milgram et Asch rassemblés sur les médias de masse, cela donne à mes yeux des résultats assez déroutants,… un quasi lavage de cerveaux « de masses ». Pour preuve les équations ignobles suivantes, inscrites dans nos cerveaux à tous, je crois:

    - « musulman = terroriste » (tous les jours à la télé)
    - « faire la paix = faire la guerre » (en Irak, ce ne sont que les irakiens qui s’entretuent, heureusement que l’être occidental est là-bas pour sauver ce peuple si inconséquent. Sans parler du prix Nobel de la paix actuel…)
    - « la démocratie = le bien » (alors que la démocratie est une notion très relative, en Suisse -grand exemple de la démocratie- la majorité est bourgeoise depuis la création de l’Etat Fédéral en 1848, sans aucune alternance, comme par hasard. Sans parler de la pseudo démocratie américaine –autre grand exemple- avec ses énormes lobbies et ses machines à voter électroniques, facilement falsifiables. En démocratie, sans argent, aucune existence politique.)
    - « pas de burka = libération de la femme » (alors que l’on pourrait parler tout autant des 20% de thaïlandaises qui passent par la prostitution au service de ce même être occidental, etc.)

    Bref,… je crois que pour expliquer l’omerta totale sur le 11 septembre, Milgram et Asch nous donnent des outils très utiles, a priori au niveau du groupe « restreint », mais exportables sociétalement peut-être. Il faudrait évidemment développer tout ça, mais des pistes assez sûres, ouvertes et « scientifiques » existent. La sociologie des médias devrait apporter des éléments intéressants mais,… je crois qu’encore peu a été écrit sur le sujet de l’omerta.

    Désolé d’avoir été si long,… mais depuis cette nouvelle expérience de Milgram, ça mijotait entre mes neurones.

  • Job

    @ Shykrull
    L’expérience a déjà été tentée sur un expert en démolition. Elle est présente dans une vidéo dont je ne me rappelle plus le titre.
    On lui montre la chute du WTC 7, sans lui révéler sa nature. Celui-ci confirme d’après son expérience que ce qu’il voit est le fruit d’une démolition contrôlée. On lui révèle ensuite que ces images ont été prises le 11 septembre. Et on voit sa réaction ensuite et son désappointement…

  • Quand même

    Danny Jowenko est le nom de l’expert en démolition controllée.

    http://www.youtube.com/watch?v=QajDxF9uEf4&feature=related

  • H2

    « Des situations qui produisaient le désordre n’en produisent plus », constate le professeur Beauvois, tandis que Christophe Nick, l’auteur du documentaire, en déduit que « la télévision est mûre pour accueillir un jeu où le but consiste à tuer son prochain ».

    « Christophe Nick ( … ) en déduit que la  » télévision est mûre pour accueillir un jeu où le but consiste à tuer son prochain »…

    J’ AI TROUVÉ LE TITRE :

     » LE JEU DE LA MORT  »

    Vous vous êtes laissé aveuglé par la télévision et par  » l’autorité de Chistophe Nick « , hélas, vous n’y avez vu que DU FEU !

    L’ émission est déjà là, elle s’est appelée  » Le Jeu de la Mort  » et tout le monde n’y a vu qu’une pédagogique missive tandis que c’était déjà le télégramme posté.

    Sans doute Christophe Nick fut – à son corps défendant – lui aussi sous  » État Agentique  » en proposant cette saloperie télévisuelle. Il n’a pas compris que la critique à la télévision était devenue un
     » non sens  » ou il fait semblant. Nick fut l’agent – conscient ou inconscient – et de la télévision telle qu’elle est devenue et à laquelle il collabore et de la Psychologie Sociale.. datée.
    Ce soir là il a adoré deux maitresses et aveuglé un public pour que le pouvoir lui colle demain plus facilement UNE RACLÉE !!!

    A force de dire aux gens – au nom de la science ou de n’importe quoi d’autre – VOUS ÊTES DES MERDES – il sera plus facile pour eux d’internaliser demain leur déchéance absolue effectivement.

    Une émission sur les époux Aubrac aurait réveillé d’autres sentiments, ceux de la fidélité à l’ Humanisme révolutionnaire et au droit à la révolte.

    Christophe Nick sous prétexte  » d’ éduquer  » le téléspectateur a parfaitement rempli les objectifs de la télévision : anesthésier.

    De là à léthaliser le citoyen, il faudra encore attendre un peu.
    D’autres producteurs – dirigeants s’attèlent déjà sans doute à la tache. Soit M.Nick est naïf, ce que je ne crois pas, soit il est stupide,ce que je ne crois pas non plus, soit il est  » idéaliste  » ou  » collaborateur & complice du pouvoir qui pue de plus en plus la mort  » – Au choix.

    S’il est  » idéaliste « , il est temps après avoir parfaitement analyser les ressorts inconscients qui l’ont poussé dans les bras douteux de la psychologie sociale de 1970 et non pas celle de la psychologie sociale de 2010 ; ainsi que dans les bras d’une télévision qui se meurt et agonise en hurlant, DE DÉSERTER la voyoucratie médiatique. Il est plus que temps maintenant après avoir pondu ;  » Le Jeu de la Mort « .

    Monsieur Nick se pensait  » Au dessus  » des mortels. Il a péché par vanité. La télévision vient de l’avaler tout cru. Il peut encore s’en rendre compte, rien n’est jamais perdu pour qui veut être libre. De « liberté libre » .

    Réveillons-nous ! Reopen yours eyes, Friends !
    Vous vous êtes fait avoir comme des bleus ! Pas grave, mais
    ne dormez pus devant votre poste de télé à prendre une émission putassassière pour de la science en acte… la prochaine fois ! c’est qu’on on a besoin de vous …in the world !

    No Pasaran ! Et oui ! Bien sûr ! Toujours & encore !





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