Quand Penny Little s’attaque au 11 Septembre

L’un des films, très documenté, de Penny Little porte sur les poussières du 11 Septembre que les autorités avaient déclarées inoffensives alors qu’elles étaient très toxiques. La révélation de ce mensonge d’État ouvre la porte à un scepticisme grandissant sur la globalité de l’événement. Une nébuleuse de questions sans réponses, délimitée à une extrémité par l’opacité de l’Administration Bush, et à l’autre extrémité par l’obscurantisme du négationnisme.

Penny Little

Entre les deux extrêmes fraient de plus en plus de gens qui doutent des versions officielles. Penny Little, qui dit ne pas être «théoricienne de la conspiration» finit elle-même par reconnaître : « Personne ne croit à la version officielle du 11 Septembre mais les gens ne veulent plus penser à une merde pareille. »

Réalisatrice et musicienne, elle provoque ses contemporains par ses œuvres engagées. Sa tournée des scènes alternatives du pays vient de l’amener jusqu’à Bloomington. Son public d’un soir, essentiellement composé d’intellectuels libéraux, a sagement applaudi sa chanson illustrée sur le « conte de fées » du 11 Septembre. Comme quoi le sujet deviendrait moins tabou. Même sur le sol américain, on aurait droit de douter sans se laisser happer par la spirale des accusations faciles.

Pas conventionnelle du tout,  Penny Little a surgi au téléphone, comme une "tarte à la crème dans la gueule" . Elle ne dira même pas où elle a déniché le numéro de téléphone des deux blogueurs français de Bloomington, « faut dire que nous le laissons partout où nous passons. »

Elle ne pouvait pas laisser filer l’occasion du rapprochement des styles. Car elle aussi a pour ambition de comprendre ce que pensent les Américains et de les faire parler. De Chicago où elle est née, à la Californie où elle habite, elle est presque aussi étrangère que nous au Middle East conservateur. Bref, un sacré choc que cette petite bonne femme inclassable, mélange de folie punkie et de romance.

Nous nous sommes donc présentés à son rendez-vous dans notre désormais annexe qu’est le Players Pub. « Hey Penny, lâche un peu ta caméra et passe devant la nôtre. Et dis-nous un peu ce que tu penses de la version officielle des attentats de New York. » Elle a commencé par nous répondre en chantant puis elle a accusé les principaux médias et le gouvernement de mensonges. Regardez ici :
 

(Pour visionner la version originale, cliquez ici

Quelle énergie ! Sans un penny (arf, arf, c’était facile), elle s’est lancée dans un « Unconventional tour » à travers les États-Unis pour montrer ses films engagés contre la fraude électorale, « Electile dysfunction », ou contre les mensonges qui auraient entouré les événements du 11 Septembre, « 911 Dust and Deceit ». Par ses chansons, ses happenings, ses projections et les débats qu’elle suscite, elle prétend réveiller les consciences.

Vous voulez mieux connaître Penny Little, petite icône d’une Amérique créative et contestataire? Regardez ici :
 

(Pour visionner la version originale, cliquez ici)

par Franck sur le Blog de liberation.fr

 

4 Responses to “Quand Penny Little s’attaque au 11 Septembre”

  • polomnic

    Je ne savais pas qu’Armande Altaï contestait la version officielle !!
    :))

  • les réactions sur le blog de libé sont carrément délirantes, on ne s’habitue jamais …

  • Je ne comprend pas cette phrase : « Entre les deux extrêmes fraient de plus en plus de gens qui doutent des versions officielles. » !?

  • GeantVert

    fraient, du verbe « frayer » qui signifie « tracer, ouvrir un chemin », mais aussi « cotoyer » mais aussi en parlant des possons « pondre des oeufs », « se reproduire ».

    On aurait pu reformuler la phrase en disant

    « De plus en plus de gens qui doutent de la version officielle, oscillent [balancent] entre ces deux extremes »

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